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Citations de Florence Aubry (126)


Ne pas montrer jusqu'où on est prêt à aller avant que l'autre ait dévoilé son jeu.
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Je veux mes bras comme l'équateur d'une petite Terre autour de lui.
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Bien qu’elle ait dit : « Je crois que je ne t’aime plus », il a immédiatement pensé qu’elle avait rencontré quelqu’un d’autre. C’est à cela que l’on pense d’abord, non ? Comment pourrait-on comme ça, du jour au lendemain, sans que rien soit arrivé, ne plus aimer la personne avec laquelle on vit, la personne avec qui l’on a fait un enfant ?
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Peut-être à cause de la question de ce spectateur : "Mademoiselle, est-ce que vous pensez qu'elles sont heureuses?" Ou alors à cause de cette autre question qui revient, toujours : "Pourquoi leur aileron dorsal est-il tout mou?", à laquelle je réponds ce qu'on m'a appris à réciter : "C'est comme ça dans la nature aussi, il y a des orques avec la nageoire droite et d'autres avec la nageoire tordue...comme il y a des lobes de l'oreille détachés de la joue, et d'autres collés, ça s'appelle la génétique"... Tu parles de génétique, m'avait dit Gaëtan, aucun aileron d'orque ne s'affaisse, lorsqu'elles sont dans leur environnement naturel, comment les gens peuvent gober nos mensonges ?
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Tout un tas de monde est venu voir les captifs. Un vrai défilé d'hommes en tous genres. Dès cet instant, les animaux n'étaient plus des êtres vivants, mais des objets. Des bêtes de foires.
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« La où il pensé avoir trouvé la douceur,il n'a rencontré que la brutalité. » p75
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Et puis elles reviennent. Elles sont trois, cette fois, un mâle les accompagne. La plus petite femelle s'approche aussi près que possible de la gueule de Titan et ouvre en grand la sienne. Des poissons, elle lui apporte des poissons. Elle lui apporte à manger.
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Ce livre m'a plu parce qu'il est réaliste. J'ai apprécié lire blanc sur noir. J'ai bien aimé le fait que le livre raconte deux histoires simultanément et que vers la fin elles se relient. Cette histoire est très intéressante et très bien racontée. Ce livre m'a fait réfléchir sur le mal-être animal:en allant voir des spectacles aquatiques, on participe indirectement à ceci. J'ai préféré le moment où Titan a repris sa liberté. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les animaux et les histoires vraies.
Anaïs.B 4°A
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Respirer moins vite, penser moins vite, tout faire moins vite pour ralentir le temps. Que chaque instant de cette miraculeuse journée puisse se nicher profondément en moi, pour que toujours je m'en souvienne, qu'il me suffise à tout moment de fermer les yeux pour retrouver ce mélange de bonheur intense et d'appréhension.
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Je me suis approchée de Titan; à travers la vitre, je lui ai parlé. Il gémissait, des bruits si aigus, et ses gémissements me retournaient le ventre. Il a fini par relever le rostre. Il m'a regardée, exactement comme un humain regarde un autre humain. Il m'a regardée tout droit dans les yeux et j'ai vu tout ce que je ne voulais pas voir. La solitude. La folie. La colère. La haine. Le désespoir.
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Il va lui faire du mal et je pense qu’ils le savent. Ça va arriver, malgré lui. Un jour, ses gestes seront les mêmes que tous les autres matins, la fille ne fera rien de plus et rien de moins, la journée se déroulera comme toutes les autres journées, avec ses foutus points d’orgue toutes les heures… onze heures… quatorze heures… Il y aura toujours sa gentillesse, sa voix douce, sa main confiante, son sourire grand et franc, et pourtant il lui fera du mal.
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Tout le temps de la convalescence, Maman a laissé Mamie tranquille.
 (…)
 Mais le jour est arrivé où Mamie a été enfin guérie, plus de rendez-vous chez le kiné, plus de radio de contrôle. Ma grand-mère était à nouveau à la merci de son bourreau le plus cher : sa fille.  (p.65)
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Les masses alors s’agitent, vibrent et se déploient. Ce qui ne semblait être que deux amas se révèle être ce qu’ils sont finalement : deux membranes d’une finesse extraordinaire, qui à contre-jour du feu laissent apparaître un réseau de veines bleues fines et délicates. Deux ailes. Ces ailes qui font depuis la nuit des temps de chaque homme du village un Bââ.
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Si je meurs si vite, là, bêtement accroché à la montagne, qui saura, pour les artifices ? Mon père est trop vieux, je suis devenu sa mémoire. Il a déposé depuis longtemps entre mes mains toutes ses connaissances, et rempli de bien d’autres choses la place libérée dans son esprit. Qui saura ébranler, bousculer le ciel à grand coups de gerbes lumineuses, étincelantes, rouges, jaunes, vertes, le soir de la fête de la lune ?
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Depuis qu'il est enfermé, elle a expérimenté toutes sortes de chantages, pour le faire sortir.
Fermer son côté de la salle de bains.
Fermer l'électricité.
Hurler. Menacer.
Il a tenu bon. Il se sentait si fort au début. Tellement moins, maintenant.
Elle n'avait pas cette endurance. Elle culpabilisait, tout de suite. Elle ne faisait rien de ce qu'elle promettait, comme appeler les flics, l'assistante sociale ou bien le faire enfermer à l'asile avec d'autres tarés de son espèce, ligoté dans une camisole dégoûtante, à baver dans un coin toute la sainte journée.
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Et puis il ose. Il sort. L’animal reprend ce qu’on lui a volé : toute une vie de liberté.
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Vous vouliez du spectacle, non ? Vous étiez venu voir un être souffrant, et voilà, le personnage principal a changé, mais c'est pareil pas vrai, vous en avez pour votre argent ?
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Les mots de sa langue maternelle sont son dernier trésor. Ils sont, avec ses pensées, avec ses souvenirs, ce qu’on ne peut pas lui prendre. Tout un univers d’amour, de liberté, Je dis les mots, mais bien sûr ce sont en réalité des sons, des milliers de sons qu’aucun être humain ne peut comprendre. Des mots que les autres épaulards ne comprennent pas non plus. Parce que dans leur monde, les sons appartiennent à une famille, à un clan.
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Elle n'a jamais pleuré devant les 3A, il ne faut pas qu'elle pleure maintenant, face à ce petit con de médecin qui doit avoir son âge.
C'est une intelligence de groupe tellement sournoise, une intelligence à déstabiliser, à faire souffrir. A vrai dire, il ne semasse rien ou presque. Et pourtant chaque heure de cours est un combat.
Garder la tête haute.
Ne pas perdre la face.
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S'ils se mettaient a tuer, tous, a mordre, a dechirer les chairs a chaque fois que l'on se retrouve en contact avec l'un deux, peut etre bien que les hommes leur ficherait definitivement la paix.
kais baadoude
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