AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ian Rankin (554)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


On ne réveille pas un chien endormi

John Rebus est de retour à la Criminelle sous l'autorité de Siobhan Clarke , qu'il a lui même formée et qui est comme qui dirait ,sa fille spirituelle et adoptive.... Il faut dire qu'il a rétrogradé , rapport à son manque de respect des procédures et de l'autorité , il est maintenant sergent, mais son flair est toujours au top et ses éclairs d'intuition toujours géniaux , Rébus, c'est un flic à l'ancienne comme on en fait plus, un type qui connait autant d'indics que de flics , un policier qui ne lâche rien tant qu'il n'est pas remonté à la source.

Lui et Siobhan doivent enquêter sur un accident , une jeune femme a été blessée alors qu'elle était au volant . Mais pour Rebus, cette affaire n'est pas claire, il est sûr qu'elle n'était que passagère et que le conducteur s'est enfui.

Qui ?

Pourquoi?

Alors que notre sergent remonte le fil de la pelote de laine... un certain Malcom Fox (que nous avons déjà croisé dans d'autres romans ...), du service des Plaintes , enquête sur des faits vieux de 30 ans , qui pourrait incriminer Rebus ou ses anciens collègues et amis.

On ne balance pas des amis de 30 ans .

[ Enfin, peut-être en politique mais pas dans la police... ].



Rentrer dans un roman de Ian Rankin (moult fois récompensé ), c'est y rentrer pour l'atmosphère.. Ses romans "respirent" l'Ecosse et sa ville d'Edimbourg. On y mange des tourtes à la viande et on y boit des bières dans des pubs. Ses enquêtes y sont soignées et besogneuses , ici ,pas de suspens à couper le souffle.

Si vous ne connaissez pas cette série , je vous conseille de commencer par le 1°:"L'étrangleur d'Edimbourg".

Si je devais décrire l' inspecteur Rebus , je dirais qu'il est plutôt taciturne, solitaire ... hum...légèrement alcoolique et obsédé par son travail . Il conduit une Saab, et écoute des vinyls, mais attention, hein... Que du bon !



- " Hey ,ça fait combien de temps qu'on se connait, John? "Tu dis ,19 tomes?

- "Ouais , ça doit être ça."

[Je les ai tous lu. Lui et moi on s'entend bien... ]

Commenter  J’apprécie          398
Un cimetière dans le cœur

J'ai toujours aimé Rebus. Après 24 tomes, c'est un intime. Flic maintenant à la retraite, Rebus traine ses casseroles et celles-ci feront beaucoup de bruit. Un cimetière dans le coeur serait toutes les affaires où Rebus et autres acolytes auraient officié sur la ligne, un pied sur la corde raide, funambules en équilibre, se moquant presque de l'abime. Mais oui, ce que l'on croyait bien entombé, enterré profondément, bien enfoui, revient nous hanter et envahi nos nuits de cauchemars.

Rebus retrouve Ger Cafferty , ce truand, qui n'est jamais bien loin de Rebus et que celui-ci aimerait bien voir ailleurs. Mais Rebus s'ennuie au point d'accepter un petit boulot pour Cafferty, boulot qui lui demandera de retrouver un homme que l'on croyait mort et qui travaillait jadis pour Cafferty.

Puis, un policier, Francis Haggard, mis en examen et accusé de violence domestique, menace de révéler tout ce qui s'est passé dans ce commissariat à la réputation douteuse: Tynescastle, dirigé d'une main de fer sans gant de velours par Alan Fleck, proche de Rebus. Sa défense? La brutalité de ses actes est dû au stress de son métier et pour alimenter cette défense il est prêt à révéler les méthodes utilisées, les preuves fabriquées, les arrestations aléatoires et à faire tomber avec lui des flics, beaucoup de flics , du plus au moins ripoux. Et les noms de Rebus et de Fleck remonte sans cesse à la surface.

On devine que les deux affaires, Rebus qui recherche un homme de Cafferty et l'accusation pour violence domestique de Haggard, se rejoindront.

Ian Rankin nous a plongé avec Un cimetière dans le coeur dans une grosse très très grosse affaire de police. Une enquête pour violence, puis pour meurtre, avec toujours les affaires internes qui fouinent dans tout et partout, fera frémir sinon chanceler les plus solides et ébranlera les certitudes de certains membres du corps policier dont Rebus.

La narration, débute, pour quelques pages, de nos jours où l'on retrouve Rebus au tribunal, non pas comme témoin mais dans le box des accusés puis, nous ramène quelques jours en arrière pour nous raconter tous les événements précédents cette présence au tribunal et nous présenter tous les protagonistes qui y auront joué un rôle.

Un cimetière dans le coeur c'est un grand saut dans le monde de la police tout autant irréprochable et éthique que pourrie et criminelle. Un très bon Rankin comme toujours.
Commenter  J’apprécie          382
L'Étrangleur d'Édimbourg

Cela fait quelques années que j'ai lu toute la série de l'inspecteur Rebus et que je l'avais bien appréciée. J'entreprends la relecture, dans l'ordre cette fois-ci car la lecture initiale était dictée par la disponibilité dans le réseau de médiathèques.



Ce tome est celui de la mise en place du personnage, de son entourage et du cadre écossais des histoires. Son intrigue permet aussi de mettre au jour le passé de Rebus, ce qui le torture et qui ne cessera jamais de le torturer mais sans que nous nous posions la question du pourquoi !



Ce volume a été écrit en 1987 et Rebus est âgé d'une quarantaine d'années, il a grandi dans la dureté de l'après-guerre dans l'Ecosse ouvrière. Il a cessé sa scolarité assez tôt et s'est enrôlé puis est entré dans la police.



Edimbourg est un personnage à part entière, l'Edimbourg invisible donc inconnue des touristes, celle des bas-fonds et des trafics ! Mais la ville ancestrale, l'historique est aussi décrite dans les romans tout comme le paysage alentour et l'on comprend que cet environnement a façonné les habitants.



Rebus est mis à nu et à mal dans ce tome et je pense que cette situation détermine l'attachement ou le rejet que l'on peut avoir du personnage. le déroulement n'est pas trépidant et laisse beaucoup de place aux interactions des personnages. La traduction comporte quelques maladresses dont je n'avais pas le souvenir mais qui n'ont pas gâché mon plaisir !



Challenge Jeux en Folittérature XI

Challenge des 50 Objets 2022/2023

Challenge Mauvais Genres 2022

Pioche Polar juillet 2022 : Sallyrose

Lecture Thématique Polar juillet 2022 : Polar porté à l'écran
Commenter  J’apprécie          370
Rien que le noir

Il fallait un auteur de la trempe de Ian Rankin pour terminer l’ultime roman noir de l’écossais William McIlvanney décédé pendant la rédaction de cette enquête de Jack Laidlaw, son flic fétiche de Glasgow qui évolue dans les années soixante-dix. On le découvre ici au début de sa carrière, marié, père de trois jeunes enfants et déjà très indépendant de sa hiérarchie et de ses collègues. L’assassinat d’un avocat spécialisé dans la protection fiscale et juridique d’un truand notoirement connu suscite bien des questions et inquiète aussi bien la pègre que les autorités qui craignent une guerre des gangs. Personnalité complexe aux nerfs à fleur de peau, Laidlaw impose sa méthode et son individualisme pour résoudre cette enquête dans le marigot des gangs de Glasgow. Un roman noir classique mais efficace !
Commenter  J’apprécie          360
Rebus et le Loup-Garou de Londres

Paru en 1992, tome 3 des aventures de l’inspecteur John Rebus.

Londres, le cadavre d’une femme est retrouvé, le cou tranché, une vilaine morsure sur le ventre. C’est la troisième victime de celui que la presse a surnommé le « Loup-Garou ». John Rebus a été dépêché par l’inspecteur George Flight pour faire avancer l’enquête. Se joint à eux, la séduisante Lisa Frayer, docteur en psychologie spécialisée dans les meurtres en série…

Encore une fois, un très bon polar de Ian Rankin, où il s’attache à maintenir le suspense en décrivant tout autant les éléments périphériques à l’enquête qu’en délivrant au compte-goutte des détails participants à sa résolution.

Un très bon moment de lecture récréative.

Traduction de Frederic Grellier.

Editions Le Livre de Poche, 349 pages.

Commenter  J’apprécie          350
Le Fond de l'enfer

Tome 2 des aventures de l’inspecteur Rebus.

Le corps d’un junkie est retrouvé dans un squat d’Edimbourg. Torse nu, les bras en croix, deux bougies de part et d’autre du cadavre éclairent un pentacle dessiné sur le mur. Les premières constatations de la police font état d’une overdose d’héroïne. Mais le rapport du légiste confirmera qu’il s’agit bien d’un meurtre causé par une injection de drogue mélangée de mort au rat. Plusieurs pistes s’ouvrent à John Rebus, celle d’une messe noire satanique ou celle dont le mobile serait beaucoup plus matériel…

Toujours une parfaite maitrise de l’histoire. Ian Rankin amène le lecteur vers un dénouement insoupçonnable. Il y a du suspens et des rebondissements. On ne s’ennuie pas une minute.

L’auteur remplit le contrat, « Le fond de l’enfer » est un très bon polar.

Traduction de Frédéric Grellier.

Editions Le Livre de Poche, 315 pages.

Commenter  J’apprécie          350
Traqués

Coucou, me revoici avec mon cher Rankin. Mais que se passe t’il ? John Rébus n’est pas le héros de « Traqués » ? Ca m’apprendra à ne pas lire les 4ème de couverture. Mais bon, contre mauvaise fortune, bon cœur.

Gordon Reeves un ancien SAS, rangé des voitures, apprend le suicide de son frère, journaliste aux States. Il se rend à San Diégo, pour rapatrié sa dépouille.

Mais très vite, il s’aperçoit que le frangin a peut-être été refroidit par une tierce personne. L’enquête est lancée. Et les automatismes réactivés.

Si Gordon Reeves n’a pas le charisme de Rébus, on le suit sans déplaisir dans sa soif de découvrir la vérité. Rankin a assez de métier pour nous tenir en haleine sans aucun problème même si « Traqués » est en dessous de sa production habituelle. Mais même là, ça tient la route sans problème.

Commenter  J’apprécie          350
Le Carnet noir

John Rebus n’est pas de bon poil. Son frangin Mickael ex taulard et toxico se rappelle au bon souvenir du lien du sang, sa compagne Patience est en train de la perdre, un de ces hommes s’est fait sérieusement amoché et cerise sur le gâteau Cafferty un caïd d’Edimbourg se moque des flics comme de sa première chemise. Mais voilà qu’une affaire non élucidée vieille de cinq ans refait surface. Rebus se met en chasse malgré certains lèche-bottes qui rêve de lui faire payer son asociabilité. Mais Shioban Clarke nouvelle venue à Léonard’s, rallie le camp de Rebus.

Je ne me lasse pas de retrouver ce cher John, son mauvais caractère (doux euphémisme), ces soirées passées à écumer les pubs de la capitale écossaise. Sa manière bien particulière de mener ces enquêtes.

Rankin excelle à nous balader dans cette ville bâtie sur des collines volcaniques (ce qui explique peut-être le caractère de Rebus), pas de temps morts, des faits qui s’entremêlent avec complexité. Les deux R ont encore frappé pour mon plus grand plaisir.

Commenter  J’apprécie          350
Plaintes

A peine l’inspecteur Malcolm Fox du Bureau des Affaires et Plaintes internes a-t-il le temps de se réjouir d’avoir coincé un flic corrompu qu’il est envoyé sur un nouveau cas. Il s’agit de collecter des informations sur le sergent Jamie Breck, soupçonné de faire partie d’un réseau pédophile. Or, c’est justement ce policier qui est chargé de l’enquête sur le meurtre du compagnon violent de la sœur de Fox. L’occasion pour les deux hommes de se rapprocher et pour Fox de se faire une idée sur ce pédophile en puissance. Et l’inspecteur doute. Breck ne serait-il pas victime d’une machination ?



Retour à Edimbourg avec Ian Rankin mais sans Rebus, son flic fétiche. Ici, il nous présente Malcolm Fox, de la police des polices, un service ignoré du grand public et haï des autres policiers. L’homme est un solitaire, alcoolique repenti qui carbure au jus de tomates et affublé d’une sœur à la dérive et d’un père qui perd de plus en plus la mémoire. Voilà pour le personnage, flic pugnace, perspicace et non dénué d’humour. Et l’histoire ? Elle est complexe et brasse des sujets divers et variés, tels les réseaux pédophiles, la crise économique, les montages financiers, le marché pas toujours très clair de l’immobilier et, bien sûr, la corruption qui touche aussi bien les politiciens locaux que les policiers. Perdu dans ce maëlstrom, Fox fait preuve de clairvoyance et évite les manipulations. Très vite, il s’allie à son collègue Breck, malgré les accusations qui pèsent sur lui. Mais le duo dérange et finit mis à pied. Car, le chemin vers la vérité est difficile quand on ne sait pas à qui se fier, quand un simple collègue, voire un haut gradé, peuvent être à la solde de la pègre.

L’enquête est donc compliquée, alambiquée mais c’est du Rankin, donc c’est du bon polar, de l’excellent polar même. Et Edimbourg n’est pas étrangère à l’affaire. On aime toujours autant parcourir ses lieux historiques, ses ruelles sombres, ses routes encombrées par d’incessants travaux. Malcolm Fox n’a peut-être pas le charisme de John Rebus mais il ne demande qu’à faire ses preuves. On suivra avec intérêt et plaisir la suite de ses aventures.

Commenter  J’apprécie          341
La maison des mensonges

Une enquête de l’inspecteur John Rébus qui a pris sa retraite mais qui ne peut s’empêcher de mener son enquête lors de la découverte du corps d’un jeune homosexuel disparu depuis plus de 10 ans .

En parallèle , il enquête sur le meurtre d’une jeune fille , le coupable a avoué , est en prison mais l’oncle du jeune incarcéré a la conviction qu’il couvre quelqu’un et qui purge sa peine à la place du vrai coupable .

Lecture très agréable , belle écriture à souligner car ce n’est pas toujours le cas dans les romans policiers .

Un inspecteur qui reste très humain , auquel on peut s’identifier .

Lecture bien ancrée dans la réalité , on évoque le Brexit , les nouvelles technologies qui rendent la vie difficile aux enquêteurs plus âgés comme partout dans le monde du travail .

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Masque pour cette belle lecture .
Commenter  J’apprécie          340
Debout dans la tombe d'un autre

Ian Rankin fait partie de ces auteurs de polars dont je n'avais pas encore croisé le chemin.

Ces auteurs que j'ai prévu de découvrir cette année, comme Läckberg ou Kepler par exemple.

J'ai donc fait mes valises (virtuelles, évidemment) et j'ai pris le premier vol pour Edimbourg en Écosse. Là, je suis allé à la rencontre de John Rebus,  le personnage cher à l'auteur.

Cela fait déjà pas mal de romans que les lecteurs l'ont découvert, moi, quand je débarque, John est en retraite.

Non, Debout dans la tombe d'un autre ne se passe pas en Ehpad, n'exagèrons pas.

En fait, il travaille comme civil au SCRU.

En gros, les affaires non résolues.

C'est là qu'une femme, Nina Hazlitt, vient le voir (enfin, à la base c'est pas lui qu'elle vient voir, mais comme l'autre est, lui, définitivement en retraite...), elle le relance à propos de la disparition de sa fille il y a près de 15 ans, persuadée que d'autres disparitions dans le même secteur peuvent avoir un rapport avec celle de Sally.

Flic un jour, flic toujours.

Alors, associé à son ex-collègue Siobhan Clarke et contre vents et marées, il va se lancer dans l'enquête.

Je ne peux pas trop parler de ce personnage puisque je le prends en cours de route, mais quand même, je découvre au fil des pages, un John Rebus qui joue avec le feu, têtu, prêt à tout pour parvenir à ses fins, à la limite de la légalité, pas très respectueux des règles et de la hiérarchie mais terriblement efficace.

On peut tout juste lui reprocher certaines fréquentations, d'ailleurs il est dans le viseur de la police des polices, ce qui ne l'inquiète pas le moins du monde.

Il ne crache pas sur un verre ou deux, mais jamais quand il conduit, c'est plutôt un bon point.

Avec tout ça Rankin, auteur de polars comme je les aime, m'a séduit et fortement encouragé à aller voir les précédents opus (et les suivants aussi, d'ailleurs).

Alors enfilez votre kilt préféré et allez donc boire une pinte du côté de chez John Rebus.





Commenter  J’apprécie          330
Ainsi saigne-t-il

Un bon roman policier écossais. On suit les déambulations de l'inspecteur Rebus, entre sa fille tout juste adulte et ses confrères du poste de police, le tout agrémenté de quelques degrés d'alcool. Lors d'une poursuite en voiture pour rattraper deux gamins qui tentent de s'échapper avec le magot issu d'un kidnapping (celui de la fille du maire), ceux-ci acculés, se jettent dans le vide, suicide de mômes qui marquera Rebus. Il voudra comprendre pourquoi et c'est alors qu'un autre suicide survient, un ex taulard s'explose la tête devant un politicard. Pris entre ces deux feux, Rebus cherchent des liens. Il fouille bien profondément jusqu'à ce que des odeurs nauséabondes de magouilles économiques et politiques remontent à la surface.
Commenter  J’apprécie          333
Un cimetière dans le cœur

Nous sommes à Edimbourg, le confinement est terminé depuis peu. Les temps ont bien changé, comme le chante Bob Dylan. L'inspecteur John Rebus, à la retraite, malade, connaît la chanson et le tribunal n'a pas de secrets pour lui, mais c'est bien la première fois qu'il se trouve debout, là, au banc des accusés.



Quelque temps plus tôt….Que diable Rebus allait-il faire dans cette galère et pourquoi accepter l'invitation de son "ex-meilleur ennemi", Big Ger Cafferty, dit Big Ger, l'ancien chef de la pègre d'Edimbourg ? Cloué dans un fauteuil roulant à la la suite d'une fusillade, Big Ger demande à John Rebus une dernière faveur : l'aider à retrouver un ancien comparse, Jack Oram, qu'il reconnaît avoir injustement traité.



De son côté, l'inspecteur Siobhan Clarke, amie de Rebus enquête sur un cas assez difficile : Francis Haggard, un collègue du commissariat de Tynecastle est accusé de violences conjugales. Pour sa défense, le policier prétend souffrir de stress post traumatique, dû aux brutalités de ses collègues du commissariat, menés par un ancien chef, Alan Fleck particulièrement violent . Tous ces renseignements intéressent la hiérarchie de Police Scotland et en particulier Malcom Fox. Lorsque Francis Haggard est retrouvé assassiné, une équipe regroupant l'ensemble des enquêteurs va être constituée.



Un cimetière dans le coeur est déjà le 24ème roman mettant en scène l'inspecteur Rebus et on retrouve avec plaisir l'inspecteur, Siobhan Clarke et Malcom Fox. Mais le lecteur, la lectrice qui n'a jamais lu un roman de la série pourra s'y retrouver sans peine et trouver un intérêt à l'histoire. L'inspecteur a vieilli, est en mauvaise santé, mais il a une bonne mémoire et retraité ou pas, il sait mener à bien une enquête. Sa connaissance de la faune d'Edimbourg est intacte, tout comme son humour caustique.



C'est une histoire complexe que Ian Rankin déroule ainsi, une histoire ancrée dans un monde où Brexit et Covid ont changé la donne. Une nouvelle génération de truands apparaît. Attirés par un business toujours plus lucratif, ils ont encore moins d'état d'âme que leurs aînés. Ils ont face à eux des enquêteurs ultra-connectés à l'esprit d'équipe redoutable. le puzzle va peu à peu se reconstituer, l'histoire prendre un sens nouveau, jusqu'au final, qui laisse sans voix....



J'ai lu le texte en version originale et en français, et beaucoup apprécié la traduction de Fabienne Gondrand.







Commenter  J’apprécie          314
L'Étrangleur d'Édimbourg

Ian Rankin publie en 1987 l'Etrangleur d'Edimbourg. Ce roman policier lance une série dont le héros sera l'inspecteur adjoint John Rébus.

Dans ce tome, le policier sera confronté à son passé trouble d'ancien agent des SAS mais surtout à un serial killer, s'en prenant exclusivement aux petites filles de 11 ans. L'affaire absorde totalement l'inspecteur et il ne peut s'empêcher d'être inquiet pour sa petite Sammy, elle-même âgée de 11 ans.

Roman à l'intrigue intéressante, l'Etrangleur d'Edimbourg porte cependant en lui les faiblesses d'un premier essai.

La fin est plutôt bâclée, l'arrestation est suggérée et pleine de blancs, le retournement du journaliste est soudain et carrément anachronique par rapport au portrait dressé tout au long du livre.

Cependant, le style est déjà sûr. Les descriptions et le rendu de l'ambiance édimbourgeoise sont très bien réalisés. L'inrigue est bien construite et originale. Les personnages principaux prennent de l'épaisseur tout au long de l'enquête, sans tomber dans la caricature.

En somme, le point de départ d'une excellente série à venir.
Commenter  J’apprécie          310
Rebus et le Loup-Garou de Londres

3ème enquête de John Rebus, inspecteur d’Edimbourg, qui se retrouve à Londres pour aider à la traque d’un tueur en série appelé “Loup-garou” car sa première victime a été retrouvée dans la rue du loup et avec une morsure au ventre !



La police londonienne a fait appel à lui car quelque temps plus tôt il avait enquêté et arrêté un tueur en série et de ce fait passe pour un être le spécialiste de ce genre de tueurs.



Son ex-femme et sa fille habitent Londres et il espère pouvoir renouer des liens avec sa fille adolescente.



J’ai un peu regretté de ne pas avoir relu les 2 volumes précédents car ma première lecture remonte à quelques années en arrière et je ne me souviens pas de grand-chose concernant la vie de Rebus. Mais j’ai choisi celui-ci pour ne pas laisser Sandrine57 trop esseulée au milieu des pages de la Lecture Thématique du mois : des villes dans les titres !



Pour ceux qui ne connaissent pas Rankin, il écrit des romans policiers-thrillers où les personnages récurrents prennent beaucoup d'importance, non pas au détriment de l’intrigue mais leur histoire est indissociable de l’enquête et il ne faut pas s’attendre à énormément de violence ni d’hémoglobine (il y en a bien sûr) comme le cœur du roman.



Ce roman est un peu à l’écart des autres car il se passe à Londres et non pas à Edimbourg et à Glasgow. C’est une série que j’ai aimé lire et où dans les derniers volumes j’ai eu beaucoup de peine à voir vieillir, mal vieillir, le héros malgré lui !



Je la recommande mais à lire dans l’ordre de parution sous peine de ne pas apprécier.



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Lecture THEMATIQUE août 2021 : En ville !
Commenter  J’apprécie          300
Le Chant des ténèbres

Merci à la traductrice Fabienne Gondrand

Un play-boy saoudien, Salman bin Mahmoud se fait assassiner à Edimbourg.

Rebus, à la retraite, reçoit un coup de fil paniqué de sa fille. Keith, son compagnon, a disparu.

Deux enquêtes parallèles se mettent en place, que j'ai suivies avec attention sans toutefois deviner la chute.

Toujours aussi affuté, Rebus. Et toujours un peu d'humour même si les situations sont dramatiques.
Commenter  J’apprécie          290
Le Chant des ténèbres

Envie de faire un tour en Écosse… mais un polar un peu décevant.



Un polar où Rebus a pris sa retraite pour cause de maladie, mais qui mène une enquête officieuse pour retrouver le conjoint de sa fille. En parallèle, Shiobhan travaille sur le meurtre d’un riche jeune Saoudien. Il y aura quelques soupçons sur la xénophobie et sur l’argent, et le Big Ger Caffery s’ajoutera dans le portrait.



Le quatrième de couverture promettait monts et merveilles. Il s’agirait d’un roman post-Brexit. Je m’attendais à ce qu’il y ait des pages sur la façon dont les Écossais ont vécu le Brexit et les longues campagnes qui l’ont précédé. Mais dans tout le roman, il n’y a que quelques phrases sur des détails comme la difficulté accrue de recherche de financement ou les droits de scolarité.



Le résumé promettait un aspect historique, les camps de concentration en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, lecture faite, je n’en sais pas beaucoup plus. Il y avait des camps où séjournaient des Allemands qui parfois allaient travailler dans la campagne, il y avait aussi des soldats polonais. Mais rien sur l’ampleur réelle du phénomène ni sur la vie quotidienne des prisonniers. Seulement qu’ils n’étaient pas tous maltraités puisque certains sont demeurés sur place après la guerre. Pourtant, on nous dit que la victime avait amassé des piles de documents que Rebus a pu consulter. Dommage qu’il n’ait pas fait partager ses découvertes avec les lecteurs…



C’est un polar, des meurtres, des policiers qui font leur travail, des intrigues et des relations interpersonnelles tendues. Pas le meilleur polar de la série, et désolée, pour moi, il manque ce petit plus qui en ferait aussi un bon roman.

Commenter  J’apprécie          280
Tels des loups affamés

Je suis retournée au Oxford Pub, j'ai consommé de la IRN-Bru et du Laphroaig, j'ai respiré trop de fumée de cigarettes, vous devinez où j'étais ? Un indice ? Edimbourg. Avec qui ? John Rebus. J'ai retrouvé pour mon plus grand bonheur Rebus. Et quelles retrouvailles ! Un Rebus à la retraite . Vraiment ? Ben faudra bien s'y faire un jour mais pas maintenant. Son ex-collègue et amie, Siobhan Clarke, n'hésite pas à faire appel à lui , à titre de consultant civil, pour participer à l'enquête pour meurtre d'un lord, un juge célèbre. Puis une tentative de meurtre survient sur un vieux caïd de la pègre que Rebus connaît bien: Big Ger Cafferty. Y -a-t- il quelque chose en commun dans tout ça ? Et pendant ce temps, les mafieux de Glascow et d'Edimbourg s'apprêtent à une guerre de territoire. Oui les loups sont lâchés et oui ils sont affamés. Mais vous connaissez Rebus. Acharné, obstiné, il ne lâchera rien tant qu'il ne saura pas. Voilà ce qu'il est et la retraite ne l'a pas changé. Ian Rankin manifeste une absolue maîtrise des enquêtes de John Rebus et de ses personnages. Les dialogues sont animés, les réparties souvent juteuses pour notre plus grand ravissement. Cette équipe de collègues/amis: Rebus, Siobhan, Fox (que nous avions connu aux Affaites Internes ou aux Plaintes) est un trio solide, tissé serré. Toutefois, je me demande...par quel tour de force Ian Rankin nous fera -t-il de nouveau revenir Rebus ? Est-ce seulement possible ? Mais ne gâchons pas notre satisfaction présente avec ces tristes suppositions car, la lecture de ce dernier opus des Enquêtes de John Rebus est, dans tous les cas, un réel bonheur, un véritable plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          282
Le Chant des ténèbres

Comme on le sait peut-être John Rebus est un policier retraité qui n'arrive pas à rompre avec son métier. Il n'est plus très en forme mais s'active toujours autour de dossiers non résolus. Une maladie respiratoire chronique s'est installée. Pourtant il ne capitule pas et a conservé des liens avec la Maison.



Sa fille, qu'il ne voit pas souvent, l'appelle à la rescousse. Son compagnon avec qui elle a eu une petite fille, et avec qui elle était en froid, a disparu. Il se rendra bien évidemment sur place et tentera d'enquêter.



Parallèlement, dans ces mois qui ont suivi le Brexit, un jeune homme saoudien qui fréquentait les milieux d'affaires, est assassiné. Siobhan Clarke et Malcolm Fox, deux inspecteurs que John Rebus connaît, ont la charge de l'enquête qui s'avère politique et délicate.



Ces deux affaires ont un point commun en la personne d'un lord écossais, propriétaire de vastes terres et financier de projets immobiliers.



C'est toujours un plaisir de retrouver John Rebus et son petit univers. Le monde autour de lui part en vrille mais il n'est toujours pas aussi amer et désabusé qu'il pourrait l'être...



N'empêche que ce n'est pas le meilleur roman de cette série. J'ai trouvé des longueurs et des rebondissements un peu trop prévisibles à cette intrigue. Le plaisir de lecture est toutefois toujours au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          270
La Mort dans l'âme

Escapade à Edimbourg aux côtés de l’inspecteur John Rebus. « La mort dans l’âme » nous fait visiter la capitale de l’Ecosse de ses sommets à ses bas-fonds. Le récit commence sur les falaises de Salisbury qui dominent la ville. Jim Magorlies, un policier issu d’un milieu aisé et promis à une carrière brillante, y a fait une chute mortelle. Officiellement, il s’agit d’un suicide mais certains pensent à un meurtre. Un peu plus loin dans Edimbourg, nous découvrons la cité de Greenfield, un ensemble de tours délabrées datant des années soixante. Les services sociaux ont choisi d’y loger un pédophile à sa sortie de prison. Les fenêtres de son appartement donnent sur le parc de jeux, ce qui contrarie fortement Rebus. L’inspecteur est sollicité par son ancienne petite amie qui s’inquiète de la disparition de son fils. Rebus accepte de l’aider et, pour mener ses recherches, se rend à Cardenden, sa ville natale, une ancienne cité minière aujourd’hui sinistrée. Enfin - on ne s’ennuie décidément pas dans ce roman - un tueur en série choisit de revenir à Edimbourg une fois libéré par les autorités américaines. Voilà, pour ce qui est des intrigues, le lecteur est servi. Je craignais au départ de tomber sur un sac de nœuds ou de voir une histoire écraser les autres. Eh bien, ce n’est pas le cas, le récit qui s’étend sur six cents pages reste clair, équilibré et passionnant. L’inspecteur navigue dans toutes les classes sociales de la cité écossaise. S’il est opiniâtre, Rebus est en proie au doute et à la culpabilité, ce qui ruine son sommeil. Un seul remède : des pintes de bière ou du whisky coupé à l’eau. Quand il comprend que le pédophile est une ancienne victime ou que le psychopathe a été maltraité dans son enfance, Rebus s’interroge – et nous interroge – sur l’origine du mal. Bâtard britannique de Marlowe, il impose la justice quand ni les policiers ni les magistrats ne sont en mesure de le faire. « La mort dans l’âme » est parfaitement romancé, c’est un portrait social de l’Ecosse qui emprunte au thriller pour doper son intrigue. Je remercie lesyeuxdelamomie de m’avoir conseillé la lecture de Ian Rankin.
Commenter  J’apprécie          271




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ian Rankin Voir plus

Quiz Voir plus

Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

Eventreur
Etrangleur
Tueur
Egorgeur

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Ian RankinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}