Vite lu, amusant mais un peu tiré par les cheveux...
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Le narrateur nous conte le week end de rencontre avec la famille de sa femme, fraichement épousée. Ce devait être un week end normal mais il va se révéler cauchemardesque.
Pour un Parisien névrosé (pléonasme ?), se retrouver dans un coin perdu en pleine campagne est une véritable épreuve pour des nerfs déjà bien atteints. Si en plus vous ajoutez une belle famille bas de plafond faisant l’apologie de la vie (merveilleuse) à la campagne, les joies de la navigation GPS et, cerise sur le gateau, vous vous apercevez que la femme que vous avez épousé n’est pas vraiment votre idéal féminin. A ce stade, vous pouvez craquer.
Le narrateur essaie de faire du second degré et lorsqu’il discute avec son beau père, on a vraiment l’impression qu’il se fout de lui. Bref, il est imbuvable et on pourrait s’autoriser à lui coller des baffes.
Au fur et à mesure de la lecture, on s’aperçoit que le narrateur vit dans sa bulle, totalement hermétique au monde extérieur et allergique aux éléments externes. La fin me donnera entièrement raison.
J’avoue être un peu déçue car je m’attendais à plus d’humour. Or je suis tombé sur un livre cynique à l’extrême, j’ai souri de temps en temps mais le personnage principal est tellement pénible qu’il enlève le peu de légèreté du livre.
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Je tiens tout d'abord à remercier Priceminister et les Editions Le Cherche Midi pour ce partenariat dans le cadre de l'opération : Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2012.
Quand j'ai parcourus les livres sélectionnés pour cette opération, je n'ai pas hésité longtemps avant de choisir ce livre, la couverture m'a en effet de suite interpellée, ce long couteau séparant un couple de mariés, le tout sur une couverture rouge sang, a éveillé en moi, un désir d'en apprendre plus, je me suis dis, ça va être sanglant.
L'écriture de François Marchand est très agréable, et très fluide, aucun de soucis de ce côté, là. Mais les personnages, et en particulier le personnage principal qui tient lieu de narrateur, est antipathique à souhait, et je dois dire que ça m'a posé problème.
Ce livre est un livre ou les mauvais sentiments sont légion, il est cynique à souhait. Il y a énormément de clichés sur les parisiens et les campagnards, peut-être un peu trop. Une fois, intégré que ce livre est à prendre au second degré, j'ai eu un bon moment lecture, avec parfois des passages qui m'on fait réellement sourire, puis j'ai vraiment été surprise par la fin que j'ai trouvé complètement « dingue », si on peut dire ça comme cela...
Je n'en dirai pas plus, pour ne pas gâcher votre lecture.
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Le narrateur doit rencontrer, pour la première fois, ses beaux-parents et une partie de sa belle-famille. Il fait donc la route depuis Paris pour passer un week-end en Samouse. Le week-end commence mal lorsqu'il se rend compte que la famille de sa femme est une famille de « ploucs ». Il y a une incompatibilité naturelle entre le parisien et les provinciaux. Tout est source d'agacement. Alors, quand en partant précipitamment de chez l'oncle et la tante de sa femme, il emboutit toutes les voitures de la famille et qu'il prend la fuite, c'est une véritable chasse à l'homme qui se met en place. Et il n'y a plus de limites.
L'auteur nous raconte le tout avec une bonne dose d'humour et de cynisme. Le passage où le couple s'arrête dans un village où se tient un vide grenier qui sera qualifié de « vide poubelle » m'a particulièrement amusée. Plusieurs autres passages m'ont fait sourire. Pourtant, je ne peux pas dire que j'ai été totalement emballée. L'histoire devient de plus en plus loufoque au gré des prises médicamenteuses du narrateur. Mais voilà, ce qui m'a fait sourire dans un premier temps a fini par me lasser, voire m'agacer. Heureusement que le livre est court, sinon j'aurai, je le pense, été tentée par un abandon.
Une lecture en demi-teinte mais néanmoins amusante.
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"Une frappe chirurgicale".
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