Frédéric Zumbiehl

Ö, un énigmatique lanceur d’alerte, contacte TOUS les internautes de la planète en leur adressant des courriels dénonçant les turpitudes de plusieurs notables et en prouvant progressivement ces accusations. Angela de la VEGA, une journaliste enquêtant sur un serial killer sévissant au Mexique, est ainsi mise sur la piste de celui que la rumeur publique dénonce comme « le chirurgien » de Juarez.



Noa STEVENSON, reporter enquêtant en Afrique dans les camps de réfugiés, est guidé par Ö vers le Pérou où un message vient d’apparaitre gravé dans un roc.



Tous les services secrets se mettent en chasse d’Ö afin de l’identifier et stopper ses révélations qui menacent « l’ordre établi ». Aux USA, la NSA est mobilisée ainsi que l’unité Omega. A Rome, dans les égouts du Vatican, l’Ordre Noir et les tueurs de la Mano Nera s’activent.



Simultanément, William HARTIGAN, une icône du journalisme américain met son talent et ses réseaux au service d’Angela de la VEGA dont il est le mentor depuis ses débuts dans la profession, et la connecte à ZED, un hacker génial, membre d’une communauté internationale d’informaticiens curieux voire … indiscrets…



Les acteurs ainsi placés, la tragédie peut débuter et mener le lecteur sur les divers continents où de puissants intérêts financiers conspirent pour mettre la main sur les ressources énergétiques du Moyen Orient en provoquant la dixième croisade.



Pour la justifier, des attentats hyper médiatisés visent des responsables occidentaux et les médias officiels diffusent immédiatement de prétendues revendications de groupes islamiques qui sont gobées par une partie des citoyens des pays dits démocratiques, anesthésiés et confinés par une pandémie de peste noire qui sert de prétexte aux divers états pour museler « temporairement » les libertés.



Ö, le « révélateur », réussira-t-il à stopper l’apocalypse ?



Auto édité en mars 2019, cette fiction signée par Frédéric ZUMBIEHL, est passionnante. Une intrique haletante, des héros attachants, désintéréssés et humanistes, une écriture aussi visuelle qu’incisive offrent un roman inoubliable.



Mais Ô est également une enquête documentée sur les médias main stream et leur collusion avec le complexe militaro industriel et ses maitres financiers. C’est aussi un reportage sur la communauté des hackers qui révèlent les scandales environnementaux, financiers, politiques ou sanitaires grâce aux médias sociaux.



Enfin, Ô est un extraordinaire message d’espoir, avec son dénouement quasi miraculeux, qui démontre que les hommes et les femmes de bonne volonté sont en mesure, en unissant leurs forces, d’élever l’inconscient collectif et de renverser de façon non violente les oligarques qui pillent la planète pour leur plus grand profit.



Merci François d’avoir attiré mon attention sur cet ouvrage en réagissant à mon commentaire sur « Les chroniques angéliques » de Vladimir VOLKOFF … au lecteur de se faire son opinion sur la nature d’Ô, et de déterminer s’il est réellement « L’ange révélateur » ?

BD hymne aux forces d’élite de l’armée française. Très précis et documenté (sources fiables) dans les descriptions militaires et des systèmes d’armes, très naïf dans l’utopie d’autonomie de nos forces maintenant que nous sommes devenus des supplétifs dépendants à tous les niveaux : renseignement, politique et même armement et maintenance.

On y découvre la description du FELIN acronyme de Fantassins à Equipements et Liaisons INtégrées qui fait l’objet d’un beau supplément photographique en fin de BD.

Les différents matériels sont très bien dessinés, mis en valeur par une action digne d’un film de propagande étasunien comme il en existe des milliers.

Les héros sont : pilote, karatekawoman, culturiste aquaphobe, sniper saint Cyrien spécialiste en décoction explosive maison, plongeur et même hacker à lunettes (quand même !).

Tous éminemment compétents...

A tel point que l’on peut affirmer en lisant cette BD : les méchants peuvent venir, nous sommes prêts ! (Toute ressemblance avec une situation récente pour laquelle nous aurions tenu ce discours est purement intentionnelle).

Les méchants sont vraiment méchants, pour être sûr de justifier ce qui est finalement une action illégale dans un pays qu’on n’identifie pas clairement : Moldavie ? Ukraine ?

Voyez : psychopathe non sexuel (pire donc), serbe, trafiquant d’armes, ex-milicien, barbu.

Qui s’acoquine avec : des Russes, des Coréens du Nord.

Bref, la quintessence de nos (reste à définir ce « nos ») ennemis. Manque juste la Chine et l’Iran (là, ce serait plus clair).

Bon, si on est capable de sourire à cette succession de clichés, c’est une BD à distribuer dans tous les centres de recrutement francophones de l’OTAN, car le dessin et l’action peuvent créer la vocation à tout un tas de jeunes guerrier(e)s en herbe. C’est d’ailleurs sans doute l’un des buts des éditions zephyr.

Pour les autres, cela prouve l’existence d’actions qui, lorsqu’elles sont dénoncées, font l’objet de moquerie : complotisme !

BD sympa, les pilotes ont des têtes au carré pour faire militaires et volontaires. Humour potache, sexe facile, Mercedes et lieux de luxe : être pilote de chasse dans cette BD n’a que des avantages.

Côté dessins d’avions, c’est très beau : les MIG 25 et 31, les Rafale, eurofighter et autres Mirages 2000 sont bien mis en valeur.

L’histoire ? Sans importance : les chevaliers du ciel nous protègent contre les terroristes. C’est une BD pour fans d’avions, pas plus.

Une femme est prise en chasse par un groupe d’hommes. Son sort ne laisse aucun doute, car dans la cité de Juarez au Mexique, le taux de criminalité explose et le sort des femmes n’est pas considéré. Angela de la Vega, journaliste, va se lancer sur la trace du Chirurgien, tueur en série dans ce pays. Elle va alors recevoir un mail de Ö, la conduisant sur une piste.



A la même période, Noa Stevenson, journaliste de guerre, va être témoin du passage d’un ange dans un camp de réfugiés au Darfour. Suite à cet événement, le monde entier va être destinataire d’un mail d’alerte, lancé par ce fameux Ö.



Ce livre est un roman, et pourtant il amène de nombreuses réflexions sur notre société actuelle et sur les pouvoirs dirigeants. Nous le savons déjà, l’argent mène le monde, et une minorité est prête à tout pour s’enrichir encore plus. Ce livre a été publié en 2018, et il fait pourtant particulièrement écho à la situation que nous vivons tous depuis 2020 et cette épidémie mondiale que nous traversons.

Les thèmes abordés sont nombreux : violences faites aux femmes et sa place dans notre société, religion, politique. Les manigances politiques, financières, militaires et religieuses qui sont évoquées sous la forme de roman, et pourtant nous ouvrent les yeux sur la société dans laquelle nous vivons, et d’autant plus actuellement.



Malgré tout, l’auteur veut nous faire garder espoir en l’humanité, en une cohésion mondiale pour sauver l’être humain de la décadence vers laquelle il avance toujours un peu plus.



J’ai passé un très bon moment de lecture et je dois avouer que j’avais du mal à le poser chaque soir pour aller dormir, par envie de connaître la suite. Il y a longtemps que je n’avais pas eu cette sensation. Je vais m’empresser de trouver son autre roman Titan.
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Suite des aventures héroïques du commando français en terre barbare : la Dniestrie, traduisez la Moldavie puisque dans le coin, ce sont les seuls à postuler au rôle de méchants puisqu'ils sont en partie prorusses.

Coupons la critique en deux : partie graphique superbe pour qui aime la mise en scène des matériels de guerre. La documentation technique mérite d'être saluée, il y a un vrai travail de connaissance des engins utilisés.

Côté scénario : c'est du blockbuster en images, complètement irréaliste mais bourré d’adrénaline. Zéro crédibilité (hélas pour l'armée française d'ailleurs).

Mais il faut avouer que ceux qui vont lire cette BD s'en doutent.

(Album precedent)

Suite à l'attaque d'un avion de surveillance P-1 japonais aux abords des îles Senkaku, contestées par le Japon et la Chine, une guerre pourrait bien éclater. Les Américains envoient sur place le porte-avion Ronald Reagan pour s'interposer et trouver qui a abattu le P-1. L'enquête de Buck Danny, après bien des misères, l'a conduit au Japon où le commanditaire de l'attaque vient de faire disparaître toute trace. Lady X est évidement mêlée à toute cette histoire…



(Présent album)

La presse nipponne, en partie aux mains de Yamasaki Corporation qui a conçu en secret l'avion « invisible » qui a abattu Buck Danny se déchaîne contre la Chine. Même dans le gouvernement japonais, certains faucons cherchent la guerre avec le pays voisin. le porte-avion chinois file vers les îles Senkaku, ce qui ne signifie rien de bon. de plus un typhon approche. Lady X compte là-dessus pour aller frapper ses deux prochaines cibles. Si elle y parvient, la guerre deviendra inévitable…



Critique :



J'aime autant vous dire que cela va râler sec dans les vieilles chaumières ! J'entends d'ici les claquements de dentiers qui manifestent leur désapprobation depuis que les dessins ont été repris par Gil Formosa et le scénario par Frédéric Zumniehl, sans oublier les couleurs d'Isabelle Drouaillet-Formosa ! Que la cour me pardonne si je vais heurter quelques esprits qui vivent encore au XXe siècle, plutôt vers le milieu que vers la fin du siècle, d'ailleurs. Que reproche-t-on à mes clients ? le modernisme de leurs dessins et des couleurs ? L'irréalisme d'un Buck Danny affrontant une super-vamp portant une tenue complètement inappropriée pour une pilote de chasse ? L'affrontement avec une société privée digne d'un James Bond ? Allons, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Juges, chers jurés, ce procès est digne des purges staliniennes ! Ces personnes qui admettent que Buck Danny, Tuckson et Sonny n'aient pas vieilli depuis la guerre du Pacifique ne sauraient accepter que notre colonel préféré se confronte à une organisation aussi puissante que bien des états ? Que reproche-t-on d'autre à mes clients ? Les accusateurs utilisent des termes tels que « déplorable » pour parler de cet album sans apporter un début de preuve. Ils se gaussent de mots et pour eux, depuis « le japs attaquent » tous les progrès accomplis en matière de dessin ne sont que des abominations.

Alors, Madame la Présidente, Messieurs le juges, Mesdames et Messieurs les jurés, je n'appelle nullement à votre clémence car mes clients n'ont pas fauté ! Je vous invite à juger par vous-mêmes en votre âme et conscience cet album.

L'heure du duel entre Buck et le colonel Korsakov a sonné, mais conscient des performances redoutables du MIG qu'il aura à affronter, notre héros veut dérober un avion soviétique pour essai afin de déceler d'éventuelles faiblesses. Dans le même temps, les russes songent à des moyens détournés pour assurer la victoire à leur as, dans un combat qui donnerait un ascendant décisif au vainqueur dans la guerre de Corée...

Le dessin est toujours aussi lumineux que dans Sabre sur la Corée, l'histoire est entraînante et le suspense réel, nouvelle aventure aérienne plaisante de Buck Danny et ses compagnons.

Buck Danny est envoyé en Corée avec ses acolytes Tumbler et Tuckson alors que la Guerre Froide bat son plein, et où les Soviétiques et leur redoutable MIG-15 prennent lentement le contrôle du ciel. Le meilleur as de l'aviation russe, Korsakov, qui a un compte à régler avec Buck, sait que son appareil domine légèrement les Sabres américains et entend bien l'emporter sur son rival. L'espionnage tient une nouvelle fois une place importante, et il va falloir découvrir qui transmet des messages la nuit depuis le porte-avion de Buck, et surtout ne pas survoler l'espace aérien chinois pour éviter un grave incident diplomatique...

Le crayon ayant changé de main (et d'époque), le dessin est plus coloré, plus "vivant" sans réduire pour autant la qualité de la série jusqu'ici, les scènes aériennes sont toujours aussi réussies, les personnages tiennent l'histoire et il me tarde de lire la suite...

Nos trois increvables aviateurs de la NAVY, Buck, Tumb et Sonny, se trouvent sur un porte-avions au large de l’Antarctique pour tester trois F-35B, la version à décollage vertical. Trois appareils empruntés aux Marines. C’est la première fois que des appareils sans crosse d’appontage se trouvent sur un porte-avions US.



Le grand froid n’enchante guère un petit rouquin qui, tel un roquet, donne de la voix ! D’autant que traverser le continent antarctique avec un mono-réacteur, en cas de panne de celui-ci, ne laisse guère beaucoup de chances de survie au pilote… Au cours de l’une des phases, les avions devront se poser sur le porte-avions français Charles de Gaulle !



Critique :



Buck Danny sentimental ! Si ! Si ! Buck Danny amoureux ! De Lady X ? Ah, non ! Elle intervient dans l’album, toujours aussi méchante et compétente… Compétente ? Vous avez dit « compétente » ? Depuis les années qu’elle est mise en échec, les employeurs devraient se méfier un tout petit peu de ses services. Bon, d’accord, c’est un peu Buck Danny au féminin (elle sait tout faire) mais en version super ultra méchante ! Sale caractère, cruelle, froide, sans une once de pitié…



A l’inverse, Buck va tomber amoureux d’une scientifique russe, blonde, mignonne tout plein, soucieuse de l’humanité, une faible femme que Buck, chevalier moderne du XXe siècle, non, du XXIe, ou du… Oh, je ne sais plus tant il est éternel ! Bref ! Il va tenter de la sauver… Ainsi que l’humanité entière ! En clair, Natalya est tout l’inverse de Lady X !



Malgré des héros qui ne vieillissent pas, Buck Danny conserve un attrait pour les amateurs d’aviation car, contrairement à nos trois héros, l’aviation a bien changé depuis « Les Japs attaquent ». Dans les aventures de Buck Danny, on se retrouve avec des avions à la pointe de la technologie… Bien que dans ce numéro-ci, nos héros vont recourir à un avion russe datant de quelques décennies, un Antonov AN-2 dont le premier vol date du 31 août 1947 et dont un nombre conséquent des 18.000 produits vole toujours !

Le scénario de Frédéric Zumbiehl en a irrité plus d’un. Moi, pas ! Il est vrai qu’aujourd’hui on a du mal à accepter ces héros qui ne vieillissent pas, contrairement aux tendances d’il y a cinquante ans et plus. Tintin n’a pas pris une ride entre sa création et le décès d’Hergé. Même chose pour d’autres héros tels qu’Astérix et Obélix qui survivent à leurs créateurs.

Gil Formosa est toujours aussi fabuleux au dessin ! Et je m’en voudrais de ne pas saluer la qualité de la mise en couleurs très réussie d’Isabelle Drouaillet-Formosa.



Ah, une petite précision : au terme de ce numéro 56, cet épisode des aventures de Buck Danny n’est pas clôturé…

Bande dessinée à l'humour poussif, dont les inventions tournent autour de jeux de mots tous plus caricaturaux les uns que les autres. Chez nos amis allemands, les "V" se transforment en "F" et les "c" et autres "ss" en "z". Voici "Foizy"...

A une époque, nous le faisions dans les cours de récréation. Jadiz...

Ne mérite pas le détour et sera difficile à revendre dans n'importe quelle foire aux livres d'occasion.

Je remercie chaleureusement Monsieur Marc Duteil de chez M+ éditions pour l'envoi, en service presse, de : Charlie Blues - Badass boy de Frédéric Zumbiehl.

Venez découvrir Charlie Blues, un héros aviateur aventurier contestataire dragueur et philosophe à ses heures, qui semble attirer à un rythme très soutenu, les ennuis tout autant que les belles femmes !

Laissez-vous porter par cette charmante aventure qui vous emmènera sur les pourtours de la Méditerranée en compagnie d’une sublissime comtesse, d’une torride ex-femme, et d’un associé…un peu spécial, vous verrez !

Embarquez à bord de son antique appareil, attachez votre ceinture et profitez du spectacle !

Charlie Blues - Badass boy est un excellent roman bourré d'humour.

J'avais envie de lire un roman léger mais pas trop, drôle, original et avec un héros haut en couleur. Un romantique un peu spécial et c'est peut dire...

Avec Charlie Blues j'ai été servi :)

J'ai aimé voyager en sa compagnie, et à aucun moment je ne me suis ennuyée car il lui arrive toujours un tas de choses.

Charlie est un transporteur mais pas n'importe lequel. Ce que contient les mallettes n'est pas toujours.. légal.. Et ses patrons peuvent faire partie de la Mafia Russe...

Certains passages sont parfois loufoques ; certaines situations sont vraiment cocasses et c'est très original.

Le narrateur est Charlie, il s'adresse parfois à nous, lecteur. J'ai aimé le ton pas du tout prise de tête et très libre du personnage. Ça colle parfaitement.

J'ai aimé avoir Charlie comme narrateur, j'aurais moins accroché si la narration était à la troisième personne.

La plume de Frédéric Zumbiehl est très vivante, j'avais vraiment l'impression de vivre les aventures en même temps que son héros, j'ai adoré.

Je n'ai pas envie d'en dire plus, comme souvent c'est un ouvrage qui se découvre mais il est un peu difficile de le présenter sans en dévoiler trop.

J'ai eu un coup de cœur pour Badass Boy et son personnage de Charlie Blues.

Quel bon moment de lecture :)

Ma note : cinq étoiles, évidemment.

Les îles Senkaku, cela vous dit quelque chose ? Ce petit archipel, propriété du Japon, officiellement reconnu japonais par la république de Chine en 1920, voit aujourd’hui Taïwan et la Chine le revendiquer. C’est donc un lieu de tensions extrêmes…



Un avion de reconnaissance P-1 japonais est en mission dans le coin pour s’assurer qu’il n’y a pas de navire chinois dans les eaux territoriales japonaises… Et c’est là que les choses commencent à se gâter : le P-1 est abattu par un avion inconnu, un chasseur furtif…



La tension est extrême au Japon qui accuse la Chine d’avoir fait le coup. La situation est explosive. On est à deux doigts d’une guerre entre le Japon et la Chine… Et si le Japon est attaqué, en vertu des accords signés, les Etats-Unis doivent intervenir aux côtés de leur alliés japonais.



Pendant ce temps à Hawaï, l’équipage du Ronald Reagan profite d’un repos bien mérité… C’est sans compter sur Sonny Tuckson à qui il arrive un « petit » incident…



Le porte-avion reçoit pour mission d’aller s’interposer entre les Chinois et les Japonais pour tenter de calmer le jeu et d’éviter un conflit majeur….





Critique :



Buck Danny ne vieillira donc jamais ! Tant mieux, cela lui permet d’être toujours à la pointe en matière d’avions et de pouvoir continuer à les piloter sans devoir prendre une retraite cent fois méritées. Il a enterré ses créateurs belges, Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon. (Georges Troisfontaines participa également à la création mais de manière très limitée, accessoire et non significative : quelques planches du premier album. Wikipédia).



Dans cet album, les Belges ont cédé la place aux Français et c’est de fort belle manière que Gil Formosa dessine un Buck Danny que Victor Hubinon ne renierait pas. Quant au scénario de Frédéric Zumbiehl, il tient la route puisque nous avons là un ancien pilote de l’aéronavale qui sait tout de même un peu de quoi il parle. Abstraction faite des personnages de fiction, l’histoire est plausible.



Un petit mot pour remercier Isabelle Drouaillet-Formosa pour les magnifiques couleurs qui agrémentent les planches de cet album.



Attention : Ceci n’est que le premier tome. Il y a une suite : « Defcon one ! »

une bonne bd sur une série d,aventures

contemporaines militaire. le héros est le

capitaine tom nolane pilote de combat.

il fait équipe avec la belle Jessica nate,

pilote de chasse également. l, histoire se

déroule pendant le meeting international

de Djakarta.ou la France y présente le

rafale pour espéré remporter un important marché.mais la concurrence est rude, des adversaires sont pré a tout.

il font tenter de saboter le rafale, puis de

l,abattre en plein vol.

une belle bande dessinée par Eric loutte

qui travaille aussi sur la série Bigle.

il y a de l, action, de l, humour,une intrigue qui tient en haleine.et le plus a

la fin de l, album un livret de présentation du rafale avec de magnifiques photos d, Alexandre paringaux.👍

Actuellement en prépublication, je vais vous donner mes premières impressions sur cette nouvelle aventure de Buck Danny.



Situation de l'épisode : "Aussitôt arrivés sur leur nouvelle affectation, le porte-avion USS Ronald Reagan, Buck, Sonny et Tumbler sont chargés de mener une black op afin de connaître les capacités militaires réelles du Basran qui vient d'abattre un Raptor. Afin de ne pas éveiller les soupçons, ils choisissent d'opérer sur du matériel d'origine soviétique non identifié, des Sukhoï-34*, une première pour des pilotes américains ! La mission se révèle extrêmement risquée car le Basran a reçu l'aide secrète de la Russie qui teste un nouveau matériel de pointe antiaérien."



Une aventure classique où se mêle : avion, espionnage, amitiés et drague en ce qui concerne Sonny.



Les auteurs sont des inconnus :

Zumbiehl est un ancien pilote de chasse et scénarise ce tome. Ce scénar est bien ficelé et monté, prenant, sans temps mort et se lit avec plaisir.

Winis, le dessinateur, était ingénieur dans l'aérospatiale et instructeur d'astronautes à la NASA. Son dessin est détaillé et de bonne qualité. Le niveau de réalisme me parait bon, surtout ses scènes de combat aérien.



Les puristes y trouveront à redire. Il est vrai que les traits des personnages sont différents de ceux de Hubinon ou de Bergèse, mais je crois, en toute honnêteté que la relève est là.



Reste à savoir si le lecteur sera au rendez vous.

Au Mexique, Angela de la Vega, une jeune journaliste américaine, enquête sur les meurtres de jeunes femmes.

Avant d'apprendre qu'une nouvelle victime a été retrouvée découpée en morceaux, œuvre du Chirurgien, elle reçoit un étrange mai signé Ö qui lui indiques que le meurtrier est un puissant qui signe ses crimes.

En se rendant à la morgue avant la police, elle découvre que le front de la victime est marquée par une chevalière du signe d'une société secrète qui a vu le jour à Yale deux cent ans plus tôt.



Au Darfour, Noa Stevenson, grand reporter de guerre pour The Gardian, est témoin d'une apparition. De retour à Londres il appred que deux autres apparitions ont eu lieu, l'une en Inde, l'autre au Pérou. Son rédacteur en chef l'envoie enquêter au Pérou.



Au Vatican, Torquemada, le Pape Noir, s'intéresse de près à ces apparitions, tout comme la NSA qui s'inquiète d'une éventuelle remise en cause de la politique et de l'économie mondiale.



Avec pour postulat de départ un lanceur d'alerte qui dénonce les méfaits de notables en prouvant ses accusations ce thriller s'avérait intéressant. Mais quand on apprend que ce lanceur d'alerte est en fait un ange l'intérêt pour le roman retombe quelque peu en espérant que cet ange ne soit pas trop présent.



En effet ce fait rend les actions réelles moins pertinentes et les deux personnages centraux échappent à chaque fois à ceux qui veulent les empêcher de parler sans la moindre égratignure alors que les cadavres se multiplient.



Les thématiques abordées ne sont pas intéressantes mais elles s'avèrent par trop nombreuses et de ce fait on a l'impression que certaines ne sont pas traitées comme elles l'auraient méritée. L'accent est trop mis sur les manigances politiques et le côté ésotérique attendu ne repose quasiment que sur la présence divine de l'ange. Les meurtres d'ouverture ne sont pas ou presque pas traités alors que pour le lecteur c'était le point intéressant.



Un thriller trop tourné vers l'imaginaire et le religieux qui ne parvient pas à convaincre le lecteur plus intéressé par les enquêtes qui auraient du être nombreuses vu le nombre de victimes.


Lien : http://imaginaire-chronique...

Buck, Tumb rt Sonny profitent de deux semaines de vacances, mais ce dernier va très vite les contacter pour un plan génial aux yeux de tous : être engagés sur un plateau de tournage.

Hoard Hughes cherche en effet des pilotes pour son dernier film avec Ava Warner en personne.

Mais une fois les premières impressions passées, notre trio va se retrouver au cœur de ce qui ressemble à une vendetta de la mafia, ou même, d'une scène d'espionnage orchestrée par les russes.

Ces derniers, sur ordre de Staline en personne, avaient déjà tenté d'assassiner John Wayne sur une film précédent, au seul motif d'incarner l'esprit américain.

Nos héros vont-ils arriver à déjouer cette conspiration ? ...

Sonny est aux mains de Sato, et Buck Danny mène les opérations pour le retrouver.

Une piste mène vers une nébuleuse société d'aviation, détenue par le milliardaire Horace Khan, et Tumbler a pour mission de l'infiltrer pour y dénicher tout renseignement qui pourrait s'avérer utile pour retrouver Sonny et Sato.

Mais une autre option existe, mais nos héros ne semblent pas y avoir pensé... et si le plan de Sato était justement que Buck le retrouve ?



Un épilogue d'un diptyque très palpitant, et truffé de rebondissements.

Une histoire très intéressante aussi, le sujet étant novateur, utiliser de nouveaux systèmes de guidage, tout en infiltrant les programmes sophistiqués qui contrôlent les avions en vol... Bref, on vient de passer une nouvelle étape, qui rend l'habilité des pilotes à maîtriser leurs appareils, obsolète.

C'est risqué Korsakoff !



D'emblée, nous voici transportés au ciel que transpercent les Sabre de type E que Buck, Sonny et Jerry, testent avant une éventuelle production en série.



Si les prototypes donnent satisfaction, ils restent encore en dessous des Mig 15 que l'URSS met à disposition des Nord-coréens. Tanguck et Laverdy sont donc envoyés en Corée pour poursuivre les essais en configuration de combat réel.



Mais le Petit Père des Peuples a des espions partout et pour garder la maîtrise du ciel, il décide d'envoyer sur le théâtre des opérations, ses meilleurs éléments zélés. En secret bien sûr, les Soviétiques ne voulant pas apparaître officiellement.



A la tête de ces volants rouges, on trouve le colonel Korsakoff, un as de la chasse aérienne à l'ambition démesurée. Pour devenir un héros, il se met en tête d'abattre le meilleur pilote américain du moment : Maver...Buck Danny.

Danny/le Rouge. le duel s'annonce sanglant !



A priori, c'est le type même de la vraie mauvaise idée. Les reprises de séries mythiques donnent rarement de bons résultats et là, faire revivre Buck Danny soixante-sept ans après ses débuts, semblait destiné à creuser ce sillon.



Surprise : ça tient la route (si on peut dire) et si on n'atteint pas le niveau du tandem Charlier/Hubinon, on s'en approche.



Les éditions Zéphyr ont eu la bonne idée de lancer cette collection «  Classic » dont la vocation est de se glisser dans les interstices laissés par le duo sus-nommé. Au cas présent, l'action se déroule donc juste après "Ciel de Corée" publié en 1954. Malin !



Les Rouges sont méchants, les Américains sont braves et ont la mâchoire carrée, les Chinois petits rusés et cruels...S'il y en avait, les Italiens seraient voleurs et les Français...euh, non, pas les Français.



Dans ce 1er volume, Buck Danny est présent, mais c'est surtout Sonny Tuckson qui se distingue. Par ses habituelles gaffes bien sûr, aussi bien en voiture qu'en avion, mais aussi par son sens du pilotage et on appréciera le tête-à-cul qui lui permet de sauver un de ses camarades.



Le trait de Jean-Michel Arroyo ne possède pas la finesse de celui d'Hubinon, mais il est solide (en dehors de quelques mains peu crédibles morphologiquement) et modernise la série. le scénario de Frédric Zumbiehl ne révolutionne pas la BD, mais il s'inscrit bien dans le projet de continuum. C'est du "à la manière de".



L'histoire est à suivre, ce qui est logique puisqu'en Corée, encore et encore, c'est que le début... (désolé)

Buck Danny, Tumb et Sonny sont à bord du porte-avions Forrestal et participe à la finalisation d'une ligne de défense anti-soviétique dans le grand nord.



Pris au piège de la météo, Buck et Sonny ne peuvent regagner le Forrestal, et doivent se poser sur la base de Thulé, où ils découvrent un nouveau prototype de l'USAF, le XF -108 Rapier.



Mais des espions ont mis la main sur des documents de la plus haute importance à Vienne, dont des photographies qui tendent à prouver que des militaires du S.A.C., portés disparus sept ans plus tôt, dont Sam Shepard, un ami de Buck, seraient bien en vie, retenus prisonniers dans un camp en Union Soviétique.



Pour Buck, c'est une question d'honneur, il faut tirer cette histoire au clair et en avoir le cœur net.

L'opération semble impossible à réaliser, mais le XF-108 peut voler à Mach 3.



Reste à Buck de convaincre son état-major et le Président du bien fondé de cette opération secrète.



En attendant, Sonny à d'autres plans,il est sur le point de se marier....



Une nouvelle aventure de Buck Danny, haute en couleurs et passionnante de bout en bout, vite la suite et fin, de ce diptyque !!

Buck Danny, Tumbler et Sonny font route vers leur nouvelle affectation, la base de L'US Air Force d'Edwards en Californie.



Un retour aux sources pour notre trio, mais qui n'est pas sans soulever un tas de questions.

Leur ordre de mission était pour le moins laconique, et nos héros y vont fe spéculations en spéculations.

Une mission secrète, un nouveau projet, un nouvel appareil à tester...



À leur arrivée, le colonel Bill Haven va lever rapidement le voile. Il est en charge du projet des Intelligences Artificielles, et du programme Skyborg en particulier.



Leur mission sera de se confronter avec leurs Raptor à deux F-16 autonomes, capables d'appliquer et de changer de tactique en fonction des circonstances.



L'idée est technologiquement intéressante, mais est très loin de trouver des fans chez nos amis, Tumbler y étant même ouvertement opposé.



Mais dès le premier vol, les ennuis vont s'accumuler, et des pirates informatiques vont même prendre le contrôle d'un des deux F-16.



Alors que l'enquête est sur le point de démasquer le traître qui avait infiltré l'équipe du colonel Haven, une autre vieille connaissance de Buck Danny va faire sa réapparition, au grand dam de Sonny....