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Critiques de Gerbrand Bakker (98)
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Le détour

Ce roman m’a été envoyé dans le cadre de la Kube, la boîte qui contient un livre surprise choisi par un libraire.



L’héroïne de ce roman est une universitaire néerlandaise, spécialiste d’Emily Dickinson sur laquelle elle tente d’écrire une thèse. On ne sait pas grand chose sur cette femme. Tout est plutôt suggéré. On comprend toutefois rapidement qu’elle a fui son mari et son travail suite à un scandale qui l’éclabousse pour trouver refuge dans un coin perdu du Pays de Galles.



Là, dans la maison qu’elle loue, perdue en pleine nature, entourée d’oies et de moutons, elle va essayer de se reconstruire. Tout au moins, c’est ce que le lecteur croit.



L’auteur a écrit son texte un peu comme une méditation sur le temps, sur la naturesur le couple, mais sans jamais être ennuyeux, bien au contraire. Sa lecture était apaisante. C’est une belle découverte.











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Là-haut, tout est calme

Dans "Là-haut tout est calme", Helmer von Wonderen, la cinquantaine bien sonnée, qui travaille depuis 35 ans dans la ferme familiale bien malgré lui, accomplit un matin d'étranges gestes : il installe son père impotent, dont il a la charge, à l'étage, "là-haut", et change toute la déco de la maison. Une lettre de Riet, qui a été la fiancée du frère du jumeau de Helmer, Henk, mort à 20 ans, vient amplifier ce bouleversement... Ce roman, écrit à la première personne et tout au présent, est écrit d'un style sobre, sec, pas dénué d'humour. Bakker saisit remarquablement bien les complexités de ce personnage apparemment bourru et fruste, sait rendre sa solitude et l'évolution de ses pensées.
Lien : http://dautresviesquelamienn..
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Le détour

Une maison perdue dans la campagne galloise, des moutons et des oies, un sentier de randonnée, une héroïne solitaire en fuite: voilà ce qui m'a attiré dans ce roman. Ecrit à la troisième personne, l'auteur créé une distance supplémentaire entre le lecteur et l'héroïne dont on devine, au fil de pages plus que cela n'est réellement explicité, l'existence passée et les raisons de sa solitude. Professeur d'université aux Pays-Bas, son sujet de thèse est l'auteur Emily Dickinson dont l'oeuvre et la vie révèle un parallèle avec l'héroïne. D'ailleurs, lorsque sa solitude est brisée par l'arrivée de Bradwen, elle se présentera sous le prénom Emily. Cette rencontre va temporairement lui ouvrir un nouveau chemin, lui rappeler des souvenirs mais aussi l'amener à aller au bout d'elle-même tout en accélérant son projet initial. L'auteur décrit avec profondeur les pensées et les tourments de cette femme dont la nature qui l'entoure montre sa vulnérabilité et son évanescence. Néanmoins, au fil des pages, la description de ces vies entremêlées, le déclin de l'héroïne, l'apparente insensibilité de Bradwen, la recherche du mari pour se donner bonne conscience, l'immobilisme des parents m'a lassé car le dénouement était pour moi déjà connu même si le comment restait à lire.
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Le détour

Ach, writing a review of The Detour is not an easy task. Even if I finished it a while ago, I am still confused about it. No doubt, it is an unusual book which is not for everybody to read... I finished it, but did I enjoy it? I am not sure, but I would still say it was worth reading it. Perhaps because of this strangeness, which is present in the whole story and fascinated me until the last pages. Because it is something different from what we can expect reading the back cover summary.

We follow a Dutch woman, Emilie, who rents a farm in Wales after she left her husband. Slowly, we step in her new life, meeting geese, badgers, her favourite Emily Dickinson’s books, an unpleasant farmer, a curious baker, a chatty hairdresser, a strange doctor and a mysterious boy with his dog. Back in Amsterdam, the husband is investigating in order to find her with the help of a new policeman friend.

The plot is simple. Not a lot of action, not a lot of details, not a lot of explanations. The language is kept simple most of the time, be it in descriptions or in dialogues, and very sparse. The atmosphere is extremely strange. Who is Emilie? Why has she left her native country in order to rent a farm in the middle of nowhere? Who is this boy who stays with her for so long? And so on and so forth.

Gerbrand Bakker’s novel is full of symbolism and intertextual references, which can be confusing for the readers who cannot interpret it. I must admit I felt rather lost all along the story, as we never really obtain definite answers to the hundreds of questions we ask ourselves. The end gives us a few clues, but many mysteries subsist. I had expected something big, something that would explain it all, but I must admit I was a little disappointed, although it is a nice way to end the story.

The best word to qualify this book would be enigmatic. We follow Emilie in a strange universe and take part to her everyday routine without knowing the whys and hows. Although we get to know her from the first page to the last one, she remains mysterious and so do the other characters and their actions. As I said before, there is not much action, which illustrates perfectly Emilie’s loneliness and her need to find an aim in her days. Meeting other people is nevertheless inevitable, even in such a remote place and, often, everybody knows everybody, which can be rather surprising and embarrasing.

The Detour is no doubt a wonderful book for those who can enjoy this kind of surreal atmosphere. However, many readers will probably get misled by its appearance: this small novel with few pages and apparently simple writing style is actually not so easy to understand; you might end up with more questions than before you even opened it.




Lien : http://onceupona-book.blogsp..
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Le détour

Les rebondissements se multiplient dans le dernier tiers du livre et l'identité de l'héroïne est dévoilée dans les toutes dernières pages sans que le mystère soit entièrement dissipé. Un roman d'une puissance indéniable.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Là-haut, tout est calme

C'est l'histoire d'une homme dans la cinquantaine qui vit à côté de sa vie. Il s'occupe de ses bêtes, il mange, il dort peu. Il dut reprendre, à l'exigence de son père, la ferme familiale suite à la mort tragique de son frère jumeau. Trente ans ont passé, aujourd'hui pareil à hier. Un matin, il monte son père mourant à l'étage. Il reprend la chambre paternelle. Il peinture, achète stores et draps et accepte d'héberger un jeune homme comme garçon de ferme. C'est le début d'une lente repossession de sa vie. L'écriture est douce, feutrée. Les personnages sont magnifiques. À lire.
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Le fils du coiffeur

En dépit de ses airs de roman familial, son « Fils du coiffeur » se révèle avant tout une ode drolatique à la liberté d'écriture. Un bon roman, à condition de savoir où on met les pieds.
Lien : https://www.lesechos.fr/week..
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Le fils du coiffeur

Mais de quoi ce livre est-il l'histoire ? Ou du moins ,où donc a voulu nous conduire son auteur?

Tout à fait conquise par deux livres précédents " Là-haut tout est calme " et surtout par le très émouvant "Parce que les fleurs sont blanches" : langue simple mais précise, ton doux, rythme lent, mais le tout disant tant de chose, que ma déception est grande d'avoir trouvé ce nouveau récit vide et sans intérêt.

j'ai fait l'effort d'en achever la lecture en espérant quelque chose qui n'est jamais venue. Brouillage de carte entre fiction et réalité selon l'éditeur ? Vraiment ?

Je lirai avec intérêt d'autres avis pour comprendre ce que j'ai peut-être manqué.



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Le fils du coiffeur

L'écrivain néerlandais Gerbrand Bakker propose un jeu subtil sur les codes du roman familial, de nature à donner le sourire à tout lecteur.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Le détour

 «Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension.»

En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.

Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.

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Parce que les fleurs sont blanches

Encore une belle surprise avec cet ouvrage que j'ai très envie de vous parler.



Parce que les fleurs sont blanches est un roman poignant, sensible et à la fois lumineux.



L'auteur nous racontant une histoire familiale tragique avec des personnages extrêmement attachants.



↜↝↜↝



Ça parle de quoi ?

Nous suivons une famille de garçons, un père et ses trois fils. Ils grandissent sans mère, partie depuis plusieurs années, sans explication.

Ces quatre "hommes" forment une fratrie très complice et soudée...

Le père Gérard, les jumeaux Klaas et Kees, le petit dernier Gerson, sans oublier le chien Daan.

Un jour, alors qu'ils se rendaient chez les parents de Gérard, ils eurent un grave accident de voiture.

Leur vie bascula à partir de ce terrible événement, surtout pour le jeune Gerson qui perdit la vue.

↜↝↜↝



Un texte rare, écrit avec beaucoup de pudeur et de délicatesse qui ne bascule JAMAIS dans le pathos.



Le lecteur suit particulièrement, ce jeune garçon Gerson qui ne parvient pas à accepter son handicap et à vivre dans le noir.



C'est une histoire fraternelle bouleversante, de frères qui tentent de surmonter cette épreuve.



C'est aussi une amitié émouvante entre un enfant et son chien.



C'est juste très beau...



Un récit débordant d'AMOUR que je conseille vivement de lire.



Ne passez pas à coté de ce roman marquant et inoubliable.
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Le détour

J'avais pourtant aimé Là-haut tout est calme...



Certains auteurs devraient s'en tenir à un livre ou avoir un éditeur plus exigeant...



À titre d'exemple : Une des béquilles, qui était appuyée contre la cloison carrelée à côté de l'urinoir, a glissé. Il a fait un mouvement pour la retenir, lâchant du même coup son sexe, ce qui a immédiatement interrompu la miction. Le policier l'avait déjà saisie, de sa main gauche..



Saisie la miction? La béquille? Boiteux...



Ça traîne en longueur.
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Parce que les fleurs sont blanches

L'histoire d'une famille : 3 garçons ( Klaas et Kees des jumeaux de 16 ans et leur jeune frère Gerson) qui essaient de vivre avec leur père après le départ de leur mère pour l'Italie sans doute puisqu'elle leur écrit une carte postale pour leur anniversaire et Noël de ce pays mais ils ne savent pas où ? Et du chien Daan très proche de Gerson.

Une vie assez banale mais plutôt heureuse du moins ils essaient jusqu'au jour fatal.

C'est un dimanche matin ordinaire, sur une route de campagne traversant des vergers où fleurissent des arbres fruitiers ils ont un accident. le choc est violent.

Le père et les jumeaux sont blessés mais s'en sortent. Gerson lui est plongé dans le coma, à son réveil il comprend qu'il est aveugle.

Son père, ses frères veulent l'aider, l'accompagner. Ses grands-parents aussi – ils allaient les voir le jour de l'accident- mais ils sont maladroits, tendrement maladroits…

Une histoire tragique mais dépeinte avec beaucoup d'émotions, ce qui rend le roman encore plus bouleversant.

La vie ne sera plus banale comme avant mais la famille est toujours là différemment.

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Parce que les fleurs sont blanches

Parce que l'on ne doit pas passer à côté de ce petit livre bouleversant qui se lit d'une traite la gorge nouée ...
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Parce que les fleurs sont blanches

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Là-haut, tout est calme

Histoire triste et glauque dans une belle Hollande.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Là-haut, tout est calme

Nord de la Hollande. Dans un lieu où rien ne bouge plus depuis des générations. Quelques maisons éloignées les unes des autres, des bêtes dans les champs, une rivière qui coule pas loin, le calme de la campagne… ça ressemble beaucoup à un endroit où il fait bon vivre, n’est-ce pas ? Le seul problème, c’est que Helmer ne l’a pas choisi cet endroit. Lui, il rêvait plutôt d’Amsterdam et de l’agitation de la ville, de poésie, de littérature et autres bonheur des mots… La campagne, les bêtes à traire, les travaux des champs, ça n’a jamais été trop son fort. C’était plutôt la passion de son frère jumeau Henk. Mais quand celui-ci est mort accidentellement à 20 ans, Helmer n’a pas eu le courage de s’opposer à son père qui lui imposait un nouvel avenir.



Mais aujourd’hui, à 55 ans, il se rebelle. Oh, il ne claque pas la porte en laissant tout en plan, non. Ça commence par de petites choses. Il déménage déjà son père, très malade, au premier étage et s’approprie tout le rez-de-chaussée. Il repeint, décore, achète de nouveaux meubles. Il s’occupe toujours des bêtes, il s’y est attaché un peu au fond. Mais peu à peu, il dévie de la trajectoire fixée par son père pendant toutes ces années. Et quand Riet, l’ancienne petite amie de son frère, refait surface dans sa vie, les changements vont aller en s’accélérant.

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/la-..
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Là-haut, tout est calme

J'ai un avis assez mitigé. D'abord les points positifs c'est que j'ai bien aimé les descriptions d'Helmer. On peut vraiment se mettre à sa place assez facilement puisqu'on a l'impression d'y être. Ensuite, les bonds dans le passé quand, il pensé à un souvenir ou à un endroit qu'il a vécu avec sa mère, son frère ou son père. Ça nous permet de mieux comprendre sa vie et comment il est arriver à devenir seul et à s'occuper seul de la maison.



Ensuite les points négatives. J'ai trouver qu'il y avait très peu de dialogue ce qui rend le roman lent. Mais après une fois l'arrivé d'une personne dans sa vie, il y a un peu plus de dialogue. Après j'ai trouvé l'histoire banale, rien pour s'accrocher au roman.



Mais j'ai tout de même était bercer par les mots de Gerbrand Bekker, et pu voir l'évolution du personnages d'Helmer. Petit à petit, il va reprendre sa vie en main et de faire ce qu'il a toujours voulu faire, de réaliser ses rêves.

Et le titre du roman porte bien son nom, tout est calme quand on lit le livre ^^.
Lien : http://rever-en-lisant.skyro..
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