Hélène Grimaud

J'ai bien aimé voguer avec l'auteure au gré de ses souvenirs, ses confidences et ses convictions. Amateur de musique, ce livre m'a permis d'entrer un peu dans le monde des grands interprètes. Et sa fascination des loups a certainement rejoint le grand amant des chiens que je suis.

Helene Grimaud est une pianiste surdouée de renommée internationale.



Femme engagée et à la sensibilité exacerbée, sa rencontre avec un loup va changer sa vie. Elle étudie pendant plusieurs années pour devenir ethologue et ouvre un centre aux États Unis pour protéger les loups et permettre leur réintégration dans leur milieu naturel. Car contrairement à une idée reçue, les loups sont éminemment utiles et protègent l'eco système.



Elle est aussi écrivain et a déjà écrit plusieurs livres. Ici elle nous offre un livre d'entretiens dans lequel elle se confie à cœur ouvert. Autour de différents thèmes aussi variés que son rapport à la Nature et aux animaux, à la musique, à l'amour ou l'amitié mais aussi sa vision sur des sujets d'actualité : le féminisme, l'écologie.



Quel bonheur de lire ses mots !



Elle y évoque avec intelligence et finesse son rapport avec la Nature, son engagement pour les loups, ses liens avec les grands espaces américains.

Bref je l'aimais déjà, mais là elle m'a parlé comme jamais.



Quelle intelligence ! Quelle sensibilité ! Quelle hauteur de vue ! Une femme d'exception.



J'aime particulièrement sa vision réaliste des USA. Notamment sur la Nature, quand elle affirme que malgré ce que l'on pense les USA ont un rapport à la Nature sauvage et aux grands espaces bien plus respectueux et développés que le notre. C est du vécu.

Et sa vision des américains plus accueillants souriants et optimistes que nous. Pour avoir été plusieurs fois dans les grands espaces américains, je partage totalement son point de vue.



Elle évoque également New York. Le choc qu'elle a eue en découvrant cmla grosse pomme alors qu'elle déteste les villes. J'ai eu le sentiment parfois qu'elle exprimait tout ce que je pense et ressens !



Je ne connais rien à la musique et je n' ai aucune culture mais sa façon d'en parler me touche au coeur car elle évoque la sensibilité et émotion qui nous étreint à un son une mélodie.



Quand elle évoque les liens entre musique et chamanisme : je suis en amour absolu pour elle.



Une femme éminemment intelligente et cultivée, à la sensibilité exacerbée unique.



Je ne peux que vous inviter à découvrir cette femme d'exception.
Lien : https://lespetiteslecturesde..

Le livre d’Hélène Grimaud « leçons particulière » est une balade de poésie musicale. Nous l’accompagnons dans sa quête : quel sens donner à la vie ?



Elle évoque ses doutes sur sa relation au monde, aux personnes et sur sa fusion avec la musique. Elle se questionne sur l’amour, l’amitié, etc.

Leçons particulières est la confession émouvante d’une femme qui met son cœur à nu.

Nous découvrons l’Italie où, pour se trouver, Hélène, par de belles rencontres entame un voyage initiatique. Les grands noms de la musique classique jalonnent les pages de ce roman si particulier. Ceci m’a permis de découvrir autrement la musique. Bien sur, elle évoque à maintes reprises sa deuxième passion, les loups.

J’ai aimé partager ce récit intime, émouvant de l’artiste, de la femme insoumise et hors du commun.
Lien : https://educpop.fr/2021/12/1..

Une pianiste professionnelle part en voyage en Italie pour se ressourcer et réfléchir sur son art, sa passion, l'amour de la vie, l'amour. Les rencontres l'aident à avancer sur son chemin de Compostelle. Lecture agréable avec des passages inspirants, proposés en « citations ». On perçoit dans ce récit l'extrême sensibilité et la délicatesse de l'auteur, qualités indispensables dans l'exercice de son métier de musicienne à la recherche de l'interprétation absolue.

Hélène Grimaud plante le décor dans une région de prédilection.

En effet elle affectionne tout particulièrement cette Allemagne du nord. Tout commence à Hambourg, dès le départ on comprend qu'elle nous fera passer de son vécu à l'irréel, ce tout en finesse, comme cette virtuose de piano sait le faire. Elle profite de ses pages d'écriture pour nous faire partager le génie de Brahms, nous raconter délicieusement la complicité qui le lia avec Schumann et les profonds sentiments qu'il a eus pour Clara.

Ses pages alambiquées abordent des sujets qui lui tiennent à coeur, la musique notamment les 2 concertos de Brahms enregistrés dernièrement, ce besoin de solitude pour mieux réfléchir avant d'agir aux grands problèmes de notre planète que mieux que quiconque elle étudie avec souffrance. Pour ce faire, elle nous avance dans son livre avec un fil conducteur des écrits fantastiques ou contes de Brahms. Ce dernier passionné de solitude et de grands espaces nous conduit dans le grand nord de l'Allemagne, où faisant une échappée il pense avoir vu un loup et cela change tout . Evidemment le loup de Brahms ramène Hélène Grimaud à Solem près des loups qu'elle a quittés provisoirement pour s'adonner plus amplement à la musique.Elle retournera près d'eux la tête pleine d'amour, de projets bouillonnants, d'espoir, accompagnée de son piano qui lui permettra d'assouvir avec l'immense talent qu'on lui connaît la musique qu'elle nous offre avec délice.

Un soir, à Hambourg, Hélène Grimaud pousse la porte d'un antiquaire. Elle ne sait pas qu'à cet instant précis sa vie bascule dans l'Ailleurs, et dans une succession d'événements qui la ramèneront de l'Europe aux États-Unis, à Salem, le refuge de ses loups, pour reprendre, à leurs côtés, sa lutte contre la destruction de la nature.

Récit autobiographique ? Roman fantastique ? Entre réel et imaginaire, ce livre explore des thèmes chers depuis toujours à la pianiste virtuose : l’avenir des loups et de notre planète, le rôle essentiel de la nature, la musique et la beauté, véritables besoins de l’âme… À la suite des grands romantiques dont elle est l'interprète mondialement célébrée, Hélène Grimaud nous invite à tendre l'oreille et à ouvrir les yeux et le cœur.

À mes yeux - et au plus profond de mon cœur - Hélène Grimaud fait partie de ces élus qui, le temps d'une courte parenthèse nichée dans le creux du néant, ont accès aux sentiments d'harmonie et d'authenticité. Je me permets de penser que ces sentiments n'ont pas besoin de public. Mais, évidemment, la vie d'une grande concertiste est faite de cette relation avec le public (pas jusque dans ma contrée perdue, malheureusement, qu'ont pourtant enchantée Claire Désert, Adam Laloum, Philippe Cassard, Alexandre Tharaud, Alexandre Kantorow, Rafal Blechacz, et bien d'autres...). Elle se sent donc médium entre ce public et "l'au-delà". On peut l'admirer sans la suivre, goûter son originalité en préférant ses soupirs à la surabondance de ses mots. "Lorsque je joue une pièce de musique - une pièce de Brahms, par exemple -, j'essaye de me rendre contemporaine de lui, autant que lui de moi, de sorte que la nature de ses notes, loin de me précéder, me devance : elles m'entraînent vers un ailleurs qui désigne le séjour de l'absolu, cet ailleurs sans lieu ni place, situé aussi bien là-bas qu'ici même, voire au-delà ; cet ailleurs qui me rend le monde présent à moi-même, dans son être solaire et son devenir fulgurant" (p. 124). Bon ! Elle veut juste dire que cette musique-là fait du bien. Si elle avait un peu de temps à perdre, elle ne trouverait nul auditeur plus convaincu que moi-même...

PS : sur le plan analytique, et toute frustration évacuée, elle a manifestement fait le tour de la question.

A priori pas le type d'ouvrage qui m'inspire vraiment, le blabla sur la connaissance de soi, le développement personnel... Trop spirituel pour moi qui suis bien ancrée dans la réalité simple des choses de la vie.

Cependant j'ai beaucoup apprécié la plume d'Hélène Grimaud, très agréable à lire. Son voyage initiatique m'a fait voyager et je me suis laissée aller à la suivre à travers l'Italie, ses descriptions si justes, sa douceur de vivre, et finalement ses questionnements existentiels.

Un livre vraiment déconcertant

A la fois très bien écrit, d'une narration riche et fouillée, ciselée, travaillée.

Mais une histoire dépourvue d'intérêt ou de réel fil conducteur, des digressions sans objet. Il n'y a rien qui puisse stimuler l'intérêt du lecteur, on s'y ennuie, on se demande quand ça va démarrer (jamais), ce qui va se passer (rien).

J'ai survolé les cinquante dernières pages. Au vu de la richesse de la forme, quel dommage ! Mais il me fut impossible de me plonger dans l'histoire.

5/5 pour la forme, 1/5 pour le fond. D'où le 3/5.

Une quête aux allures de chasse au trésor, suite à la découverte de mystérieux feuillets rédigés en allemand par un compositeur décédé il y a maintes années après une dégénérescence teintée d'hallucinations. Retour à Salem semblait très prometteur. D'autant plus que je connaissais son auteure de nom, notamment à cause de son trouble autistique. Je suis finalement plus que mitigée.

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Je n'ai pas compris où souhaitait nous amener V.Grimaud. Une multitude de sujets sont abordés : musique, environnement, loups, philosophes, conditions animales, épidémies, légendes saxonnes, déclin de la biodiversité, indiens, papillons, compositeurs, Faust, les sorcières, la folie, Lewis Caroll... Le lien entre ces thèmes est parfois plus que flou, les transitions souvent maladroites. Bref, c'est un (pas vraiment..) joyeux bordel.

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J'ai par contre trouvé le style de l'auteur agréablement fantasmagorique, en particulier quand elle rapporte l'histoire de Karl Würth. Cela renforce le sentiment de doute : est-ce vraiment de simples hallucinations ? Est-on confronté à un épisode de vie ou à une histoire fantastique ? D'autant plus que l'auteure se met en scène dans ce récit. Elle est vraiment la talentueuse pianiste qu'elle décrit. Son travail avec les loups est vraiment reconnu. Cela pourrait donc être réel ?

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Si la fin ne m'avait pas autant posé soucis, j'aurais pu dire que je n'ai jamais autant apprécié un livre que j'ai autant eu de mal à lire. Son style m'a paru laborieux, j'ai traîné sur les mots, grincé des dents à chaque répétition et levé les yeux au ciel à chaque coïncidence. J'ai eu l'impression de tourner en rond. Pourtant, plein de petits bouts de ce récit, pris indépendamment du fil du texte, sont très chouettes. L'histoire de Karl Würth en tête. Mais aussi les passages sur les sorcières où autour d'Yggdrasil. De nombreux paragraphes délicieux noyés au milieu de lourdes élucubrations qui ne trouvent pas leur conclusion. En tout cas pas une conclusion qui soit, à mon sens, satisfaisante.

J'ai à peine refermé le livre que déjà il me manque, bien qu'il parle peu des loups ! Je m'explique...



Si vous pensez lire un roman, oubliez !! Ce livre est un prétexte : prétexte à réfléchir (comme le miroir d'Alice Sourire), prétexte aussi à s'interroger, sur soi, sa vie, son futur, sur son origine aussi, à ouvrir son coeur.



Dans notre monde de vitesse, consommation, profit, il invite à regarder en arrière pour retrouver le point de départ (notre Jardin d'Eden), afin de repenser notre chemin le long de la flèche orientée de la Vie.



Assurément enfant précoce, devenue adulte à haut potentiel, les antennes toujours déployées dans toutes les directions (de la Connaissance ?), Hélène Grimaud nous offre là un échantillon de sa pensée en arborescence, une idée en appelant une autre, se scotchant sur le déjà-connu de sa grande culture, tant littéraire musicale, qui lui permet de relier les éléments entre eux.



J'ai adoré suivre son "enquête" (je préfère ce mot à celui de "quête initiatique" que j'ai lu au sujet de ce livre) que le "hasard" sert magnifiquement, lui apportant au moment opportun, l'indice qui va la faire avancer, ou bien l'association d'idées nécessaire à la compréhension du manuscrit de Karl Würth.



Souvent pendant la lecture, on oscille entre fiction et réalité, mais plaidoyer écologique profondément humaniste (plus que politique, encore que...), ce texte m'a séduite au-delà de ce que faisait espérer sa 4è de couverture et m'a donné envie de "revisiter" les Romantiques (tant écrivains que musiciens) dont Hélène Grimaud pense qu'ils ont peut-etre été, par leur sensibilité exacerbée, les vrais derniers à crier à l'aide pour notre planète, avec des mots, avec des notes, raison suffisante pour un monde tourné vers le Dieu Fric pour les reléguer dans l'oubli.



Magnifique premier coup de coeur de l'année 2014 ! à relire assurément très bientôt pour approfondir une lecture qui m'a entraînée trop vite vers la dernière ligne.
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..

Virtuose, pianiste, pour qui l'écriture en prose ne pose aucun problème. La découverte de la vie pas d'une enfant, tout d'abord, loin d'être une petite fille ordinaire ; une petite fille hors norme qui fait connaissance avec le piano et la musique qui vont l'aider à se révéler. La vie d'une adolescente, ensuite, qui se cherche. La vie d'une adulte, pour finir, qui comprend la vie grâce à sa rencontre avec les loups.

J' ai l' habitude de lire des autobiographies de danseurs et danseuses, et je m'attendais à retrouver des similitudes. Pas le même art mais là discipline, l' interprétation, les tripes.

Au final, pas vraiment. Pour commencer, j' ai eu énormément de mal à supporter Hélène Grimaud. Elle est extrême et passionnée, certes, mais pas facile !!! Elle alterne des petits chapitres sur son parcours avec des chapitres qui traitent aussi bien d'éthologie (après tout, elle a créé une réserve de loups !) que d'histoire ou autres réflexions.

Si j' ai bien aimé les parties sur les loups, en revanche, j' ai trouvé son écriture sèche, avec un quelque chose de violent, sans douceur, sans concessions. Limite sans empathie ni tolérance. Du moins est-ce ainsi que je l' ai ressenti. Ce qui est paradoxal car comment pourrait-elle être là pianiste talentueuse qu'elle est ?

Bref, une lecture pas inintéressante mais pas facile non plus.

Surprenant ! Je m'y suis intéressée pour le côté sorcières de Salem, le profil de préservation des animaux de l'auteur et me suis passionnée pour le côté fantastique et un peu historique de la vie d'un grand compositeur.

Mêlant mystère et mysticisme, des notions d'écologie et de musique classique, un côté autobiographique peut-être. Troublant mélange de genres, ce livre apporte un autre point de vue sur la façon de vivre ce monde.

In.titulé du livre parfait :



Les sections de ce livre varient sauvagement entre anecdotes historiques,notions ethologiques, récit autobiographie.



In.téressant et in.attendu :



un roman alambiqué où la rencontre entre l'auteur et cette louve que j'attendais n'était pas au rendez-vous (trop tardif en fin de livre).



Ce livre n'est cependant pas in.oubliable même si la philosophie qui s'en dégage est lumineuse.

Je suis un "fan" d’Hélène Grimaud, qui interprète divinement les plus beaux morceaux pour piano, notamment celles de J. Brahms. Je suis aussi favorablement impressionné par son amitié avec les loups, qu’elle défend en tant qu’éthologue et adepte de l’écologie. En revanche, j’ignorais qu’elle écrivait. Je suis tombé par hasard sur ce livre, dont le quatrième de couverture m’a intrigué.

Hélène Grimaud se met elle-même en scène dans un roman fantastique où Brahms joue un rôle déterminant: l’un des ressorts principaux de "Retour à Salem" est un sombre récit, écrit (sous pseudonyme) par le compositeur allemand, découvert dans de bizarres conditions et déchiffré peu à peu au cours du roman. S’agit-il d’une fiction, ou d’une expérience vécue ? Au fond, peu importe: il s’agit d’une allégorie de notre planète qui part à la dérive en raison de l’imbécillité humaine.

Je partage le souci d’Hélène Grimaud. Mais je n’ai pas apprécié son roman, qui m’a semblé long, fastidieux et trop démonstratif. Dommage.

Dommage ! Hélène Grimaud a peu d'oreille lorsqu'elle écrit. Et elle ne se relit pas beaucoup… Tant de répétitions… Tant de lourdeurs… Tant de préciosité… J'ai lu ses trois livres ; voilà hélas ! le moins achevé… Souhaitons-lui qu'elle rencontre un éditeur qui s'intéressera à son texte et non seulement aux rentrées qu'elle génère…

Alors qu'elle sort de répétitions à Hambourg, Hélène Grimaud flâne dans les rues de la ville jusqu'à tomber par hasard chez un étrange antiquaire. Curieuse et même fascinée, elle pousse alors la porte de cette boutique et, sans encore le savoir, va faire d'étranges et mystérieuses découvertes...



La grande force de ce roman est tout d'abord le mélange des genres. Entre une part d'autobiographie où Hélène Grimaud nous expose ses idées et ses aventures, et d'autre part la fiction et le fantastique avec le récit de Brahms. Le roman jongle perpétuellement entre les deux, semant facilement le doute chez le lecteur. La frontière est d'ailleurs si mince qu'on s'y plait, comme Hélène Grimaud cherche à le faire, à y croire et à trouver une part de vérité dans le récit (le conte ?) qu'elle a découvert de Brahms.



Retour à Salem permet également non seulement de plonger dans une part de la vie d'Hélène Grimaud mais aussi d'en apprendre un peu plus sur Brahms pour qui elle semble avoir une véritable passion et admiration. Entre le quotidien d'une artiste en tournée et le retour en arrière avec le récit de Brahms, impossible de s'ennuyer avec cette lecture, le doute est perpétuellement présent dans l'esprit du lecteur.



L'auteure réussit à nous fasciner avec ses pensées, ses voyages et ses idées qu'elle défend avec une grande force de conviction, jonglant à la perfection entre réalité et fiction.
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une personnalité très forte

C'est un une très belle description de la place des loups et de la musique dans la vie d'Hélène Grimaud.

C'est encore plus intéressant quand on est soi-même pianiste et qu'on se demande quelle vie mène un pianiste concertiste professionnel.