Hervé Bourhis

Les garçons, méfiez-vous des filles. Certaines vous apporteront le malheur, la syphilis ! La blennorragie ! Des maladies terribles !

Cher président, cher consul de St-Cucufa, cher cardinal du côté pair de la rue Pradier, nous allons célébrer ce soir l’initiation de cet individu selon le rite muable du cercle, sous le patronage de Duke Ellington et du tennis de table. Postulant ! Levez la main gauche et dites : « Je jure comme un charretier de servir le cercle légateux ! »

Cette histoire est totalement vraie, puisque je l’ai imaginée de bout en bout.

Sympa aussi, ton dernier album. Très chiant mais dans le bon sens du terme. Belle qualité d'ennui. Je l'ai pas lu, hein, mais comme j'ai presque lu les précédents...

1900
Sur 4 192 véhicules fabriqués aux USA, 1 575 sont électriques, 936 à essence et 1 681 à vapeur. Mais le déjà puissant lobby pétrolier va vite changer la donne.

Un Lennon est plus fort que la mort, Old Boy !!

- Ou plutôt, on se croirait dans "Star Battle Zone fight Spaceship 3" !
- Le 3, c'est celui où les humains meurent tous, non ?

[p7]

Se préparer à la guerre est le moyen le plus efficace de préserver la paix.

- Papa, pourquoi tu ne dessines plus ?
- Parce que je pédale. Parce que plus personne n'édite de livres... Et puis j'en avais assez... Ce qui marche, c'est des BD avec des hélicos et des trolls sexy... Je préfère encore faire du vélo...

Depuis la mort de saint Patrick, l'Irlande attendait son héros. Voici le livre des sagas d'Ingmar.

Eddie Barclay déclare à Balavoine : "T'es pas beau, t'as une voix de pédé. Ton "Chanteur", ça marchera pas. Si c'est le cas, je te taille une pipe."
500 000 ventes plus tard, on ne connaît pas le fin mot de l'histoire.

1978
Cloclo : Comme Dylan en 65, il entame sa période électrique.

Le cœur de Boris Vian a fini par lâcher, quelques minutes après le début de la projection du film tiré de son livre « j’irai cracher sur vos tombes». Le jour de son enterrement, au cimetière de ville d’avray, les pompes funèbres étaient en grève. Ses amis ont du mettre eux mêmes le cercueil en terre.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire pour le théâtre ouvrier ?

Eh bah, cracher sur la presse bourgeoise, par exemple. Je fais en sorte que ce soit moins plan-plan, un peu plus excitant que ce qu’on entend d’habitude dans le théâtre engagé.

- On complote ?
- Salut Boris.
- On pronostique la date de mon ultime oedème ?
- C'est pas drôle...
- La vraie question est : sur le calendrier grégorien ou pataphysique ?
- Excellente question, Salvaduche. Mais seul le suprême satrape en a la réponse. Malheureusement, il n'existe pas. Enfin, j'espère.

- Trop vieux, il est.
- (Pas autant que toi, vieux crapaud.)
- Attention, dans les pensées je lis.
- Ah pardon.
- Bon. On peut essayer.
- Je ne te décevrai pas. Je ne connais pas la peur.
- Vraiment?.... Bouh.
- AAAAH ! Ne ... ne faites plus jamais ça.
- Trop présomptueux il est.

On l'appelle 'Le 'Teckel'. Ce type est une légende de la profession encore en activité.

- Houlàà, je commence à comprendre. En fait vous préférez les garçons, c'est ça ?
- C'est possible ça ?
- Ma religion l'interdit mais que voulez-vous, Si un garçn préfére les garçons il va pas se forcer. Et vous les vikings, à passer autant de temps entre hommes sur un bateau, il doit y avoir des tentations, non ?
- ça alors ... des hommes entre eux... Mais comment procèdent-ils concrètement ?
- Allons, Ingmar, réfléchissez...

J’entends ton cœur battre depuis la chambre.

Toute ma vie je me suis acharné à ne pas lui ressembler... j'ai fait en sorte d'être responsable, pondéré, sérieux... exemplaire. Pour devenir qui ? Pour m'enorgueillir de quoi ? Quelle prétention... Je me suis planté sur toute la ligne...