AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782749124377
120 pages
Le Cherche midi (23/08/2012)
2.62/5   62 notes
Résumé :
Faire la connaissance de ses beaux-parents n’est jamais chose facile. Surtout s’ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d’un week-end interminable.

Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point ?
Et l’impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec la diabolique Samouse ?
... >Voir plus
Que lire après Un week-end en familleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
2,62

sur 62 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
8 avis
1
6 avis
En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit que ce roman ressemblait, thématiquement parlant, au film de Jay Roach, "Mon Beau-père et moi", dans lequel Gaylord Greg Furniker, rôle tenu par Ben Stiller, devait prouver à un ancien de la CIA, complètement déjanté, Jack (alias Robert de Niro), qu'il était un bon gendre. Mais dès les premières pages, l'idée du film s'envole pour laisser place à cette région inhospitalière de la Samouse. Inhospitalière ? du moins pour le narrateur, un parisien qui ne supporte pas de se retrouver en rase campagne et qui, gratifiée d'une femme complètement idiote, Aurélie, doit se coltiner, le temps d'un long, très long week-end, la belle-famille, Maurice et Solange, habitant dans le charmant village au nom prédestiné : Andouillé. Et non content d'avoir à subir les phrases / clichés des deux rustres, il est également obligé de passer voir les cousins Ragonneau, à Carbonnat-les-Cayrouses. Quelqu'un a un GPS ? Non, parce que vous avouerez qu'il y a de quoi perdre le Nord surtout lorsque, sur le chemin, Aurélie devient folle de joie à la vue d'une brocante ou d'un magasin Ikea, son temple, sa religion, sa raison de vivre...

Alors que faire ? Prendre ses cliques et ses claques au risque de passer pour le restant de sa vie pour un grossier personnage, se fâcher avec sa belle-famille et, certainement, avec sa femme (encore que... c'est peut-être là la solution finalement...) ? le narrateur optera plutôt pour les calmants. Mais à haute dose... très haute dose... le Zolpidem va se révéler être, pour ce personnage, non pas un sédatif mais bien plutôt un désinhibateur. Je vous laisse donc imaginer la suite. Et le cauchemar est loin d'être fini car ce week-end, qui s'annonçait, certes, mauvais, va prendre une dimension que le lecteur n'imagine même pas. On passe du rire à la stupéfaction. Stupéfaction croissante d'ailleurs, avec une belle, que dis-je ?, belle... une monstrueuse chute dans l'épilogue.

Ce petit roman fait vraiment passer un bon moment. Si vous avez le moral dans les chaussettes, une baisse de tension, il est fait pour vous ! Entre humour et cynisme, entre références culturelles et Ikea, entre Andouillé et Carbonnat-les-Cayrouses, ferez-vous votre choix ?
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          280
Tout d'abord, ce roman m'a attiré avec sa couverture. Les petits personnages représentant les mariés avec au milieu d'eux cet énorme couteau et surtout cette couleur rouge qui attire le regard et puis dans toutes les critiques de lecteur, un mot revenait toujours : HUMOUR.
J'ai donc commencé le livre sitôt reçu dans ma boite aux lettres.

Je dois vous dire qu'après lecture, je suis plutôt partagée alors commençons par le positif. L'écriture de François Marchand est très agréable, fluide et rend le roman plaisant à lire. L'humour y est très présent, à chaque page et j'ai vraiment rigolé de bon coeur lors de certains passages.

Malgré ça l'ironie et les sarcasmes du personnage principal m'ont beaucoup amusé au début mais au fil des pages j'avais l'impression que ça se transformait en méchanceté gratuite. J'ai également trouvé certains traits des parisiens ou des provinciaux vraiment trop clichés et un peu gros.

Le personnage principal est franchement antipathique, très caricatural du parisien snob et supérieur à tous. le problème pour moi c'est qu'il m'est difficile d'apprécier pleinement un livre quand je n'arrive pas a apprécier le narrateur. Enfin j'ai souvent eu du mal a me situer entre délire du narrateur et réalité.

Pour finir, je dirais juste que ce livre est une belle caricature à prendre bien sur avec beaucoup de second degré. Une belle découverte mais qui ne correspond pas vraiment a mes attentes.
Commenter  J’apprécie          220
Tout juste marié à Aurélie, le gendre de Maurice fait la connaissance de sa belle-famille, qui réside en Samouse. Région qu'il ne connaît pas mais qui s'avérera diabolique le temps d'un week-end interminable, car personne n'est sur la même longueur d'onde.

Dans ce petit opuscule (100 pages), François Marchand en brocardant la vie de ses compatriotes, dans un style acéré et ironique m'a rappelé par certains aspects la littérature scandinave (Paasilinna, Jonas Jonasson, …). Mais cette fable sociale n'a pas réussi à emporter mon adhésion : d'abord car je ne suis pas fan d'humour noir; ensuite parce que le lecteur emporté dans le délire du personnage principal a du mal à se situer entre exaltation mystique et réalité.

Bref un livre que j'aurai vite fait d'oublier.
Commenter  J’apprécie          120
"Je venais de me marier avec Aurélie à Las Vegas, dans la foulée d'une perte monumentale au poker, en me disant qu'il valait mieux rassembler toutes les conneries possibles sur un seul jour." Excessif le narrateur ? Croyez-vous ! Et ce n'est que le début d'un Week-end en famille où il fera la connaissance de sa belle-famille et de la peu riante région de Samouse. le vendredi, , il est pourtant plein de bonne volonté , mais que voulez-vous, son beau-père et lui vivent sur deux planètes différentes et rapidement ce que les autres considèrent comme du cynisme et le héros comme "quelques saillies de moraliste modéré" va se donner libre cours ! Il aura beau gober des Zolpidem pour calmer le jeu, la situation va très rapidement partir en vrille et prendre des proportions cataclysmiques , avec un zeste de mysticisme dominical pour couronner le tout !
Accrochez vos ceintures et dévorez illico ce roman, à la croisée de Fantasia chez les ploucs et de Delivrance ,qui brise "les idoles les plus sacrées" à savoir la maison et la voiture, et de manière générale s'en prend à "tout ce qui fait de l 'homme moderne un esclave aux mains des usuriers."Un jeu de massacre totalement politiquement incorrct (et donc jubilatoire), le tout en baguenaudant à Andouillé, Carbonnat-les-Cayrouses ou Barais-Bussoles, des noms de localité plus vrais que nature !
De plus, le décalage entre le récit imposé au lecteur par le narrateur et les fragments de réalité qui parviennent à surnager est totalement hilarant et l'on ne peut lâcher ce roman qui dézingue à tout va !

François Marchand confirme ici son talent de manière magistrale !
Commenter  J’apprécie          40
Le narrateur s'est marié vite fait avec Aurélie à Las Vegas. Il n'a donc pas eu le plaisir de recontrer sa belle famille. Pour un week-end, ils vont résoudre cet oubli : direction la Samouse ! Un bout de campagne très loin de Paris et des parisiens. Alors qu'il pourrait s'agir d'un tranquille week-end en famille, tout ne va pas se passer comme prévu...

L'histoire démarre sur les chapeaux de roue ! le narrateur est un pur parisien, il débarque dans la belle famille qu'il n'a jamais vu, en pleine campagne. Autant dire que les préjugés et les stéréotypes sont de mises dès le début. Cela m'a fait un peu rire au début, puis très vite agaçée...
L'histoire continue à un rythme fou, à tel point que le lecteur s'y perd assez vite... un peu comme le narrateur qui semble avoir quelques trous de mémoire...
Je dois bien avouer que j'ai failli abandonner tellement je n'étais pas dans le délire du narrateur, mais le livre ne fait que 110 pages, je me suis accroché ! Et j'ai bien eu raison, car l'histoire prend tout son sens dans l'épilogue ! J'ai été rassuré de voir cet épilogue arriver à point nommé !

Alors certes l'histoire part dans tout les sens, mais l'idée est originale et je pense qu'il faut le souligner ! L'épilogue est vraiment bien trouvé, le lecteur comprend et détient une explication plausible sur le cas du narrateur !

En ce qui concerne le narrateur, personnage principal jamais nommé, il m'a paru antipathique dès le départ et c'est aussi pourquoi j'ai failli abandonner ma lecture. Les clivages entre ville et campagne sont nombreux mais font partie de l'humour noir et spécial de l'auteur.

Enfin malgré mon presque abandon, c'est un livre qui se lit rapidement où il ne faut pas avoir peur d'être embarqué dans une histoire exubérante, excessive et complétement déjantée !

Et si je devais donner une note : 13/20

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions immatriculés 75, en toute logique. Pour circuler dans certaines zones du pays, si l'on est parisien, il faut adopter une attitude de clandestin. Prendre le train, louer une voiture immatriculée localement. Inutile dans les zones civilisées, comme le Nord, la Normandie ou la Charente. Mais indispensable par exemple en Samouse, région qui se pique de brocarder les "Parigots", peut-être à raison d'ailleurs. Oui, je me sentais comme un juif à Salonique en 1944 ou un pigiste de Je suis partout n'importe où en France la même année.
Sur ces entrefaites, Aurélie décida de modifier notre emploi du temps. Nous irions voir Jarjalesse plus tard.La visite aux cousins Ragonneau redevenait, dans l'esprit trop structuré de ma femme, une affaire à ne plus négliger. Encore fallait-il trouver Carbonnat-les-Cayrouses. Je dus allumer la loupiote au-dessus du tableau de bord de ma voiture, tant l'atmosphère était sépulcrale. Je consultai avec inquiétude ma montre : il était pourtant midi. Mais la Samouse semblait avoir noué un pacte avec les ténèbres. Hélios, qui nous dardait ses bienfaits en des temps qui me semblaient lointains - pas plus tard qu'hier, en fait -, ne daignait pas illuminer une région aussi ingrate.
Commenter  J’apprécie          180
"Face à la crétinerie triomphante, j'ai une stratégie bien rodée, inspirée de la pratique du poker : je renchéris."

"J'aurais dû fuir à cette minute. Lorsqu'on trahit son instinct secret, pour de bas motifs d'obligation sociale, on est, à juste titre, puni."

"Pour se rabibocher avec sa femme, il y a une solution irrécusable : l'emmener chez Ikea."

"Un lecteur non averti pourrait se faire une mauvaise idée du narrateur.
De tout façon, avant de me juger, allez passer un week-end en Samouse.
On en reparlera ensuite.
Si vous êtes toujours vivant."
Commenter  J’apprécie          30
Pour se rabibocher avec sa femme, il y a une solution irrécusable : l’emmener chez Ikea (p.36).
Commenter  J’apprécie          120
Je vis à nouveau des jeunes, tous à vélo ou en rollers. Encore une génération et ils naîtraient directement avec des roulettes à la place des jambes.
Commenter  J’apprécie          70
je vais pas raconter l'histoire, mais un week end en famille, est un roman a prendre au troisième degrés, certes une histoire vrai, mais complétement irréaliste.
j'ai bien apprécié se roman, au point que je n'arriver pas a décrocher, je voulais savoir le pourquoi du comment tous cela va se terminer.

a recommander pour passer un bon petit moment
Commenter  J’apprécie          20

Video de François Marchand (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Marchand
Les enfants du néant d'Olivier Descosse .Ce sont des ados. Ils ne vivent pas au même endroit et ne se connaissent pas. Leur seul point commun : une mort atroce, aux confins de la barbarie. Pour le commissaire François Marchand, ces crimes ont forcément un lien. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, il va s'engouffrer dans le monde déroutant de l'adolescence pour tenter de saisir les raisons cachées derrière la mort de ces jeunes victimes.
autres livres classés : humour noirVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (104) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20258 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}