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Critiques de Harriet Tyce (84)
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Une quatrième de couverture alléchante, allez hop, je l'achète chez mon libraire favori.

Si je suis bien happée au début, les personnages et l'histoire étant bien relatés, au fur et à mesure de ma lecture, je me lasse. Les galipettes de l'héroïne avec son collègue, trompant son mari moralisateur, sont répétitives et rendent le roman redondant.

Je me demande vraiment où ça va, cela dit, impossible de lâcher le bouquin. Si le début était lent, la fin est précipitée et plutôt réussie.

Bilan mitigé pour ce polar psychologique.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

« Si j'étais l'une de mes amies, à cette minute, je me crierais dessus, en m'exhortant à cesser de me conduire comme une idiote, une garce et une égoïste. », dit Alison (p. 205)

Voilà qui résume bien ce thriller.

Cette quadragénaire a beau être avocate, elle est complètement dénuée de jugeote - "idiote, garce et égoïste" (sic).

Les hommes autour d'elle sont toxiques ? Elle ne s'en aperçoit pas et en redemande.

Elle reçoit des Sms anonymes perturbants, et s'interroge pendant 300 pages : mais quelle jalouse peut m'en vouloir à ce point ? Nous, on sait !

Elle n'est guère plus clairvoyante dans le cadre professionnel, puisqu'à aucun moment ne l'effleure l'idée que...

Ça, c'est du travail d'une pro- qui a le feeling et creuse ses dossiers !

.

Les protagonistes sont antipathiques et caricaturaux, et en plus, comme s'ils n'étaient pas déjà assez odieux avec leur entourage : ils boivent & re-boivent... à se vomir dessus, à se ridiculiser, à rouler sous les tables, à b@iser à l'arrache dans des flaques de p!sse de toilettes de train. Je l'écris crûment car c'est présenté ainsi, et j'ai perçu de cette façon l'ambiance générale de ce roman glauque, lourd et finalement sans intérêt.

.

Attention, ne tombez pas dans le piège, ce thriller est également paru sous le titre 'Mon premier meurtre'.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Un roman psychologique qui met beaucoup de temps à se mettre en place de plus je n'ai pas trop vu l'intérêt de rapprocher le quotidien d'Alison à celui de Madeleine cela n'apporte au final pas grand chose de plus au récit.



Alison est une avocate dont la vie de famille se délite, elle vit avec Carl son mari et leur fille Tillie. Peu à peu celle-ci reste de plus en plus présente au travail, a un amant Patrick et sort très souvent en soirée pour boire après le travail, il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle dorme directement au cabinet d'avocat.



Son mari Carl vit de plus en plus mal la situation et les reproches sont incessants pour tout, le fait qu'Alison s'occupe mal de sa fille, qu'elle ne sache pas faire la cuisine, tenir une maison etc...



Pour ne rien arranger dans leur situation maritale, Alison va devoir gère sa première affaire de meurtre, Madeleine l'accusé a en effet poignardé à mort son mari. Alison va petit à petit se rendre compte que Madeleine et elle on vécu la même chose durant le temps qu'elle était en couple comme par exemple les reproches incessants.



Le récit n'a malheureusement rien d'haletant et la fin ne m'a convaincue non plus, dommage la quatrième de couverture avait pourtant l'air très prometteuse.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

D’une manière générale, on a toujours l’enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.



Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l’auteure s’attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d’être ce qu’ils paraissent être et c’est assez intéressant.



Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l’impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l’alcool, alors qu’elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c’est comme dans la vie réelle… C’est ce que l’on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.



Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d’une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l’enfer…



Une lecture en demi-teinte, car le personnage d’Alison m’a exaspéré et j’ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l’aspect psychologique prend le pas en s’installant de manière latente, quasi sournoise.



Les derniers chapitres sont très bien construits et c’est ce qui permet de redresser la barre et à l’intrigue de prendre de l’ampleur.



L’ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c’est de cette manière que l’auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l’aspect psychologique, les manipulations…



Une lecture en dents de scie, mais l’auteure a réussi à maintenir l’intérêt avec l’évolution qu’elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
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Tu mens comme tu respires

Chassée du domicile conjugal par son mari, Sadie et sa fille Robin, dix ans, quittent New York et reviennent s’installer dans la vieille demeure familiale de Londres. Traumatisée par la rupture soudaine, mal à l’aise dans cette maison où plane l’ombre maléfique de sa mère décédée, mise à l’écart par les autres mamans de l’école que fréquente Robin, Sadie s’accroche à son travail de juriste préparant la défense d’un jeune accusé de viol.

Petit à petit et malgré les mensonges des uns et des autres, elle reprend sa vie en main, trouve sa place parmi les parents d’élèves et construit un nid douillet avec sa fille. Mais ce fragile équilibre est sans cesse remis en cause par la concurrence effrénée entre les élèves.

Dans ce thriller psychologique de belle facture, l’avocate pénaliste londonienne Harriet Tyce joue avec les nerfs du lecteur en l’embarquant d'abord dans une intrigue domestique somme toute banale qu’elle fait ensuite doucement déraper vers un drame en puissance pour terminer sur une succession de rebondissements tragiques et angoissants.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Un 1er thriller psychologique plutôt réussi de la part de l'auteur! bien que le thème ait été traité mainte et mainte fois : la violence dans le couple(thème que j'adore!)j'ai beaucoup aimé cette écriture, ce rythme et cette histoire!

Je pense que je continuerai à suivre Harriet Type si nouvelles aventures il y a...
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

C'est un bouquin où, à chaque pages qu'on tourne, on se dit "m'enfin, quelque chose va bien se passer, non ?!"

C'est un bouquin où on se dit que c'est tellement gros tout ça, qu'on souhaite très très fort que ça se termine autrement.

(Mais, dommage) c'est un bouquin où on devine la fin...dès le début.

C'est un bouquin qui raconte des beuveries et des scènes olé olé à tire larigot, sans véritable intérêt (comme quand l’héroïne (enfin, je dis l’héroïne...) a de la crotte de chien sur la main et que l'auteur s'attarde là dessus pendant à peu près 4 pages, ce qui vous met dans un état d'incompréhension totale : Pourquoi ? à quoi ça sert ? quelle importance ? preuve à conviction ? faut il garder cet élément pour plus tard ?)

C'est un bouquin où au bout de 200 pages il ne se passe toujours pas grand chose. que dalle. Nothing.



C'est un bouquin, ça oui. Pour sûr. Mais c'est un bouquin qui sert à rien.

A part la fin, peut-être, si risible qu'elle mérite la petite étoile, là, en haut, pour le folklore.

Manquerait plus qu'un collectionneur d'allumettes fasse partie de la fête et je pense qu'on serait pas mal.

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Blood Orange (Mon premier meurtre)



Alison est avocate pénaliste. Elle est en charge pour la première fois d’une affaire de meurtre. Les circonstances qui ont conduit sa cliente à tuer son mari ne sont pas sans évoquer la relation tendue qui s’est développée entre Alison et son mari.

Ces quelques lignes résument la 4ème de couverture. Malheureusement, le récit n’est pas à la hauteur : il s’agit davantage des frasques sexuelles et alcoolisées de Alison avec la litanie de ses regrets et remords à chaque réveil avec la migraine.

Ce roman m’a fait penser à La fille du train avec une narratrice peu responsable qui joue les victimes.

Barbant

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Voici un livre palpitant que j'ai eu du mal à lâcher tant le suspense est présent.



Une petite présentation des personnes principaux :

Alison : avocate pénaliste, épouse et mère de famille, fêtarde, ambitieuse et perdue...

Carl : psychothérapeute, mari d'Alison, père parfait...

Patrick : collègue et amant d'Alison, coureur de jupons...



Alison est une femme brillante, qui se voit, pour la première fois, être assignée sur un dossier pour meurtre. Au fil de la découverte de l'affaire et des rencontres avec Madeleine, la présumé meurtrière, Alison ne peut s'empêcher de superposer son histoire à celle de Madeleine.



Entre son mariage qui est en danger suite à ses nombreuses absences et à ses sorties nocturnes à répétition et son amant qui ne cesse de l'humilier mais dont elle n'arrive pas à se détacher, Alison perd le fil de sa vie.



Au fil du livre, on découvre des personnages avec des personnalités étonnantes. Qui contrôle qui ? Qui aime qui ? Qui manipule qui ?



J'ai adoré cette histoire pleine de rebondissement. Un thriller psychologique que je ne suis pas prête d'oublier.



Merci #netgallet #BloodOrange #LaBêteNoire
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison est une bonne avocate, mais une mère très peu présente. Son couple bat sérieusement de l’aile. Elle se voit confier une affaire de meurtre… Tout me tentait dans ce thriller, à commencer par la phrase d’accroche : « Je sais que c’est mal. Mais je ne peux pas m’en empêcher. » Un premier roman d’une avocate (j’ai pensé à Hannelore Cayre en lisant ça, mais ça n’a RIEN à voir), Londres et particulièrement des quartiers que je connais bien (enfin disons que j’y vais souvent), un couple en difficulté avec un twist final annoncé, je me frottais les mains. Hélas, j’ai trouvé ce roman mauvais, à la fois dans sa construction (mauvais rythme) et surtout dans son registre de langage, il faut s’accrocher parfois car c’est clairement vulgaire. Avertis d’un twist final, on se méfie d’un peu tout en pure perte tant ça ne correspond à rien. On oublie !
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison WOOD, 40 ans environ, avocate pénaliste, est très prise par son travail, ses soirées arrosées et son infidélité. Sa vie familiale en pâtit. Elle va s'investir pour défendre Madeleine qui a tué son époux.

Le début de ce roman n'a pas beaucoup de caractère. Fur et à mesure l'auteure fait monter la pression et à ce moment-là, on lit vite, très vite. Une fin inattendue qui m'a éberlué. Une romancière a gardé en mémoire.

7/10
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Confinement oblige... Les lectures s'amplifient et encore une belle découverte avec ce premier roman d'Harriet Tyce, ancienne avocate pénaliste à Londres, hop elle s'est lancée et je dois dire que j'aime ça... J'aime lire de temps à autres, ces auteures anglaises comme Clare Mackintosh, Paula Hawkins parce que le verbe est cru mais pas seulement.

Régulièrement on se retrouve en plein cœur d'un procès, les soirées aux pubs, les couples se font et se défont et Blood Orange ne déroge pas à la règle, loin de là

Le titre vous saute à la figure dans les dernières pages et c'est inattendu, il faut dire que les derniers chapitres sont d'une teneur inouïe. On vous promet d'ailleurs, en quatrième de couverture, " un twist final explosif" et bien c'est rien de le dire...

L'héroïne, Alison Wood, est avocate pénaliste ( tiens, tiens...) est sa vie est, comment dire... Disparate... Autant sa carrière s'apprête à prendre une belle envolée, autant sa vie de famille avec son mari Carl, thérapeute et leur charmante petite "Tilly" n'est qu'une illusion...

Alors Alison enchaîne les procès et les soirées au bar entre collègues donc guère de temps pour sa petite famille.

La chance d'Alison est qu'un de ses confrères Patrick, avec qui l'alcool et le sexe sont à l'excès, va lui proposer un dossier en or : sa première affaire de meurtre. L'accusée s'appelle Madeleine, elle a poignardé son mari d'une quinzaine de coups de couteaux. Au fur et à mesure de l'enquête, Madeleine se livre sur ce mari contrôlant tout, même la pilule contraceptive et Alison prend conscience que sa vie n'est pas si éloignée de celle de Madeleine...

Franchement une intrigue redoutable avec une fin en apothéose, excellent premier roman que je vous recommande

Un grand merci aux éditions La bête noire chez Robert Laffont et une longue vie en tant qu'auteure à Harriet Tyce.

#bloodorange

#harriettyce

#labetenoire

#robertlaffont
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Encore un livre rajouté dans ma PAL car j'en ai beaucoup entendu parler et que je n'aurai pas dû mettre.

J'ai eu beaucoup de mal à le finir.

J'ai trouvé intéressant la partie qui concerne Madeleine mais je ne comprenais pas l'intérêt de l'auteure à raconter sans arrêt que son héroïne est alcoolique et qu'elle ait un amant et un mari qui la traite aussi mal !

Quand arrive la fin, ça s'explique un peu mieux mais du coup j'ai surtout eu l'impression de longueurs et de répétitions et au final les chutes ne sont pas assez abouties à mon goût.

Une déception de plus.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison merde dans les grandes largeurs. Mariée, mère de famille, passionnée par son métier d’avocate, elle a aussi un léger penchant pour la boisson, la cigarette, les plaisirs artificiels en général, et une certaine addiction au sexe un peu brutal avec un collègue qui souffle le chaud et le froid. Ça fait beaucoup pour une seule personne. Un jour, ce collègue et amant, Patrick, lui confie sa première affaire de meurtre. Madeleine a poignardé son mari de plusieurs coups de couteau. Il faut dire qu’il n’était pas piqué des vers celui-là : il lui administrait des médicaments incognito dans son thé, contrôlait sa vie entière et lui tapait dessus au gré de ses pétages de plomb. Curieusement, les vies d’Alison et de Madeleine commencent à avoir des résonances communes, des similitudes conjugales naissent, donc des atomes crochus.



Nous sommes bien dans un thriller domestique à tendance judiciaire. Vous avez remarqué la capacité de l’être humain à enfoncer encore un peu plus quelqu’un qui va déjà très mal ? Le succès professionnel d’une personne n’en fait pas toujours une référence. C’est un peu ce qui arrive à Alison qui sort la tête de l’eau dans son boulot, mais se noie dans sa vie familiale. Mère d’une petite fille dont elle a peu de temps à consacrer, mais qu’elle aime éperdument, et mariée à un donneur de leçon dont je ferai bien mon quatre heures pour lui apprendre 2-3 trucs. Vous sentez une pointe d’agacement dans mes propos ? C’est parce qu’il y en a une. C’est vrai, tous les pervers narcissiques à tendance psychopathe me tapent franchement sur les nerfs. J’aime ces êtres parfaits qui consentent à partager avec le bas peuple leur savoir et expérience et font émerger, par ricochet, notre propre misérabilisme. Carl, je t’aime. Je voudrais bien passer quelques heures en ta compagnie, toi le psychothérapeute des addictions sexuelles. Ta capacité de jugement à l’emporte-pièce m’attire énormément et ta faculté à réduire la mère à être une seule génitrice, incapable d’élever sa môme autrement qu’avec le manuel du parent modèle dont tu es le seul détenteur évidemment, me rend bien hystérique. C’est normal, je suis une femme… L’hystérie fait partie de nos gènes.



Vous l’aurez compris, la force de ce thriller réside dans les portraits de personnages et leurs ambiguïtés. Personne n’est qui il paraît être, chacun possède des failles, voir une tendance à l’auto-destruction. J’ai été souvent excédée par les jérémiades d’Alison, son incapacité à suivre les bonnes résolutions qu’elle s’est fixées, ses pulsions auxquelles elle ne peut résister, sa culpabilité intrinsèque et permanente, son manque de clairvoyance et parfois de jugeote, mais curieuse de découvrir jusqu’où elle allait devoir pousser avant de se prendre un mur. Je dois être un peu sadique au final ….



J’ai été partagée entre le besoin de continuer la lecture et de l’arrêter. Mais, l’ambiguïté des personnages relance l’intérêt à chaque fois que le lecteur envisage d’abandonner. Les thèmes développés comme le couple, le mensonge, la manipulation, l’effet miroir d’une situation à une autre contribuent fortement à redonner du peps à l’intrigue. La construction du roman est dans ce sens plutôt réussie. J’ai trouvé étonnante la façon dont Harriet Tyce parvient à susciter une certaine affection du lecteur pour Alison pétrie de défauts et de contractions.



Somme toute, j’ai vu venir les choses. J’ai décortiqué l’intrigue assez rapidement dans le roman, mais cela ne m’a pas gâché mon plaisir de voir comment l’auteur allait s’en sortir pour dérouler le fil. La fin est plutôt bien amenée révélant la nature profonde d’un personnage clé. Est-elle originale ? Bien trouvée ? Logique ? Difficile de vraiment juger. Je dirai qu’elle est cocasse, car le lecteur baigne tout de même dans des thématiques de justice et de loi et que là encore, le lecteur n’est pas à une contradiction près.



Dans l’ensemble, bonne lecture, agréable, sans prise de tête. Si vous aimez les thrillers domestiques, allez-y.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Tu mens comme tu respires

C’est le premier roman que je lis de cette autrice mais j’ai son précédent livre dans ma PAL.



Sadie débarque avec sa fille Robin à Londres, dans la maison dans laquelle Sadie a vécu enfant avec sa mère. Maison qui renferme des souvenirs pas très heureux pour Sadie, on comprend rapidement que les relations qu’elle entretenait avec sa mère étaient assez houleuses.



Les raisons pour lesquelles elles ont déménagé à deux et sans le papa de Robin sont assez énigmatiques, j’ai trouvé la première moitié du roman assez lente, le récit à du mal à se mettre en place. Sadie et Robin tentent de s’acclimater à leur nouvel environnement mais l’école dans laquelle est scolarisée Robin est assez étrange et élitiste. Sadie fait la connaissance d’autres mamans au portail de l’école et certaines d’entre elles sont assez vindicatives voire carrément méchantes.



Parallèlement à son installation, Sadie va reprendre son boulot d’avocate qu’elle avait laissé tomber au moment de sa grossesse et elle va être amenée à travailler dans un dossier assez troublant où il est question de relations sexuelles entre une élève et son professeur.



Peu à peu, une atmosphère angoissante s’installe et on sent qu’il se trame quelque chose sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus. Les pièces du puzzle s’emboitent petit à petit et j’ai nettement plus apprécié la seconde moitié du roman que j’ai trouvée beaucoup plus captivante et addictive.



Plus on avance dans le récit, plus les événements s’accélèrent et plus on commence à suspecter un peu tout le monde. J’ai dévoré la deuxième partie du récit avec beaucoup de plaisir mais c’est dommage que ce climat lourd et pesant met du temps à se mettre en place.



Une lecture en demi-teinte mais je lirai le précédent roman de l’autrice avec grand plaisir.

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

J'abandonne...J'en suis au tiers et je m'ennuie... Ni l’intrigue, ni les personnages ne sont assez attachants ou prenants, j'ai l'impression d'avoir déjà lu cette histoire.

Et le style ! Je note de plus en plus souvent dans les romans anglais une manière littérale de traduire les dialogues d'une lourdeur:

-" Vous vous exposez à une condamnation à perpétuité pour meurtre, Madeleine, je souligne, en me penchant vers elle. (...)"

-" Nous sortons déjeuner, je l'informe""

-"ça sent un peu ici aussi, j'insiste"

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Je remercie chaleureusement les éditions Robert Laffont et Net Galley pour leur réponse favorable et leur confiance.



Il est des bouquins qui me font craquer instantanément pour leur personnage et d’autres qui, au contraire, me le font prendre en grippe ; Blood Orange appartient à cette seconde catégorie.



Dès les premières pages, le personnage d’Allison m’a hérissé le poil. Qu’elle s’envoie en l’air avec un amant qui ne semble pas avoir grand-chose à foutre de sa petite personne, qu’elle se bourre la gueule à la moindre occasion, qu’elle soit une piètre épouse et plus encore une piètre mère… ça ne joue certes pas en sa faveur, mais ça aurait pu passer. C’est plutôt son inconstance (voire son inconsistance) qui l’enfonce plus que tout le reste.



La nana a bien conscience de merder dans les grandes largeurs, mais semble incapable de se tenir à ses bonnes résolutions qui la poussent à vouloir changer. Impossible de ne pas la voir comme un monstre d’égoïsme un peu idiote.



Je n’ai pas eu beaucoup plus d’empathie pour le mari cocu, Carl ; son côté monsieur propre, psychorigide et adepte de la morale à deux balles, m’a de suite semblé trop parfait pour être honnête.



Pas davantage de considération pour Patrick, l’amant. D’entrée de jeu le gars ne semble pas clair même s’il l’assume pleinement.



Je tiens toutefois à préciser que même si je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages principaux, cela ne m’a nullement empêché de passer un agréable moment en compagnie de ce bouquin.



L’intrigue va s’articuler autour de deux axes, avec d’un côté la sphère privée d’Allison (sa vie de famille) et de l’autre l’aspect purement juridique (l’affaire de meurtre dont elle a la charge). Ces deux facettes sont bien dosées, mais ne réservent pas de grandes surprises (voire même franchement prévisible sur certains aspects) ; même si je ne m’attendais pas au revirement final.



Harriet Tyce opte pour un récit à la première personne en nous faisant vivre son intrigue par le biais d’Allison. Malgré un manque évident d’originalité et de surprise, le récit est suffisamment addictif pour nous donner envie d’aller toujours plus avant afin de suivre le déroulé des événements et ses dénouements.



Un premier roman plutôt convaincant qui me donne envie de suivre l’auteure si jamais elle décidait de poursuivre sur la voie de l’écriture (a priori il n’y a pas de raison pour qu’elle y renonce).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison Wood est avocate pénaliste, un métier prenant et exigent qui ne le devient que davantage lorsqu'elle reçoit sa première affaire de meurtre. Après le travail, elle aime aller décompresser avec ses collègues au bar, ou rejoindre son amant, Patrick, avec lequel elle entretient une relation pour le moins toxique. Et tout cela ne l'aide pas à remettre sa vie familiale « en ordre ».

Depuis quelques années, son mariage est extrêmement bancal, ce qui l'a conduit d'une certaine façon dans les bras de Patrick. Malgré son travail, malgré sa relation vacillante avec son mari, malgré l'alcool, elle tente d'être la meilleure mère possible pour sa fille, d'essayer de sauver son mariage, ce qui n'est pas toujours évident.

J'étais curieuse de commencer Blood Orange car cela promettait un peu de différences par rapport aux derniers polars que j'ai lu récemment : on prle énormément des policiers, détectives et autres enquêteurs privés, et on ne se concentre pas assez sur les autres rouages de la machine. Car les policiers ne sont qu'un maillon de la – très – longue chaîne qui amène une personne jusqu'au procès ! Ici, on va donc suivre une avocate pénaliste, qui vraiment un métier intéressant, que je connaissais très peu. Son parcours quotidien, la façon dont fonctionne ce travail, est vraiment très bien décrit par Harriet Tyce, et je serais très intéressée de découvrir plus de romans avec cette profession !

Pour ce qui est des personnages, j'ai eu des véritables montagnes russes avec Alison. C'est typiquement le genre de personnage que j'avais à la fois envie de secouer très fort mais aussi de la serrer dans mes bras. C'est une femme reconnue dans son métier, qui y consacre énormément de temps et d'efforts... mais sa vie personnelle est un désastre !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Harriet Tyce est avocate. Elle est aussi auteure. Espérons cependant qu’elle s’en sorte mieux dans le premier domaine que dans le second…



Allison est une avocate qui, enfin, voit arriver son premier dossier de meurtre sur son bureau. Au passage, Allison boit, trompe son mari, s’occupe peu de sa fille… bref, sa vie n’est pas celle de la mére parfaite. Et elle va trouver dans cette affaire un reflet de sa vie…



Mon premier meurtre est, à mon sens, un roman raté. Raté parcequ’il semble écrit au fil de l’eau, faisant fi des répétitions, ou encore d’incohérences dans le caractére de son personnage. En effet, Allison est un personnage franchement détestable dont le retournement final du roman (par ailleurs bâclé) ne saurait faire oublier l’attitude hautement minable qu’elle peut avoir. Si je ne saurai remettre en cause l’aspect juridique du roman (clairement le plus intéressant à bien des égards), difficile de dire que le reste m’a plus. Bien au contraire. Je n’ai pas réussis à m’attacher à quel que personnage que ce soit.



Alors peut-être que c’était là le choix de l’auteur, de les rendre ainsi fondamentalement mauvais. Mais il n’y en a aucun auquel se rattacher et on ne ressent pas l’envie de finir la lecture du roman. Ou en tout cas, pour ma part, je ne l’ai aucunement ressenti. Difficile donc de vous conseiller la lecture de ce drame aux accents de thriller dont le travail sur les personnages m’a semblé sacrément faiblard…
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Il y a de ces thrillers où les personnages fracassés savent nous émouvoir, où l’on craint qu’il leur arrive malheur et où, lorsque ça arrive, on ne peut que se révolter de leur sort, maudire la plume de leur faire subir pareille cruauté. Des romans où chaque personnage n’est qu’un tissu de cruauté ou d’immoralité ; des êtres que l’on aime détester alors qu’ils nous échauffent le cerveau. Blood Orange, signé Harriet Tyce, n’est hélas pas de ceux-ci, malgré son lot d’immoralité et de questionnements.



Des mots durs et sévères pour ce premier Flop absolu 2021, malgré son potentiel fou et son résumé alléchant, il faut bien que ça arrive. Voici donc le programme des réjouissances, sans divulgâcher : Blood Orange est l’histoire d’une avocate qui s’envoie en l’air avec son amant et collègue, qui néglige sa fille à toutes les occasions possibles, se torche à l’alcool à s’en humilier dès qu’on lui propose une sortie, se dispute constamment avec son mari, et lorsqu’elle en a le temps, assume son rôle d’avocate auprès de la cliente qu’elle doit défendre. Construit de manière à ce que le lecteur prenne en sympathie et plaigne cette pauvre âme à qui il faudrait tout pardonner parce que telles raisons.



Le résumé laissait entendre une quête de la vérité et une bataille en justice pour défendre Madeleine, la femme accusée d’avoir tué son mari dans leur maison. Il y a en effet quelques scènes consacrées à cette partie de l’histoire ; intéressantes pour le peu qu’elles en disent, car malheureusement, l’auteure ne fait que survoler ces chapitres. C’est bien dommage, parce que ça donnait l’occasion de découvrir le fonctionnement de la justice britannique, et toute cette partie avec Madeleine donnait l’eau à la bouche, un souffle nouveau et une pause dans la vie d’Alison.



Un « thriller » qui n’a rien d’un thriller, ni d’un polar ou d’un policier, c’est ce que l’on dit à mesure que l’on tourne les pages, de moins en moins avidement, de plus en plus irrité par la narratrice qui, pardon pour le mot, est misérable à souhait. Toute la défense de Madeleine et les quelques sursauts d’intérêt sont engloutis, relégués au secondaire, derrière Patrick, l’amant râclure qu’Alison s’est choisie, avant de vouloir rompre, pour lui céder deux chapitres plus loin, et ainsi de suite. Derrière Carl, dont je ne saisis toujours pas ce que l’auteure voulait en faire, tant ses scènes manquent de cohérence entre elles. Il y avait pourtant un potentiel fou avec ce mari loin de ce qu’on voit habituellement, au chômage, père au foyer discret. Quelque chose qui titillait l’intérêt du lecteur.



Vous l’aurez compris, j’ai fini par lire le reste de ce pavé en diagonale, honte à moi. Comment pourrais-je apprécier un roman quand la narratrice est ce qu’il y a de plus détestable et de plat ? Car Alison est d’une platitude déconcertante, dans son travail comme dans sa vie personnelle. Alcoolique, égoïste à souhait, chouineuse qui ne se remet jamais en question, et pour une avocate, elle manque sérieusement de jugeote et de flair avec ses relations conjugales et extraconjugales. Le pire concernant les dénouements : on nous parle de ses compétences tout au long du roman, pour qu’au final, elle ne résolve absolument rien d’elle-même. Quant au sujet abordé avec Madeleine, qui est censé faire écho à la vie d’Alison, c’est à peine si l’on y va en profondeur dans cette thématique importante et prenante, réelle, vécue par de nombreuses personnes.



Harriet Tyce tente de distiller un soupçon de tension ici et là, pour tout balayer d’un revers de phrase trois pages plus loin. Ce qui aurait pu être l’étude d’une vie de famille londonienne rendue difficile par la carrière d’une avocate et ses choix n’est en fait qu’un prétexte pour des parties de jambes en l’air accouplé au désormais infatigable « Tous les hommes sont vilains méchants affreux ». C’est donc affligée que j’aurais fini Blood orange, sans éprouver ni chagrin ni jubilation pour les personnages qui défilent, qui rencontrent leur destin ou non. Ce n’est pas un problème de traduction, ni un problème dans la plume, simplement, les personnages m’ont semblé si plats et caricaturaux, si misérables qu’ils en perdent à la fois leur crédibilité, leur intérêt et leur sens. La toute fin a des airs de ridicule, pour ne pas aider. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai complètement raté l’effet voulue par l’auteure, à savoir me sentir proche d’Alison et avoir de la compassion pour elle.



En dépit de cet avis très négatif, je vous invite quand même à vous faire votre propre vision de ce roman, car sait-on jamais, vous y trouveriez peut-être un coup de cœur ! Laissez-vous tenter, lisez-le sans tenir compte de mes paroles, et revenez me dire si vous l’avez aimé ou pas ! Quant à moi, j’ai déjà son second roman dans ma bibliothèque, je ne m’avoue pas vaincue et je reviendrais vous parler prochainement de The lies you told !



Note : 1,5/5
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