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Critiques de Henri Courtade (111)
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A la Vie, à la mort

J'ai lu le premier roman de Henri Courtade l'année dernière et j'avais apprécié son originalité, sa plume et sa fraîcheur. J'étais donc plus que volontaire pour lire ce troisième roman où cette fois l'auteur s'essaye au polar.



N'étant pas particulièrement fana du genre je me suis pourtant régalée avec ce roman.

La construction ressemble à celui que j'avais lu (soit des chapitres par points de vue de personnage) et met en valeur le côté enquête / suspens. Parce que oui bien sûr on cherche le meurtrier, mais au-delà de ça on s'attache à ce groupe d'amis originaires des Pyrénées et à leurs vies si différentes, au point qu'une fois le coupable identifié le roman est loin d'être terminé et on continue de suivre avidement la conclusion de cette intrigue.



Ajoutons à cela le caractère régional qu'a su donner Courtade à son roman et j'ai fini d'être convaincue ! Les personnages sont plus que réalistes tout comme leurs quotidiens, que ce soit celui du commissaire parisien ou celui du médecin de campagne pyrénéen... En bref c'est maîtrisé.

L'ambiance polar est elle aussi au rendez-vous, mais elle aussi bien dosée. On ne plonge pas dans le thriller vraiment noir, on reste dans le domaine de l'enquête et du plausible (pas de grand serial killer américain, pas de litres de sang et de tortures mais plutôt des assassinats froids et méthodiques).



On sent également que Courtade a gagné en expérience ; son écriture est plus efficace, plus aboutie et son intrigue mieux construite tout en gardant le côté "fin révélation" qui semble lui tenir à cœur.



En résumé sans être une grande fan du genre j'ai véritablement apprécié ce polar à la française. Courtade sait mener sa barque aussi bien au niveau de son intrigue que de ses personnages tout en nous plongeant dans un cadre régional plus que plaisant !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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A la Vie, à la mort

l est déconcertant de voir avec quelle facilité Monsieur Courtade passe d'un genre à un autre !



Après Loup, y es tu, et lady R, nous voila en pleine enquête policière ! Je dois avouer qu'à un moment, je me suis dit " oui c'est bon, j'ai trouvé qui est le criminel", et jusqu'aux dernières pages, je jubilais. Mais voila, c'était sans compter le dernier effet de surprise, l’élément qui fait basculer le livre du "bien" au "très bien" ! Et oui, j'aime être surprise, et c'est chose faite :p



Histoire particulière, chantée à 4 voix. Quatre personnages se retrouvent mêler plus ou moins à l’énigme, certains comme une évidence, et d'autre plus éloignés, mais pas en reste. Quatre copains d'enfance qui ont évolué chacun dans leur carrière, et dans leur vie, au mœurs plus ou moins irréprochables.



L'écriture est fluide, et comme dans chacun de ses romans, c'est avec plaisir qu'on suit l'auteur, là ou il veut nous emmener.



L’atmosphère créée rend le livre proche de nous: en effet, l'action se passe en France, de nos jours. Ancrer le livre dans la réalité en s'inspirant de la vie de tous les jours est encore une fois un atout ( même technique utilisée dans loup, y es tu), d'autant plus que tout pourrait arrivé.



On suit donc Pierre, le commissaire, qui rêve de retourner dans le Sud, François, le médecin de campagne, Jérôme, l'agriculteur, et Yvan, le neurochirurgien. Les 3 premiers m'étaient sympathique, le dernier complétement antipathique ( tromper sa femme, et avoir autant de dégout pour elle ... L'auteur nous a dressé un beau portrait du gougeât ). Un criminel élimine d'une balle entre les 2 yeux des personnes peu recommandables ou pas irréprochable...et Pierre va mener l’enquête ...


Lien : http://histoire-de-livres.ov..
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A la Vie, à la mort

J’ai été peu à peu happée par ce récit qui est bien plus qu’un roman policier. En adoptant alternativement le point de vue de chacun des quatre amis, Henri Courtade nous dévoile leur personnalité, leur vie quotidienne, leurs réactions face à l’actualité. Et finalement, j’ai été assez bluffée par la conclusion du roman, avec un épilogue qui a une résonance très actuelle, un ton révolutionnaire. J’ai simplement regretté que le roman ne soit pas un peu plus étoffé (236 pages, c’est trop court !), on aimerait creuser un peu plus, apprendre à connaître encore un peu mieux les personnages.



Tout au long du roman, la vie quotidienne des quatre personnages se mêle à l’enquête. Ce roman a ainsi un aspect « terroir » : on part à la découverte des Pyrénées et de la vie rurale, avec ses charmes et ses difficultés. A l’autre bout du spectre, la vie parisienne menée par Pierre et Yvan, tout aussi intéressante. Mais ce qui m’a frappée, c’est la manière dont l’actualité économique et la crise financière s’insèrent dans ce récit, dont elles sont pratiquement l’un des personnages. Henri Courtade nous invite à réfléchir sur le capitalisme débridé et les absurdités sociales qu’il engendre.



Ainsi, pendant une bonne part du roman, l’enquête reste assez discrète, elle sous-tend la vie des quatre personnages, comme un fil rouge. Mais finalement, lors d’une randonnée apocalyptique, on se retrouve en plein polar : la tension monte, inexorablement, et les pages se tournent de plus en plus vite. Jusqu’à la double révélation finale, frappante grâce à un suspense bien ménagé tout au long de l’histoire.



Le personnage de Pierre est celui qui m’a le plus plu dans ce roman. Dépassé par cette série de meurtres impeccablement exécutés, désarçonné par son jeune collègue qui raisonne différemment de lui, il est assez touchant. Leur décalage générationnel est parfois assez cocasse dans le roman.



Les autres personnages ont également leur intérêt. Avec François, le médecin, l’auteur aborde la vieillesse et le déclin de l’être humain. Avec Jérôme, il évoque les problèmes de la ruralité. Enfin, avec Yvan, il s’intéresse au mal-être d’un fils de paysan qui a toujours eu honte de sa condition et qui cherche à prouver sa valeur.



Ce dernier est néanmoins le personnage qui m’a le moins touchée, je l’ai trouvé légèrement caricatural. Même si, dans le fonds, on comprend qu’il est plus complexe qu’il n’en a l’air. Globalement, je dirais que ce roman est plutôt masculin et viril, il y a peu de place pour la gent féminine rarement présentée sous un jour favorable. Il ne s'agit cependant que d'un léger bémol, l'histoire d'amitié étant belle.



J’ai retrouvé dans ce roman le style d’écriture qui m’avait séduite dans « Loup y es-tu » en plus affirmé, plus précis. Une alternance de belles phrases bien balancées et d’autres plus efficaces, une pointe d’humour bien placé, voici les ingrédients principaux. J’ai notamment apprécié les descriptions de paysages. Lors de la randonnée, l’écriture se fait particulièrement visuelle, j’avais la sensation de voir les images défiler devant mes yeux. Finalement, le ton se fait révolutionnaire dans l’épilogue, qui m’a littéralement emportée



Pour conclure, je dirais qu’il s’agit-là d’un roman policier particulièrement humain, une belle histoire d’amitié pleine de messages, avec un suspense haletant dans la dernière partie du roman. En cela, il pourra également plaire aux « non-initiés » du polar, tels que moi. Sans oublier une dimension révolutionnaire qui m’a réellement touchée.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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A la Vie, à la mort

En tant qu’amatrice de polar, je suis scotchée ! L’intrigue mise en place par Henri Courtade est passionnante, haletante. Ne prévoyez rien d’important dans les heures suivant le début de votre lecture car ce sera difficile de décrocher avant la fin ! Comme il l’a déjà montré, en particulier avec Lady R., ce jeune auteur est un habile scénariste. Qui, de plus, met en scène des situations et des personnages qui lui permettent de faire passer quelques messages sur ce qui le dérange vraiment dans notre société actuelle. Vraiment très brillant tout ça !

En tant que native des Pyrénées, je suis aux anges. Tout est décrit avec tellement de justesse et de finesse ! Les hommes et les femmes habitant toujours les vallées retirées, par nécessité ou par choix ; leur façon de vivre et de penser ; leur attachement viscéral à la montagne. Mais aussi le sentiment paradoxal ressenti vis-à-vis de leurs origines par les « expatriés » à la ville. Nul doute qu’il y a sous cette très belle et très émouvante peinture d’une société montagnarde, beaucoup de vécu…

En tant qu’amie des mots et des phrases, je suis très heureuse de retrouver la plume d’Henri Courtade plus légère que dans ses premiers ouvrages. La lecture est plus fluide, moins alourdie parfois de détails. On assiste avec « A la vie à la mort », à la maturation d’un écrivain.

Alors bien sûr, il est impossible de ne pas faire un lien entre Pierre, le commissaire d’ «A la vie à la mort » et Jean-Baptiste Adamsberg, le héros de Fred Vargas. Tous les deux pyrénéens de souche et de cœur, tous les deux commissaires à la PJ au 36 Quai des Orfèvres. Et tous les deux avec un frère qui… je ne peux en dire plus ! Mais comme je vois dans « A la vie, à la mort » un brillant hommage d’Henri Courtade à ses Pyrénées natales, j’aime imaginer que cette proximité entre les deux personnages est un coup de chapeau tiré à la star du roman policier français.

A découvrir absolument !
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A la Vie, à la mort

Comment parler de ce roman sans trop en dire ....

C'est de ne pas savoir qui a rendu ma lecture passionnante.

J'ai découvert des personnages très riches et aucuns ne m'ont semblé odieux, quoiqu'un aurait pu...

Un chapitre par personnage qui permet à l'intrigue de partir dans différentes directions et revenir. J'aime beaucoup et cela permet au lecteur de s'accrocher et tourner les pages pour savoir ...

Paris va être le terrain de jeu d'un tueur .

Quatre amis d'enfance ont l'habitude de se retrouver tous les lundi Pâques pour une omelette dans une cabane de montagne.

Cette année sera-elle comme les autres pour François,le médecin, Yvan, le neurochirurgien, Jérôme, son frère et Pierre, le commandant de police?

J'ai passé un très bon moment avec des gens normaux dans une vie banale .

Grâce au style d'Henri C, cette banalité prend un autre sens et devient une sacrée intrigue.

J'ai souri, été surprise et la fin m'a époustouflé.

Un policier qui,avec la culture d'Henri Courtade ,mérite le détour.

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A la Vie, à la mort

Si je vous dis que j’ai commencé à lire ce récit dimanche dans la soirée et que je l’ai terminé le lendemain, vous comprendrez que j’ai difficilement pu m’en détacher.



Henri Courtade, c’est l’auteur de Loup, y es-tu ? (que j’ai adoré) et de Lady R (qui m’attend). Et dans un autre genre, voici donc un récit qui s’éloigne tout à fait des deux précédents.



Il raconte une histoire à quatre voix, chacune évoquant, par un petit bout de sa lorgnette, les assassinats de personnes puissantes et/ou "friquées" commis par un tueur en série. Ce dernier se retrouve très vite admiré par le commun des mortels, Monsieur et Madame Toutlemonde tellement dépourvus face au pouvoir de l’argent et qui trouvent dans ces faits divers une infime source de satisfaction.



Les personnages à travers lesquels l’histoire se dévoile sont quatre amis d’enfance, restés depuis toujours liés, même si la vie en a éloigné deux qui ont quitté leurs Pyrénées natales. On découvre ainsi François, le médecin demeuré au pays, proche de ses patients ; Pierre, commandant de Police au 36, quai des Orfèvres, chargé de ces enquêtes ; Yvan, neurochirurgien réputé, le moins sympathique à mon goût, profondément malheureux sans doute et passé maître dans l’art de la dissimulation… et du sexe ; et enfin, Jérôme, le frère d’Yvan, celui qui a repris l’exploitation agricole des parents.



La plume d’Henri Courtade est toujours aussi agréable à lire et ces "affaires" sont intéressantes car intimement liées à notre actualité. À la vie, à la mort ou l’art de rendre l'assassin (presque) sympathique au lecteur, si ce dernier n’est lui-même qu’un "quidam dans la norme". À la vie, à la mort ou l’art de dépeindre talentueusement un cinquième personnage : ce terroir que, personnellement, je ne connais(sais) pas du tout.



J’ai particulièrement apprécié la découverte des éléments distillés par l’auteur, via l’intermédiaire de ces quatre amis sur lesquels on en arrive forcément à s’interroger.



J’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de ces "compagnons à l’omelette" même si je suis quelque peu restée sur ma faim : j’aurais apprécié une fin moins abrupte. Un seul défaut finalement : un roman (trop) court.



[Petit message à l'auteur : je retrouverais volontiers dans le futur certains de ces personnages…]
Lien : http://paikanne.skynetblogs...
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A la Vie, à la mort

Henri Courtade a publié à ce jour trois romans : le premier Loup y es-tu ? se situe dans le domaine du fantastique, un récit moderne où se mêlent des personnages de nos contes d'enfants. Le second, Lady R, est un roman d'espionnage historique avec une James Bond girl chevalier comme héroïne. Avec À la vie, à la mort, l'auteur nous convie à une enquête policière contemporaine des plus prenantes.

Trois livres, trois genres, trois réussites !



Une sorte de justicier sévit dans Paris tuant des personnalités dont les actes passés étaient incriminables. Au fil des jours, plusieurs cadavres sont retrouvés tous exécutés de la même manière et aucun indice ne permet de remonter jusqu'au tueur.



Nous suivons quatre personnages, quatre amis d'enfance qui évoluent chacun de leur côté selon leur vie respective. Sur Paris, Pierre est le commandant de police chargé de l'affaire des assassinats et Yvan est neurochirurgien. Dans les Pyrénées, François est médecin de campagne et Jérôme, frère de Yvan, a repris l'exploitation agricole familiale tout en étant guide de montagne de temps à autre. Ces quatre personnages ont tous grandi ensemble, dans le même village. Avec les années chacun a suivi sa route, mais tous sont restés amis et se retrouvent au moins une fois par an. Mais quel lien peut-il y avoir entre ces hommes et ces meurtres qui défrayent la chronique ? Là est toute la question, et la réponse à vous de la lire !



Entre enquête criminelle et amitié de longue date, Henri Courtade surfe sur l'actualité d'une réalité économique et judiciaire mondiale incontestable. Il le fait avec brio, simplicité mais aussi avec humour. Une écriture fraîche, dynamique aux accents de vérité coupante parfois, drôle souvent et émouvante vers la fin. Une combinaison très agréable qui se lit avec plaisir. Le découpage des chapitres selon la prise en main de l'un des quatre personnages nous permet de connaître chacun d'eux séparément et intimement. Cela nous apporte aussi une vue différente sur l'avancée de l'enquête et des évènements passés ou en cours ainsi que sur les protagonistes secondaires. Ces découpages nous poussent à des regroupements d'indices pour trouver la clé de ce casse-tête.



Le rythme est crescendo et même si, à un moment, les évènements s'enchaînent trop vite, ne soyez pas frustrés, vous comprendrez... à la fin. D'ailleurs bravo Henri Courtade !



À la vie, à la mort est une belle réussite, une enquête policière captivante et une réalité indéniable sur les liens qu'on tisse dans une vie.
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A la Vie, à la mort

Chaque nouveau roman d'Henri Courtade est une nouvelle découverte et un nouveau bonheur. Qu'il s'essaie au thriller-fantastique, au roman d'aventure historique et maintenant au policier, à chaque fois on est sous le charme d'une plume envoûtante.

Ce nouveau roman n’échappe pas à la règle, c'est un coup de coeur car il m'a littéralement transportée et embarquée dans son histoire.

On se retrouve face à un tueur qui devient presque un héros national car il n'assassine que des êtres pourris dans l'âme et les actes, en face de lui Pierre, commandant de police qui ne rêve que de retourner prés de ses Pyrénées natales mais qui doit donc enquêter sur ces crimes successifs à Paris. A côté on suit l'existence de ses amis d'enfance François, Yvan et Jérôme. Seul Yvan a quitté les Pyrénées pour vivre à Paris et se trouve mêlé , bien malgré lui , à l’enquête de Pierre.

Ce qui est vraiment agréable c'est que chaque paragraphe fait intervenir et se rapporte à l'un des personnages et nous permet donc d'aller à la rencontre de ceux ci de façon vraiment attachante car vraiment fouillée.

L'autre point fort du roman c'est l'intrigue elle même qui nous embarque de Paris aux Pyrénées dans un vrai tourbillon et dans l’incompréhension la plus totale, on patauge autant que la police et les indices balancés comme ça par l'auteur sont bien entendu inexploitables, je pense aux fameuses 4 lettres du nom par exemple...

Les personnages également sont également une partie accrocheuse du roman. Leurs caractères sont très bien mis en évidence, avec leurs faiblesses bien humaines et surtout l'amitié indéfectible qui les lie et qui est superbement retranscrite. Les drames vécus ou à venir sont le ciment de cette amitié qui a résisté au temps et à la distance.

Je n'ai pas pu non plus ne pas être complètement émue aux larmes par le drame vécu par Jérome.. c'est une situation tellement terrible et injuste.. qui est juste ma vie malheureusement..

La fin du roman est vraiment bluffante, mais pas complètement imprévisible, en tout les cas pas pour moi car j'en avais deviné une bonne partie. Il n'en reste pas moins que la chute finale donne vraiment un bonus supplémentaire au roman pour lequel je ne trouve absolument aucun point négatif à relever.





J'aime toujours autant la plume d'Henri Courtade, elle nous emporte complètement et on a juste envie de le suivre dans ses histoires.





Pour conclure, je ne suis pas du tout une spécialiste des romans policiers mais je me suis vraiment régalée en lisant cette histoire.. Je conseille donc ce livre à tous les amateurs de Polar bien ficelés qui vous embarquent complètement et qu'on a plus envie de lâcher jusqu'au mot "fin".


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Dose Létale 50

C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Henri Courtade, et ils sont peu nombreux, les auteurs que je précommande les yeux fermés!

Il renoue ici avec le polar et son personnage Pierre Duhart. J'ai aimé le double point de vue de cette histoire, avec d'un côté le commandant de police, et de l'autre côté le SDF avec les prostituées qu'il côtoie chaque jour, j'ai vraiment apprécié de parti pris de faire parler la rue, en quelque sorte.

Néanmoins, je ne sais pas si c'est parce que le genre policier me parle moins, ou parce que j'ai trouvé le final un peu rapide, ce roman m'a laissé une moins forte impression que d'autres, je pense notamment au "Village des oubliés". Ou même "A la vie à la mort" dont l'épilogue m'avait vraiment marquée.

En bref, malgré de belles qualités, je suis restée un petit peu sur ma faim, mais j'attends toujours le prochain!
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Dose Létale 50

"Dose létale 50"

lorsque j'ouvre un livre , ce que j'aime et ce que j'attends , c'est la découverte et la surprise. Et puis j'aime les bons polars , et le suspens qui les caractérise.

En ouvrant "Dose létale 50". , tout était là et l'envie d'assister à l'enquête m'a tenue jusqu'à la fin. les personnages sont eux mêmes surprenants , suscitent des sentiments , des interrogations. Tout comme il faut !

et puis c'est bien écrit !

bref j'ai beeeeeaaaaauuuuuucoup aimé !

il est juste un peu trop vite lu ! ce sera son seul défaut !!
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Dose Létale 50





C'est toujours avec un immense plaisir que je commence un roman d'Henri Courtade car je sais d'avance que je vais me régaler.



Dans ce roman l'auteur reprend son personnage le commandant Duhart dont nous avions fait la connaissance dans le livre A la vie, à la mort et nous embarque dans une nouvelle enquête qui va mener la vie dure à notre policier.



La mort d'une militante écologiste et la disparition de prostitués ont elles un lien commun? C'est ce que va devoir découvrir le commandant et rien ne sera simple pour lui.



Dénonçant les essais faits sur les animaux, le manque de scrupules des multinationales, les cobayes humains Henri Courtade nous entraine dans une enquête haletante et passionnante.



Aussi à l’aise dans le polar, que dans le roman historique ou de fiction, c’est vraiment un vrai bonheur de lecture à chaque fois.



Si vous ne connaissez pas l'auteur, il vous faudra réparer cette lacune, je vous promets que vous ne le regretterez pas.


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Kleber

Bouleversant , ce livre de Henri Courtade est bouleversant ; il nous conte l'histoire de Kléber Dupuy instituteur de La Teste en Gironde que la guerre de 14-18 a transformé un lieutenant qui a résisté avec ses hommes à toute l'armée allemande parce qu'il avait le sens du devoir et de l'amour pour ses hommes .

Henri Courtade nous trace le parcours de cet homme jusqu'à la guerre , un hussard gris de l'éducation déjà sa vocation pointait , s'occuper des autres , leur transmettre des valeurs qui disparaissent de nos jours . Verdun le transforme par son courage en héros , mais un héros qui surgit de l'ombre pour y retourner après son acte . Bouleversant.....c'est un magnifique héros en fait .

Henri Courtade nous décrit cet homme , ces combats avec tant d'humanité et de simplicité que l'on ne peut que s'incliner , ces pages là très ou trop courtes font partie pour moi des plus belles pages écrites sur cette guerre .

Merci Henri pour ce magnifique ouvrage Humain , ces combats que vous décrivez comme un match de rugby ( le héros étant un pratiquant de ce sport ) je suis bien d'accord avec vous il faudrait donner le nom de Kléber Dupuy à une école.....un endroit ou on saurait donner le sens du devoir .
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Kleber

J'avais rencontré Henri Courtade par deux fois en 2012 à Pau et ai eu la surprise de le retrouver en décembre dernier lors des Livres en Citadelle de Blaye. Toujours aussi amical et sympathique, il m'a parlé de l'évolution des ventes de ses romans et surtout, de ce dernier titre dont j'ignorais encore l'existence : Kléber. Kléber — Henri CourtadeIl m'a raconté avec une lueur passionnée dans le regard l'origine de ce roman, court mais intense. La magie d'internet a permis de le mettre en contact avec un descendant de ce héros de guerre méconnu. Un homme qui, malgré des statistiques aussi improbables que le désespoir était écrasant, a réussi à renverser le cours de la première Guerre Mondiale à Verdun. Comme tant d'autres, j'ignorais malheureusement tout de cet exploit et avais hâte de combler cette lacune.



Les premières pages nous plongent dans l'horreur de la guerre et des bombardements allemands dans les tranchées aux abords de Verdun. Henri Courtade retranscrit parfaitement l'incompréhension et l'angoisse qui tordent le ventre, les odeurs insoutenables, la peur même de respirer à cause de l'utilisation des premiers gaz de combat. Et la mort, partout. Dans un nouveau chapitre, il aborde les raisons l'ayant poussé à écrire ce roman et nous relate les origines de Kléber Dupuy avant de revenir sur le cours de la première Guerre Mondiale à partir de notes trouvées de-ci de-là. Avec cette biographie romancée, Henri Courtade rend un formidable hommage à un homme d'exception. On sent le respect inébranlable qui l'habite et le pousse à faire sortir Kléber de l'ombre bien que ce dernier nous ait quittés. Et en refermant ce livre, on ne peut que le rejoindre dans son combat...



D'une plume soignée, avec des mots d'esprit, des parallèles amusants sans être déplacés, et des métaphores justes et émouvantes, l'auteur dresse un portrait sans concession de la vie des poilus en première ligne comme dans les tranchées. le récit est d'autant plus poignant qu'il est vrai et continue de marquer notre Histoire un siècle plus tard. On ne peut pas se consoler, se dire que ce n'est que pure invention, que jamais on en arriverait là... Car les soldats tombent comme des mouches et désobéir aux ordres revient à se faire tirer une balle entre les deux yeux par son propre camp. Et pourtant, Kléber n'en démord pas. Il déploie un courage infini et un dévouement total envers ses hommes. La situation paraissait désespérée pour les français, mais comme dans les plus formidables contes et légendes, Kléber Dupuy nous prouve avec humilité qu'un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite.



Je n'en dis pas plus sur les détails et le génie tactique de Kléber pour vous laisser toute la fraîcheur de la découverte, mais c'est assurément un livre à mettre entre toutes les mains. Parfois, la réalité dépasse la fiction... C'est une lecture douloureuse mais nécessaire, car nous avons à jamais un devoir de mémoire envers ces hommes qui - de par leur sacrifice - ont dessiné la vie et le monde tels que nous les connaissons aujourd'hui.
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Kleber

Incroyable décision, oui... Kléber n'a pas hésité une seconde, malgré les sanctions possibles. Et il a sauvé Verdun de l'envahisseur !

Quel courage, quel sang-froid... Mon grand-oncle n'était pas très loin du fort de Souville ce même 12 juillet 1916, et lire les faits relatés par Henri Courtade, aidé par le neveu de Kléber, Jean-Louis, m'impressionne toujours autant, avec la boule au ventre... Vive les poilus, qui ont vaincu à Verdun !

Une histoire pas très connue, mais ô combien essentielle.
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Kleber

Avec ce roman, Henri Courtade nous propose de découvrir le destin de Kléber Dupuy, le héros méconnu de la bataille de Verdun. L’auteur a rencontré le neveu de ce dernier et, littéralement fasciné par son récit, il a décidé de lui rendre justice avec un roman. Il revient brièvement sur la jeunesse de Kléber, avant de nous emmener dans l’enfer de Verdun et d’en tirer les leçons.





Comme le dit l’auteur, il est difficile pour nous de se représenter l’horreur des combats de la Première Guerre Mondiale pour tous ceux qui n’ont pas vécu « ça ». Pourtant, il parvient à nous faire vivre cette histoire de l’intérieur, au travers de Kléber Dupuy. Il n’épargne pas le lecteur concernant les obus et leurs dégâts, les cadavres laissés le plus souvent sur place, parvenant ainsi à nous faire ressentir la violence du conflit. Pour le passage-clé de la bataille, il utilise l’image parlante d’un match de rugby.





Mais pour moi, le principal point fort de ce roman à la frontière du documentaire historique, c’est que l’on ressent toute la passion de l’auteur pour son sujet. En effet, Henri Courtade est fasciné par ce premier conflit mondial, par ce gâchis en termes de vies humaines mais surtout, par l’incroyable courage de ces jeunes gens qui ont à peine vingt ans et qui meurent sans hésiter pour leur pays. On sent qu’il a beaucoup réfléchi sur le sujet, sur l’attitude des généraux, sur la psychologie des survivants. C’est un livre écrit avec le cœur, qui transmet des émotions et des réflexions, un bon livre d’Histoire dans le sens où il inculque sans donner un cours. Bref, un ouvrage qui a su parler à mon cœur d’ancienne étudiante en Histoire





On ne peut pas vraiment parler ici de personnages dans le sens où les hommes cités ici ont réellement existé. Kléber Dupuy est au centre, un instituteur réfléchi doté d’un instinct de protection bienvenu, un homme capable de mener des troupes. A côté de lui, les autres Poilus, certains anonymes et d’autres non, mais tous animés du même courage qui les empêche de reculer même si ce combat semble perdu d’avance. Ils savent jouer collectifs. Pourrions-nous en dire autant aujourd’hui si nous avions à revivre cela ? Enfin, des noms connus sont cités ici, des généraux, dont l’Histoire se souvient mais qui, ici, sont relégués à l’arrière-plan.





Concernant le style, que dire si ce n’est que ce roman est agréable à lire, que j’ai beaucoup aimé suivre ce morceau d’histoire écrit comme un roman. Si certains universitaires voulaient s’en inspirer un peu, ils seraient peut-être davantage lus ! Quoi qu’il en soit, le « style Courtade » est là, efficacement bien écrit. Les descriptions, essentielles pour ce type d’ouvrage, nous plongent véritablement dans le conflit de Verdun, ne nous épargnant ni la chair et le sang, ni le bruit, ni les odeurs.





Ainsi, Henri Courtade réalise ici une très belle application du devoir de mémoire en mettant en lumière un destin, celui de Kléber Dupuy, et à travers lui celui de milliers d’hommes ordinaires qui se sont battus pour la France. Il nous fait réfléchir sur ce premier conflit mondial, sur la manière dont il a été mené et sur ses conséquences. Mais surtout, il nous transmet toute sa passion pour le sujet et nous donne goût à la connaissance de l’Histoire. Je ne dirais pas que j’attends le prochain, parce que ce n’est pas gentil de mettre la pression sur un auteur, mais je n’en pense pas moins… ;)
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Kleber

La voici la perle inattendue.



Depuis longtemps j’avais en tête de lire Kleber d’Henri Courtade, la biographie d’un héros de la grande guerre.



Une de plus, penseront certains en ces temps où la mémoire collective se réveille au compte rond, 100 ans, déjà… quatre générations et le risque de l’oubli qui grandit alors que s’évanouissent les témoins de Ça.

Nombreux sont ceux qui ont rouvert au fond des greniers les cartons contenant les lettres, les souvenirs, ou qui au détour d’une succession se sont trouvé dépositaires des traces écrites de ce qu’avait été 14-18. Mais qu’en faire ? Chaque année revient le 11 novembre, la sonnerie aux morts, la minute de silence avant l’hymne national, l’appel des morts les précède parfois mais aujourd’hui plus personne n’a connu ces hommes. Et pourtant : « Les poilus souffrent et meurent délibérément parce qu’il le faut, parce que sauver ceux qui sont restés à l’arrière – femmes, enfants, l’idée qu’ils se font de leur pays – prime sur tout le reste. Ils ont vingt ans, bon sang ! Ils ont vingt ans et ils meurent sans hésiter ! ». Regardez dans les yeux les gosses de vingt ans aujourd’hui, vos enfants, vos amis, vos voisins... qui aurait ce courage-là? Cette abnégation, ce sens du devoir pour la Patrie ? Henri Courtade réussit à travers la vie de Kléber Dupuy, en peu de pages, à donner une réalité à tous ces soldats, morts pour la France, morts pour nous ! Morts, il y a si longtemps. Héros anonymes, il nous les rend proches, familiers.

L’écriture est vraie, simple et brillante ! Sans surenchère, sans voyeurisme ni complaisance ce livre offre à notre avenir ses racines. Il sera de mes incontournables, ceux que je ferai lire à mes enfants, mes petits enfants si j’en ai un jour, comme on passe un témoin.
Lien : http://fannyl.jimdo.com/2014..
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Lady A : L'épopée cathare

Une nouvelle fois, je me suis régalée avec ce roman qui m’aura fait voyager entre Venise, Toulouse et l’Angleterre. Quant à l’intrigue, elle est palpitante, les évènements s’enchaînent avec fluidité et on ne s’ennuie pas un instant. C’est un vrai roman d’aventure historique, avec des batailles, un tournoi de chevalerie. L’intérêt du lecteur est également stimulé par l’enquête pour tenter de découvrir l’identité du traître. L’auteur a su m’emporter, comme avec ses autres romans. J’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin que j’ai trouvée, pour sa part, un peu rapide, un peu abrupte.



Le principal reproche que j’aurais à faire à ce roman est, au final, le même que pour son prédécesseur, à savoir un manque de profondeur. Cela se ressent d’autant plus que ce tome-ci est presque deux fois plus court que le précédent ! J’aurais aimé en savoir plus sur la Guilde Pérégrine qui est tout de même au centre des romans. De même, le roman est sous-titré « L’épopée cathare », mais on en apprend finalement assez peu sur l’hérésie cathare et son importance dans le comté de Toulouse en cette époque. Après avoir discuté avec l’auteur, lui-même se sent frustré de ne pas avoir pu développer davantage son univers, pour des raisons indépendantes de sa volonté. Un regret à conserver à l’esprit si vous vous lancez dans cette lecture.



J’ai eu plaisir à retrouver les personnages de « Lady R » dans cette suite. En effet, il était important pour moi, après m’être attachée à eux, de découvrir ce qu’ils allaient devenir. Rowena est moins présente dans ce tome, mais elle reste forte et attachante. Agnès est un personnage qui me plaît beaucoup également, mais on la voit finalement assez peu, et son évolution personnelle est trop rapide à mon goût, pas tout à fait crédible. Finalement, la vraie révélation de ce tome, pour moi, c’est Safir, auquel je me suis beaucoup attachée, père aimant prêt à tout pour ses deux filles, saltimbanque à ses heures. Enfin, j’ai eu plaisir à retrouver Wilhiam, qui n’avait pas le beau rôle dans le tome précédent !



L’écriture a été pour moi une source de satisfaction dans ce roman. Si le tome précédent comportait parfois quelques maladresses, il n’en est rien ici : le style est maintenant bien posé, la plume assurée, et c’est un régal. Les descriptions sont bonnes, permettant le voyage et le dépaysement. L’auteur a su s’approprier le vocabulaire de l’époque sans en faire trop, juste assez pour nous permettre de voyager dans le temps.



Ainsi, c’est une épopée historique très agréable à suivre, un roman qui se dévore. Mon seul regret réside dans le manque de profondeur, Rowena et Agnès auraient mérité au moins 300 pages de plus pour développer leur univers et asseoir leur caractère. Néanmoins j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture à plusieurs. Et j’attends déjà le prochain Henri Courtade (sans vouloir mettre la pression à qui que ce soit, bien sûr^^)
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Lady A : L'épopée cathare

Nous retrouvons dans cet opus, les personnages que nous avions laissé à leur destin dans "Lady R" soit Rowena que nous avions suivi dans ces pérégrinations....

"Lady A" est Agnès que nous apprenons à mieux connaitre , la soeur jumelle de Rowena.

Au travers, de complots, de trahisons, de combats, nous sommes en 1196...

Nous sommes à Venise, il fait un froid glacial...

Safir est négociant avec Lhatifah,sa fille adoptive.

La nostalgie l'envahie souvent car il pense à ses filles: Rowena disparue et Agnès, on ne sait où.

Clémence, leur mère est aussi toujours dans son coeur.

Cependant, La Guilde Pérégrine est toujours debout et propère mais des des trahisons d'infectent..Un traitre doit être démasqué.



Simon de Montfort,Raimond de Toulouse et Richard Coeur de Lion, entre autres , participeront à cette aventure.

Des combats décrits avec brio nous feront tourner les pages avec fièvre en espérant que nos personnages ne restent pas au sol!!!!

Des rebondissements et des revirements de situations m'ont captivé.

Agnès, est une femme que j'ai détesté dans "Lady R" car elle est "venimeuse"...Dans cette opus, je reste sur mes garde avec elle!

Le lecteur en apprend plus sur son enfance et la cause de la rage qui l'anime...mais bon...



Un vocabulaire adapté et une fluidité d'écriture qui m'a ravie.

Merci Henri Courtade pour ce bon moment de lecture , où, j'ai pu remonter le temps ...Juste en me disant que je préfère lire un récit de combats que de le vivre...J'en ai eu froid dans le dos.Ils ne faisaient pas dans la dentelle à l'époque!!!

Bref, un roman qui m'a embarqué, même si au début j'ai eu du mal à situer les complots, les fourberies des uns et des autres.Avec les cent dernières pages, j'étais plus à l'aise.

Un troisième tome aurait été parfait mais l'auteur ne l'envisage pas.

Donc,Lecteurs, à nous de nous imaginer la continuité de chacun! C'est pas mal aussi...
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Lady R.

J'avoue avoir d'abord été séduite par la magnifique couverture (elle est encore plus belle en vrai
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Lady R.

Très déçue. Je m'attendais à un livre pour adulte, en fait c'est un livre jeunesse, genre aventures de Robin des bois. Je n'ai pas accroché du tout !

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