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Citations de Françoise Dolto (292)


Françoise Dolto
Je veux vivre comme un cristal, je m'en briserai , peut-être.
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Françoise Dolto
Moi j'y crois au Père Noël. J'y crois aussi, je crois à un jour par an où nous donnons à tout le monde pour le plaisir de donner en sachant que ce n'est pas nous qui serons remerciés ce sera le Père Noël. C'est cela qui est merveilleux, on n'a pas à remercier personne...
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Qu'on ne prétende jamais, auprès d'un aîné, que c'est "pour lui" (ou elle) que les parents en mettent un autre au monde. Combien d'enfants sont ainsi sauvagement rendus responsables d'un indésirable frère ou soeur qu'ils avaient soi-disant réclamé, alors qu'ils avaient besoin d'un camarade de jeu de leur âge.
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Le mot "puberté" vient du latin "pubes" qui veut dire poil et en effet l'apparition de poils sur le pubis, sous les bras - et sur les joues pour les garçons - est un des signes de la puberté.
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Je crois que ce qui peut intéresser l'enfant, c'est de parler de ses dessins.
S'il ne les montre pas, il ne faut pas en faire grand cas. Mais si l'enfant vient montrer à sa mère ses dessins, qu'elle ne dise pas béatement "Il est très beau" sans plus.
Elle doit lui parler de ce qui est représenté de l'histoire qu'il y aurait là-dedans : "Et encore?... Et là? ... Par exemple là? Et là? Qu'est ce que c'est? Ah, oui! Eh bien, tu vois, je n'aurais pas vu que c'était ça."
Qu'on parle autour de ces dessins. C'est cela qui est intéressant pour l'enfant, et non pas qu'il soit admiré. L'enfant dont on admire les dessins peut être porté à se répéter pour intéresser les adultes.
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FAIRE VOTER LES ENFANTS
Nulle part le fait d'être père ou mère ne donne plus de voix au citoyen qui est responsable de futurs adultes. Il est tout à fait inhumain de penser que ceux qui ont mis au monde n'ont qu'une voix, comme le vieillard, comme le célibataire à vie, alors qu'ils représentent l'humanité montante.
Je propose entre autres : Dans une famille de quatre enfants (deux garçons et deux filles), le père devrait avoir trois voix, et la mère trois voix, la voix des filles à la mère, la voix des garçons au père, jusqu'à leurs 12 ans.
Et puis à 12 ans, les enfants voteraient. On les laisserait devenir responsables de leur propre voix. Ce serait consultatif de 12 à 18 ans (puisque la majorité n'est, hélas qu'à 18 ans). Mais au moins, on aurait, en face du vote exécutif des adultes, le vote consultatif des 12 à 18 ans, ce qui donnerait une image du pays en devenir, et surtout donnerait le moyen aux élus, de faire quelque chose pour l'avenir du pays.
Alors qu'on ne parle jamais que de l'actuel du pays et du passé du pays. On fait des choses pour les vieillards, on fait des choses pour les adultes. Mais pour les enfants, presque rien. Même à l'école, on leur donne ce qu'ils ne demande pas puisque la moitié ne suit pas l'école... ce qui prouve qu'on leur donne quelque chose qui ne leur convient pas et que c'est venu de ce qu'on ne s'est pas occupé de la population montante, dans le scrutin dit universel. Il n'est pas du tout universel puisque les enfants n'ont pas de voix à travers leurs parents, et ensuite à exprimer par eux-mêmes.
Elle est débile ou perverse cette démocratie qui ne veut pas compter avec les enfants.
J'ai essayé de dire à un député, familialement proche, que je trouvais qu'on devrait tout faire pour soutenir les jeunes à s'intéresser à leur présent et à leur devenir. Non à la politique politicienne mais oui à la politique de la vie qui monte dans un pays.
Il m'a répondu : "Mais c'est totalement impensable, ça changerait complètement la carte électorale." - "Tant mieux! Les parents qui ont des enfants qui sont l'avenir du pays auraient autant de voix que d'enfants, au lieu de donner autant de voix à des gens qui ne défendent que leur sécurité existentielle personnelle et non l'avenir."
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Qui que nous soyons, je crois qu'à notre naissance, nous sommes dix fois plus intelligents qu'à l'âge où nous croyons l'être, à vingt ans... Nous avons tous en nous l'intelligence, après, elle se distribue sur de multiples désirs, intérêts. Enfin, c'est comme une partie d'échecs, tout est possible au départ, et puis en cours de partie, il n'y a déjà plus beaucoup de pions : faut vraiment veiller au grain pour qu'on aille un peu plus loin et gagner la partie, surtout si l'adversaire en face est malin.
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Je souhaite intéresser ici les lecteurs au témoignage d'une femme sur les femmes.

Sous le titre général de "La libido génitale et son destin féminin", je vais essayer, dépouillant le mot destin de ses résonances fatales, magiques ou déterministes, de témoigner en femme, en mère et en psychanalyste pratiquant depuis plus de vingt ans des faits d'observation que j'ai pu glaner concernant la sexualité dans son développement chez les filles, ne retenant ici que les traits que j'ai pu rencontrer chez le plus grand nombre.
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C'est important pour les très jeunes lecteurs. Si le personnage auquel il s'est identifié meurt ou connaît le supplice éternel, l'enfant qui lui doit continuer à vivre, peut être tenté d'abandonner la lutte. Le happy-end est nécessaire pour l'encourager à l'effort, à la combativité.
Je pense que le happy-end des contes de fées donne à l'enfant l'image d'épreuves qui, évidemment, sont loin de sa réalité, mais qui lui permettent momentanément de s'identifier à des héros qui traversent des passes difficiles et qui arriveront tout de même à triompher des obstacles.
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Il y a la mauvaise solitude dépressive,et puis il y a un second temps qui est la mauvaise solitude à priori agressive par sentiment de persécution.Quelque soit l'autre il est supposé nous rejeter,alors que dans la solitude dépressive c'est soi-même qui ne s'y retrouve pas et qui demande à quelqu'un d'autre:"Dis moi quelque chose pour que je puisse exister".
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La maison représente allégoriquement la sécurité de l'enfant, à la fois dans son corps et dans les possibilités de relation de ce corps avec le monde, au sens large du terme.
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La peur de mourir, c'est finalement la peur de vivre.

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Pour un enfant tout est signifiant langage, ce qui se passe autour de lui et qu'il observe. Et il réfléchit dessus. Et un enfant réfléchit et écoute d'autant mieux qu'il ne regarde pas la personne qui parle.
Là aussi, c'est très important : quand un instituteur ou une institutrice veut que les enfants les regardent, ils perdent 50% de l'attention des enfants.
Pour nous, adultes, c'est le contraire : nous aimons regarder la personne qui parle.
L'enfant s'il a ses mains occupées à autre chose, qu'il feuillette un livre, une revue, ou des bandes dessinées, ou qu'il joue à quelque chose, c'est à ce moment-là qu'il écoute, mais fantastiquement tout ce qui se passe autour de lui, il écoute "en vérité" et mémorise...
Il ne faut pas que les enfant regardent le maître mais surtout il faut pour bien écouter qu'ils bruitent tout le temps. Les enfants qui ne bruitent pas, qui ne joue pas à quelque chose, n'écoutent pas.
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Ces mots de grâce du phénomène humain que nous sommes aussi pour nous-mêmes, nous en connaissons tous depuis notre enfance, lorsque la solitude n’est pas par nous ressentie comme l’amer rejet de notre désir par celui des autres mais parce que, las de nous être exercés jusqu'à notre meilleure expression donnée, dans la veille, dans un travail, ou dans des rencontres avec les autres aux limites de notre désir et de notre pouvoir, nous sombrons, avec délices dans le sommeil réparateur. Car l’homme après les jeux du désir se doit de revenir à son corps dans une solitude récupératrice de son être au monde, au rythme de son souffle, dans l’oubli des pensées, et des gestes, de ses sentiments, de lui-même et des êtres chers comme de ses ennemis dans la plongée à son anonymat réassumé.

Il s’y ressource en son dormir dans des forces qui, aux franges de son inconscience, réaniment la foi archaïque en un vivre qui s’ignore créature individuée, dans l’éclipse rythmée de son » moi » qui toujours désire, le confiant au repos qui le fait s’ignorer jusqu'à son réveil. Là, parfois surpris de l’étrangeté qui en songes l’a visité, menant ses pensées dans des chemins que sa veille ignore, il retrouve ses besoins d’échanges et de consommation qui le rendent alors à nouveau à son corps attentif et, par ses désirs repris, de nouveau prêt à en poursuivre les dessins.

167 - [Le Livre de poche n° 6612, p. 511]
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C'est un certitude scientifique : le fœtus n'entend que les sons graves ; il ne perçoit pas le son de sa mère surtout si elle a une voix aiguë, mais il entend les voix masculines de l'entourage maternel.
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Dans un monde de surplus, de pléthore, de biens matériels mal répartis, le seul bien unique, c'est justement l'amour entre les êtres.
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Passivité n'est pas vertu.
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Ce que je lis dans les évangiles en tant que formée par la psychanalyse me paraît être la confirmation, l’illustration de cette dynamique vivante à l’œuvre dans le psychisme humain et de sa force qui vient de l’inconscient, là où le désir prend source, d’où il part à la recherche de ce qui lui manque.
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... Il y a des classes d'enfants qui vont te le reprocher. Tu n'as qu'à te faire apprécier, et ils verront qu'ils se sont trompés, et qu'ils sont bêtes.
Voilà comme vous pouvez aider un enfant qui est marqué par une erreur qui se voit. L'important, c'est ce qu'il vit, c'est comment, lui, il aime les autres, ce n'est pas du tout qu'il soit aimé. Si nous les élevons ainsi : "L'important, c'est qui tu aimes, toi, que les autres t'aiment ou ne t'aiment pas, c'est comme cela que tu seras heureux, toi."
Il ne faut pas être maso pour cela, il ne faut pas aller leur faire la cour, se défendre de ceux qui vous font mal, mais pas pour cela se mettre à les détester, cela ne sert absolument à rien qu'à perdre des énergies.
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Le projet ne peut pas remplacer le rite de passage mais peut être permet-il de s'en passer.
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