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Philippe Garnier (Traducteur)
EAN : 9782070408429
274 pages
Gallimard (24/06/1999)
4.1/5   79 notes
Résumé :
Marvin Molar aurait de quoi l'avoir mauvaise. Muet de naissance, sourd par accident, abandonné à l'âge de trois ans et recueilli par un vieux lutteur bizarre qui s'est fait rouler sur la tête par un camion, Marvin est également nain, une curiosité de foire au buste puissant et aux bras monstrueux. Pire, il ne pèse rien et ses jambes de sept centimètres traînent sous son ventre comme les résidus d'une mue de têtard. Ses amis, boxeurs schizophrènes ou sonnés par les c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Les contes de mon enfance etaient des contes terrorisants (suscitant surement des cauchemars que je ne me rappelle pas) qui, par une sorte d'intervention de Deus ex pagina, avaient une fin heureuse et consolante. Mais Crews ecrit des contes pour adultes ou, meme quand tout est bien, cela ne peut que finir mal. Il ne nous fera pas de rabais sur l'horreur qu'il nous vend.

Ca commence avec les personnages. Marvin Molar, un sourd-muet aux jambes de 8 centimetres et des bras faisant 50 de circonference, vivant dans un gymnase avec des freaks plus sonnes l'un que l'autre. Un monstre de foire qui, en plus d'avoir ete oublie par Dieu, a ete maudit par un gitan qu'il avait battu au bras de fer: “Que encuentres un coño a tu medida ! Puisses-tu trouver un con à ta taille, qu'il disait Fernando quand on jouait au bras de fer et que je lui aplatissais le poignet contre la table. […] Trouve-toi un con à ta taille et tu seras plus jamais le même, qu'il disait. Seras plus jamais en paix”. Et il a trouve son con. Une deesse. La femme fatale archetypique. Predatrice et destructrice. Celle qui declenche l'avalanche. Celle par qui le malheur arrive. Et nous savons, des qu'elle apparait, qu'il arrivera, meme si nous ne devinons pas que sera ce malheur.

Je crois que Crews devait etre misogyne. Ici sa misogynie le sert a appuyer, par contraste, sur l'entraide, la generosite naïve des locataires masculins du gymnase, l'altruisme qui se cache derriere les gestes durs et le peu de paroles, la charite intrinseque de ces marginaux de la societe.

Dans ce gymnase ou s'entrainent des boxeurs, des adeptes de la musculature, des "tares de la fonte", c'est le lecteur qui se prend tous les directs, les crochets, les uppercuts, mais meme sonne, il se rend compte que ces habitants de la face obscure de la planete ne sont pas differents de ceux qui vadrouillent dans sa face eclairee. Les personnages de Crews n'ont que faire ni des bonnes manieres ni du bon gout. Ils savent que la realite du monde est cruelle, qu'elle peut ne leur offrir que douleur et souffrance, mais ils font avec, avec entetement et meme une petite dose d'optimisme. Ils sont directs, entiers et sinceres, et peut-etre, en un certain sens, plus sains. Plus sains que qui? Plus sains que nous, car c'est nous que Crews interpelle dans ce livre. Ses personnages reveillent en nous degout et empathie en un meme temps. Ils nous donnent le vertige. Parce que nous sentons que c'est de nous qu'il s'agit. Leurs bassesses et leur grandeur sont nos bassesses et notre grandeur. C'est nous, nous tous, les “normaux", qui sommes mis en question. Ce livre est le miroir que Crews met a notre face.

Dans La malediction du gitan il n'y a aucune place pour le sourire, bien qu'il y ait beaucoup d'humour. C'est du realisme sale. Les situations grotesques sont innombrables, mais elle ne se pretent a notre gouaillerie que quand Marvin affronte le monde, jamais dans son intimite, avec sa “famille" ou sa “fiancee". Les personnages ne pleurent pas et nous ne ricanons pas de leurs excentricites et leurs deboires. Parce que leurs deformations, physiques et mentales, ne sont pas les stereotypes que peut nous inculquer un mainstream social et culturel. Au contraire: Crews exacerbe toutes les caracteristiques de la masculinite, du machisme, la force, la violence, la proximite masculine, pour les rendre bizarres et les denoncer. Alors est-il misogyne? Peut-etre misanthrope? Ou peut-etre au contraire aime-t-il le genre humain, meme dans ses abjections, dans sa degradation. le genre humain, pour le meilleur et pour le pire. Parce que dans ce gymnase, dans ce petit monde, on ne sait pas ce qu'est la tendresse, mais on sait tres bien decliner la preoccupation de l'un pour l'autre.

Un bon livre, pas plaisant, mais choquant. Il moleste, il malmene le lecteur. du Crews pur jus. du realisme sale. de l'excellent realisme sale (c'est magique!). Que pouvait-on attendre d'autre d'un auteur qui s'est tatoue au bras, sous une tete de mort, ces vers de E. E. Cummings: How do you like your blue eyed boy, Mr. Death?
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Un petit trésor découvert grâce à mon amie Stockard "merci ma poulette, sans toi, serais bêtement passée à côté d'un sacré bon livre".

En début de lecture on est surpris, les personnages sont un peu ébréchés, pas complètement finis. C'est le cas du héros Marvin Molar qui a été un rien "oublié le jour de la distribution", mais aussi de son père d'adoption Al, le vieux lutteur fatigué, et de leurs amis Pete et Leroy qui ont pris un peu trop de coups sur la tête.
Ils ont aussi une drôle de façon de parler, de l'argot et de la gouaille plein la bouche... ou plein les mains. C'est un délice d'expressions irrévérencieuses et de situations burlesques qui m'ont bien fait marrer. Ce genre de littérature peut vous laisser de marbre mais ce serait dommage car on découvre bien des choses sous le vernis.

Harry Crews décrit des personnages "hors normes" mais quand on connaît bien la "norme" - plutôt décevante - on est plutôt content de les connaître. D'ailleurs l'une des choses qui m'a le plus "frappée" - façon de parler parce que l'histoire se passe essentiellement dans un gymnase peuplé de boxeurs et de "fous de la fonte" - c'est l'immense tendresse et le grand respect que montre l'auteur pour ses personnages fracassés mais bien plus humains qu'il n'y paraît.

Et puis dans ce monde de testostérone et de naïveté touchante, un paquet bourré d'oestrogènes et de progestérone se pointe, une femme ! On pourrait se dire alors que la suite est attendue, mais non, ne croyez pas que ce soit une bête explosion d'hormones qui va suivre car c'est beaucoup plus que ça, tellement plus complexe et intriguant que j'ai été suspendue jusqu'à la dernière ligne. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus car ce serait déflorer l'histoire et il faut la lire cette histoire, la savourer et la découvrir jusqu'au bout pour en prendre toute la dimension.

Alors, que les auteurs de thrillers et de polars à la petite semaine aillent se rhabiller, quand Harry Crews promet du roman noir, c'est du roman noir ! Peut-être noir d'amour, qui sait ? Tout ce que je peux vous dire c'est lisez-le, lisez-le, c'est du pur génie.
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Une vraie bénédiction cette malédiction…

A chaque fois que je cherchais un roman d'Harry Crews dans une médiathèque, le bouquin me faisait toujours faux bond. Une vraie malédiction…

Pour rompre le mauvais sort, j'ai dû faire appel au père noël angevin (que je salue au passage) pour m'offrir « La malédiction du gitan » dont la couverture doit faire un sacré effet sur les femmes. Pour ma part, je préfère largement le bikini de « Fantasia chez les ploucs » mais il en faut pour tous les goûts !

Et puis, dès lors que l'on plonge dans le roman d'Harry Crews, on comprend mieux pourquoi le corps bodybuildé de la couverture se prête parfaitement à l'illustration du récit.

Direction Tampa en Floride dans une salle de sport ou de remise en forme, le Fireman's Gym où se côtoient volontiers boxeurs, culturistes ou sportifs amateurs.

Gérant le lieu d'une poigne de fer, al Molarski, ancien lutteur âgé de soixante-dix, a recueilli un enfant abandonné par ses parents qu'il appellera Marvin Molar. Et il faut avouer que Marvin a joué de malchance dans sa vie.

Un corps de cinquante centimètres dont les jambes atrophiées l'oblige à marcher sur les mains. Qui plus est, déjà privé de l'usage de la parole à la naissance, Marvin parachève son lourd handicap par une surdité survenue à la suite d'un accident de numéro de cirque.

Et oui ! Pour épater la galerie et surtout pour survivre, Marvin réalise des prouesses acrobatiques en pivotant de tout son poids sur un seul doigt, tout ceci grâce à son entrainement quotidien sous l'oeil attentif de son coach paternaliste Al.

Jusqu'au jour où Hester, la copine de Marvin, une jeune femme aux jambes majestueuses et au corps de rêve, débarque dans cet univers jusque là réservé aux hommes…

Ecrit à la première personne et avec un tel réalisme, sous le personnage cabossé et attendrissant de Marvin, je n'ai pas été étonné d'apprendre qu'Harry Crews avait perdu son père à l'âge de deux ans, vécu des moments difficiles avec un beau-père alcoolique et violent et plus surprenant encore, avoir subi une paralysie des jambes, pendant quelques mois dans son enfance (1).

Dans la lignée des grands romans dont une femme fatale déclenche un véritable ouragan, j'ai retrouvé l'écriture écorchée et chaotique d' «une poire pour la soif » de Ross, les personnages cabossés de « Nuit de fureur » de Thompson ou encore l'incertitude et la tension palpable autour d'un couple jusqu'à la fin du roman de « La fille des Collines » de Williams.

Tout simplement, j'ai adoré ce roman d'une force incroyable, à la fois tendre et cruel, souvent drôle mais dramatique. Bref, un roman noir lumineux…

En guise de conclusion, méditez sur l'étrange malédiction du gitan d'origine américo-hispanisante: « Trouve-toi un con à ta taille et tu ne seras plus jamais le même » apparemment bien différente de l'origine européenne cette expression (2).



(1) le récit de son enfance en Géorgie A Childhood : The Biography of a Place, (Des Mules et des hommes), est considéré par l'écrivain James Crumley comme « peut-être le meilleur livre de la littérature américaine contemporaine »


(2) Pendant plusieurs années, le Derby d'Epsom, une course de chevaux en Angleterre, fit l'objet d'une malédiction. L'histoire veut que l'année marquant le tournant du siècle, une gitane du nom de Lee prédit que le cheval "Blew Gown" devait remporter la course.

Elle en était à tel point convaincue, qu'elle inscrivit sa prédiction sur un morceau de papier. Mais lorsque qu'on lui fit remarquer que le cheval s'appelait en réalité "Blue Gown", sans le w dans le premier mot, la gitane fut prise d'une rage folle de peur que l'on se moque d'elle.

D'ou sa malédiction: tant qu'elle vivrait, aucun cheval dont le nom comprendrait un w ne pourrait gagner cette course, et aussi étrange que cela puisse paraître, c'est ce qui se produisit. Lorsque la gitane mourut en 1934, sa famille paria sur un cheval nommé "Windsor Lad" qui l'emporta à 7 contre 1.
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Que ceux qui se plaignent à tout bout de champs pour presque rien prennent exemple sur Marvin Molar : il est né sans jambes, sauf si on considère que ses deux petites cuisses de grenouille de jambes en sont.

"C'est rapport à ce qu'il est tellement vilain, avec ces foutues jambes ficelées à son cul comme il a".

Non content d'être cul-de-jatte, il est aussi muet de naissance, ses parents l'ont abandonné à l'âge de trois ans devant un gymnase pour les fous de fonte et Marvin devenu est sourd par accident.

Il a juste pour lui un buste puissant et des bras de cinquante centimètres de circonférence. Vous me direz que ça lui fait une belle jambe… je sais.

Nous sommes à Tampa en Floride, dans une salle de sport, le Fireman's Gym où se côtoient les boxeurs, les fous de fontes et les sportifs amateurs.

Les personnages sont toute une histoire à eux seuls. le maître des lieux, al Molarski, ancien lutteur au corps bodybuildé qui a perdu un peu de sa masse musculaire puisqu'il a 70 balais. Sa manière de parler est aussi assez originale puisqu'il inclut son prénom dans les conversations.

— T'avais pas dit à al qu'elle s'exerçait.

C'est lui qui a récupéré Marvin et en a fait un artiste, un équilibriste, une bête de foire, notre homme arrivant à faire pivoter ses 45kg sur un seul doigt. al est accompagné de Pete, un ancien boxeur Noir qui parle tout seul et de Leroy, un jeune qui pensait savoir boxer.

Tout ce petit monde tournait assez bien jusqu'au moment au Marvin a cédé aux sirènes d'Hester, sa copine – qui possèdent des jambes interminables – et l'a amené vivre avec eux…

Sa gonzesse a beau avoir tout ce qu'il faut là où il faut, savoir réaliser des prouesses sexuelles à damner des Bonzes Tibétains ou à faire triquer un régiment d'eunuques, il lui manque un truc essentiel : le coeur !

"¡ Que encuentres un coño a tu medida !" est la malédiction du gitan qui signifie "Trouve-toi un con à ta taille et tu ne seras plus jamais le même"… Amis de la poésie, bonjour !

Si Marvin ne possède ni la parole ni des jambes, il a une cervelle et sait s'en servir, il a compris, lui, ce qui allait se passer… Malheureusement, quand on se fait tenir par le bout de la bistouquette, on n'est plus bon à rien. Et puis, quand on a fait entrer le loup dans le poulailler, c'est trop tard.

J'ai pris un plaisir énorme avec la plume de Harry Crews et son monde de Freaks (monstres humains) tellement drôles, cyniques, qui, sous leur carapace et leur air grognon possèdent un coeur. al est comme un père pour eux et tous les 4 se complètent tellement bien.

Marvin fut mon préféré, son statut de narrateur donnant au récit une touche plus profonde, plus belle, plus touchante. Il y a un tel réalisme dans l'écriture que les personnage vous paraissent réels, surtout que leur langage est des plus fleuri et n'a rien d'académique.

"J'ai tenu plus de roustons dans ma main que Willie Mays a jamais lancé de balles de base-ball" elle a fait en prenant bien soin de paraître désinvolte.

Et puis, Marvin, petit personnage cabossé, est attendrissant au possible.

Le malheur, je l'ai vu venir… leur monde était fragile et on l'a senti vaciller à l'arrivée d'Hester. On sait que tout finira mal, mais on ne peut pas lâcher le livre, espérant un happy end.

C'est un grand moment d'émotion que j'ai passé en lisant ce roman noir qui jongle avec le cruel et le tendre, l'espoir et le désespoir, le machiavélisme et le cynisme, la renaissance et la mort, la bêtise des uns et l'intelligence de Marvin.

Drôle et dramatique en même temps. Machiavel avait dû donner des leçons à certaines.

Oui, Marvin, je t'ai compris… Oui, Marvin, tu vas me manquer.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Ce livre est un concentré de noirceur, de lucidité, de verdeur et d'humanisme. Je l'ai refermé en me disant que Harry Crews est à la littérature ce que Diane Arbus est à la photographie. Son récit relève du tour de force, à l'instar des photos de celle-ci. le résultat n'est ni méchant, ni empathique. Ni admiratif, ni critique. Ni voyeur, ni pudique. C'est précisément là que réside tout son intérêt et sa puissance.

« La malédiction du gitan » : c'est ni plus ni moins qu'une histoire de la condition humaine, mais déplacée ici à la marge de la société. Elle fait partie des rares oeuvres capables de braquer avec talent les projecteurs sur ceux que l'on ne voit pas ou qu'on ne veut pas voir : les laissés pour compte du système, les êtres physiquement ou moralement démunis.

En attendant une fin connue d'avance, le livre accule ses lecteurs au point d'en faire les témoins impuissants de la lente descente aux enfers des personnages, en les faisant s'interroger sur la nature humaine en matière d'amour, de manipulation, de jalousie et de violence.

Ce qui rend l'histoire inoubliable : un récit immersif, mené tambour battant à la 1ère personne, qui épouse le point de vue singulier de son héros - Marvin. Ainsi qu'une narration marquée par l'inventivité de toutes ces langues argotiques, propres à chaque personnage. Et le fait que derrière un tel récit, on devine un auteur qui a baigné une bonne partie de sa vie dans la culture de la masculinité, de la force physique et de la misogynie, faisant de lui un écrivain capable de livrer aux lecteurs une oeuvre complexe, non dénuée d'ambivalence à ce propos.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le paternel à Hester était là aussi à m'attendre. Il tenait sa longue canne comme un bâton de Moïse et il tapait contre le bitume par petites rafales. Il avait toujours l'horrible sourire automatique collé sur la figure. On aurait dit que quelqu'un lui avait conseillé de sourire, et qu'il le faisait mais sans savoir pourquoi.
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Je les appelle dorés-sur-tranche parce que ces vieux-là ils aiment rien tant que de rester étalés au soleil à cuire dans leur graisse comme du bacon. Ils viennent prendre leur retraite ici et c'est à qui chopera son cancer de la peau le premier.
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Muscle m'a regardé. Ses yeux sont revenus sur Al. Toujours sans rien moufter. Bien sûr, faut dire que le seul mec que je connaisse encore moins causant qu'Al c'est Russel Muscle. Lui son idée d'une conversation c'est : Salut.
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Moi ça me faisait triquer prodigieusement. De la voir matée comme ça, j'avais un gourdin fallait voir, de la brique. J'ai profité d'un moment où Al regardait ailleurs pour lever la main et dire : "J'ai la trique c'est de la brique".
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"C'est rapport à ce qu'il est tellement vilain, avec ces foutues jambes ficelées à son cul comme il a".
Ça, c'est Russel Muscle tout craché. C'est pas la gentillesse qui l'étouffe. C'est pas l'intelligence ni la finesse non plus, remarquez. Russel c'est tout du muscle. Tout du Russel Muscle, si vous saisissez ce que je veux dire.
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Videos de Harry Crews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harry Crews
Le grand James Ellroy poursuit son tableau wagnérien de Los Angeles dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. Et Harry Crews brosse un portrait saisissant des péquenots du sud dans les années 70. En contrepoint, un regard subtil sur l'Inde occupée par les Anglais au lendemain de la grande guerre par Abir Mukherjee, jeune auteur à suivre.
"La tempête qui vient" de James Ellroy (Rivages/Noir) "Péquenots" de Harry Crews (Finitude) "L'attaque du Calcutta-Darjeeling" de Abir Mukherjee (Liana Lévi)
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