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Citations de Harry Crews (136)


Entre un père et un fils:
"Ce qui m'a touché n'est ni ce qu'il a dit ni le fait qu'il m'ai fait la bise. C'était plutôt le ton qu'il a employé, un ton qui n'est utilisé qu'entre deux hommes parlant d'égal à égal, qui s'admirent et se respectent. C'était finalement la voix de l'amour, le type d'amour qui ne demande rien et donne tout, qui se sacrifiera avec vous et pour vous. D'après mon expérience c'est la voix la plus difficile à trouver, et lorsqu'on a trouvé, la voix qui parle est celle des liens du sang. p. 208/209
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Ce n'est pas à l'école qu'on apprend à faire face à ce genre de situation. Un tel savoir ne vous vient que lorsque vous connaissez toutes les tournures qu'une journée peut prendre. Maman avait cette expérience, elle avait effectué ce périple, avait été mise à l'épreuve du feu et avait survécu avec une vision et un cœur cautérisés par le feu.p.49
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« Reste dans ce trou, lui dit le contremaître. Et chaque fois que le foret est recouvert, dégage-le. Un autre type viendra te remplacer à 18 heures. »
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Jack O’Boylan lui-même signa un document lui accordant un dixième de 1% de tous les profits dès que la mine serait mise en route. Mais, ignorant tout du phosphate et des pourcentages, il se balançait en crachant et refusait toute discussion. Finalement, Jack O’Boylan déposa cinquante mille dollars sur un compte à son nom et lui promit cinquante mille autres dollars tous les ans, aussi longtemps que la mine resterait ouverte.
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– J’y ai demandé plein de fois. Y dit que non. Y dit qu’il veut rien voir comme toi sous son toit. » Il recula d’un demi-pas et la regarda. « Esse que ça vaut pas mieux qu’une foutue tente de cirque ? » Il fit un geste des deux mains. « Regarde ce que j’ai fait. » Le bungalow avait été recouvert de panneaux d’acajou préfabriqués. Il y avait un tapis en velours acrylique sur le sol et des draps de soie dans le lit. « J’ai tout récupéré là-haut, sur la Montagne de Phosphate. »
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Dans un bungalow perché sur le versant dénudé de la Montagne de Phosphate, Jester s’était endormi sur sa selle. Entre les jambes de sa mulâtre, il rêvait du derby du Kentucky. C’était la course pour les Roses et l’odeur du fric imprégnait l’air. Ses narines palpitaient et ses petites mains d’acier à la paume jaune serraient les rênes bien huilées. Sa casaque vert et jaune flottait sur un étalon dont la crinière et la queue étaient d’un noir de feu. Le cheval était énorme, il avait adopté un petit galop oblique en approchant de la ligne de départ, piaffait, reniflait et haletait comme un soufflet. Jester le montait haut et léger, comme une feuille chevauche le vent. Il n’avait pas peur.
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A Mystic en Géorgie , les préparatifs pour la foire annuelle aux serpents bat son plein .
Joe lon vit dans une caravane avec sa femme qu'il bat et ses 2 gosses qui le fatiguent .. le physique de sa femme n'est plus celui qu'il a connu ,alors il boit , la tabasse et couche avec d'autres .
Son père alcoolique , un malade des combat de chiens et une soeur complètement tarée ; la mère est partie.
Dans ce coin un peu retiré des Etats - Unis , le beuveries sont monnaies courantes , les gens pas très normaux , même le shériff...
La foire va amener encore plus de débiles ....
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Cent trente kilos,dix-huit ans, un mètre cinquante et un , en sécurité dans une maison avec un père fou et des revenus de cinquante mille dollars.Mais ce n'était pas assez.Il voulait tout avoir.
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-Pour croire ce qui est ici, vous devez cesser de croire le reste du monde.
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Le gâteau et l’usine flamboyant dans la nuit : c’était un rêve qui se réalisait. « Elle est en train de le cuire. C’est ma femme. » Sa voix était un murmure ; un homme se réveillait lui-même au péril de son propre bonheur. (p. 157.)
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Tout ce que je sais, c’est ce que je sais.
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La force est vie et la vie est force. C’est aussi vrai pour ceux qui la donnent que pour ceux qui la prennent.
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Il n’arrivait pas à se concentrer à cause des oiseaux qui volaient dans sa tête, des ailes qui battaient dans ses oreilles. Il entendait la clochette de fauconnier, chez lui, dans l’obscurité totale de la penderie où était enfermé l’oiseau qui jeûnait. Il observait le bon de commande et voyait les busards de son enfance prendre leur essor.
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La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.
GUSTAVE FLAUBERT
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Derechel il péta. Cette fois, pet long et gras. Qui n'échappa pas à l'oreille exercée de Friedkin. Il était formellement interdit au personnel du Blue Flamingo de péter pendant les heures de travail. Tous les employés - jusqu'aux plongeurs - étaient mis en garde contre l'ingestion d'aliments tels que les choux, les cacahuètes et, surtout, les redoutables haricots secs. Les clients d'un des palaces de Miami Beach étaient en droit d'être à l'abri des vents à moins que, naturellement, ils n'en fussent les auteurs.
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Puis il souleva l’oiselle et la tint suspendue par ses pattes baguées, tête en bas. Elle tourna le cou, animée par une haine farouche et totale. Ca lui faisait chaud au cœur, parce qu’il savait pourquoi elle le haïssait, pourquoi il fallait qu’elle le haïsse, et parce qu’il savait aussi ce qu’il avait à faire pour changer cette haine, non en amour – un sentiment qu’il ne comprenait pas, de toute façon – mais en acceptation. Tout cela lui semblait juste et bien. Enthousiasmant.
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Chacun sa merde. Regarde, toi. Suffit que tu montres ta tronche noire pour être illico dans le pétrin. (p.62)
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Son boulot, c'était de faire le nègre. C'est comme ça qu'il voyait les choses. Je suis le nègre. Ça, c'est l'homme blanc. Ça c'est une route. Ça c'est Mystic. (p.219)
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Elle s’appelait Shereel Dupont, ce qui n’était pas son vrai nom. Trois mois qu’elle n’avait pas eu ses règles, mais elle n’était pas enceinte. Non, c’était mieux et pire que ça. C’était la faute au body-building…
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Me baiser la gueule un petit peu, je dis pas. Quand on a traîné dans les galères où j'ai traîné, on s'attend bien à se faire baiser la gueule un petit peu. Mais pas trop.
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