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Critiques de Gaëlle Josse (1932)
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

Une femme a préparé un bon dîner : elle attend un homme qui a promis de venir. Des retraités partent au Japon. Un chirurgien vient de perdre un de ses patients. Dernière nuit d'un vieux couple dont la femme est mourante. Un grand reporter lassé de voyager revient dans la maison de son enfance. Un prêtre traumatisé par la confession qu'il vient d'entendre. Un veilleur de nuit pense à sa famille dont il est séparé par des mers et des continents.

Voilà quelques un des thèmes qui constituent les petits chapitres de ce livre.

La magie des mots de Gaëlle Josse donne vie à tous ces personnages anonymes, nous fait partager un court moment de leur vie. Je me suis laissée prendre par les ambiances, les émotions, les joies, les drames, les souvenirs si bien suggérés. J'ai souvent été très touchée.

Un livre original à découvrir et à apprécier.

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Le dernier gardien d'Ellis Island

Un endroit mythique, symbole de l'exil d'hier et d'aujourd'hui !

C'est pour ce lieu emblématique d'Ellis Island que j'ai ouvert ce roman de Gaëlle Josse. Un lieu "personnage" qui a vu passer entre ses murs plus de 14 millions de candidats à une vie rêvée sur le sol américain.

Nous sommes en 1954 et ces bâtiments, ouverts depuis 1892 vont fermer avant d'être transformés plus tard en musée de l'immigration.

L'autrice imagine les 9 derniers jours de son directeur, qui dans son journal intime se remémore les souvenirs vécus sur cette île. Son mariage avec Liz, des anecdotes avec certains migrants ou personnels et l'arrivée du Cincinnati.

Pour avoir visité ce musée face à New York, j'y ai retrouvé l'émotion décrite par l'autrice. Le poids de ce lieu. Son importance pour de nombreux américains. Une île de recueillement et de mémoire. Des grands bâtiments, de nombreuses salles, l'attente, l'espoir ou le désespoir donnés par les administratifs. Une bureaucratie inhumaine.

Ce symbole intemporel m'a ramené aussi à notre époque, avec les bateaux qui traversent la Méditerranée et les centres d'accueils pour migrants qui existent en Europe.

je n'ai pas aimé le personnage principal de John Mitchell, un homme, solitaire, fade et triste, qui a passé sa vie en respectant toutes les règles, sagement et est devenu ainsi le directeur. Je n'ai pas cru au dérapage de cet homme avec Nella. Et j'ai trouvé cet écart immonde. Cet homme est égoïste, sans empathie, bureaucrate, étriqué dans une vie sans joie qu'il a choisi, dans laquelle il a entrainé sa femme Liz, et qui profite de son statut pour satisfaire un vil besoin.

J'ai par contre aimé le personnage de Nella et de son frère, plein de vie et d'amour qui malgré les obstacles vont de l'avant et débordent d'émotions. Ils représentent ceux qui ont tout perdu mais à qui il reste la rage de vivre et de survivre.

J'ai enfin apprécié découvrir la vie des trois personnages réels de cette histoire ainsi que le prolongement numérique créé par Gaëlle Josse pour revivre cette île, premier centre d'accueil des exilés de l'histoire.



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Ce matin-là

Ce matin-là, c'est le récit d'un effondrement. La déflagration. La chute. Bruyamment silencieuse. Puis le vide. Profond. Abyssale.

Qui prend toute la place. Qui prend toutes les couleurs.

Gaelle Josse décrit avec finesse et poésie ce voile qui se pose sur la vie. Qui en enlève toute la saveur. Qui en fait perdre le sens. Qui fait tomber toutes les barrieres. Qui fait des bleus à l'âme. Qui rend tout plus sombre.

Mais qui produit aussi des étincelles. Des étincelles de clarté.

Parce que c'est ça la vie. C'est tomber et se relever. Accepter ce qui nous traverse et se reconnecter à l'essentiel.

Aux couleurs des fleurs, aux nuances du ciel.

A cette brise sur le visage, à cette pluie qui transit.

A cet élan de vie enfouie au plus profond de nous même.

Qui hurle.

Et ça en est beau à en chialer.



Entre mélancolie et contemplation, je me suis prise une sacrée claque.
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La nuit des pères



La narratrice, Isabelle, revient dans le village de montagne où elle a grandi et où Olivier, son frère, médecin, vit toujours près de leur père, qui commence à souffrir de « la maladie de l’oubli ». Lors du voyage qui la conduit de Paris à Chambéry, Isabelle s’adresse mentalement à ce père coléreux qui l’a tant négligée. Les mauvais souvenirs affluent.



Les trois jours passés auprès de ce père désormais amoindri vont permettre à Isabelle et à Olivier de découvrir qui était cet homme si avare de sentiments, si difficile à aimer. La rancune fait progressivement place à l’indulgence, puis au pardon.



Doit-on attendre de vieillir nous-mêmes pour comprendre nos aînés ? Transmettons-nous à nos propres enfants les secrets que nos aïeux portent en eux, cette « nuit » qui baigne d’ombre certains recoins de notre conscience ?

Nous débattons-nous contre d’anciens traumatismes inscrits dans nos gênes, comme le sont certaines caractéristiques physiques ou morphologiques ?



Les mots ont cette faculté d’ouvrir les cadenas les plus rouillés.

Alors parlons-nous, avant qu’il ne soit trop tard.







L’écriture de Gaëlle Josse, subtile et tourmentée, fait mouche. Une écriture envoûtante qui sillonne les méandres d’une pensée qui se souvient, souffre, ressasse, tente de se protéger, accepte d’écouter, de s’ouvrir, de comprendre enfin.
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

La nuit est un moment particulier de face-à-face avec soi-même. L’occasion de se plonger dans ses souvenirs, l’heure des choix et des bilans. Chacun de nous à sa nuit, ses rêves et ses réveils difficiles. Dans son nouveau livre « À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? », Gaëlle Josse s’intéresse à ces femmes et ces hommes de tous les âges dont le point commun est d’être traversé à un moment de la nuit par une émotion lancinante.



Un père songeant à sa fille partie vivre à l’autre bout du monde, un cadre qui se retrouve découragé dans un hôtel banal, un célèbre pianiste arrêtant sa carrière car la mémoire lui fait défaut, un homme repensant à la plus belle fille du lycée.



Dans une série de microfictions, Gaelle Josse s’intéresse à des histoires, à des anonymes, à des villes, à des silhouettes, à des situations, de tous âges, ceux qui veillent alors que tout sommeille.



Il y a tout d’abord la forme : de tout petits textes, de deux à six pages à peine. Sur ce plan, ça pourrait faire penser au joli « La première gorgée de bière... » de Philippe Delerm.



Puis, il y a le style qui se distingue immédiatement par la densité de ses sujets. Dès les premières lignes, on retrouve toute l’étendue du talent de Gaëlle Josse, à commencer par sa plume si délicate, si mélancolique, si sensible et juste. Sa spécificité réside en ce qu’elle arrive à décrire des histoires banales, même de quelques lignes, pour en faire ressortir toute la poésie.



Le fil rouge de ces 34 (très) courts récits réside dans cette ambiance nocturne. Cette atmosphère si particulière, propice à l’introspection, aux doutes, aux rêveries. Un temps suspendu qui précède ou qui suit, l’heure des choix et des bilans.



C’est une formidable idée que Gaëlle Josse exploite - comme à chaque fois - avec brio, offrant un livre kaléidoscope, riche d'histoires humaines qui explore la solitude, les blessures de l'enfance, la vieillesse, la mort, l'amour et son pendant naturel, le désamour…



Un recueil délicat, sensible et poétique sur les pensées de ceux qui veillent alors que tout sommeille. Chacun retrouvera un sentiment connu, de l'angoisse à l'insomnie, du remord au deuil, de la maladie à la rupture… L’ensemble se démarque par sa justesse et sa poésie.
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..



Ce nouvel ouvrage de Gaëlle Josse, À quoi songent-ils ceux que le sommeil fuit » m’ a immédiatement évoqué le très beau titre de Rapaelle Billetdoux « mes nuits sont plus belles que vos jours » (toujours en place dans la bibliothèque, livre souvenir, livre émotions)

Nuit noire, refuge, solitude, enveloppante, nuit murmures, nuit peau à peau , nuit déchirure, nuit à t’attendre, les folles nuits, les nuits ordinaires …une trentaine de microfictions, évoquant les mystères de nos nuits, reliées entre elles par des vers courts qui sont autant de nuits…elle apparaît souvent dans l’encadrement d’une porte, d’une fenêtre, a travers un pare brise, une baie vitrée en haut d’une tour, derrière un voilage, un reflet sombre sur une vitre. La nuit éteint, la nuit clos, nous enferme, dévoile, nous protège… puis la dernière nuit et cette petite phrase : « À quelques mètres de nos cœurs. Fenêtre manquante. »

Toute la poésie de l’écriture sensible de Gaëlle Josse évoquant l’infinie palette de toutes nos émotions dans ce petit livre publié chez Notabilia.

Compagnon d’insomnie. Lire, relire sans fin, et oublier tous nos moutons !





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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

Résumer ce livre n'est pas évident car il ne s'agit pas d'un roman mais d'un recueil de microfictions, comparables à de courtes nouvelles. Elles ont chacune pour thématique la nuit. Ce moment précieux où les uns dorment, fatigués de leur journée et où d'autres s'agitent, peinant à s'assoupir. L'autrice nous livre des courts portraits d'hommes et de femmes de toutes situations (mariés, célibataires, avec ou sans enfants, retraités ...) qui attendent que la nuit répondent à leurs diverses questions intérieures. Ils ont chacun leurs peines et leurs douleurs qu'ils nous racontent. Il y a des penseurs, des insomniaques, des hyperactifs ou encore des malheureux. Il est facile de s'identifier à l'un ou l'autre et à nous questionner nous-mêmes sur ces instants volés de vies ordinaires et sur l'impact qu'ont ces heures sombres dans notre quotidien.







Loin de l'agitation et du bruit, lire ces moments silencieux, amoureux ou d'ivresse qui rappellent le temps qui passe nous offre une parenthèse méditative plutôt agréable. J'ai lu ce livre dans un train, alors que je me rendais à Lyon pour les Quais du polar et n'étant pas du tout une lectrice tout terrain qui peut se concentrer dans le bruit j'avoue avoir apprécié ces courts textes. Je pense qu'ils peuvent aussi être pas mal en lectures du matin, un peu comme un recueil de poésie. 







Néanmoins je suis honnête, je ne suis pas sûre d'en garder un grand souvenir dans le temps !
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La nuit des pères

Lu dans le cadre d'un défi lecture par catégorie. Je découvre aussi cet auteur mais je ne pense pas réitérer. Ce roman m'a paru long et surtout vide. Le 4 ème de couverture m'avait pourtant interpellée, je pensais y trouver des similitudes à mon histoire personnelle. Mais non, rien. Pas touchée
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

Dans son livre « A quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? », Gaëlle Josse réalise des portraits d’êtres humains très réalistes, toujours dans un style ciselé, c’est-à-dire d’une extrême justesse ; ce sont des femmes, des hommes, des couples, des enfants, tous pétris de joie, de tristesse, de mélancolie, de regret, d’amour… des sentiments et des émotions humaines racontées avec autant d’humanité que de délicatesse pour s’imprégner des personnages avec beaucoup de pudeur et d’empathie. Des nouvelles qui raviront les inconditionnels de Gaêlle Josse comme je le suis ; la perte de certaines facultés, le rendez-vous manqué, le remords de n’avoir pas réussi… des sensations que nous pouvons avoir au cours de notre vie et qui font partie des choses intimes de chacun. Encore une perle !

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Les heures silencieuses

Je suis sous le charme de ce court roman : aux Pays-Bas, 17ème siècle, Magda, épouse d'un administrateur de la Compagnie des Indes, revisite sa vie dans son journal intime.

Tout est feutré : l'atmosphère qui règne dans cette belle demeure, les couleurs qui varient au gré des saisons, la musique de l'épinette, le chant d'Elisabeth.

Tout est feutré, mais rien n'est mièvre : les sentiments sont finement décortiqués, ils n'échappent pas parfois à une certaine violence.

On découvre la simplicité et la complexité du quotidien dans cette grande famille où harmonie et pudeur cohabitent.

Cette histoire est narrée dans un style où chaque mot bien choisi habite une phrase harmonieuse.

Je considère ce roman comme un petit bijou.
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

Ces furtives histoires touchantes, bouleversantes, surprenantes, sont de magnifiques portraits de vies ordinaires qui maîtrisées par la plume sensible de Gaelle Josse deviennent des petites perles d'émotions.

"Ces heures profondes , ce sont les heures où le coeur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus."



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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

Voici un livre dont le titre ne pouvait que m'interpeller, moi qui connait bien ces fuites du sommeil. Deplus, j'ai déjà lu certains ouvrages de Gaëlle Josse, que j'ai bien appréciés.

Mais je dois dire que je reste un peu sur ma faim ! En effet ces micro-fictions sont des plus éphémères et le livre est à peine terminé que tout s'est évaporé. Il ne m'en reste quasiment rien après quelques jours. C'est un peu comme les nouvelles. On n'a pas suffisamment de temps pour que les histoires s'imprègnent en nous.

Ces histoires n'ont pas systématiquement un lien avec les insomnies mais sont plutôt pour certaines des histoires nocturnes.

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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

« Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève... »

Cette chanson de JJG m'a accompagnée pendant cette lecture très touchante, texte dédié à ceux qui ont l'habitude de « Veiller tard ».



Dans cet ouvrage à part, Gaëlle Josse brosse le portrait de ceux qui restent éveillés quand l’obscurité s'empare du monde et que tombent les masques. Des portraits sensibles sous la forme de micro-fictions, ponctués d'élans poétiques, des chapitres indépendants de quelques pages, parfois deux ou trois, des flashs de vie touchants et d'une grande humanité.



Gaëlle Josse nous embarque dans sa nuit à la rencontre d'individus, de tout âge, sexe, origine, et ouvre la porte de leur intimité. Nous entrons, en silence, pour partager l'espace d'un instant cette bulle intime, qu'elle soit lumineuse ou nostalgique, joyeuse ou dramatique.

Ainsi accompagnons-nous l'amoureux éconduit, la femme âgée qui s'en va, l'amour fougueux, l'espoir déçu, l'enfant témoin d'images ou de sons qu'il aurait préféré ne pas connaître, le commercial en transit... Un reflet de la société.



Cette œuvre à savourer au calme est un bijou d'écriture, délicate et poétique, à l'image de la douceur avec laquelle nous entrons momentanément dans ces vies exposées. Des vies magnifiques dans leur banalité car le texte convoque l'universel. Ces femmes, ces hommes, ces enfants pourraient être chacun.e d'entre nous, et l'ouvrage ne manquera pas de faire résonner des échos de vos propres souvenirs ou expériences.



Bilan :

Joie, désillusion, ivresse, espoir, solitude, douleur, impatience, peur de la nuit qui s'installe ou du jour qui arrive, inquiétude, magie, naufrage, tendresse... Cette nuit proposée par Gaëlle Josse est un superbe voyage en poésie et humanité. Coup de cœur !
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Les heures silencieuses

Lu en 2015. Qui ne s'est pas demandé ce qui ce passerait si l'on traversait le miroir ?...

La couverture du livre : une pièce raffinée avec une femme représentée de dos, jouant sur une épinette et, en arrière plan, une domestique affairée à sa tâche. Là, il s'agit plutôt de peinture, d'un tableau. Il suffit d'ouvrir le livre, de découvrir le journal de Magdalena, et de voir la vie derrière ce tableau...

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Une femme en contre-jour

Lu en 2019 (date de sortie du livre).

Cette biographie romancée superpose le parcours de vie de Vivian Maier et sa passion de la photographie. Sa renommée internationale ne fut que posthume. Une existence chaotique et précaire dont on sait peu de choses, entre secrets de famille, traumatismes et ruptures. Une nurse étrange, à la fois humble et invisible. Une artiste cachée, qui ignorait elle-même toute l'étendue et la valeur réelle de son talent.
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L'ombre de nos nuits

Lu en 2016 (date de sortie du livre).

Ce roman choral nous transporte au XVIIème siècle à Lunéville, à travers la voix du peintre Georges de la Tour et celle de son apprenti, autour de la réalisation d'un de ses plus célèbres chefs-d'oeuvre : "Saint Sébastien soigné par Irène"... Gaëlle Josse nous parle, à travers le récit, de la lumière intérieure et la part de sombre qui composent notre humanité.
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Noces de neige

Lu en 2021. Si une fois de plus l'écriture de Gaëlle Josse m'avait envoûtée par sa forme, les histoires contées ne m'avaient pas émue outre mesure, disons en tant que telles.

Un roman choral qui prend l'allure d'un chassé-croisé à un siècle d'écart. Un récit qui alterne au rythme de ces deux longs trajets, se transformant en véritable voyage à travers les époques, les souvenirs, les paysages et les sentiments.
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Nos vies désaccordées

Lu en 2015. Je découvrais l'auteure (dont j'ai lu 7 romans à ce jour).

Un roman introspectif et émouvant, qui raconte la vie désordonnée d'un pianiste qui va de concerts en concerts et de femmes en femmes. Cette sorte de mégalomanie semble le satisfaire au quotidien, jusqu'à ce qu'il reçoive des nouvelles d'une ancienne amoureuse...

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Le dernier gardien d'Ellis Island

Lu en 2017. J'avais apprécié ce récit émouvant et réaliste, servi par une plume lancinante mais jamais ennuyeuse, qui m'emporte à chaque fois.

"Ellis Island, marchepied d'une terre désirée et d'un rêve à construire. (...) À Ellis Island, le temps n'existe plus, l'attente en est la seule mesure."

Le dernier inspecteur du centre d'immigration d'Ellis Island livre dans son journal intime ses ultimes souvenirs, retraçant 60 années d'une épopée tragique.
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La nuit des pères

Je viens de découvrir Gaëlle Josse, une auteure vraiment talentueuse, à l’écriture subtile et délicate autant que profonde et intense ! Et je me demande : « Mais comment ai-je pu passer à côté tout ce temps ?! »



Dans ce roman, Gaëlle Josse nous entraîne au cœur d’un secret de famille, d’une famille composée d’un père et de ses 2 grands enfants, d’une cinquantaine d’années, depuis le décès de l’épouse et mère. Alors que leur père vieillit et que son esprit sombre, faiblit, oublie, ils vont se retrouver autour de lui, se redécouvrir et essayer de se comprendre. L’histoire qui va se dévoiler peu à peu nous est en majeure partie contée au travers des mots d’Isabelle, la sœur, qui s’adresse en pensées, tour à tour, à son père, son frère ou sa mère disparue. J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a littéralement happée et entraînée dans les pensées et les questionnements d’Isabelle ; Gaëlle Josse a un vrai talent pour nous faire vivre et ressentir son personnage, pour suggérer, instiller émotions, tensions, ... Oui vraiment, au fil des pages, on ressent ces tensions, les ressentiments, les blessures venues de l’enfance, les fêlures, les faiblesses, les angoisses, transmises, enfouies ; et on imagine un secret, terrible, lourd, inavouable.



Je n’aurai qu’un bémol, tout petit au regard de la qualité de l’écriture : j’avoue que, en tant que mère, j’ai eu du mal à comprendre ce refus du bonheur, infligé à lui-même, comme à sa famille et plus particulièrement à Isabelle. Mais je n’ai évidemment pas les mêmes démons... En bref, ce fut une très belle découverte d’une auteure sensible, à l’écriture enveloppante, profonde, juste et tellement intense !
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