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Citations de Florence Aubry (126)


Il n'avait même pas été un copain de vacances, tout au plus un outil dont elle s'était servie, un court instant, au cœur de l'été, avant de devenir un de ces souvenirs écœurants qu'on écarte vite lorsqu'ils reviennent à l'esprit.
Une bulle qui vient péniblement éclater à la surface du marécage visqueux des mauvais souvenirs.
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Je me suis approchée de Titan ; à travers la vitre, je lui ai parlé. Il gémissait, des bruits si aigus, et ses gémissements me retournaient le ventre. Il a fini par relever le rostre. Il m'a regardée, exactement comme un humain aurait regardé un autre humain. Il m'a regardée tout droit dans les yeux et j'ai vu tout ce que je ne voulais pas voir. La solitude. La folie. La colère. La haine. Le désespoir.
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Ce livre m'a plu parce que l'histoire de cette orque est émouvante. Elle raconte le mal être des animaux en captivité, malgré les soins et l'attention des soigneurs. Ce livre est a lire de toute urgence pour que les gens prennent conscience du quotidien de ces animaux. Ce roman fait réfléchir sur la nécessité de ces parcs aquatiques qui font le joie des humains, et le malheur de ces "bêtes de foire." Je recommande ce livre a tout ceux qui s'intéresse à la cause animale
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Comment peut-on jouer et sauter et tourbillonner dans les eaux et être si furieusement vivant ,et l'instant d’après n’être plus que cette chose écarlate et inerte .
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Il y a une part de vérité de cette histoire que personne ne connaît, ici. Une part de la vérité enterrée si profondément au fond de moi que je me demande parfois si elle a vraiment existé.
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Adieu Oscurro. Il s'appellerait désormais Titan. Deux accidents mortels, c’était un peu beaucoup, pour un seul poisson, aussi massif soit-il.
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Il y a une part de vérité de cette histoire que personne ne connaît, ici. Une part de la vérité enterrée si profondément au fond de moi que je me demande parfois si elle a vraiment existé.
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Adieu Oscurro. Il s'appellerait désormais Titan. Deux accidents mortels, c’était un peu beaucoup, pour un seul poisson, aussi massif soit-il.
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Pour la première fois de son existence Babou n'était plus la propriété de personne.
Dès lors, son avenir changeait.Il ne s'agissait plus seulement de soigner un animal
blessé.Il s'agissait de le rendre à son environnement naturel.Il s'agissait de rendre à
un animal sa liberté.
Alexandre BOULET 4°E
P164
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Pour la première fois de son existence Babou n'était plus la propriété de personne.
Dès lors, son avenir changeait.Il ne s'agissait plus seulement de soigner un animal
blessé.Il s'agissait de le rendre à son environnement naturel.Il s'agissait de rendre à
un animal sa liberté.
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Pour la première fois de son existence Babou n'était plus la propriété de personne.
Dès lors, son avenir changeait.Il ne s'agissait plus seulement de soigner un animal
blessé.Il s'agissait de le rendre à son environnement naturel.Il s'agissait de rendre à
un animal sa liberté.
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D'un coup sec, Oscuro l'arrache à la Terre ferme, il l'emporte au fond, il a fait ça avec tant de force et de rapidité que le crane de la jeune femme n'a même pas heurté le rebord. Au fond tout au fond, il compte jusqu'à dix. Et il la ramène a la surface il fait
ca dix fois
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Trop bien
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Je ne peux pas y retourner comme ça. Je pourrais être elle, je pourrais être cette fille, sur la vidéo. Cette mort atroce... elle a dû être terrifiée, et puis elle a dû souffrir, terriblement. Tous les jours, depuis des mois, je suis dans l'eau avec Titan, avec ce géant de cinq tommes, sans rien connaître de son histoire!
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Je n'ai pas regardé jusqu'au bout, les images étaient insoutenables. Mais j'ai visité les pages vers lesquelles pointaient les autres liens, j'ai lu les articles et je sais comment la fille a terminé. Son corps disloqué. Ses os en morceaux. Morte. Tous les liens renvoyaient à la même chose: la violence incroyable de cet animal. Les incidents, les accidents. La mort, par deux fois. De gens qui l'ont approché.
Ema n'avait pas exagéré. Cette orque avait bien tué, les images étaient là, elles faisaient foi. Et elle n'avait pas non plus menti sur l'identité de cette orque. J'ai reconnu la couleur, unique. Le noir brillant de sa peau. Sans la moindre tache blanche. Cet épaulard splendide, massif et cruel, c'était bien le mien. Celui avec qui je passais des heures dans l'eau, chaque jour, celui que j'embrassais sur le rostre et dans la gueule duquel je posais ma tête, en toute confiance, ou en toute inconscience, au milieu du spectacle. Cette orque, c'était Titan.
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A grands coups de bâtons, ils ont réussi à hisser Oscuro dans cet affreux hamac, percé de deux trous pour les nageoires et maintenant il est là, dans les airs, avec un formidable point de vue sur le spectacle terrifiant: sa famille disloquée, les parents, prisonniers de leurs filets, qui hurlent à vous déchirer le ventre, et juste au-dessous de lui, les eaux rougies, et le corps flottant de l'une de ses deux cousines. Elle ne bouge plus.
Comment peut-on jouer et sauter et tourbillonner dans les eaux et être si furieusement vivant, et l'instant d'après, n'être plus que cette chose écarlate et inerte?
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Je le sens fatigué, irrité, mais je plonge dans l’eau, c’est le déroulé, il faut qu’on répète tout, comme pour le vrai spectacle. Et là je sens sa mâchoire, autour de ma main. Il me tient. Je sens ses dents, contre mes doigts. Je pense à cette fille, sur la vidéo. Je pense à cette famille, au milieu de l’océan, à tout ce sang, dans l’eau salée. Je suis fatiguée, autant que lui. Je suis prête à accepter, ce qu’il a décidé, lui qui a toujours subi.
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- Il y a quelque chose que je voudrais te dire.
Le visage de la jeune fille est lumineux et grave. Le cœur de Xiong s'emballe. Et s'il s'était trompé ? Et si finalement l'amour qu'il ressent si fort était réciproque ? Et si elle était amoureuse de lui ? Et si elle lui déclarait ses sentiments, là, tout de suite, dans la tendre moiteur de cette fin de journée, dans cette douceur incroyable, au son des chants d'oiseaux apaisés et des rires lointains des femmes ?
- Je suis enceinte. J'attends un bébé. Tu es le premier à le savoir, je ne l'ai pas dit aux femmes. C'est pour ce soir. Elles vont savoir.
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"Je me suis agenouillé devant la maison. Ma femme Ziqhi, portant l'enfant sur le bras, s'est approchée de moi. J'ai pris la main droite de l'enfant et je lui ai donné un nom. Huang. Qui signifie Lumineux"
Peter Pan
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"Il n'a commencé à s'intéresser au tennis que par ennui [...] Et brutalement, à la suite d'on ne sait quel... je ne sais pas, une électrocution? Un coup sur la tête? Il s'est mis à être là, puis à être là un peu plus, puis à être là TOUT LE TEMPS "p. 28
"Papa n'entre jamais dans cette chambre [...] je l'ai provoqué de nombreuses fois là-dessus, je ne comprends pas et ça me révolte : légume ou pas légume, Raphaël est son fils autant que celui de ma mère." p. 41
"Il lui a dit 'Je vais réussir à en faire quelque chose de pas mal, elle a bon revers, ta fille', et aussi, bien fort, pour être certain que j'entendrais: 'Ah! Une chose, elle est un peu grassouillette , faudrait que tu la mettes un peu au régime...' " p. 46
"je la sentais l'odeur, l'odeur de l'animal mort et au-delà, l'odeur de l'animal qui a souffert, l'odeur de la bête enfermée avec ses congénères dans ces saloperies de camions à bestiaux. [...] Plus j'ai grandi, moins j'ai supporté la vue des morceaux de cadavres, étalés partout dans les étalages sans pudeur, comme s'il n'y avait pas de différence de nature entre un steak et une tomate." p. 68
"Que l'adversaire vole, sciemment ou non, un point, et je me sens des envies de meurtre " p. 110
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