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Critiques de Hervé Bazin (679)
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Cri de la chouette

L'amour maternel n'est vraiment pas inné...Bazin et sa folcoche de mère en sont la preuve.Ce livre m'a profondément émue.
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Cri de la chouette

Les valeurs prônées par Madame Mère n'ont pas lieu d'être chez son fils libertaire. L'époque a changé depuis Vipère au poing. Mais je suis restée tout de même sur mon mal être généré par les rapports parents-enfants sans amour .

Cette trilogie est un grand classique de notre littérature même si elle laisse un goût amer de tristesse dans le cœur.
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Cri de la chouette

Folcoche, tout le monde s'en souvient : c'est le surnom dont les enfants Rezeau avaient affublé leur marâtre de mère. Après l'avoir combattue dans l'inoubliable "Vipère au poing", Jean Rezeau avait fui la tribu et s'était marié ; avait fondé une famille - sa revanche -dans "La Mort du petit cheval". Vingt-cinq ans plus tard, veuf, remarié avec Bertille dont il élève la fille, Salomé, parmi ses propres enfants, nous le retrouvons dans Cri de la chouette. Et revoilà Madame Mère, disparue de la vie de son fils qui refait surface... chez lui...

Quand on m'enterrera, il y aura peut-être des joues humides, s'il pleut ! avouera Folcoche dans un dernier souffle.

"Le cri de la chouette est sans doute le le roman ou Folcoche apparaît la plus humaine dans la trilogie Rezeau. C'est aussi un des plus tragiques romans d'Hervé Bazin, par ailleurs toujours égal à lui-même, passant d'un humour féroce à la nostalgie, du pittoresque à la poésie, de la description de la bourgeoisie terrienne finissante ...
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Cri de la chouette

Mme mère refait son apparition dans la vie bien huilée de son fils qui a construit une famille recomposée heureuse, équilibrée.

Mme mère alias folcoche, vieillissante,celle là même qui a été une mère maltraitante ,une grande manipulatrice et calculatrice, va semer la zizanie chez lui et,de façon inattendue s'enticher de sa belle - fille au détriment de ses autres petits -enfants.

À la fin de sa vie elle va connaître à son tour ce que c'est que d'aimer et ne pas être " payée en retour", elle qui toute sa vie a divisé pour mieux régner,et c'est ce qui l'achèvera aussi sûrement que son emphysème.

Hervé Bazin,son style sans ambage mais quel plumage,nous dresse le portrait d'un homme apaisé mais se protégeant et protégeant les siens de sa mère arrogante et calculatrice. Tous les personnages sont bien campés,leurs chemins de vie sont de belles illustrations de ce qu'ils sont profondément. Chacun devra prendre ses distances pour recréer de nouveaux liens,ainsi va la vie où tout et tous évoluent,où rien n'est écrit dans le marbre.

On pourrait presque aimer la vieille chouette si on n'avait pas lu les romans précédents.



Bazin , sa plume caustique,n'en est pas moins sensible et va à l'essentiel,en une phrase tout est souvent dit.

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Cri de la chouette

Vous vous souvenez, dans « Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages » (de Michel Audiard), Charles le Téméraire (Bernard Blier) apprend à ses associés le retour de Léontine (Françoise Rosay) :

CHARLES LE TEMERAIRE : Messieurs, si je vous ai arrachés à vos pokers et à vos télés, c'est qu'on est au bord de l'abîme. La maladie revient sur les poules. Et si j'étais pas sûr de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos comme en 40. le tocsin va sonner dans Montparnasse. Il y a le cholera qu'est de retour. La peste qui revient sur le monde. Carabosse a quitté ses zoziaux. Bref, Léontine se repointe. Bon, je récapitule dans le calme : On la débusque, on la passe à l'acide, on la dissout au laser et on balance ce qui reste dans la lac Daumesnil.



C'est à peu près ce qu'a dû penser Brasse-Bouillon (Jean Rezeau) en apprenant le retour de sa mère (Folcoche), après des années d'absence.

Car revoilà notre Folcoche adorée (enfin, pas tout à fait) : à peu près ruinée, trahie par son fils préféré (Marcel dit Cropette), elle tente un come-back impressionnant (oui, c'est le nouveau mot pour dire retour !). Peu de chance de tomber dans les bras de son fils, mais elle tente sa chance auprès de sa belle-fille Bertille et de ses petits-enfants. Là, elle est un peu déboussolée, car ces jeunes ont des façons de vivre et de parler qui la déconcertent quelque peu. Surtout Salomé, fille que Bertille a eue d'un premier lit. A peine adoucie, tout aussi calculatrice que par le passé, Folcoche va se trouver en face d'une situation inédite : pour une fois, elle ne va pas trouver en face d'elle soumission ou haine (les seuls sentiments qu'on ait pu ressentir face à ce monstre) mais une forme d'attention inédite : les enfants n'ont jamais connu d'elle que le portrait négatif que leur en a fait leur père. Peut-être la vieille dame indigne (comme dirait René Allio) va-t-elle se laisser attendrir par la jeune génération, qui aimerait peut-être passer l'éponge ? Mmmmh, je ne parierais pas trop là-dessus, les mauvaises herbes repoussent toujours ! Tiens, en voilà un titre alternatif : « La mauvaise herbe » ! Mais « Cri de la chouette » est bien trouvé : je ne vous dis pas qui est la chouette, vous le devinerez assez bien, mais comment qualifier son cri ? Un cri de peur, de vieille femme qui voit s'effilocher tout ce qui a été pendant des décennies un pouvoir autoritaire, arbitraire, égoïste et dévastateur ? Ou un cri de peur devant la mort qui se profile ? Ou un cri de désespoir - peut-être – de n'avoir pas su, ou pu, renouer quelque peu la relation avec son fils ? Ou alors un dernier cri de rage, de haine, qu'elle crache à la figure de toutes ses victimes… Il y a sûrement un peu de tout ça dans « Cri de la chouette ». L'âme humaine est insondable : le bien et le mal sont mélangés dans des proportions variables, mais il y a toujours du bien, et toujours du mal : rien n'est jamais tout blanc ou tout noir.



« Cri de la chouette » n'est pas le roman de la rédemption. Ni pour les uns ni pour les autres. Finalement c'est la disparition de Folcoche qui met fin au cauchemar : celui de sa famille, sans doute, mais peut-être aussi le sien, qui sait ?



« Vipère au poing », « La Mort du petit cheval » et « Cri de la chouette » composent une trilogie saisissante sur une relation parent-enfant plus que particulière, et sans doute bien plus complexe que ne le dit l'auteur. Bien qu'il ait écrit bien d'autres succès, Hervé Bazin restera connu grâce à Folcoche, devenu un mythe, comme la Madame Lepic de « Poil de Carotte », ou la mère dans « Jacques Vingtras ».



Et pour nous, cette mère indigne aura toujours le visage ingrat d'Alice Sapritch (Catherine Frot est sans doute une grande actrice, mais passer derrière la grande Alice dans ce rôle, était une gageure insurmontable).

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Cri de la chouette

Dernière partie de la trilogie de Bazin consacrée à sa mère. Entre eux, la règle du jeu est claire: elle ne l'aime pas et il ne l'aime pas. Mais quand après 24 ans de silence Folcoche frappe à la porte de Brasse-Bouillon, celui-là ne la lui claque pas au nez, laissant une opportunité à Mme veuve Rezeau de revenir dans le jeu familial. Sans trop comprendre la mansuétude de Bazin à son endroit, j'ai craint que ce ne soit le loup qui entre dans la bergerie, j'ai tremblé pour cette paisible famille recomposée à la mode d'antan. La vieillesse n'enlève rien à la capacité de nuire de la mère; elle est plus feutrée, moins aigue mais toujours en toile de fond.

C'est moins la suite de l'histoire diabolique entre l'auteur et sa mère qu'une chronique familiale attachante, peignant admirablement une époque.
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Cri de la chouette

Folcoche Est de retour dans la vie de Jean Rezeau...

On pourrait s’attendre à un retour plein de remords et d’amour... que nenni ! Folcoche restera toujours Folcoche... froide, distante, dure avec son fils.

Elle tombe complètement en affection pour Salomé, la fille de la femme de Jean.

Cett famille très libre va être déboussolée et chamboulée dans ses habitudes...



Je n’ai pas trop apprécié ce dernier épisode de la famille Rezeau... on est noyé dans les non-dits.

Néanmoins, Hervé Bazin garde son ton mordant, cynique, attentif...
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Cri de la chouette



"Avec ses yeux cuits persillés de cils ras, son gros foie d'oie balancé sur des pieds plats, sa voix cacardée du fond de la gorge, Mme Caroux manquait d'allure et le savait." (47)



J'ai retrouvé avec une gourmandise enjouée la gouaille irrespectueuse de "Vipère au poing". On sent le rire derrière le stylo, la jubilation de la phrase mordante. Hervé Bazin y va de bon coeur, ressuscite Folcoche dans "la pure tradition de l'utérus héroïque". Les scènes de rituels collectifs – enterrements, visites chez le notaire – pétillent d'outrance, de sans-gêne et d'humour. Sur la longueur, le roman est marqué par son époque, les nouvelles conceptions en matière d'éducation sont appuyées, mais on cela ne suscite qu'un léger ralentissement dont on peut s'accommoder sans peine.



Raide en lucidité, Hervé Bazin fouisse l'absurdité des comportements comme leur versant humaniste. le grotesque de nos existences, où nous sommes empêtrés de nous-mêmes autant que des autres, contraints d'être là par la naissance, n'empêche pas la fraternité entre habitants du même pétrin. Avec la conclusion de sa trilogie, et sans qu'on s'y attende, il atteint avec finesse l'essence de cette étrange partenariat qu'est la relation mère-enfant.



"Nous ne nous sommes pas aimés, ma mère, mais j'étais là pour votre dernier soupir, comme vous le fûtes pour mon premier." (263)




Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Cri de la chouette

"Brasse-Bouillon" n'a pas revu Folcoche depuis 24 ans ; depuis "Vipère au poing" il s'est marié, remarié, a désormais quatre enfants et vit de l'écriture, en paria de la "bonne" société.

Un beau jour, Folcoche débarque dans sa vie. Vieillie, diminuée, spoliée par le benjamin Marcel (désormais bon catholique, PDG et père de dix enfants !) - celui qui fut Brasse-Bouillon, son souffre-douleur, va-t-il enfin tempérer sa haine envers sa terrible mère ?
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Cri de la chouette

Bonjour ! Aujourd'hui voici le dernier tome de la trilogie Vipère au poing...

Jean Rezeau a coupé les ponts avec Folcoche, avec la vieille, peu importe comment il l'a nomme, il a tiré un trait sur sa famille, du moins le pensait-il.

Voici que la vieille réapparaît dans sa vie, sans crier gare, et si au premier regard elle paraît vieillie et affaiblie, elle n'a rien perdu de son âpreté et de son machiavélisme.

Jean a une nouvelle épouse, des enfants, et tout roulait comme sur un skate sur une route goudronnée jusqu'à ce que sa mère décide d'y mettre son grain de sel, mais de façon sournoise.

Marcel, le fils adoré, auquel elle a appris les ficelles de la méchanceté et de l'avarice, a été un excellent élève et se retourne contre elle. La vieille a besoin d'un allié et Jean pourrait bien faire l'affaire.

Comment refuser de l'aide à une vieille toute mielleuse qui cache si bien son venin ?

Bis repetita, Jean risque encore d'être le dindon de la farce...

Voici donc la suite de l'histoire de cette famille désunie, dont certains ne reculent devant rien pour servir leurs intérêts. Le sens de la famille est un concept qui leur échappe totalement. Jean a malgré tout bien du mal à se détacher complètement de son enfance. Et comment expliquer à la nouvelle génération que leur grand-mère qui semble assez sympa est une femme fourbe et sans scrupules ?

Dans ses calculs toutefois, la vieille Folcoche apprendra à ses dépens qu'on peut s'attacher à quelqu'un et se faire pigeonner à son tour.

Bref, un magnifique roman sur la famille et les cicatrices de l'enfance.

À lire installé(e) dans un fauteuil, dans le salon d'un vieux manoir, en dégustant un café fraîchement moulu, avec une part de tarte aux pommes. Bonne lecture !



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Cri de la chouette

J'ai lu Vipère au poing au collège (les fameuses lectures obligatoires) et je n'avais aimé ni l 'histoire de cette Mme Rezeau qui maltraite mari et enfants, ni le style d'Hervé Bazin.

Cette fois-ci, avec la fin des aventures de Folcoche et son fils, ma lecture a été moins laborieuse, mais le ton de l'auteur me déplait toujours autant. Toujours aussi cynique et persifleur, le narrateur feint de mépriser ses origines et ses ancêtres, hobereaux désormais désargentés, mais s'arrange pour les rappeler à chaque chapitre. Souligne lourdement et sans finesse comment il est un bon père avec ses enfants. Cela a pesé sur mon plaisir de lecture.

Reste le style, impeccable, et la fin de cette relation mère-fils où le narrateur règle ses comptes avec cette femme qui l'aura jusqu'au bout trahi et mésestimé, le tout traité avec beaucoup de lucidité.



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Cri de la chouette

Relu ce livre un peu par curiosité, pour voir ce que j'en penserais maintenant et je ne le regrette pas ! Hervé Bazin est un écrivain talentueux ! Ses romans sont des bijoux de langage et je les lis avec gourmandise ! Je savoure encore et toujours son style, son vocabulaire dont, plus d'une fois, je devrais me munir d'un dictionnaire pour en comprendre toutes les finesses. L'art aussi de dépeindre les personnages, humains trop humains, parfois, souvent ? retors . Folcoche, bien connue, revenue à la charge. Histoire d'emprise, de manipulation dans une famille issue de la vieille bourgeoisie de province et recomposée. Ecrit dans les années 70, mais pas du tout obsolète.
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Cri de la chouette

Jean Rezeau n'en croit pas ses oreilles! Impossible ce n'est pas elle , non il hallucine pourtant cette voix ne peut appartenir qu'à Folcoche! Folcoche est de retour ...

Cri de la chouette parait en 1972 plus de 20 ans après Vipère au poing et la Mort du petit cheval. C'est aussi le laps de temps écoulé depuis la dernière fois où Jean Rezeau a vu sa mère.

Ecartelé entre l'envie de l'envoyer au bain et l'espoir de renouer pacifiquement avec sa mère, encouragé par le clan familial ,Jean cède ... le loup est dans la bergerie. Egale à elle-même , adepte du diviser pour mieux régner, Folcoche partira les pieds devant sans aucun doute le sourire aux lèvres, je t'ai bien roulé dans la farine Brasse-bouillon....

Ce roman autobiographique est absolument atroce. Comment autant de méchanceté peut elle s'être accumulée dans une seule femme. Acariâtre, avare, méchante je dirais même sadique, Madame Mère est ancrée dans ma mémoire sous les traits d'Alice Sapritch.

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Cri de la chouette

Folcoche fait irruption de nouveau dans la vie de son fils Brasse-Bouillon après un silence reposant pour ce dernier de plus de 20 ans. Il a aujourd’hui 48 ans et sa colère et son ressentiment sont apaisés. Il n’était pas pour faire rentrer de nouveau le loup dans la bergerie mais son épouse et ses enfants ne connaissant Folcoche que par ses récits, veulent l’accueillir.

Brasse-bouillon, avec son humour féroce, observe les efforts de sa mère qui va tenter de briser sa paisible vie familiale à travers un enfant et un secret de famille.



Brasse-Bouillon sera le seul au chevet de sa mère quand elle rendra son dernier soupir. L’histoire est finie et il fallait cette dernière expérience pour qu’il soit certain d’être libéré de l’emprise familiale. Au second plan de l’histoire nous assistons au déclin de la bourgeoisie. Je suis une inconditionnelle de Bazin mais je pense qu’il faut soit souffrir d’empathie, soit se sentir concerné par les rapports difficiles entre parents et enfants pour savourer cette histoire.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Cri de la chouette

Dernier opus de cette trilogie sur l'enfance de l'auteur. Aussi bon que les 2 autres. On suit Brasse-bouillon devenu adulte, n'ayant aucun contact avec sa famille depuis longtemps, essayer de pardonner à sa mère qui réapparaît . On pense que Folcoche a changé, s'est améliorée, mais on s'aperçoit que ce n'est pas le cas. Pourtant son fils a tendance à y croire un peu. Il sera amèrement déçu.
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Cri de la chouette

Je voulais lire ce livre il y a très longtemps. Il m'a moins marqué que Vipère au poing. Très bien écrit par ailleurs, et de très bonnes critiques sociales
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Cri de la chouette

Dernier volume de la trilogie des Rezeau initiée par Vipère au poing et La mort du petit cheval. Le ton est bien différent des deux autres. La haine s'est estompée même si l'affrontement n'est jamais loin. Mais, oh surprise, Folcoche deviendrait presque humaine dans ce roman, capable d'éprouver des sentiments et de réaliser des actions désintéressées. Mais en prenant sous son aile Salomé, avec un entêtement plus qu'insistant, elle va aussi semer le trouble et un début de division dans la famille unie qu'a construite son fils Jean. Même si la nature profonde de cette femme ne peut pas être gommée d'un coup de baguette magique, et que certaines saillies refont surface, on la découvre aussi sous un nouveau jour. Une femme complexe, entière mais aussi pleine de contradictions, avec ses failles. Hervé Bazin, avec sa plume acérée, conclut brillamment ce cycle en partie autobiographique. J'ai dévoré cette histoire puissante et tragique et ai pris autant de plaisir qu'avec les deux précédents opus.
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Cri de la chouette

Dernier opus qui commence avec Vipère au poing puis la Mort du petit cheval.

Elle revient cette Tatie Danielle affreusement méchante. Elle revient vers son aîné évidemment !

Ce dernier roman ne m’a pas autant emballé que les autres mais il a le mérite de clore le chapitre sur cette affreuse maman qui n’a pas su aimé ses enfants.



On sent bien qu’elle aurait voulu être plus aimante du moins c’est ce que je souhaite personnellement. Or elle n’a jamais su comment faire car même si ses enfants la gênent, l’amour est malgré tout présent qu’elle le veuille ou non. Cet amour qu’elle se refuse de voir et d’assumer, elle leur fera payer toute leur vie.
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Cri de la chouette

Avant toute chose, en voyant l'effigie d'Alice Sapritch qui va jouer la mère du protagoniste du Cri de la chouette d'Hervé Bazin, je voudrais rendre hommage à la communauté arménienne, d'abord pour des raisons personnelles et deuxio pour des raisons que tout le monde connaît mais dont tout le monde se tait, lâchement. Vraiment quelle époque de mierda !



Il se trouve qu' Alice était arménienne. Son père était prof de français à Istambul. Elle avait du mal là-bas, de prime jeunesse elle rejoint sa grand-mère à Bruxelles et en âge de franchir le pas, elle gagne la France. Elle fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins...



Qui aurait pensé dans ma prime jeunesse que je fisse un jour un papier sur elle, moi le dernier ! Moi qui rêvais d'actrices italiennes, de cinéma italien ! Pourquoi ? Alice était partout, elle occupait les écrans de télévision. Elle avait son charme dans sa jeunesse, comme une vamp ! Et puis son visage s'est un peu durci avec l'âge lui donnant un air très autoritaire et une voix qui en impose ! Je la vis sur les écrans ainsi ! Il est à croire qu'elle portait sur son visage tous les drames qu'elle avait vécus, je pense notamment à son héros avec lequel elle eut une relation pendant la guerre : Robert Brasillach, homme de lettres qui fut fusillé à 35 ans pour fait de collaboration. "Intelligence avec l'ennemi" comme on dit : Il y en a beaucoup aujourd'hui qui mériteraient pareil chef d'accusation ! Eh oui, à cette époque on fusillait les écrivains ! Mais cette femme là avait une intelligence remarquable, on la moquait, des fois même un peu trop, mais elle se moquait d'elle-même, cela finit par entrer dans les moeurs : elle avait acquis une notoriété certaine, jouait des pièces en costumes à ravir ! Elle faisait partie du gratin du vedettariat grâce à des rôles sur mesure, j'allais dire ce pléonasme faits pour elle !..



Aujourd'hui je la vois différemment, comme une grande dame en fait qui a traversé bien des tourments, des temps difficiles, elle s'est accrochée à la vie et la vie lui a souri. Je ne sais pas par contre si elle fut récompensée de tout le bonheur qu'elle apportait aux gens qu'elle méritait amplement d'un retour à la mesure au plan personnel ! J'imagine que lorsque le rideau tombait, une sorte de vague à l'âme la prenait et je ne sais trop comment elle tuait ce temps ?.. J'avais trop de choses à faire pour m'occuper de ces indiscrétions !..
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Cri de la chouette

J'ai trouvé Mme Rézeau encore pire que dans vipère au poing. Elle n'a vraiment pas bien vieillit. Salomé la tourne autour de son petit doigt. Mais cela n'empêche que elle mourra seule si je ne me trompe pas.
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