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Critiques de Françoise Rey (127)
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Nuits d'encre

Ca faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé : ce livre ne m’a vraiment pas plus. J’ai bon cherché, je ne trouve pas ce qui m’a ne serait-ce qu’un peu plus.

Ce livre est un recueil de six nouvelles érotiques qui n’ont aucun lien entre elles. L’absence de lien m’a donné un peu d’espoir d’en apprécier au moins une ou deux mais non.

La première raconte la nuit de noce d’un couple qui jusqu’ici n’a jamais réussir à consommer leur amour. Pour monsieur c’est parce que madame est trop stressée et pour madame c’est parce que monsieur ne pense qu’à lui. Leur nuit de noce va être l’occasion d’enfin faire l’amour mais aussi parler de tout et de rien, de briser des tabous. Honnêtement, je n’aimerais pas que ma nuit de noce se passe ainsi… J’ai eu l’impression que ce couple s’est marié sans se connaitre que ce soit sexuellement ou dans la vie.

La seconde nous emmène, je ne sais où, dans une grande soirée puisqu’elle dure trois jours. Cette soirée est l’occasion pour une jeune femme de faire l’amour avec un géant blond.

La troisième est le fantasme du routier. Un routier qui embarque une jeune fille sur le bord de la route et je vous laisse deviner ce qui se passe…

La quatrième alors c’est le pompon… Un homme qui nous raconte son rapide plaisir avec une… (lisez-le pour savoir ou demandez-moi en privée, je ne voudrais pas gâcher la surprise des courageux qui liront ce livre).

La cinquième raconte des soirées qui devaient être sexuelles et qui ne l’ont pas été pour différentes raisons. La sixième et enfin dernière m’a ennuyé au plus haut, ce qui fait qu’au final, j’ai sauté plein de passage et n’ai rien compris.

En conclusion, une succession d’histoires censées être excitantes. Moi, elles m’ont ennuyé, elles étaient répétitives entres elles mais aussi à l’intérieures d’elles.

Désolée, je n’aime pas chroniquer de façon aussi négatives mais là je ne sais pas comment faire autrement.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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Métamorphoses : Le sexe est un grand maître

Quinze nouvelles érotiques dans ce recueil, racontant les fantasmes et les désirs de plusieurs personnes. Au début, c'est assez bien écrit, puis on se lasse vite...

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La brûlure de la neige

J'ai lu SADE "le boudoir...... qui m'a bien plus mis mal à l'aise sur les chapitres sulfureux...( alors que ces écritures philosophiques méritent le détour...) mais brulure de neige ne laisse pas indifférent l'écriture n'est jamais oppressante, et vous amène lentement mais surement, vers un érotisme totalement désinhibé sans vulgarité....

a ranger, tout de même, tout en haut de votre bibliothèque
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La femme de papier

moderne, ludique, pervers et parfois comique

cela nous change des saintes nitouches qui montrent la fesse avec l'air de pas y toucher

l'homme apparait souvent complice, trop souvent comme un enjeu á surmonter... dommage
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Les attributs du sujet

Finalement, le plus grand plaisir que j'ai éprouvé est sans doute celui de l'attente de recevoir ce livre écrit par la Papesse de la littérature érotique. J'aimais en effet l'idée de découvrir un nouveau genre (vaut mieux "dard" que jamais !), ainsi que celle de recevoir un cadeau de Babelio (avec mes sincères remerciements).



Puis l'ouvrage est arrivé. J'ai démarré aussitôt la lecture et très vite je n'ai cessé de penser à suivre le "3ème droit imprescriptible du lecteur" selon Daniel PENNAC (« Comme un roman ») ; celui de ne pas finir un livre !



Je suis à la page 100, autrement dit pas très loin de la moitié de l'ouvrage, et la dernière phrase que je viens de lire est : "Allez-y, mesdemoiselles, sortez vos testicules !". J'arrête là. J'abandonne. C'est très inhabituel chez moi mais je décide de stopper la lecture de ce livre.



Il faut dire que dès la première page, j'ai été déçu.



Tout d'abord, contrairement à ce qui est indiqué sur la 1ère de couverture, ce livre relève plus de l'essai que du roman : c'est très autobiographique, il n'y a pas d'histoire, pas vraiment d'intrigue et ce livre n'est finalement que le recueil de divagations pseudo-érotiques d'une écrivaine qui, de mots en maux, explore tous les recoins de sa caverne à fantasmes.

Quelque part, je me suis même senti abusé. Je m'attendais à lire une histoire sentimentale subtilement renforcée d'un enrobage érotique mais finalement je me suis retrouvé avec un amas de pages souvent indigestes remplies de figures de styles et de réflexions plus ou moins intéressantes.



Par ailleurs, je dois aussi avouer que le sujet m'a laissé perplexe pour ne pas dire indifférent. Je me suis ainsi retrouvé à lire des pages et des pages et des pages dont le thème essentiel se limite aux roubignoles du personnage masculin principal. Certain(e)s seront sans doute ébloui(e)s par cette prouesse remarquable et "couillue", mais n'étant pas plus intéressé que ça par ce défi littéraire, l'hétérosexuel que je suis en est surtout sorti frustré et aurait aimé qu'on parle un peu plus des attributs de ces dames. Mais après tout je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. J'aurais dû mieux lire la 4ème de couverture et un peu moins les deux critiques dithyrambiques qui se trouvaient alors sur le site Babelio.



La forme disais-je m'a aussi déçu. Le vocabulaire est certes riche et les phrases techniquement élaborées (François Rey est professeure de Français tout de même !) mais au final l'écriture manque terriblement de fluidité. Je m'attendais à des rondeurs et j'ai trouvé beaucoup d'angles. J'espérais être porté par le flot des mots et de l'histoire, mais en définitive j'ai dû gravir chacune des 100 premières pages. Je suis lassé.



Et le style. Parlons-en ! Je l'ai trouvé emphatique, gonflé, pompeux, comme s'il devait compenser la faiblesse des sujets abordés. Que Françoise Rey me pardonne (elle le peut bien en tant que Papesse, n'est-ce pas !), mais cette façon d'écrire, m'est apparue à ce point surchargée, lourde, pesante, que soudainement m'est venue à l'esprit l'image de ces épais et massifs placards de médailles et de décorations que les vieux officiers généraux soviétiques arboraient autrefois sur leurs uniformes. Lourd, emphatique, gonflé, pompeux…



J'arrête donc la lecture de ce livre. Par désintérêt, par frustration, par incapacité et par déception ! J'aurais pu, en clin d'œil, mettre une note en-dessous de la ceinture, mais comme je ne veux pas être trop "casse-bonbons", et que je reconnais tout de même le travail littéraire de ce livre, je la mets à hauteur de l'attribut, soit à 2,5 sur 5.
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Les attributs du sujet

Tout d'abord merci à Tabou éditions pour ce livre et à Babelio. Je ne connaissais pas cette auteure qui à le grand mérite d'avoir un vrai style, une plume irrésistible par sa drôlerie et sa finesse.

Les attributs du sujet est très très bien écrit. Il ne s'agit pas là d'une histoire mais d'un recueil de pensée sur ces fameux "attributs" masculins. L'auteure est tout de même parvenu à en parler pendant 247 pages sans ennuyer le lecteur.

Pour une fois, "les couilles" de ces messieurs ont le premier rôle et sont enfin estimées à leur juste valeur!

Un bon livre qui me donne envie d'aller découvrir l'univers de Françoise Rey.
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Aventures délirantes

Puisqu'une curiosité pas toujours avouée pousse les humains à se passionner pour le dessous des dessous, il faut reconnaître que les amateurs de littérature érotique sont nombreux. Mis en lumière depuis le phénomène « Cinquante Nuances de Grey » de E. L. James, ce domaine, comme tout champ littéraire, a ses chefs-d'oeuvre, ses bons livres et ses purs produits de consommation. Il faut savoir faire le distinguo et identifier les valeurs sûres: Françoise Rey est l'auteur de littérature érotique la plus reconnue en France. Depuis la publication de « La Femme de papier » en 1987, premier roman à l'érotisme violent et souvent qualifié de sulfureux, elle n'a cessé d'écrire autour du sexe et des femmes, à travers plus d'une trentaine d'ouvrages.



Un recueil de six nouvelles affriolantes dont le seul point commun est d'avoir une héroïne obsédée d'amour ou d'ébats. La première n'est autre qu'une artiste peintre qui, convaincue d'avoir un don de télépathie, met en émoi le sexe de son modèle. La deuxième, obnubilée par la vue d'une vieille femme androgyne pissant debout, voit sa sexualité durablement perturbée. La troisième, femme de M. Lagoutte, est atteinte de sexsomnie, soit un trouble à l'origine de comportements anormaux (en l'occurrence sexuels) durant le sommeil. L'exquise quatrième, Kalinka, pute au Bois, découvre le cadavre d'une sexagénaire et assiste un brave flic qui enquête auprès de toute la petite compagnie - les témoignages, fort bien troussés, sont des plus délectables. La cinquième et la sixième sont une Camille Claudel et une Marilyn Monroe revisitées à tendance nymphomanes.



Françoise Rey dépeint les fantasmes les plus extrêmes avec grande classe et une imagination débordante. le tout, rehaussé par une bonne dose d'humour et d'empathie, est d'une élégance remarquable en la matière.



On saluera d'ailleurs la richesse du vocabulaire de la dame pour évoquer l'engin (la tige, l'oiseau, le marsouin, Popaul, l'odalisque, le biniouf... etc). La langue française est mise au service du désir et l'exploration sexuelle.



Dans ce livre provocant et sulfureux, Françoise Rey s'attache à mettre le plaisir sexuel et l'épanouissement féminin au coeur de son oeuvre. Un pari fort intelligent quand on sait que le public de ce genre littéraire est majoritairement féminin. À travers ces six nouvelles, l'homme n'est qu'accessoire et/ou spectateur des fantasmes de ces héroïnes aux profils diversifiés.



Une référence de la littérature érotique qui confirme une nouvelle fois son talent dans ce recueil de nouvelles sulfureuses… excitantes pour certains, dérangeantes pour d'autres.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La peur du noir

J'avais beaucoup aimé "des camions de tendresse" du même auteur. J'ai beaucoup moins accroché à celui ci. Le point de départ est pourtant très intéressant : un jeune papa se met en tête d'apprivoiser les ténèbres au cas où son propre enfant, né prématurément à la suite d'un accident, serait aveugle. Il se force à vivre en aveugle. Sa belle mère et lui se lancent alors dans une quête de sexualité liée à ces ténèbres.

Les premières scènes sont intéressantes et très sensuelles, mais la suite entraîne le lecteur dans une dérive trop crue et verbeuse à mon goût. Si dans un roman érotique l'excitation provoquée par l'écriture fait place à la gêne puis au dégout, c'est qu'il y a un loupé...

Pourtant les personnages sont attachants ! Jeanne dans son désir d'être toujours séduisante, et qui découvre à 50 ans passés ce que peut être l'amour physique. Roland, perdu dans la peur que son fils soit aveugle et séduit malgré lui par sa belle mère "invisible".

Mais pour moi cela n'a pas fonctionné et ce livre m'a bien déçu.
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Aventures délirantes

Je n'ai pas aimé les histoires trop invraisemblables et pour le coup vraiment délirantes.
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Des camions de tendresse

Impressionnante, cette histoire à la fois transgressive et trés douce, pleine d'amour et pourtant pas histoire d'amour.
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La peur du noir

L'histoire "tient" la route, et j'ai été très touché par le personnage de Jeanne.

Ce n'est pas le premier roman érotique que je lis mais celui-ci est mon préféré pour l'instant....

A ce propos, si je me réfère au cinéma qui classe ces films "érotique "ou "X"....je me pose quand même une question après avoir lu maintenant quelques romans de ce genre.....car certains passages à la lecture sont quelque fois "cru", pas vulgaire mais tout de même assez "hot" !!
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Des camions de tendresse

Les personnages sont particulièrement attachants. L’idée de départ est excellente, et la première partie de l’ouvrage est émouvante avec des passages amusants. Cependant, je pense que l’auteur a un peu trop « délayé la sauce ». Certains passages sont trop longs et n’ajoutent rien à l’histoire. A mon avis, Françoise Rey aurait du se contenter d’écrire une nouvelle ou rajouter des péripéties. Je trouve aussi que les passages érotiques manquent de sensualité.
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La jouissance et l'extase

Je n'avais jamais lu de littérature érotique avant ce roman (je n'ai par exemple jamais lu des livres comme « 50 nuances de Grey » par exemple). Et là je dois dire que j'ai été bluffé. Passé les premières pages, finalement assez vulgaires par rapport au reste du roman, j'ai trouvé ce roman passionnant. Ce qui m'a attiré dans la librairie où j'achète mes livres, est le fait qu'on y parle de Henry Miller, auteur dont j'ai lu dans la jeunesse quelques ouvrages, mais dont je n'ai aucun souvenir. du coup, cela m'a intrigué de lire le résumé car l'auteure a écrit à sa façon l'histoire de la rencontre entre Henry Miller et Anaïs Nin, et ceci à partir de documents qu'elle a lus. Bien sûr, tout tourne autour du sexe. Une sexualité décrite assez crument, mais avec 1001 et une subtilité dans les termes choisis. Peut-être est-ce là le lot de tous les livres érotiques que de décrire par images la sexualité ? Mais comme je n'ai pas d'autres références, j'ai trouvé le vocabulaire très riche et digne d'intérêt jusqu'au bout. J'ai surtout aimé cette quête d'Henry, qui cherche une mère, une amante, une putain, et celle d'Anaïs, qui cherche un père, un enfant et veut tout connaître du sexe. Et puis l'alternance des points de vue, raconté une fois par Henry, puis ensuite par Anaïs est intéressante. On comprend bien qu'on se trompe très souvent lorsque l'on pense comprendre ce que l'autre ressent. On le voit souvent soi-même dans la vie ; combien de fois pense-t-on être dans le vrai, faire du mieux qu'on peut, faire plaisir, alors qu'en fait on ne fait que blesser l'autre. J'ai aimé aussi cette quête d'Anaïs et ce degré d'intimité qu'ils atteignent, qui ferait rêver tout homme et toute femme (enfin je pense), et qui finalement ne leur suffit pas. Comme si en fait, à trop se dévoiler, l'autre en perdait son charme. Ce livre nous montre que l'amour est un drôle d'équilibre entre complicité complète et jardin secret. Certains couples meurent d'être trop distant, d'autres d'être trop intimes. Alors certes les pages de ce livre sont une succession de parties de jambes en l'air. Mais elles sont aussi une belle réflexion sur l'un des sujets les plus complexes de l'être humain : la sexualité. Il y a tant d'enjeu derrière celle-ci que c'est probablement le challenge le plus fort que doit vaincre un couple. Concilier les désirs de l'homme avec ceux de la femme. Trouver cet équilibre qui fait que chacun sera serein dans sa sexualité. Ce livre nous montre la quête de deux êtres extrêmes, qui malgré toutes les dérives qu'ils s'autorisent ne s'en sorte finalement pas si mal.

Si vous n'avez pas peur d'un vocabulaire assez cru, si la sexualité n'est pas pour vous que dépravation, mais si c'est bien pour vous une des facettes fascinantes de l'humain, alors je vous conseille ce livre... ce livre qui parle finalement de la vie.

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Chère Marielle

Danielle Maurel Lettres d'amour, amour des lettres, Livre et lire, 261, avril 2011





On devrait se méfier quand on croise la route d’un écrivain. Surtout si on exerce un métier à risque, contrôleur des impôts par exemple, et qu’en plus on prétend « contrôler » l’auteur en question. Car celui-ci s’appelant Françoise Rey, l’affaire est bien partie pour perdre, apparemment du moins, tout contrôle. À partir d’une très administrative lettre, d’un prénom et d’une initiale – Marielle F. –, voici que Françoise Rey trousse un bel objet littéraire. À sa Chère Marielle, elle prouve que, si ladite contrôleuse a la loi pour elle, l’auteur, lui, a tous les droits. D’abord faire d’elle une femme de papier, et, non contente de l’avoir couchée sur les lignes dans ses habits de personnage, de tripler la mise. Car le lecteur se trouve en effet aux prises avec trois Marielle, toutes adolescentes plus que compliquées, un pauvre docteur Roy à qui tout cela donne la migraine, une juge Foutu (sic) qui met tout le monde à cran, et bien des péripéties qu’on passera ici sous silence. Sauf peut-être le beau rêve érotique dont, vers la fin, l’auteur gratifie son pauvre médecin parvenu au bout du rouleau : manière de prouver que, si elle aspire à s’affranchir d’une littérature où elle a régné en maîtresse, Françoise Rey n’a pas perdu la main, tenant le crayon avec assurance. Chère Marielle est une pépite drôle et brillante, un éloge du pouvoir des mots, un exercice de vertige, mais aussi une réflexion sur la création, çà et là un brin mélancolique.



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La brûlure de la neige

Françoise Rey jouit d'une certaine notoriété dans le domaine de la littérature érotique, je n'ai pas lu son fameux roman "la femme de papier", mais "la brûlure de la neige" aura suffit à refroidir mes ardeurs.

Que dire, c'est une histoire très commune avec un canevas "homme prude + jeune femme dévergondée", on a déjà vu/lu ça au moins un millier de fois. le cadre montagnard n'ajoute pas grand chose à l'affaire, il n'est exploité que pour donner un prétexte à la rencontre.

L'écriture tire très vite vers une vision enfantine de la sexualité, avec une ambiance limite "touche pipi" pas franchement sensuelle. On dit souvent qu'il faut beaucoup de talent pour écrire sur le sexe, peut être que c'est ça qui fait défaut ici.
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La peur du noir

Attention, c'est pour un public AVERTI !





Aujourd'hui, je vous donne mon avis sur l'un des nombreux ouvrages de la grande dame de l'érotisme contemporain. "La peur du noir" qui est un excellent ouvrage !





Jeanne est une femme mature, la mère de Claire, victime du temps elle a de grandes difficultés à aimer le reflet que le miroir lui renvoie. C'est comme la marâtre de Blanche-Neige. Roland est son gendre, le mari de Claire.



Roland est artiste. Il semble avoir perdu la raison lorsqu'il apprend que son bébé est aveugle. Il entrainera Jeanne dans une relation cruelle. Est-ce une façon pour lui de se venger de la vie ? Cette relation où la vue n'a pas sa place mais laisse le champs libre aux autres sens pour combler ce trou noir pour Roland.





J'ai apprécié de suivre cette histoire "les yeux fermés" et de découvrir avec ces deux amants les autres sens oubliés. En effet, on se concentre plus sur ce que l'on voit que sur ce que l'on peut ressentir.



Ce qui m'a pour le moins étonnée est que pour l'amour de sa progéniture, Roland a décidé de ne plus voir. Je trouve ça beau, poignant mais quelque part dérangeant. Il se prive du seul sens qui pourrait lui permettre d'apporter de la lumière à ce bébé...





Le plus malsain dans cette histoire pour moi est le fait que Jeanne est une relation avec Roland, son gendre ! Imaginez ne serait-ce que quelques secondes votre propre mère avec votre compagnon, c'est franchement glauque ! Une mère ne peut pas et ne doit pas faire une chose pareille à son enfant ! Elle est là pour le protéger quoi qu'il arrive !





Si cela est dérangeant pour le commun des mortels, c'est la spécialité de l'auteur de nous parler de sujet "Tabou" avec beaucoup de panache et de droiture finalement.





Je recommande la lecture de ce roman qui donne matière à réflexion, sur ce père qui se prive de la vue pour son enfant. Cette histoire vous fera tirer une larme. Vous vivrez une aventure unique où vos cinq sens seront en alerte avec la plume fluide de Françoise Rey.





Françoise Rey nous fera vivre des sentiments contradictoires, on ne sera plus sur quel pied danser et ce qui est bien et ne l'est pas. Vous ne ressortirez pas indemne de cette lecture noire.





En revanche, je déconseille la lecture de ce roman aux personnes sensibles et qui ont l'esprit un peu fermé. Il faut bien garder en mémoire que c'est une fiction.



En conclusion, malgré la relation malsaine qu'entretient la mère et le gendre, j'ai énormément apprécié ma lecture. Je n'approuve absolument pas une relation de ce genre mais je ne peux nier que "La peur du noir" vous fera basculer du côté obscur de la force le temps de quelques pages... Ou pas...
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Les attributs du sujet

Françoise Rey est une auteure emblématique de la littérature érotique et je crois avoir découvert ce genre littéraire grâce à elle. J’avais presque eu un coup de coeur pour son livre ‘La peur du noir‘ et j’avais également adoré ‘Ultime Retouche’. J’avais cependant moins accroché à d’autres de ses ouvrages et je ne savais pas à quoi m’attendre avec ‘Les attributs du sujet’. En réalité, j’avais peur que l’auteure soit partie trop loin, peur de ne pas réussir à entrer dans son récit. Je n’ai finalement eu aucun mal et si ce n’est pas le livre que je lui préfère, j’ai tout de même passé un excellent moment.



Dans ‘Les attributs du sujet’ (ou ‘Les couilles de Piotr’), Françoise Rey oscille entre fantasmes et folie pure (encore que les deux peuvent très bien ne faire qu’un) et le lecteur va tenter de découvrir avec elle si oui ou non, ce cher Piotr en a dans le pantalon. Pour agrémenter cette quête de savoir, l’auteure nous parle des couilles à travers l’histoire et des expressions françaises qui contiennent ce mot ou un de ses synonymes. Qui à part elle pouvait faire ça ? Personne, à ma connaissance.



Il y a une dureté dans ses mots qui font son charme. Françoise Rey n’est pas une auteure comme les autres et même l’érotisme est différent avec elle. Parfois elle part si loin que je ne parviens pas à la rattraper mais globalement je la trouve exceptionnelle. Elle a une réelle maîtrise de la langue et son savant mélange de métaphores et mots crus font leur effet. Je ne vous cache pas que j’ai pris beaucoup de plaisir à retourner à la rencontre de sa plume, et son amour pour la figure de style qu’est l’énumération m’a une fois de plus conquise. Dans ce livre, elle a usé et abusé de son vocabulaire et tout ça combiné à son style offre un récit assez épique.



Outre sa plume, Françoise Rey a une particularité. Tous les auteurs mettent d’eux dans leurs livres mais avec elle c’est à la limite de l’exhibitionnisme. Et moi ? J’adore ça. Elle s’expose, impudique, et elle conquit ses lecteurs. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux ? Je n’en ai aucune idée mais quand je la lis, j’ai l’impression que tout est réel, que tout est vécu. (Je n’ai jamais essayé de vérifier et mon ignorance me satisfait pleinement.)



Habituellement, je déconseille les ouvrages des éditions Tabou à ceux qui ne se sentent pas prêts psychologiquement car les sujets sont souvent forts. Mais ‘Les attributs du sujet’ est un récit assez soft selon moi et j’en suis même surprise. Je ne l’ai pas trouvé particulièrement érotique, il est à la limite, je dirais. Je ne saurais à qui le recommander parce que je pense que Françoise Rey a un style vraiment unique qui ne plaira pas à tout le monde. Je ne peux que vous inviter à vous laisser tenter !
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Le bal des cochons

Je remercie, Tabou et Babelio, de m'avoir offert ce livre dans le cadre de masse critique.



Un livre a réservé pour un public averti, les prudes passez votre chemin.



Françoise Rey, nous dévoile ici des situations cocasses, où l'homme et la femme sont exposés dans leur vie quotidienne et surtout dans leurs faiblesses.

L'auteure se dit auteure de cochonneries et c'est bien cela que l'on trouve dans ce livre, mais alors le langage est vraiment très bien trouvé, c'est drôle et vrai à la fois.

Comment ne pas se rendre compte que ces situations décrites peuvent être le quotidien de plein de gens (qui me dit que mon voisin n'est pas un cochon...)

Françoise Rey trouve les mots qu'il faut pour nous décrire avec humour et véracité des scènes de vie.

Un texte tout en finesse, qui ose des mots crus, qui s'accordent parfaitement au titre, oui nous avons ici une belle brochette de cochon...

Un livre pour tous les gens qui veulent lire un livre, d'une auteure qui ne se prend pas au sérieux et qui ose le tout pour le tout.

Franchement, je conseille ce livre à tous les gens qui ne sont pas "collets montés", si vous aimez rire de situations cocasses et parlant de sexe, ce livre est fait pour vous.
Lien : https://elcantoudeslectures...
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La peur du noir

Un livre audacieux sur l'amour physique (ou plus) entre une femme mûre mais encore très désirable et son gendre, qui, pour conjurer le sort qui s'est abattu sur son nouveau-né, s'est juré de rester dans le noir et de vivre dans la peau d'un aveugle. Cela laisse le champ libre à des pages torrides mais au delà à une histoire pas du tout déplaisante. Joli tour de force, Madame Rey ! J'hésite : dois-je classer ce livre en littérature générale ou en roman "noir" ? ;-)
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La femme de papier

(Très) rares sont les livres que j'ai abandonné en cours de lecture. En effet, j'ai pour principe de finir tout livre commencé (mon côté perfectionniste peut être...).

Malgré tout, avec celui ci je me suis accrochée, j'ai atteint non sans difficulté les trois quart du livre, mais rien à faire, j'ai dû laisser tomber!



La quatrième de couverture semblait pourtant alléchante : une femme entretient une relation épistolaire avec son amant... sympa, original! Sauf que là où on pourrait penser que romance et érotisme nous attendent, il n'est question que de rapports déviants : zoophilie, viol, perversité... Bref, personnellement rien qui ne m'attire! Je suis d'ailleurs surprise que ce livre fasse partie de la catégorie "érotique", selon moi ce livre s'adresse davantage à des personnes attirées par des lectures plus "hard"...
Lien : http://www.cinelire.blogspot..
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