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Critiques de Ian Rankin (554)
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Le jardin des pendus

Une bonne intrigue, une bonne intrusion dans l'univers de l'inspecteur, et un style qui tient la route.

C'est la guerre des gangs à Edimbourg, entre Gros Cafferty et Tommy Telford, deux malfrats notoires qui se sont déclarés une guerre ouverte dans laquelle John Rebus se retrouve impliqué après l'accident dont a été victime sa fille et sa rencontre avec une prostituée de l'Est, soucieuse de fuir cet enfer.

En plus de cela, Rebus a hérité d'une enquête étrange sur un homme soupçonné d'être un ancien nazi et voilà que toutes les intrigues finissent par se croiser d'une manière ou d'une autre, quitte à emmêler les pensées de Rebus.

Il est vrai que l'histoire est un peu confuse, surtout au début, à cause de flash back, mais on n'arrive pas à décrocher...

L'intrigue est en effet rondement menée, le suspense est à fond et les rebondissements sont nombreux et imprévisibles. C’est malgré tout un polar magnifique et puis, pour tout dire, j'adore l'inspecteur Rebus, un personnage intense, imparfait, vulnérable mais combien attachant.

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Une dernière chance pour Rebus

Nous retrouvons John Rebus au mieux de sa forme, c’est-à-dire totalement fidèle à son image habituelle de flic écossais borderline : irrespectueux avec sa hiérarchie, alcoolique, violent, voire dépressif et même paranoïaque. C’est pourtant à lui que l’on confie une mission d’infiltration à haut risque – dont je ne dévoilerai pas la teneur ici – parce que Rebus correspond au prototype des flics comme on les aime : pleins de défauts, bagarreurs et jouant avec le feu, mais finalement sympathiques et, malgré l’usage de méthodes parfois limites, incorruptibles et redoutablement efficaces face au crime.

L’histoire est longue à se mettre en place, Rebus est envoyé en cours de rattrapage, pour apprendre ce qu’est l’esprit d’équipe après avoir osé lancer un mug de thé bouillant à la figure de sa chef bien-aimée en pleine réunion… Pendant qu’il fait la connaissance de ses nouveaux petits camarades à l’Académie de Police Ecossaise de Tulliallan (belles photos de l’endroit ici : http://tulliallan.police.uk/), en épluchant les archives d’un crime non encore résolu et déjà ancien, sa collègue et amie Siobhan Clarke enquête sur le meurtre d’un galeriste d'Edimbourg, Edward Marber, douteux vendeur d’huiles racontant des salades. Les deux affaires vont-elles se rejoindre ? Rebus est-il définitivement mis au rebut (ouais je sais, un peu facile) ? Une partie subtile va s’engager, entre des flics ripoux et d’honnêtes truands, jouant au chat et à la souris, à je-te-tiens-par-la-barbichetteu-le-premier-de-nous-deux-qui-avouera-aura-une-tapetteu, parmi lesquels il est parfois difficile de discerner les réglos et les voyous, les innocents et les coupables (mais c’est le propre de tout bon roman policier non ?)

J’ai trouvé ce roman plus noir et plus âpre que les précédents (et je suis encore loin d’avoir fait le tour de tous les Rankin). L’humour bon enfant présent par exemple dans Piège pour un élu a ici disparu. Rankin brouille les repères : les caïds de la pègre sont fréquentables et les flics corrompus. L’époque est plus dure, plus désabusée. Il faut avoir le cuir solide pour accepter les compromissions, les morts violentes, les dommages collatéraux. Il faut avoir l’estomac bien accroché pour supporter les flingues pointés à bout portant sur le bide, et les virées nocturnes entre collègues dans tous les bars encore ouverts situés entre Dundee et Edimbourg. L’inspecteur Rebus, tombé dans le Glenfiddich quand il était petit, supporte bien ça. Rankin explore l’âme humaine et égratigne ses personnages, physiquement et moralement. A chaque roman, il ajoute de nouvelles cicatrices à Siobhan Clarke, toujours plus aguerrie, et à John Rebus, qui en a vu d’autres. Heureusement, nous sommes en Ecosse, et le whisky semble être un excellent remède local pour soigner les plaies ! Allez, encore un dernier Glenmorangie ou un dernier Bowmore pour la route ? C’est Siobhan qui conduit, une chance pour Rebus !
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Le Chant des ténèbres

‘Exit music’ est le dernier polar de Rankin que j’avais lu et chroniqué en … 20126. Déjà je trouvais l’auteur au crépuscule de son art. Je confirme avec ‘Le chant des ténèbres’, édité, dans sa traduction française, en janvier 2021, John Rebus, le personnage fétiche de Ian Rankin, est définitivement à la retraite.

Dans cette histoire qui l’appelle auprès de sa fille dont le compagnon vient de disparaître et d’être assassiné, Ian Rankin convoque bien des protagonistes de ses récits précédents. Mais tous ont vieilli, se sont fanés et ne suscitent plus le même enthousiasme du lecteur pour la recherche de la vérité, même au détriment des convenances et de la hiérarchie. La jeune génération d’enquêteurs n’accepte pas de se laisser bousculer par un vieux crouton qu’elle n’a connu que d’ouï-dire

J’ai longtemps suivi cet auteur. Je ne le ferai probablement plus. Je ne sens pas chez lui la capacité de renouvellement des personnages comme j’ai pu l’apprécier chez Michaël Connelly, par exemple.

L’histoire, complexe à souhait, avec ses villageois qui taisent ce qu’ils savent, vivent encore des relents de guerre, s’épient, se jugent et sèment des fausses pistes à tous vents est, bien sûr acceptable et respecte les lois du genre. Mais avec d’autres personnages, d’autres carrures, d’autres atouts que la seule expérience des années passées dans un dénuement total de moyens pour s’en sortir.

Et, bien sûr, John Rebus sauvera l’honneur de sa fille, trouvera les coupables et pourra retourner chez lui finir son déménagement qui lui a permis de s’installer à un rez-de-chaussée, ses poumons et son cœur fatigués lui interdisant les deux étages à grimper qu’il avait dans son logement initial.

Quand je vous disais que les héros se fatiguent et vieillissent … mal, parfois !


Lien : https://frconstant.com
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Face à face

Addictif et excellent .

Au delà des 11 nouvelles qui composent cet ouvrage , ce livre permet de découvrir des auteurs et des personnages récurents.

J'ai trouvé que ce n'était pas une anthologie de plus ,mais une vraie mine d'informations pour les amateurs de thrillers.
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Causes mortelles

C'est au détour d'une promenade dans une charmante ville bretonne, que Causes mortelles atterrit entre mes mains. Entre mes fabuleux 15 jours passés en Ecosse au mois de mai dernier et mon goût prononcé pour le genre policier, il ne m'en fallait pas plus pour sortir ce roman des entrailles du brocanteur (je fais dans le gore) et l'attirer vers la lumière de mes doigts avides. Et puis, Ian Rankin, je connais un peu le lascar, ça aide.



Me voilà donc embarquée dans cette merveilleuse ville d'Edimbourg (vous trouverez, émaillés dans cette chronique, de nombreux superlatifs dès lors qu'il s'agit de l'Ecosse, vous voilà prévenus ! ), en plein festival aoûtien (sorte de festival d’Avignon). Celui-ci attire moult gens venus se repaître de théâtre, danse, opéras etc. auquel s’ajoute le non moins fameux Fringe, sorte de off qui permet de faire découvrir un autre pendant de la vie culturelle et artistique écossaise. Vous voilà refaits niveau culture générale sur E-dim-Bra (prononciation à l'écossaise).



C'est durant cette intense fièvre artistique, prétexte à quelques excès de beuveries aromatisées au houblon ou à l'orge, que l'inspecteur Rebus, notre anti-héros, pur produit estampillé mal embouché premier cru, est amené à enquêter sur le meurtre d'un jeune homme, dont on finit par comprendre qu'il est le fils d'un charmant mafioso de Glasgow, mis au frais d'une cellule par Rebus himself. Et qu'est-ce qu'on lui voulait à ce Billy ? Bah il semble que notre victime s'était accoquinée avec quelques nationalistes écossais, du genre fachos, anti-festival, anti-irlandais, anti-catholiques. Mais suis-je bête, laissez-moi recontextualiser : les Ecossais sont majoritairement protestants, pour vous dire, ils ont même une église réformée d'Ecosse. Pour une fraction d'entre eux, les papistes, ça pue ! Et pas de bol, en Irlande du Nord, encore sous le joug anglais, les Protestants pro Save the queen, et les Catholiques pro IRA, s'entendent pas vraiment comme cul et chemise. Ça se tue, se fout sur la gueule, se hait cordialement, sacré nœud gordien. Nos sympathiques amis orangistes comme ils s'appellent, se font donc un honneur de soutenir les amis protestants en Irlande du Nord. Et comme dans tout conflit, le trafic d'armes prospère jusqu'aux confins de pays du chardon et du Haggis.



En enquêtant sur ce 1e meurtre qui ressemble à s'y méprendre à un règlement de compte, Rebus a mis le doigts dans un foutu merdier politique.



Entre magouilles politiques et meurtres en série, notre charmante cité d'Edimbourg perd de sa superbe. Derrière la beauté du Royal Mile et de ses immeubles du XVIIe, se cache une autre Edimbourg, sinistrée, aux marges, abandonnée de tous et où sévissent violence, pauvreté et racisme ordinaire, le tout exacerbé au sein de bandes rivales. Rebus en fera l'amère expérience entre deux whiskys (notre inspecteur taquine méchamment de la bouteille).



Le style Rankin, j'adhère. C'est franc du collier, sans chichi, droit au but, pertinent, impertinent, cru et sans concession. Rankin aime son pays, sa ville, ça va sans dire. Mais qui aime bien châtie bien non ? Dans Causes mortelles, l'intrigue est secondaire et laisse place à une vraie radiographie du mal-être de la société écossaise. Racisme, pauvreté, chômage, alcoolisme, guerre de religions, sont autant de tumeurs greffées autour du chardon. Mené par un Rebus, vieux loup de mer à qui on la fait pas, le voyage est encore plus saisissant. Et j'en redemande !
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La maison des mensonges

Je me suis rendue compte après avoir commencé ce livre qu'il s'agissait d'une énième enquête mettant en scène le personnage récurrent de John Rebus. Il est donc fort possible que ce soit pour ça que je n'ai pas accroché. Je n'ai pas réussi à suivre l'intrigue, j'ai trouvé les personnages assez fades.

Je l'ai lu il y a quelques temps déjà et bien qu'ayant le souvenir d'avoir un minimum suivi l'enquête, je serais aujourd'hui incapable d'en faire un résumé. Je n'aime pas commencer des séries par des épisodes postérieurs, même si on est censé pouvoir les lire indépendamment les uns des autres, j'ai l'impression d'avoir loupé des choses, de ne pas être capable de comprendre complètement les personnages. Donc, je pense qu'inconsciemment, je me suis détachée de l'histoire.

Tant pis, il n'y a plus qu'à passer à une autre lecture.

Merci tout de même aux éditions JC Lattès et à NetGalley pour ce partage.
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Rebus's Scotland: A Personal Journey

Sans doute face au succès rencontré par les enquêtes de Rebus, Ian Rankin a décidé d'écrire ce petit livre - pas si petit que ça en fait - qui pourrait être un nouveau coup de pub pour ses publications. Oui, mais pas seulement.

Si ce livre est, à la base, surtout intéressant pour les fans de l'inspecteur Rebus - cet inspecteur écossais pur sang qui parcourt les ruelles d"Edimbourg et de ses environs avant de s'enquiller un bon whisky qui lui tapera la tête - il nous parle surtout du monde dans lequel vit Rebus, politiquement, socialement, géographiquement.

J'ai découvert cet auteur lorsque j'habitais à Edimbourg et ce livre m'a énormément intéressée, moi qui n'y était d'abord qu'en simple étrangère. En effet, Ian Rankin part de son personnage, l'utilise, en fait, pour nous donner une idée plus vaste de ce qui l'a orienté dans l'écriture de ses divers romans. Ca va du système scolaire écossais au "smoking ban "entrant alors en vigueur - qui rendrait la vie difficile à Rebus, fumeur invétéré en bon détective - de ce qui oppose Edimbourg à Glasgow, du parlement écossais, et oui, de son indépendance -on est en 2006.

il définit Edimbourg comme le modèle microcosmique de l'Ecosse dans ses romans, et dit découvrir, au cours de ses publications, cet intérêt de plus en plus prenant pour ce que représente son pays pour lui, pour son identité et ce qu'elle signifie à ses yeux.

Le tout est accompagné de photos en noir et blanc de l'Ecosse, photos volées, photos floues de ce paysage que je connaissais alors si bien...

Je le recommande aux fans de Rebus et à ceux de l'Ecosse, un livre tout sauf folklorique.
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Face à face

Une initiative de l'ITW, l'association internationale des auteurs de thrillers. Sur le modèle d'autres associations d'écrivains, l'ITW s'est créée avec des règles spécifiques. Les adhérents ne payent pas de cotisations mais contribuent à des recueils de nouvelles dont les droits vont à l'association qui peut ainsi agir pour le bénéfice de ses adhérents et aider de jeunes talents.

Toujours à la recherche d'idées nouvelles et iconoclastes, l'association a promu cette idée de batailles d'auteurs via leurs héros ou personnages cultes.

On trouve dans ce recueil des trésors d'imagination pour faire se rencontrer des personnages qui ne se seraient jamais rencontrés dans la vraie vie ou du moins dans l'environnement que leur auteur leur autorise. Harry Bosch d'habitude cantonné à LA par Michael Connelly se déplace à Boston et rencontre Patrick Kenzie le privé de Dennis Lehanne

"Patrick composa le 911, mais avant d'appuyer sur le bouton « Appel », il tendit la main à Bosch. 

— Si jamais je viens à L.A. 

Bosch lui serra la main. 

— Marrant. Je ne vous imagine pas à L.A. 

— Et je ne vous imagine pas ailleurs que là-bas, répondit Patrick. Pourtant, vous êtes ici. Prenez soin de vous, Harry. 

— Vous aussi. Et merci… pour ça, dit Bosch en posant les yeux sur Paisley, qui allait au minimum finir aux soins intensifs."

Dans ces combats singuliers, les auteurs se lachent et font dire ou faire à leur héros des choses qu'ils n'auraient jamais imaginé dans une histoire type ou la routine est souvent primordiale pour l'histoire.

Dans chacune de ces histoires les personnages prennent un coup de jeune et jouent les iconoclastes pour notre plus grand plaisir.

Du concentré, loin des histoires parfois convenues qui lassent le lecteur ou du moins ne le surprennent plus.

Pareil pour Roy Grace et John Rebus de James et Rankin, l'Ecossais et l'Anglais se retrouvent autour d'un meurtre vieux de 50 ans :

"Roy Grace l'approuva d'un signe de tête. 

Ils venaient de villes différentes, de cultures différentes, et ils étaient de générations différentes, mais il savait qu'il partageait au moins une chose avec John Rebus – le plaisir toujours renouvelé de clore une affaire."

On se prend au jeu surtout quand les détectives décident de s'affranchir des règles qu'ils sont supposés respecter.

Paul Madriani est le protagoniste de douze romans de Steve Martini, ancien journaliste et avocat californien. Linda Fairstein, de son côté, a été procureure pendant trente ans avant de diriger l'Unité des crimes sexuels du Parquet de Manhattan. La procureure Alexandra Cooper est sa création.

Ces défenseursdu droit et de la procédure décident de passer outre les règles pour coincer e coupable qui s'est joué d'eux :

"Rashid parcourut en vitesse les manchettes en tentant d'absorber le choc. Il eut une montée d'adrénaline en réalisant le sort qui l'attendait au vu des mots qu'il avait sous les yeux : « contrefaçons », « dictateur nord-coréen », « acheteurs crédules », « escroquerie », « meurtre », mais tout cela n'était déjà plus son souci. Car à cet instant, l'homme qui se faisait appeler Samir Rashid comprit que jamais il ne quitterait la Corée du Nord en vie. 

La justice peut prendre bien des formes, même les plus inattendues."



11 histoires qui se lisent comme du petit lait !

Je vais m'intéresser de plus près aux recueils publiés par l'ITW, un moyen de découvrir de nouveaux auteurs mais aussi de découvrir les faces cachées d'auteurs connus et respectés.

Merci David Baldacci.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Rebus et le Loup-Garou de Londres

Le loup-garou vient de faire une nouvelle victime….

Non, il ne s’agit pas d’un être surnaturel, mais bien d’un tueur en série, qui inflige des morsures aux femmes qu’il vient d’assassiner… D’ailleurs, la première a été retrouvée à Wolfstreet… la rue du loup.

Nous sommes à Londres. La police piétine. En désespoir de cause, elle fait appel à l’Inspecteur John Rebus, qui, a résolu une affaire similaire à Edimbourg.

Inutile de préciser, que l’Angleterre n’est pas l’Ecosse, et les policiers londoniens ne voient pas d’un très bon œil l’intervention de ce collègue venu du Nord, qu’ils ont du mal à comprendre en raison de son accent et de son dialecte, et qui fait peu de cas du protocole et de la hiérarchie…



Mais le loup-garou frappe de nouveau, et l’inspecteur George Flight se résout à intégrer Rebus à son équipe, à laquelle se joint également le Dr Liza Fraser, psychologue, qui va réaliser un profil du tueur.

Rebus, à Londres, semble un poisson hors de l’eau. Et bien qu’il retrouve son ex-femme et sa fille Samantha qui vivent désormais à Londres, ses repères lui manquent. De plus, alors que l’enquête se révèle de plus en plus complexe, il doit retourner à Glasgow témoigner au procès de Morris Gerald Cafferty, le « parrain » d’Edimbourg…. Face à une situation inextricable, son intuition, son sens de l’humain vont l’aider à démasquer le loup-garou….Dans le monde de Rebus, rien n'est noir ou blanc.. et les apparences sont bien trompeuses... tout son talent réside à dépasser ces apparences pour commencer à appréhender une réalité bien grise....



C’est un vrai plaisir de retrouver l’Inspecteur Rebus ; Paru en 1992, Le Loup-garou de Londres est le troisième roman de la série écrite par Ian Rankin. Si son titre français est maladroit, le roman est en revanche d’excellente qualité.

Tout au long du récit, Ian Rankin a choisi d’alterner le point de vue du tueur en série et celui de l’équipe qui mène l’enquête, jusqu’au dénouement, étonnant…L’humour cynique de Rebus donne le « la »… « Je ne rate jamais un bon cadavre », déclare-t-il au médecin légiste, Cousins, qui lui demandait s’il allait assister à une autopsie…

Ian Rankin, à son habitude, choisit de ne pas s’étendre sur les scènes les plus insupportables, ni d’ailleurs sur les scènes osées. Comme il l’explique dans l’introduction de la version originale (Tooth and Nail), il lui semble préférable d’avoir recours à la suggestion en matière de violence et de sexe, afin d’éviter tout effet « de voyeur» ; mais l’écriture nerveuse, et les dialogues ciselés, donnent toute leur force au texte.



Je retiendrai deux scènes, qui m’ont particulièrement plu…. L’inspecteur Flight, à la recherche d’un indic, fait son marché comme un vulgaire Ripou et revient chargé de moules et de coquilles saint-Jacques….et le « final », alors que Rebus, lancé à la poursuite du loup-garou, « emprunte » la BMW d’un juge…. Alors même que le juge se trouve encore dans la voiture, et lui donne des conseils de conduite…



Le Loup-Garou de Londres, un roman policier qui nous tient en haleine de bout en bout…Je suis sûre que, comme moi, vous aurez envie de retrouver Rebus lorsque remis de ses émotions, il sera de retour dans son terrain de jeu favori, Edimbourg.







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La maison des mensonges

Avec ce nouveau volume de sa série Rebus Ian Rankin nous place dans l'écosse pré-brexit de 2018. La situation politique du pays n'aura toutefois que peu d'influence sur le déroulement de l'enquête, celle-ci étant en réalité le retour sur le devant de la scène d'une procédure ratée de 2006. On retrouve par mégarde les restes d'un détective privé. Sa disparition n'avait alors pas été résolue. John Rebus, avec d'autres, s'occupait de l'affaire. Il est dorénavant retraité mais pour ce cas précis, son aide officieuse sera requise...



L'ambiance n'est pas au beau fixe dans la police écossaise : la maison des mensonges dont il question dans le titre, c'est aussi elle. Luttes entre services, flics véreux, accointances avec la pègre et avec des entrepreneurs douteux, tout y passe. Le fond du roman est donc assez sombre, pas spectaculaire pour deux sous. Les progrès se font lentement, les apparences souvent trompeuses. Et l'influence de Rebus sera décisive.



J'ai été captivé par ce roman policier. Son auteur et cette série étaient en ce qui me concerne une découverte. J'ai particulièrement apprécié son ton, qui peut aller jusqu'au morne et pesant (c'est pour moi une qualité). Je n'aime pas les thrillers ou policiers trop sanglants, qui cherchent souvent à en mettre plein la vue, sans souci de vraisemblance. Normal alors que celui-ci me convienne, avec sa cohorte de personnages bien dessinés, auxquels on s'attache forcément.



Merci à NetGalley et aux éditions du Masque, qui m'ont donné accès à son édition numérique.
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La Colline des chagrins

Ian Rankin nous livre, une nouvelle fois, une énigme passionnante et complexe. Le commissaire Rebus en proie à ces démons intérieurs, en froid avec sa hiérarchie, noie sa dépression dans l'alcool et le conflit permanent, la laideur de ce monde semble l'attirer vers un gouffre sans fond. Seul la constable Shioban Clarke semble trouver grâce à ces yeux et le comprendre. Avec ces deux personnages récurrents, Rankin mène l'intrigue de main de maitre distillant les fausses pistes avec un malin plaisir, nos deux enquêteurs sont aussi solitaires et attachants l'un que l'autre l'ambiance est noire comme une nuit sans lune, Edimbourg fait partie intégrante du récit et l'on se dit que ce Rankin est sacrément doué. Fan du bonhomme et jamais décu.
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L'appel des morts

J'apprécie habituellement les enquêtes de John Rebus, écossais opiniâtre, flic flirtant avec la bouteille de whisky, doté d'une conscience sociale aiguë, viscéralement ancré dans l'Edinbourg des quartiers populaires voire difficiles.

Mais cette fois je ne me suis pas projeté dans l'intrigue : complexifiée à souhait, mais sans réelle maîtrise, l'on a l'impression que même l'auteur s'y perd...

De sordides meurtres de crapules, un G8 se déroulant à Edinbourg au cours duquel un personnage politiquement important défuncte violemment, des barbouzes, des services secrets, une hiérarchie policière obsequieuse, des affairistes internationaux trop proches du pouvoir, des parents de la coéquipière de Rebus malmenés lors de manifestations anti G8, un truand ennemi de longue date de Rebus coopérant, un politique local arriviste...bref un vrai inventaire à la Prévert, et bien que le shaker soit fortement secoué pour tout mélanger le cocktail ne prend pas : trop d'intrigues de niveaux trop différents et artificiellement reliées pour rester crédibles, et l'indifference fini par prendre le pas...heureusement les personnages et l'écriture de Rankin sont là pour relever le tout.

Pas le meilleur épisode de Rebus, ce qui n'enlève rien à la qualité de la série, mais pour ceux ne la connaissant pas, ce n'est pas l'ouvrage conseillé pour la découvrir.



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Le Chant des ténèbres

John Rebus à la retraite vole au secours de sa fille en Écosse. Il laisse son ancienne comparse et son chien à Edinburgh démêler une affaire complexe peut-être liée à un meurtre dans les campagnes.

Les personnages sont bougons, têtus et perspicaces. Peu de descriptions, beaucoup de dialogues, révélateurs du caractère et des préoccupations des enquêteurs. La franchise calculée des échanges nous oblige à deviner entre les mots les vrais soucis et sentiments de chacun.

L'auteur entretient l'équivoque sur le nouveau partenaire de Siobhan, embrouille le jeu après la lente progression d'investigations méthodiques. Le passé nous promène dans la seconde guerre mondiale.

La vivacité des dialogues rythme une enquête à triple fond, mêlant différentes classes sociales et gros appétits immobiliers. J'ai lu à petites rasades, toujours content de retrouver l'équipe, et curieux du dénouement. Que demander de plus ? Une tasse de thé, peut-être...
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Le Carnet noir

Mon premier Rankin en français, que je n'avais pas lu depuis très longtemps. Quelle déception… je me suis pas mal ennuyée lors de cette enquête que l'inspecteur Rebus poursuit dans le cœur d'Edimbourg. Je me suis perdue dans les personnages et leurs relations, et il n'y a guère que la vie privée de Rebus lui-même qui m'a intéressée: la rencontre avec son frère tout juste sorti de prison notamment.

Je garde un bon souvenir des autres de la série qui nous amènent davantage dans l'histoire écossaise ou dans les différentes classes sociales de la capitale, mais les histoires de mafiosos m'intéresse moins malheureusement.
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La maison des mensonges

Il y avait longtemps que je voulais découvrir cet auteur écossais dont j’avais entendu dire le plus grand bien. Normalement je commence toujours une nouvelle série par le début, mais il s’agit là du dernier opus. Le fait de ne pas avoir lu le début ne m’a pas dérangée du tout mais je vais y remédier, car cet agréable polar mérite sa réputation et m’a donné grande envie de découvrir d’autres volumes (vu la taille de ma PAL, je dois me croire immortelle !)



Des enfants jouent dans la forêt et découvrent un cadavre dans une vieille polo abandonnée. Branle-bas dans la police, il s’agit d’un détective privé porté disparu depuis douze ans dont la famille a multiplié les plaintes en vain. L’enquête est rouverte par une nouvelle équipe menée par l’inspecteur Sutherland, dont font partie Shioban Clarke et Malcolm Fox, de vieux amis de l’inspecteur Rebus, aujourd’hui malade et retraité, mais pas du tout décidé à se comporter comme tel. La nouvelle équipe s’aperçoit très rapidement que la première enquête a été complètement bâclée, pour ne pas dire plus, par Rebus et ses collègues de l’époque. Ils décident donc de les interroger et de tout reprendre à zéro. Certains sont morts, d’autres le seront sous peu, mais Rebus décide de défendre leur travail et surtout de participer aux investigations actuelles, et ce en toute illégalité. En 2006, un climat d’homophobie régnait au sein de la police, les enquêteurs avaient conclu rapidement et sans se soucier des incohérences qu’il s’agissait d’une dispute entre gays qui avaient mal tourné.



En parallèle, Shioban est harcelée par des collègues de l’Anticorruption à cause de son amitié avec une journaliste et par un homme dont le neveu a été condamné à perpétuité pour un meurtre dont il le croit innocent. Elle charge son ami Rebus de tirer cette affaire au clair.



La police moderne et propre s’oppose aux vieilles méthodes de Rebus et de ses amis, la technologie contre l’instinct, les combines douteuses et les amitiés qui ne le sont pas moins. Qui l’emportera finalement ? Ce roman nous propose une plongée dans l’univers du cinéma, de la drogue et de divers trafics dans cette Ecosse qui se prépare au Brexit. les personnages sont très travaillés et intéressants, y compris pour les odieux Chuggabugs.



J’ai beaucoup aimé ce livre et je ne manquerai pas de découvrir le début de cette série, un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Lattès pour ce partenariat très apprécié.

#LaMaisonDesMensonges #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Une dernière chance pour Rebus



Cette fois –ci l’inspecteur Rebus a fait fort, il à lancer un mug a la tête de sa chef. Comme punition notre inspecteur devra retourner à l’académie dite de la dernière chance. Réapprendre a travaillé en équipe avec des personnes qui n’apprécient pas tellement va-il-y arriver. Et –il là pour sa faute ou……en repérage.





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Plaintes

Comment qualifier Plaintes, le premier titre mettant en vedette Malcom Fox, inspecteur de la police des polices, des Affaires internes de la police écossaire ?

Un seul mot me vient en tête: complexe ! Machination, scandale immobilier, truands acoquinés aux flics et inversement, malversations bref, tout y est. La beauté de ce titre est que jsuqu'à la fin, on ne devine rien de l'issue de l'enquête. Peut-être parce que trop complexe justement ? C'est emberlificoté, c'est embrouillé, tout le monde y est trompé. Mais bon. J'ai lu Les guetteurs, la seconde aventure avec Fox où je l'avais trouvé ennuyeux à mourir, ce personnage. Ici, il se rachète un peu. Pas le choix, Rankin nous le présente pour la première fois, il le fait sous son meilleur jour. Il donne du coffre, de l'intuition, de l'intelligence à son personnage. Ici, Fox est intéressant. Toutefois, il reste que c'est difficile de rendre passionnantes les enquêtes des Affaires internes. Il s'agit toujours ou presque de flics ripoux, rien de bien nouveau. Donc, faire toute une série sous ce thème ? Déjà, c'est admirable et bien courageux de la part de Ian Rankin. Bref, j'aime bien Rankin mais je ne saurais déjà dire si j'aime ce Fox. Il est vrai qu'un inspecteur des Affaires internes est toujours haï non ? Comme ses collègues / flics, on aime le détester. On peut donc dire que Rankin a gagné son pari, on aime pester coontre son inspecteur et du coup, un personnage est né !
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Piège pour un élu

Grande soirée au commissariat de Great London Road à Edimbourg. Le superintendant Watson (dit le Paysan), organise une descente dans un bordel huppé de la ville. Rebus qui visiblement ne partage pas l'allégresse générale, est de la sortie lui-aussi. « C'est bizarre avait observé Rebus mais je n'ai jamais aimé la morue, même en filet ».

Sur place les fourgonnettes et les voitures sérigraphiées se rassemblent, telles une araignée tissant sa toile… Les journalistes sont également de la partie, pourtant l'opération devait rester discrète, voire secrète. Une fois les lieux investis, les messieurs et autres notables dûment sermonnés, et les filles rhabillées, on embarque tout le monde au poste pour vérification et enregistrement. Le “Paysan” jubile ; pourtant au deuxième étage, en bien fâcheuse posture, un homme fait tache dans la liste de clients plus ou moins connus : le jeune et fringant député Gregor Jack, gendre de Sir Hugh Ferrie, patriarche politico-économique de la région, dont la sortie sous les flashes des photographes de presse, risque fort de compromettre une carrière bien lancée.

Rebus le savait bien « La maquerelle n'est pas la femelle du maquereau », cette descente ne servira à rien de bon, sinon auréoler la fin de carrière du “Paysan” et apporter de nouveaux emmerdements au commissariat, où l'on a bien autre chose à faire que pister quelques prostituées que l'on retrouvera bientôt ailleurs, plutôt dans la rue que dans un bordel “bien organisé”. Bien sûr, on a autre chose à faire ! Outre les petites frappes à sermonner et à relâcher aussitôt, les violences gratuites et/ou conjugales, également la noyée de Dean Bridge, qui n'a pas encore livré tous ses secrets et dont le légiste tarde à remettre les conclusions de l'autopsie. Et il y a aussi ce vol de livres de collection très anciens disparus chez un professeur d'université, etc, etc.

Sauf que très rapidement on retrouve en plus le corps de la jeune et jolie femme du député, sérieusement amochée avant d'être noyée dans le Firth of Forth…



Ç'aurait pu être le point de départ d'un banal téléfilm américain bouclé en cinquante minutes, mais avec Ian Rankin ce qui passerait pour un mauvais scénario de base, se transforme vite en histoire machiavélique, voire morbide, dans laquelle les strass et les paillettes des gens connus et reconnus, ayant réussi, perdent de leur éclat dès qu'on gratte un peu et que le vernis craquelle.

Le propre d'un bon roman est - à mon goût - de surprendre et tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin et ça l'auteur s'y entend à merveille. Après avoir servi quelques vannes (cf ci-dessus) dignes de Michel Audiard, et mis en scène des personnages aux noms évocateurs comme le superintendant Watson, le commissaire Holmes, adjoint de Rebus, (ne l'appelez jamais Sherlock, il y a longtemps que ça ne le fait plus rire), et même la tenancière du bordel une certaine Croft (Mycroft ?), Rankin entre dans le vif du sujet.

Au fur et à mesure des personnages rencontrés, et des témoignages moins vrais que nature, l'inspecteur Rebus va nous emmener au fin fond de l'Écosse, avec ses paysages magnifiques et ses lumières changeantes, ses habitants soit ombrageux, soit décalés et ce jusqu'au « cul du bout du monde », comme disait l'un de mes amis. Il va aller au cœur des highlands à la pêche sinon de la truite sauvage mais d'indices précieux. La fin de l'enquête, je vous la laisse bien sûr découvrir, mais prenez bien le temps de visualiser les visages, les caractères, les quartiers, les routes et les paysages qui sentent la tourbe humide et fumée, sous un crachin qui peut se transforme en déluge, avant un soleil radieux, par des itinéraires qui ressemblent davantage à une carte des whiskies qu'à une carte routière.

J'ai personnellement voyagé sur les mêmes route que Rebus, de Stirling à Oban et d'Inverness à Edimbourg et je vous confirme le talent de cet écossais pur malt qu'est Rankin, qui nous fait partager son pays (bientôt indépendant ?) et sa verve pour les polars plus gris que noir, car pour lui comme pour Rebus, rien ni personne n'est tout à fait blanc ou noir.

Un BON réalisateur (britannique) devrait se pencher sur ce roman, tout y est, et n'aurait qu'à adapter son casting aux personnages de Rankin pour nous proposer un film digne des meilleurs “Taggart” et autres “Morse ou “Lewis”.
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L'Étrangleur d'Édimbourg

Comment fait-on connaissance de l'auteur de l'Etrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin ?

C'est Alexander McCall Smith, dans 44 Scotland Street, qui m'a donné la solution . Il y dépeint Ian Rankin (son voisin, dans la "vraie vie"), installé dans un bain à remous, qui joue son propre rôle, celui d'un écrivain qui a acheté par hasard un tableau qui aurait en fait beaucoup de valeur...et Alexander McCall Smith en profite pour nous faire passer un message : " c'est quelqu'un de bien, répondit Pat". Ca se voit. Matthew reconnut qu'elle disait vrai. Néanmoins, cela l'intéressait de comprendre comment "quelqu'un de bien" pouvait écrire le genre de romans qu'on lisait sous sa plume : des histoires de meurtres, de détresse, de souffrance, bref, toute la noire pathologie de l'âme humaine. Qu'y avait-il derrière tout cela ?



Le ton est donné. Dans l'Etrangleur d'Edimbourg, le premier roman de la série "John Rebus", on trouve en effet ce dangereux cocktail : des meurtres, de la détresse et de la souffrance. On trouve également une description quasi clinique d'Edimbourg, la vraie ville, pas celle du tourisme, mais celle de la pluie et des pubs. Ian Rankin ne met pas un accent particulier sur son héros, John Rebus. Ce que l'on sait tient en quelques mots : il a une quarantaine d'années, a servi dans les SAS avant d'être policier, il est divorcé et sa fille se nomme Samantha.

Des meurtres sont commis, des adolescentes ont été étranglées, et ces meurtres n'ont pas de sens. Chaque fois, John reçoit un message cryptique, lettre anonyme faisant allusion à des noeuds (les noeuds de l'étrangleur) et des croix - en fait, une subtile allusion au jeu de morpion - qu'il peine à déchiffrer. L'enquête piétine.... John fait la connaissance de Gill Templer, jeune femme inspecteur chargée des relations avec la presse dans l'affaire des meurtres, et d'un journaliste, Jim Stevens. Jim est spécialisé sur le traffic de drogue à Edimbourg, et s'intéresse de près à Michael, le frère de John. Gill et Jim, à leur manière, aident John à parvenir au plus près de la vérité.



Quel message faut-il tirer des lettres anonymes ? John doit réagir vite, fouiller dans son passé, celui qu'il souhaite oublier à tout prix, à la recherche d'indices lui permettant de sauver.... la prochaine victime.



L'étrangleur d'Edimbourg est un roman qu'on lit d'un trait. Avec une grande économie de moyens, Ian Rankin dépeint un policier sombre qui n'attend plus grand chose de la vie, mais parvient pourtant à mettre toutes ses ressources en oeuvre lorsqu'on s'attaque à ce qu'il aime le plus. C'est aussi une histoire d'amitié et de souffrance.

En conclusion le charme a opéré et j'ai hâte de repartir à Edimbourg...
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Un cimetière dans le cœur

C'est les retrouvailles avec ce cher John REBUS, est toujours aussi libre qu'insaisissable. Libre pas tout à fait puisque le roman débute par l'ouverture procès de Rebus. Comment en est-il arrivé là ?

Ian RANKIN nous offre une nouvelle aventure passionnante ou REBUS laisse de plus en plus de place à son ancienne collègue Siobhan CLARKE, personnage attachant et opiniâtre. Autant vous dire qu'une nouvelle fois, la lecture fut plaisante tant RANKIN mène cela avec le sérieux et la qualité qu'on lui connaît. Et si REBUS est devenu un retraité à la santé un poil défaillante sur que l'auteur écossais tient en SIOBHAN CLARKE une digne héritière de John. Ne boudez pas votre plaisir, "Un cimetière dans le cœur" est un nouvel épisode de la saga très estimable. Merci à Babelio et aux Éditions du Masque pour cet envoi.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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