J'ai retrouvé ce livre en faisant du rangement. J'ai vaguement souvenir de l'avoir lu il y a deux ou trois ans, rien de plus. C'est dire le souvenir impérissable qu'il m'a laissée ...
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Cherchant ce titre dans la bibliothèque de Babelio, j’ai tapé Femmes de myrrhe et d’encens. C’est qu’il y a dans ce roman des odeurs d’encens mais aussi de cardamome.
Je voudrais pouvoir dire que j’ai été envoutée par ce livre mais ce n’est pas le cas. Il est agréable à lire et ce n’est déjà pas si mal mais pas l'enthousiasme. Je n’ai pas trouvé ces femmes attachantes, parfois plutôt agaçantes, tournant autour de leur nombril . Est-si étonnant qu’elles soient futiles, n’ayant pas de rôle dans la vie ?
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Un livre plutôt bien écirt et construit qui m'a mise mal à l'aise dans le fond du propos. Je ne suis pas certaine de comprendre de quel point de vue elle nous écrit. Les descriptions paraissent racistes par moments (surout l'un des personnages masculins) et pourtant je pense qu'il y a beaucoup de justesse dans les propos et notamment dans la construction des personnages féminins. Je me demande si c'est en lien avec la traduction. En tout cas, très étonnée, parce que j'avais beaucoup aimé Toute une histoire, et là je ne m'y retrouve pas du tout. Affaire à suivre.
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style frêle et maigre, je me forçais de le finir, à part la partie de Tamar, les autres personnages, pas très bien présentés, franchement j'ai fermé le livre avec aucun regret, ou bien le seul regret de l'avoir ouvert!!!
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J'ai beaucoup aimé ces histoires de femmes,leur place, leurs attentes,leurs valeurs, je l'ai lu non comme un roman mais comme un témoignage polyphonique sur un pays lamb da, où le poids des traditions religieuses laisse peu de latitude aux femmes, hormis la place qu'elles se créent elles mêmes malgré tout.
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Un recueil polyphonique de nouvelles, superbe et envoûtant, qui donne la parole aux femmes. Hanan El Cheik écrit avec des mots simples, précis et poétiques aussi. Elle nous donne à voir et à comprendre à travers des textes forts.
Une découverte pour moi et l'apprentissage d'univers et de cultures, au-delà des apparences et des stéréotypes dont se nourrit notre société.
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recueil de plusieurs nouvelles de qualités très inégales
Sur la forme les amoureux de la belle langue seront très déçus. Ecriture assez médiocre quelque peu heurtée qui manque de fluidité et de maturité Syntaxe très pauvre voir ridicule Quand au sens des expressions il laisse à désirer Problème possible de traduction quoique le Liban soit (était?) plurilingue
Sur le fond et l’empathie en général des personnages, beaucoup d’états d’âme assez peu légers , parfois éthérés que l’on attribuerait volontiers à une très jeune fille plutôt qu’à une femme. Toutefois certaines narrations relèvent du contraire on a l’impression d’entendre une femme très avertie.
Aparté à ce propos:
Hanan el- Cheikh étant une femme on est en droit de s’interroger « La femme a-t-elle une âme ? »
Desproges nous répond « Il est encore trop tôt pour répondre à cette question avec certitude. Tout ce qu'on peut dire, avec une marge d'erreur infime, c'est que la nuit sera fraîche, mais à mon avis, à mon humble avis, c'est sans rap-port aucun avec le problème de l'existence de l'âme chez la femme. » J’aime énormément Desproges qui lui manie le verbe avec dextérité ! Allez on passe à autre chose
Par contre ce livre est très intéressant par les sujets traités Ils font voyager à travers le monde arabe et donnent un certain éclairage des modes de vie, coutumes, faits divers vu par une femme du cru. On voyage de l’Arabie Saoudite au Liban ensuite au Yémen et même à Londres
Et donc de s’intéresser surtout à la narration et aux descriptions qui garantissent un dépaysement certain et enchanteur C’est le point vraiment fort de l’ouvrage presque un témoignage
Nouvelles les plus marquantes
- Avec « le cimetière » Hanan el- Cheikh nous fait part d’une curieuse tradition où toute la famille rend visite aux morts dans leur mausolées la demeure d’avenir des vivants pendant toute une journée
- Avec la « foire aux mariés » on a rendez-vous avec les jeunes gens célibataires qui se jaugent Comme nous, nous avons La Foire d’Allanche pour admirer une belle « saler », « Aubrac » ou « belle rouge des prés » une belle au henné peut s’y exposer pour trouver babouche à son pied. Une chute très intéressante !
- « Sanaa forcement » Une amitié assez particulière d’une missionnaire et d’un yéménite amoureux
Intéressante description du milieu yéménite dans un village à la campagne
- « Un progrès notable » courte mais excellente Une belle vengeance!
Un monde arabe pas très souriant à priori pour la femme, un monde dur, âpre, moyenâgeux et assez éloigné du monde occidental avec quand même pour certaines femmes une envie de voir autre chose que leurs traditions aussi belles soient-elles et d’oser tenter la rupture avec celles-ci.
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Une galerie de portraits de personnages hauts en couleurs qui se croisent et s'entrecroisent au fil des pages de ce roman. Des destins hors du commun à travers le récit improbable de Samir et de son singe cappuccino, d'Amira la prostituée devenue "princesse arabe" ou de Lamis qui après son divorce tente de se reconstruire… Mais un avis mitigé sur ce roman qui parle de choses graves à travers la caricature tragi-comique de ses personnages. Je n'ai pas vraiment adhéré au récit, trop exagéré par certains côtés et du coup l'ensemble perd en profondeur. C'est dommage car les personnages étaient plutôt sympathiques avec leurs fêlures et leur envie de s'en sortir coûte que coûte…
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Ce roman est celui de l'étrangeté : celle des femmes arabes parmi leurs propres communautés, machistes, misogynes, et dans ce Londres cosmopolite où elles ont cherché refuge. Un sujet grave, traité sur le ton parfois de l'humour (qui ne déride pas beaucoup cependant), du sentimentalisme souvent.
Hanan El-CHeikh n'a donc pas réussit à m'intéresser à ces histoires transversales (autour de deux femmes marocaine et irakienne et un homosexuel libanais) et l'ennui du premier chapitre persiste jusqu'au bout. Une seule histoire aurait peut-être suffit. Mais le style n'y était pas non plus (peut-être la traduction : ce serait étonnant chez Actes Sud) et j'avais parfois l'impression de lire un de ces auteurs de romans néo-sentimentaux. Dommage donc.
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Ce livre, quel horreur !
Il était pourtant pleins de promesses ! Et quel déception !
Plusieurs choses m'ont perturbé. Déjà une mauvaise traduction de l'arabe au français. Des phrases que comprend difficilement et des tournures qu'on emploierait pas en français. Puis, un rapport aux temps et personnages qui perd le lecteur. Souvent je ne savais pas qui parlait et des scènes qui commencent aussi brusquement qu'elles s'arrêtent sans en comprendre le sens. Et puis pour finir, des histoires franchement pas intéressantes !
Tout cela m'a conduit à le finir avec peine et ennui.
Bref un roman que je ne conseille pas du tout !
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Beyrouth, capitale du Liban. Une jeune femme envoie des lettres à des correspondants réels ou fictifs. D'abord, ce sera Hayat, son amie émigrée en Europe. Puis un écrivain naturalisé français, qui ne lira probablement jamais sa lettre. L'ancien amant qu'elle n'a été prête à suivre au bout du monde et qu'elle n'a jamais revu. Billie Holiday, cette chanteuse qu'elle admire tant pour sa musique que pour les similitudes entre leurs histoires. Enfin, elle s'adresse directement à madame la Guerre, qui transfigure Beyrouth, sa ville chérie, qui se répand comme un poison avec ses vices, la drogue, la violence, la peur. Elle décrit un pays dans lequel elle se sent à la fois otage, en danger et pourtant irrémédiablement chez elle.
Comment ai-je réussi à finir ce livre? Mystère. Pas d'histoire suivie, beaucoup de description et d'introspection, il avait tout pour me rebuter. Et pourtant, je me suis attachée au personnage d'Asma, la narratrice-épistolière. D'abord parce que j'ai voulu comprendre: le Liban et son histoire sont des sujets que je ne connais quasiment pas. J'ai donc observé avec curiosité ce pays à la fois si meurtri et si moderne, devenu plaque tournante de la drogue (les descriptions des champs de pavot et de la culture du cannabis sont impressionnante) et où les bruits de fusillades sont quotidiens. Au départ, j'étais surprise qu'elle ne raconte que des scènes à la campagne, à l'étranger ou à l'intérieur de la maison: "mais où est cette Beyrouth annoncée par le titre?" Et peu à peu, on se rend compte qu'elle est devenue étrangère à Beyrouth, en marge sans pouvoir s'y retrouver, tant sortir est dangereux et devenu impossible, tant la ville a été écartelée entre les différents belligérants. Oui, ce roman nous fait découvrir une guerre qui déchire une ville et gagne lentement les campagnes comme un venin qui se répand tout doucement.
Mais ce qui est surtout au coeur de ce roman, c'est cette figure de femme, plongée dans une famille archaïque où le mariage traditionnel et la polygamie sont encore ancrés dans les moeurs mais qui transpire une modernité toute occidentale lorsqu'elle s'habille, se maquille et fait ses études. Une femme qui rêve d'ailleurs et d'évasion mais qui ne peut se résoudre à quitter sa ville à laquelle elle est viscéralement attachée, qu'elle ne reconnaît plus mais qu'elle espère toujours voir renaître de ses cendres.
Quant à la structure épistolaire, elle est fascinante. A chaque lettre, l'on se pose la question: sera-t-elle réellement envoyée à quelqu'un? Sera-t-elle lue? Etrangement, ce sont les destinataires impossibles, la guerre, Beyrouth, qui semblent le plus tangibles, le plus présents. Comme si justement, c'était là ses seuls interlocuteurs, les seuls à lui répondre réellement, au quotidien.
Je ne saurai vous dire pourquoi j'ai fini ce roman, ni si je l'ai vraiment aimé, mais en tout cas, il m'a tenue jusqu'au bout. La langue est extrêmement soignée et poétique sans être lourde. C'est vraiment un beau livre.
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Le témoignage émouvant d'une femme libanaise, la mère de l'auteure, confrontée à l'oppression, et qui a su résister, à sa manière (ce qui signifiait une personnalité très forte, dès le plus jeune âge). Le style est très simple, peut-être un peu plat, mais j'ai compris ce choix comme un moyen de rester au plus près des mots de cette femme qui n'a jamais eu la possibilité d'apprendre à lire et à écrire. Dernier aspect intéressant : l'auteure décrit avec beaucoup de précisions le quotidien de cette femme d'abord très pauvre, à la campagne puis à la ville, par la suite mariée à un fonctionnaire donc un peu plus à l'aise.
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L'auteur nous raconte la vie de sa mère, jeune fille née au sein d'une famille chiite au Liban dans les années 1930. Mariée de force à 14 ans, violée, bafouée, mère-enfant de deux fillettes, elle reste cependant frondeuse, rebelle et volontaire. Bravant tous les interdits, franchissant tous les obstacles pour vivre son grand amour avec le jeune Mohamed, elle ira jusqu'à obtenir le divorce, au risque de perdre ses filles. Ce destin est édifiant, cette jeune fille est étonnante, courageuse, drôle et d'une énergie incroyable. Mais étonnamment, je ne suis pas parvenue à m'attacher à cette femme. Et puis, j'ai également été gênée par l'écriture que je ne trouve pas extraordinaire, peut-être desservie par la traduction. Je n'ai pas été "saisie" par ce roman comme semblent l'avoir été les autres lecteurs.
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Un livre poignant, touchant et plein d'humanité. Une déclaration d'amour d'une fille à sa mère qu'elle n'a que peu connue. L'histoire d'une vie dans toute sa douleur et dans toute sa douceur.
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L'auteure a écrit la vie de sa mère, une femme libanaise née dans les années 30. Ce récit à la première personne nous révèle un personnage courageux, passionné et plein d'humour. Tout cela avec beaucoup de modestie, comme si l'héroïne ne se rendait pas compte de sa force.
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