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Critiques de Françoise Rey (127)
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Nuits d'encre

Dans un couple, toutes les nuits se suivent et ne se ressemblent pas. Parfois. Sinon, elles peuvent être d’une routine affligeante. Aussi y a-t-il les désirs et les fantasmes. Faut-il tous les explorer? Ne faut-il pas laisser une once de mystère et de rêve pour mieux vivre son couple? Cependant, peu importe que les personnes soient ensemble, leurs nuits leur appartiennent. Elles sont libres d’en faire ce qu’elles veulent et avec qui elles veulent. Qui sommes-nous pour nous permettre de juger? Ce recueil est une trame d’histoires où la sexualité, le plaisir, le fantasme, prennent tous leur sens.



Partons en balade dans ces nuits si semblables, si différentes. Allons faire tomber les tabous avec l’être aimé ou l’inconnu d’une nuit. Le plaisir ne s’explique pas. Il se donne et se reçoit tout simplement. Les personnages nous invitent à découvrir discrètement leurs délires d’une nuit. J’ai trouvé l’humour très plaisant, très subtil. Un humour qui permet de raconter une histoire sans complexes. De la dire en toute simplicité. Ce n’est pas tout. À aucun moment le lecteur ne se sent voyeur. Au contraire. Les récits sont si bien écrits que cela pourrait être la nuit de rêve d’une personne lambda.



Dans ce recueil, l’amour n’a pas de tabous. Il se donne et se reçoit tout simplement. C’est un jeu de séduction entre les personnes. Un jeu auquel le lecteur se laisse prendre. En toute innocence, si je puis dire. Sans aucun à-priori. Le vocabulaire est à la hauteur du partage. De l’échange. Du bonheur commun. Pas de fausse honte. Que du sentiment. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer. Ces nuits sont d’encre. Pas pour cacher ce que l’on ne saurait dire ou montrer. Mais, pour permettre aux personnages d’oser. En toute intimité. Tout en pudeur. Ce sont des histoires simples de monsieur et madame tout-le-monde, qui se permettent d’ajouter un moment de folie. Ces récits sont faits de tendresse et de douceur. Jusqu’au bout de la nuit.
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Des camions de tendresse

Décidément j'adore la plume de Françoise Rey. Après avoir lu la femme de papier où s'ensuivent différents récit très érotiques, l'autrice nous offre avec cette histoire une ode à la liberté d'être soi même à l'instar de Vick l' héroïne de ce roman.



Vick une jeune femme à l'allure androgyne et un peu perdu dans se vie se cherchant fait la rencontre d'un couple de camionneurs beau et musclé qui se révèle être homosexuel. D'abord réticente à l'idée de monter dans le camion face au physique de ces deux hommes, Tristan et Marc rassure Vick. La jeune fille ne restant pas indifférente envers les deux hommes décide de les suivre.



Au cour de ce road trip, Vick reste en retrait, mais ne manquant pas de ressource celle-ci se lâche et s'épanouit au fil des pages et ressent une attirance pour Tristan et Marc allant même jusqu'à vouloir faire l'amour avec eux. Ces derniers n'étant pas attirée par les filles on pourrait pensé que c'est peine perdu pour Vick, mais il n'en ait rien, la jeune fille fera tout pour obtenir ce qu'elle veut.



Malgré que j'ai trouvé Vick énervante par moment, je l'ai trouvé aussi attachante tout en se posant des questions sur sa vie, elle se construira en tant que femme en s'émancipant au contact de Tristan et Marc sur fond de musique et d'amour et de sensualité.



C'est une histoire avec beaucoup de tendresse agrémentée de belles scènes érotiques. Françoise Rey a la capacité de nous transporter dans son histoire de part ces mots et ces phrases pleines d'émotions.
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La femme de papier

Nous suivons à travers ces récits coquins le parcours d'une femme tout en s'adressant à son amant à la manière d'un roman épistolaire.



Différentes situations se présentent à l' héroïne dont certaines m'ont laissé dubitative si bien d'avoir sauté un chapitre que je ne pouvais pas lire. Pourtant d'autres récits ne laisse pas de marbre et se révèle hautement érotique et pornographique le tout dans différentes situations où c'est une femme qui assume pleinement sa sexualité tout en exprimant son amour à son amant et dont on se laisse porter.



La plume de Françoise Rey est un délice, on sent que l'écrivaine a été enseignante et suivie des études de lettres de par les métaphores, l'auteure les utilise avec des mots à la fois poétiques, crus, troublants et non dénué d'un certain humour.



La femme de papier est devenu un classique de l'érotisme.



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Des camions de tendresse

Belle histoire érotique de Françoise Rey. Elle arrive à parler de sexualité féminine avec trois personnages dont deux sont un couple homosexuel. Beaucoup de tendresse au programme et on excuse les deux hommes de ne pas vraiment agir comme un vrai couple gay car le livre reste un fantasme écrit par une femme hétéro. Un bon roman !

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La femme de papier

Roman étonnant où l’écriture imagée et recherchée contraste avec certains termes et scènes très crus. Qui a eu la chance de connaitre une telle passion charnelle se retrouvera certainement dans l'un ou l'autre (ou tous !?) des chapitres de ce livre.... belle plume au service d'une histoire très stimulante, où l'auteure choisit de rien nous cacher. A lire tout seul ou en couple, c'est encore mieux ! est très touchant et décrit très bien les affres d’un amour clandestin et provisoire, et pourtant passionnel. Une très belle écriture. Âmes sensibles s’abstenir, ceci reste un roman erotico-pornographique loin des romans à l’eau de rose type arlequin.
Lien : https://boutique.tropismes.c..
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La femme de papier

LA FEMME DE PAPIER est le premier roman de Françoise Rey, une professeur qui, à la suite de divers problèmes personnels, se tourne, à 35 ans, vers la littérature érotique, voire carrément pornographique. Depuis, elle est considérée comme « la grande dame de l’érotisme » en raison du caractère très littéraire de son œuvre.

Revenons à LA FEMME DE PAPIER : l’intrigue est minimale, typique du roman érotique : une femme raconte, à la première personne, ses aventures sexuelles avec son amant. Un classique de la romance mom porn puisque, durant près de 200 pages, le lecteur aura droit à de nombreuses variations sexuelles. Car le livre est cependant plus intéressant que les bluettes gnan gnan gentiment SM à la CINQUAND NUANCES DE GREY. Les fantasmes de Françoise Rey sont plus variés et inventifs : la narratrice se fait lécher par un petit chaton, plusieurs passages jouent sur le viol consenti, etc.

Le voyeurisme et l’exhibitionnisme sont également fort présent, notamment via une scène de sexe dans une maison de retraite devant un vieillard en bout de course. D’autres passages racontent masturbation diverses, triolisme, etc. Le passage le plus drôle reste « l’accouchement » scatologique imposé par notre jeune femme à un client lorsqu’elle se prostitue pour exciter son amant. Elle lève aussi un jeune homme dans un bar, se soumet à l’intromission d’un paquet de crayons, participe à des accouplement divers (notamment avec un travesti), etc. Bref, c’est plus varié qu’un porno de Marc Dorcel.

La principale qualité du récit reste toutefois cette forme épistolaire et cette plume vivante, qui joue de la métaphore ou se montre crue, avec des touches d’humour bienvenue. Les situations sont souvent excessives, déjantées et décalées, bref pas toujours crédibles ni même réaliste. Ce procédé inscrit le roman davantage dans le porno que dans l’érotisme, sans beaucoup de préliminaires mais avec pas mal de fantaisie.

LA FEMME DE PAPIER propose donc un peu moins de 200 pages de sexe pur et dur : à l’exception des dernières pages plus « apaisée, l’auteur ne parle que de cul, quasiment non-stop. Finalement, on perd le compte des frasques sexuelles de notre auteur chaude comme une baraque à frites. Le tout se distingue surtout par sa réussite littéraire qui élève ce roman au-dessus des vraies / fausses confessions style Média 1000. Mais, à la fin, on peut se sentir aussi un peu lassé devant ce qui relève surtout de l’exercice de style autocentré. Sauf qu’à tout prendre les aventures osées de Françoise Rey restent plus amusantes que les déballages de linges sales familiaux si prisés des « grands écrivains parigos ».


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les attributs du sujet

Finalement, le plus grand plaisir que j'ai éprouvé est sans doute celui de l'attente de recevoir ce livre écrit par la Papesse de la littérature érotique. J'aimais en effet l'idée de découvrir un nouveau genre (vaut mieux "dard" que jamais !), ainsi que celle de recevoir un cadeau de Babelio (avec mes sincères remerciements).



Puis l'ouvrage est arrivé. J'ai démarré aussitôt la lecture et très vite je n'ai cessé de penser à suivre le "3ème droit imprescriptible du lecteur" selon Daniel PENNAC (« Comme un roman ») ; celui de ne pas finir un livre !



Je suis à la page 100, autrement dit pas très loin de la moitié de l'ouvrage, et la dernière phrase que je viens de lire est : "Allez-y, mesdemoiselles, sortez vos testicules !". J'arrête là. J'abandonne. C'est très inhabituel chez moi mais je décide de stopper la lecture de ce livre.



Il faut dire que dès la première page, j'ai été déçu.



Tout d'abord, contrairement à ce qui est indiqué sur la 1ère de couverture, ce livre relève plus de l'essai que du roman : c'est très autobiographique, il n'y a pas d'histoire, pas vraiment d'intrigue et ce livre n'est finalement que le recueil de divagations pseudo-érotiques d'une écrivaine qui, de mots en maux, explore tous les recoins de sa caverne à fantasmes.

Quelque part, je me suis même senti abusé. Je m'attendais à lire une histoire sentimentale subtilement renforcée d'un enrobage érotique mais finalement je me suis retrouvé avec un amas de pages souvent indigestes remplies de figures de styles et de réflexions plus ou moins intéressantes.



Par ailleurs, je dois aussi avouer que le sujet m'a laissé perplexe pour ne pas dire indifférent. Je me suis ainsi retrouvé à lire des pages et des pages et des pages dont le thème essentiel se limite aux roubignoles du personnage masculin principal. Certain(e)s seront sans doute ébloui(e)s par cette prouesse remarquable et "couillue", mais n'étant pas plus intéressé que ça par ce défi littéraire, l'hétérosexuel que je suis en est surtout sorti frustré et aurait aimé qu'on parle un peu plus des attributs de ces dames. Mais après tout je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. J'aurais dû mieux lire la 4ème de couverture et un peu moins les deux critiques dithyrambiques qui se trouvaient alors sur le site Babelio.



La forme disais-je m'a aussi déçu. Le vocabulaire est certes riche et les phrases techniquement élaborées (François Rey est professeure de Français tout de même !) mais au final l'écriture manque terriblement de fluidité. Je m'attendais à des rondeurs et j'ai trouvé beaucoup d'angles. J'espérais être porté par le flot des mots et de l'histoire, mais en définitive j'ai dû gravir chacune des 100 premières pages. Je suis lassé.



Et le style. Parlons-en ! Je l'ai trouvé emphatique, gonflé, pompeux, comme s'il devait compenser la faiblesse des sujets abordés. Que Françoise Rey me pardonne (elle le peut bien en tant que Papesse, n'est-ce pas !), mais cette façon d'écrire, m'est apparue à ce point surchargée, lourde, pesante, que soudainement m'est venue à l'esprit l'image de ces épais et massifs placards de médailles et de décorations que les vieux officiers généraux soviétiques arboraient autrefois sur leurs uniformes. Lourd, emphatique, gonflé, pompeux…



J'arrête donc la lecture de ce livre. Par désintérêt, par frustration, par incapacité et par déception ! J'aurais pu, en clin d'œil, mettre une note en-dessous de la ceinture, mais comme je ne veux pas être trop "casse-bonbons", et que je reconnais tout de même le travail littéraire de ce livre, je la mets à hauteur de l'attribut, soit à 2,5 sur 5.
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Les attributs du sujet

Tout d'abord merci à Tabou éditions pour ce livre et à Babelio. Je ne connaissais pas cette auteure qui à le grand mérite d'avoir un vrai style, une plume irrésistible par sa drôlerie et sa finesse.

Les attributs du sujet est très très bien écrit. Il ne s'agit pas là d'une histoire mais d'un recueil de pensée sur ces fameux "attributs" masculins. L'auteure est tout de même parvenu à en parler pendant 247 pages sans ennuyer le lecteur.

Pour une fois, "les couilles" de ces messieurs ont le premier rôle et sont enfin estimées à leur juste valeur!

Un bon livre qui me donne envie d'aller découvrir l'univers de Françoise Rey.
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Les attributs du sujet

Un livre érotique ... Encore un !!! Pour public averti !

Citations choisies forcément Olé ! Olé ! comment pourrait-il en être autrement !



Mais bien que Françoise Rey utilise des termes choisis, des situations scabreuses, des mots crus et de folles élucubrations ; on ne peut nier un vocabulaire assez riche et délectable !



- Ivresse des mots,

- Alchimie des fantasmes,

- Folie délirante,

- Burlesque et loufoque sont "Les attributs du sujet".



Françoise Rey fait sa "folle dingo", sa libidineuse, son impudique XXL, sa gourgandine ; elle n'en finit plus d'un exhibitionnisme "littéraire", les mots dansent une folle sarabande et s'orchestrent autour des "couilles de Piotr".



Son bagout, ses éloquences frisent le délire.



Elle se lâche sur les "mystères du scrotum" , que d'audace sur les attributs virils !



Très appliquée à tout expliquer, tout décortiquer, elle s'égare parfois à imaginer des scénarios improbables mais jubilatoires.



Elle arrive à nous conquérir avec son style et ses jeux de mots dans un récit atypique qui en dit long sur le sujet.



L'Editeur "Les Jardins de Priape" - www.tabou.editions.com

Françoise Rey est considérée comme la "Dame de l'Erotisme Contemporain", elle avait pour idée première d'appeler ce livre "Les couilles de Piotr".



Merci à masse critique de m'avoir permis

de lire ce livre pas si scabreux que ça , finalement.
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Aventures délirantes

Puisqu'une curiosité pas toujours avouée pousse les humains à se passionner pour le dessous des dessous, il faut reconnaître que les amateurs de littérature érotique sont nombreux. Mis en lumière depuis le phénomène « Cinquante Nuances de Grey » de E. L. James, ce domaine, comme tout champ littéraire, a ses chefs-d'oeuvre, ses bons livres et ses purs produits de consommation. Il faut savoir faire le distinguo et identifier les valeurs sûres: Françoise Rey est l'auteur de littérature érotique la plus reconnue en France. Depuis la publication de « La Femme de papier » en 1987, premier roman à l'érotisme violent et souvent qualifié de sulfureux, elle n'a cessé d'écrire autour du sexe et des femmes, à travers plus d'une trentaine d'ouvrages.



Un recueil de six nouvelles affriolantes dont le seul point commun est d'avoir une héroïne obsédée d'amour ou d'ébats. La première n'est autre qu'une artiste peintre qui, convaincue d'avoir un don de télépathie, met en émoi le sexe de son modèle. La deuxième, obnubilée par la vue d'une vieille femme androgyne pissant debout, voit sa sexualité durablement perturbée. La troisième, femme de M. Lagoutte, est atteinte de sexsomnie, soit un trouble à l'origine de comportements anormaux (en l'occurrence sexuels) durant le sommeil. L'exquise quatrième, Kalinka, pute au Bois, découvre le cadavre d'une sexagénaire et assiste un brave flic qui enquête auprès de toute la petite compagnie - les témoignages, fort bien troussés, sont des plus délectables. La cinquième et la sixième sont une Camille Claudel et une Marilyn Monroe revisitées à tendance nymphomanes.



Françoise Rey dépeint les fantasmes les plus extrêmes avec grande classe et une imagination débordante. le tout, rehaussé par une bonne dose d'humour et d'empathie, est d'une élégance remarquable en la matière.



On saluera d'ailleurs la richesse du vocabulaire de la dame pour évoquer l'engin (la tige, l'oiseau, le marsouin, Popaul, l'odalisque, le biniouf... etc). La langue française est mise au service du désir et l'exploration sexuelle.



Dans ce livre provocant et sulfureux, Françoise Rey s'attache à mettre le plaisir sexuel et l'épanouissement féminin au coeur de son oeuvre. Un pari fort intelligent quand on sait que le public de ce genre littéraire est majoritairement féminin. À travers ces six nouvelles, l'homme n'est qu'accessoire et/ou spectateur des fantasmes de ces héroïnes aux profils diversifiés.



Une référence de la littérature érotique qui confirme une nouvelle fois son talent dans ce recueil de nouvelles sulfureuses… excitantes pour certains, dérangeantes pour d'autres.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La femme de papier

Mouaif, pourquoi pas.



Une femme écrit et relate sa liaison et ses efforts pour séduire et s’abandonner à l’Homme.



Roman érotico-pornographique. Probablement le mieux écrit, le plus littéraire que j’ai lu à ce jour. Françoise Rey est d’abord une écrivaine avant d’être une pornographe. Alors que l’ensemble de son œuvre dont ce roman est le premier est érotique, on sent la maîtrise de la dame. Quoi, c’est une prof de Français, eh bien oui.



En dehors d’une séance de zoophilie gentillette, le petit chaton ne servant qu’à lécher rien de bien méchant dans ce roman. Le viol entre amants ? Plus ou moins consenti, je rappelle qu’il est très souvent utilisé en littérature érotique et que le fantasme du viol reste très répandu (si si, j’ai fait des recherches). Sachons faire la différence entre, fantasme, littérature et réalité entre adultes consentants (ou presque).



Pour le reste, les mots sont crus quand ils doivent l’être, les descriptions soignées. C’est une histoire d’amour, mais pas au sens du mom porn en vogue ces dernières années.

Pourquoi pas donc.
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La peur du noir

J'avais beaucoup aimé "des camions de tendresse" du même auteur. J'ai beaucoup moins accroché à celui ci. Le point de départ est pourtant très intéressant : un jeune papa se met en tête d'apprivoiser les ténèbres au cas où son propre enfant, né prématurément à la suite d'un accident, serait aveugle. Il se force à vivre en aveugle. Sa belle mère et lui se lancent alors dans une quête de sexualité liée à ces ténèbres.

Les premières scènes sont intéressantes et très sensuelles, mais la suite entraîne le lecteur dans une dérive trop crue et verbeuse à mon goût. Si dans un roman érotique l'excitation provoquée par l'écriture fait place à la gêne puis au dégout, c'est qu'il y a un loupé...

Pourtant les personnages sont attachants ! Jeanne dans son désir d'être toujours séduisante, et qui découvre à 50 ans passés ce que peut être l'amour physique. Roland, perdu dans la peur que son fils soit aveugle et séduit malgré lui par sa belle mère "invisible".

Mais pour moi cela n'a pas fonctionné et ce livre m'a bien déçu.
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La femme de papier

« La femme de papier » : Françoise Rey (Pocket, 185p)

Françoise Rey déclarait à propos de ses romans : « Il y a les gens qui lisent parce que c'est du cul, et ceux qui ne lisent pas parce que c'est du cul. Très peu se rendent compte que ce n'est pas "que ça" ». Chez Françoise Rey, effectivement, ce n'est pas « que ça ». D'une part, il y a quelques jolies observations fines sur les comportements humains dans la vie ordinaire («Tous les jaloux te le diront ; le plus terrible de leurs souffrances, ils le doivent à l'imagination»). Et surtout, c'est vraiment très bien écrit, avec de l'humour, une jolie plume alerte et inventive. Chaque nouveau chapitre est l'occasion d'une nouvelle métaphore à filer, historique, guerrière, culinaire, horticole... et dans cet exercice de style littéraire elle déploie un joli talent.

Mais si ce n'est pas « que ça », c'est aussi quand même beaucoup et surtout « ça », elle ne quitte jamais son sujet. Et sur le fond, si j'ose dire, hormis l'un ou l'autre passage qui dépasse mon entendement (même fantasmatique), et malgré quelques longueurs, c'est globalement assez délicieux.

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La Gourgandine

Une illustration pure et simple de la libido infantile très très libéralisée...de l'enfant pervers...la découverte de son corps, l'innocence des premières sensations, ce que Freud appelle l'auto-érotisme! Mais l'héroïne de la gourgandine n'est pas aussi perverse que ça. Guidée par ses premières curiosités, elle trouve dans le caractère ferme et acariâtre de ses parents, un alibi pour approfondir ses envies cachées, au fond, elle voudrait mieux comprendre les choses.

C'est bien que Françoise Rey ait osé nous révéler premiers émois sexuels mais l'écriture m'a semblé beaucoup plus philosophique pour décrire la vie cachée d'une adolescente!



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Le gourgandin

Le journal d’une maîtresse adressée à l’épouse légitime de son amant. L’histoire leste d’un amour clandestin et pourtant vécu aux vues et aux sues de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Les allers et venues des sentiments, la valse des hésitations n’intéresse que peu et finit par lasser. Un roman qui, en 2020, après le mouvement MeToo, paraît terriblement daté, improbable et à la limite du sexisme.
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Aventures délirantes

Je n'ai pas aimé les histoires trop invraisemblables et pour le coup vraiment délirantes.
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L'amour en marge

1er livre vraiment érotique adulte. Pas mal. Je prefere a ceux new adult qui reste leger niveau description ! La au moins on est pas déçue !
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La femme de papier

"Je t'ai glissé une lecture spéciale confinement dans ta boîte aux lettres" m'a dit ma voisine.... J'ai découvert une lecture bien atypique !

La plume de l'auteure est magnifique : de la pornographie poétique, le tout avec une bonne dose d'humour. Un mélange de genres explosif et surtout très hot !

Âmes sensibles s’abstenir, tous les fantasmes y passent et certains sont durs... voire insoutenables.

Mais qu'est-ce que c'est bon de se faire secouer un peu ! Dans tous les sens du terme ,)
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La femme de papier

C'est pour emporter ou consommer sur place ?

J'en ai consommé 7 chapitres sur les 14 et je n'irai pas plus loin.

Ce n'est pas que ce soit mal écrit, bien au contraire mais à l'instar d'un film porno, au bout d'un (rapide) moment, on se lasse (vite).

Pas d'intrigue, c'est virtuel et pour ne pas se répéter Françoise Rey traite tous les sujets, 1+1, 1+2, 2+1 (non ce n'est pas un livre de maths), dans un sens puis dans l'autre. Bref, il fallait essayer, c'est fait !

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Le gourgandin

Ce livre se présente comme le journal tenu par une femme sur une période de 6 mois dans lequel elle raconte les hauts et les bas de sa relation avec son amant , qui est un des ses collègues de bureau et qui n'est désigné que sous le terme de 'gourgandin'. Ce journal est écrit à l'intention de l'épouse de l'amant, un grand séducteur qui fort de son magnétisme irrésistible multiplie les liaisons sur son lieu de travail. Cette histoire est en fait une histoire de triangle amoureux car aux côtés de la narratrice, de l'amant et des personnages secondaires (amants ou maîtresses de second rang) elle fait intervenir Isabelle, une collègue qui succombe également aux charmes du gourgandin tout en séduisant la narratrice. Les deux femmes partagent une complicité et leur peine commune de se voir régulièrement délaissées par le gourgandin butineur qui n'excluent pas un sentiment de jalousie réciproque, chacune espérant être la maîtresse privilégiée de leur amant.

J'ai apprécié la complexité de la psychologie des personnages qui oscillent souvent entre des sentiments contraires et fluctuants. Et j'ai apprécié aussi d'avoir avec Françoise Rey une expression féminine du désir érotique. Revers de la médaille, on a l'impression d'avancer dans des sables mouvants et de s'enfoncer dans une situation sans issue où les deux personnages féminins tournent en boucle sur les mêmes états d'âme et restent coincées dans les mêmes impasses. Le roman aurait gagné à être moins long.
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