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Critiques de Ian Rankin (554)
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La Colline des chagrins

Un très bon polar qui m'a permis de me plonger dans l'atmosphère d'Edimbourg et de ses différents quartiers, ainsi que de son histoire (notamment celle des "résurrectionnistes", avec les fameux Burke et Hare et leur acolyte le Dr Knox). J'ai malgré tout trouvé dans la dernière partie du roman qu'il y a avait décidément beaucoup d'ingrédients dans la sauce et que ça rendait le plat un peu indigeste sur la fin. Mais je conseille néanmoins cette lecture pour qui veut voyager en terre écossaise en compagnie d'un inspecteur grand adepte des pures malts et de bonne musique rock.
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Tels des loups affamés

Après des années d'éloignement, je me suis dit "Si je relisais un Ian Rankin" et à nouveau la magie opéra, je ne fus pas déçu du voyage.

J'ai retrouvé la plume sinueuse de Rankin. Il sait comme pas un nous entourlouper dans plusieurs affaires, plusieurs directions, plusieurs suspects dont nous savons qu'ils finiront par se retrouver, mais sans pouvoir imaginer comment ce diable de Ian Rankin va faire pour retomber sur ces pieds.

Pour cela il a différentes armes à sa disposition, ses personnages tout d'abord.

John Rebus, cette fois à la retraite, mais qui a gardé un réseau de connaissances dans le milieu de la ville d'Edinburgh.

John Rebus qui joue le rôle de mémoire, d'aide mémoire de la police, qui devra se résoudre à l'intégrer comme "consultant privé" dans une affaire de meurtres.

Rebus ignore comment doit se comporter un "consultant privé" et il joue la partition qu'il connait le mieux, celle de flic...

En cela, il est aidé par ses anciens collègues, Siobhan Clarke, la femme-flic dont le truand Big Ger Cafferty, un "ami" de Rebus affirme qu'elle "a des couilles".

Malcom Fox le boeuf-carottes mal aimé qui désespère de devenir un inspecteur de terrain.

Christine Esson et Ronnie Ogilvie les chasseurs d'indices capable de passer des heures devant leurs écrans, à fouiller dans les archives, ou à enquêter jusqu'à l'épuisement auprès du voisinage.

La qualité de la construction du roman est à souligner. le prologue nous plonge dans l'incertitude. Une exécution qui tourne mal. Soit !

Puis le lecteur est plongé au coeur d'une affaire criminelle. Lord Minton a été tué chez lui après que l'assassin soit entré par effraction. Tout laisse à penser à un cambriolage qui a mal tourné, n'était ce billet manuscrit trouvé dans le portefeuille de la victime "JE VAIS TE TUER POUR CE QUE TU AS FAIT"

L'affaire pourrait en rester là, mais peu de temps après ce meurtre, le chef de la pègre d'Edinburgh échappe à ce qui paraît être une tentative d'assassinat ou un simple avertissement, et a reçu lui aussi la même lettre de menace.

Parallèlement une équipe spéciale met sous surveillance Joe Stark et ses hommes, des malfrats de Glasgow venus à Edinburgh pour des raisons obscurs. La police redoute un règlement de comptes.

John Rebus est appelé à la rescousse, car Cafferty ne veut ni être entendu par la police, ni témoigner.

Les enquêteurs se demandent si Stark n'est pas à l'origine des meurtres. Rebus va dénouer les liens entre ces deux affaires et permettre à la police d'Edinburgh de relancer l'enquête.

Comme souvent chez Rankin, la psychologie des personnages n'est pas absente des raisons qui les poussent à investiguer dans telle ou telle direction.

Siobahn et Malcom sont empêtrés dans une relation amicale qu'ils nient être amoureuse ce dont doute leur entourage, Rebus en tête. Lui-même souffre de ne pouvoir exprimer ses sentiments à sa fille Samantha et à sa petite fille Carrie.

Malcom, par devoir, est en charge d'un père en fin de vie dont il ne sait pas s'il l'aime et s'il en est aimé.

Un autre malfrat au coeur de l'affaire, Joe Stark pleure son fils Dennis dont il s'est peu occupé après la disparition de sa mère, et qui en a fait un homme à son image, violent, brutal et sans pitié.

Enfin Bryan Holroyd, l'ancien pensionnaire d'une maison de redressement avoue à son fils Jordan Foyle, pourquoi il l'a fuit durant toute son enfance et déclenche chez son fils un désir de vengeance qui va le conduire à la pire des extremités.

Heureusement, Rebus agit comme une vigie, ou un lanceur d'alerte en veillant à ne laisser libre cours ni aux désirs de vengeances des uns et des autres, ni au désir de "pas de vagues" de la hiérarchie policière : "...c'était important. Non pas à cause des victimes ou de leurs assassins, non, mais pour lui-même, lui, Rebus l'humain. Parce que si rien n'avait plus d'importance, alors lui non plus n'en avait aucune."

Merci Ian Rankin
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Du fond des ténèbres

Déroutant, désabusé, désavoué : Rebus.

L'inspecteur Rebus ou Rrrébus avec l'accent écossais qui a son petit poids, évidemment.



Evidemment tu traînas les bars, tu bus et tu rebus. Mais inspecteur tu as une voiture et une sirène : Edimbourg c'est près de la mer, non ? Tu pris peu les transports en commun. Une faille : le rêve d'un tramway nommé désir ? Plus encore Morse que Columbo. Sûrement pas Harry, ni Burma.



Non verbis sed rebus. Classique, psychologique, torturé. Tort, tu, eux. Lent, évidemment. Et des relents du passé. Ah, les ordures !



"- Je prendrai un Macallan, fit Rebus.

-Vous avez l'oeil exercé, je vois fit Cammo. Et vous, inspecteur Linford ?

Rebus fut surpris de l'entendre demander un Springbank. Grieve sortit deux verres d'un petit placard et les remplit généreusement." p.74



D'Edimbourg je me souviendrai toujours du Tatoo festival, mais plus encore d'un repas complet aux whiskies, de l'apéro au dessert en passant par le saumon fumé et la panse de brebis farcie. Accord parfait, un sans faute. YES !!! Mais aucune chance de rencontrer Rebus dans ce restaurant chic au pied de la rampe du château. Linford, jeune carriériste aux dents longues, peut-être. Je ne sais pas, je n'ai pas pensé à regarder si le parquet était rayé.



Il faut dire qu'à l'époque je n'avais pas encore lu Ian Rankin. Une lacune, certes. Finalement comblée, comme les remblais et fondations de cette histoire qui nous entraîne dans le milieu de la construction et ... dans les bas fonds ... de l'âme humaine.



Alors trop âgé ? Dégagé ? Dérouté ?

Rebus : Buté ? Rebuté ?

J'ai bien aimé !
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Plaintes

Il y a longtemps que je n’avais pas lu un polar de Ian Rankin et je n’avais pas encore fait la connaissance avec son nouveau héros : Malcom Fox, enquêteur au Service des Plaintes, la police qui enquête sur les autres policiers.



Après avoir réussi à faire tomber un flic ripoux, il est chargé d’enquêter sur un inspecteur qui est soupçonné d’échange de photos pédophiles. Ledit inspecteur enquête sur le meurtre du beau-frère de Fox. Ils se prennent de sympathie et s’aperçoivent que les choses ne sont pas aussi simples qu’elles semblaient l’être.



Même si j’aime beaucoup les romans de Ian Rankin, celui-ci m’a semblé particulièrement complexe et parfois totalement obscure ! Beaucoup de personnages glauques, qui font des entourloupes à d’autres personnages glauques le tout avec des flics ripoux insoupçonnés jusque-là !



Lecture parfois laborieuse pour suivre le fil de l’histoire ! Je lirais le second pour finir de me faire mon opinion.



Challenge ABC 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021
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Le Chant des ténèbres

On peut lire sur la 4e de couverture : "Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie..."

Et bien, je dit non. Rien de palpitant dans cette histoire. C'est plutôt une enquête plan-plan du côté de Rebus qui veut aider sa fille, fort détestable au demeurant, côté campagne. Côté ville on retrouve l'incontournable Big Ger qui n'apporte rien a l'enquête sur la mort d'un riche jeune saoudien.

Bref, je n'avais pas lu de roman de Rankin depuis quelques années et je vais dire, au grand dam de certains : C'était mieux avant ! Mais ce n'est que mon humble avis.
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Le diable rebat les cartes

J’étais resté longtemps sans revoir l’inspecteur Rebus, que j’aime pourtant bien fréquenter. Est-ce depuis sa retraite que je l’avais lâché ? Je ne sais plus. Et pour ne rien arranger, j’ai traîné avant de rédiger ma critique, et voilà que je constate que cette histoire s’est déjà estompée. Il faut dire que l’enquête est un peu compliquée. En fait, il y a deux enquêtes. La première concerne une vieille histoire de meurtre non résolu, dans le milieu du show-biz, qui implique des musiciens rock, stars des années 70, aujourd’hui un peu oubliés : une jeune femme mariée est retrouvée étranglée dans une chambre voisine de celle d’un des musiciens qui était aussi son amant. La deuxième enquête tourne autour de la rivalité entre deux caïds d’Édimbourg : Darryl Christie, le petit nouveau, et Big Ger Cafferty, le vieux de la vieille, que l’on connaît déjà bien. Le premier a subi une violente agression et flics comme voyous ont tendance à soupçonner le deuxième de ne pas y être étranger. On découvrira que les deux enquêtes présentent des points communs…

***

Même si l’ensemble du roman manque de rythme, la lecture reste agréable. On retrouve les personnages qu’on connaît déjà et auxquels on s’est attaché. Rebus est égal à lui-même : un vieux ratoureux ! C’est l’adjectif québécois qui me vient : il a la particularité de qualifier à la fois une qualité (Rebus est astucieux) et un défaut (il peut se révéler retors), et ces deux aspects sont largement exploités ici. En plus, il est inquiet, Rebus : il paye ses années de tabagie, tousse beaucoup, et surtout, il attend les résultats d’examens des poumons et n’en mène pas large. J’ai retrouvé avec plaisir la très compétente Siobhan Clarke qui garde envers Rebus affection et respect, même s’il l’agace parfois. En revanche, je ne me souvenais pas d’un Malcom Fox aussi sympathique, voire touchant, pas encore en paix avec lui-même, mais sur la bonne voie. Si vous n’avez lu aucune des enquêtes de l’inspecteur Rebus de Ian Rankin, ne commencez pas par celle-là : c’est loin d’être la meilleure !
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Le Carnet noir

Chassé de chez Patience qui n’apprécie pas ses retours tardifs et alcoolisés, notre inspecteur Rebus en est réduit à squatter dans le salon son propre appartement…qu’il loue à 3 ou 4, il ne sait plus trop, étudiants. Pas de quoi s’ennuyer : son frère Michael fraichement sorti de prison est là aussi, dans le cagibi qui sert de débarras. Une opération est lancée pour coffrer le grand maffieux d’Edimbourg, Cafferty, dit le gros Gerry. Un homme blessé vient se réfugier dans une boucherie mais refuse de porter plainte. Son collègue Brian Homes est attaqué alors qu’il sort d’un restaurant tenu par deux fans d’Elvis. Michael est victime à son tour d’une tentative de meurtre. Rebus va découvrir dans ses affaires un mystérieux carnet noir qui va le mettre sur la piste d’une affaire non résolue cinq ans auparavant. Lors de l’incendie d’un hôtel un cadavre a été retrouvé mais jamais identifié. Tué par balles.



Apparemment aucun lien entre toutes ces affaires où l’on croise beaucoup de fantômes du passé de John Rebus, où l’on se balade dans des coins de l’Écosse pas forcément très touristiques, où l’on se perd parfois dans des pistes sans issue. Peu à peu les nombreux personnages vont se trouver reliés par les fils de cette ténébreuse mafia qui tisse sa toile dans tous les quartiers de la ville, du petit voyou au grand manitou, faisant de toutes les coïncidences des pistes certaines pour piéger les criminels…Et déchiffrer des énigmes, c’est le génie de Rébus, qui malgré sa mise à pied, mènera jusqu’au bout cette enquête au cœur de la corruption. Enquête un peu confuse, pas ma préférée, qui agit comme une douche écossaise, mais malgré tout on se laisse embarquer jusqu'à la fin. Être têtu a du bon.

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Causes mortelles

Venu constater l'assassinat d'un jeune homme horriblement torturé dans la ville souterraine d' Edimbourg alors que le festival attire une foule nombreuse, l'inspecteur Rebus va se trouver confronté aux guerres de religion entre protestants et catholiques qui ressemblent étrangement à des guérillas urbaines entre gangs se partageant des territoires…



Groupuscules extrémistes s'inspirant des combats en Irlande, financés aux Etats-Unis, délinquants de banlieues dans des quartiers minés par le chômage, l'alcool et la drogue, corruption jusque dans la police, Ian Ranking nous peint un portrait de l'Ecosse très éloigné des brochures touristiques…



On le suit dans une enquête difficile, dans les méandres des rues d'Edimbourg, entre deux pubs, une bière et un whisky. Cette fois si le soleil est au rendez-vous, les cadavres pleuvent, les ennuis s'amoncellent, les relents du passé resurgissent nourrissant les ressentiments d'aujourd'hui, la religion rime comme souvent avec violence. Mais Rébus n'est pas né de la dernière pluie, toute récente soit-elle, et l'explosion finale n'est heureusement que le feu d'artifice qui vient clore les festivités, étouffant le bruit des armes à feu. le tourisme est sauf ! Et notre inspecteur aussi bien qu'un peu amoché…

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Le Fond de l'enfer

Je viens de terminer le deuxième tome de la série John Rebus. Et d'emblée, je vous avoue que je reste sur une impression pour le moins mitigée.

J'ai bien aimé l'atmosphère d'Edimbourg, on passe des quartiers déshérités abandonnés aux squatteurs aux quartiers chics et très mondains. Ce contraste est saisissant et nous questionne.

J'aime aussi le personnage de John Rebus, ce flic solitaire, très indépendant et tenace. Il est doté d'un certain humour qu'il faut savoir détecter et interpréter. C'est un personnage dans la veine des Harry Bosch de Michaël Connelly ou des Dave Robicheaux de James Lee Burke qui restent mes références en la matière.

Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le récit. Je n'ai rien à redire sur la plume de l'auteur qui est plutôt séduisante. Mais , je me suis quelque peu ennuyé. Le récit se déroule sur une semaine avec un chapitre par jour. Mais qu'est ce qu'ils sont longs les chapitres, d'autant plus que l'on avance très peu à chaque fois. J'ai trouvé que ce récit manquait cruellement de piment et de rebondissement. La fin manque également de saveur, on la sent venir sans aucune surprise. Dommage.

Je vais continuer la série dans l'ordre bien sûr, ça c'est mon côté psycho-rigide. Mais je dois vous avouer que celui là ne sera sans doute pas celui dont je garderai le meilleur souvenir. Pour les personnes moins "psycho-rigide" que moi, vous pouvez passer votre tour, vous ne manquerez pas grand chose.
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Cicatrices

L'inspecteur John Rebus est soupçonné d'avoir éliminé un truand qui harcelait sa collègue ,le sergent Siobhan Clarke .En attendant sa mise à pied ,il va enquêter sur une tuerie commise par un ancien militaire qui après avoir tué et blessé des adolescents , a retourné l'arme contre lui .L'armée a dépêché ses propres enquêteurs pour éviter la mauvaise publicité sur le corps des forces spéciales et le partage d'informations est loin d'être de mise.Un bon polar.
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Exit Music



La dernière enquête de l'inspecteur John Rebus



Il l'avait dit et il a tenu parole,(ouais, mais entretemps il a changé d'avis, le bougre) il n'écrirait pas que du Rebus. Au départ treize enquêtes, en fait seize, personne ne s'en plaint, s'pas ?

Dix jours avant le départ en retraite de Rebus, le meurtre d'un poète russe à Edimbourg pose quelques soucis à la police ainsi qu'au monde politique. L'enquête doit être menée avec des pincettes et des gants blancs, du sur mesure pour Rebus. Comme à son habitude l'inspecteur ne respectera pas grand monde, ni écossais, ni russes auront le droit au moindre ménagement, député(e)s ou pas, diplomates ou pas c'est du pareil au même, tous suspects. Les plaintes arrivant sur le bureau du boss de la police d'Edimbourg, l'adjointe de rebus (future inspecteur à la place de ce dernier), Siobhan (prononcer Si-Wan à la gaëlique) Clarke récupéra l'enquête tout en restant en contact avec son ex-chef lequel est mis sur la touche jusqu'à son départ.

De milieux interlopes en bars louches, malfamés ou huppés d'Edimbourg en passant par le parlement et le consulat russe, le père John ne loupera personne, constante de sa droiture et de son honnêteté quitte, une fois de plus à lui savonner la planche direction l'enfer dur et brûlant. N'empêche que c't'homme trouvera la solution, certes on bouscule et on accule dans les derniers retranchements mais le résultat est là. Il pourra jouir d'une retraite bien méritée, dans son fauteuil préféré à écouter du rock tout en sirotant son whisky préféré ou en tirant des plans sur la comète avec les alcoolos de l'Ox, bref à s'emmnuyer comme un rat mort.

Le parlement écossais est construit et nous avons droit à une sympathique visite guidée, au passage quelques nationalistes en rajoutent une couche et Rankin de nous faire un descriptif intéressant de l'état actuel de l'Ecosse où les banques et les financiers font des roucoulades aux nouveaux riches, tels les milliardaires russes (il n'y a pas que chez lui, qu'il se rassure), pots de vin, parties fines, filatures musclées, un ramassis de faux c..ls de première.

Dans sa dernière enquête Doyle fait mourir Holmes lors d'une grande bagarre avec son ennemi Moriarty, parallèle voulu ou non, dans cette ultime enquête de Rebus, Big Ger Cafferty, ennemi désigné tout au long de la série, lui est agressé, non par Rebus qui est accusé à tort, mais par un vengeur masqué dont le masque sera ôté par John pour sauver sa peau et parce que, finalement, il l'aime bien ce Cafferty.

J'ai pris du plaisir à lire ce livre que je réservais pour plus tard, une fin n'est jamais gaie, mais comme j'ai reçu un message de Ian Rankin m'annonçant le retour de Rebus pour une palanquée d'enquêtes à paraître, ce qu'il a fait depuis lors. Rien ne s'opposait plus à cette lecture.

A mon âge on a les plaisirs que l'on peut...



Sherlock aussi a ressuscité, à la demande générale des lecteurs !



Allez-y c'est tout bon, les fidèles lecteurs le savent de toute façon et l'intrigue bien menée possède un dénouement surprenant et loin d'être ce à quoi on pouvait s'attendre et, comme le dit si bien Holmes :



- Quand on élimine l'impossible, ce qui reste, aussi improbable qu'il soit, est la vérité.



C'est bien vrai ma foi du moins en littérature...
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La maison des mensonges

Super découverte de la fin de l'été grâce à NetGalley.



Ian Rankin est un auteur que je voulais découvrir depuis longtemps, c'est donc tout naturellement que je commence par le dernier livre de sa série ! Et wahou ! Même effet coup de poing qu'avec Olivier Norek.

Ce qui m'a tout de suite frappée c'est la très grande qualité d'écriture (et de la traduction!). A l'exception de quelques longueurs, l'auteur ne s'attarde pas sur moult détails futils : on est tout de suite plongé dans l'action, on capte l'essence des personnages et des liens qui les unissent.

Et que dire du personnage de John Rebus, cet antihéros aussi irritant que génial ! à l'humour caustique décapant ?



On rentre très vite dans le vif du sujet et une fois commencé il m'a été très difficile d'en sortir. Il ne me reste plus qu'à découvrir les autres romans de cet écrivain génial !
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La Mort dans l'âme

Je prends la série de l'inspecteur John Rebus, de Ian Rankin, en cours de chemin avec La mort dans l'âme. Est-ce pour cette raison que sa lecture m'a parue si laborieuse? Je ne sais pas si j'aurai le courage de m'atteler à un autre volume pour vérifier l'hypothèse...



Pourtant, les ingrédients mis en avant dans la quatrième incitent à prendre son envol pour Edimbourg. Un tueur en série de retour au pays après son incarcération aux États-Unis, un pédophile en probation installé dans un logement social donnant sur un jardin d'enfants, disparition mystérieuse d'un jeune homme sans histoire, ... Tentant, non?

La sauce n'a pas complètement pris. Je suis certes allée jusqu'au bout du livre, mais en ayant l'impression d'être dans un véhicule lourd et pesant qui n'avançait qu'à grand peine. Ce nest pourtant pas faute de carburant avec tout ce que les personnages descendent comme alcools. A commencer par Rebus lui-même qui marche au whisky comme d'autres à la Contrex. D'accord, on est en Écosse, un des pays du whisky mais tout de même!



Dans les points positifs de cette histoire, je placerais en premier les réflexions sur la pédophilie: peut-on estimer qu'une personne coupable de ce crime est en règle avec la société une fois son temps d'incarcération échu? Qu'en est-il de la récidive? De l'hypocrisie qui sert d'écran à ce genre de turpitudes dans certains milieux? Etc. Ian Rankin pose ces questions et les actes conséquents via les agissements de son personnage.

Le deuxième réside dans les interrogations sur le caractère inné ou acquis des déviances en général. Devient-on coupable de violences, quelles que soient leur nature, à cause d'une erreur d'aiguillage génétique ou du fait Sun déterminisme familial et/ou social?



Quant au style du récit, il ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs d'écriture. Je l'ai trouvé globalement assez plat, voire lourd par moment.



Lecture très mitigée en conclusion de cette première incursion chez Ian Rankin. Le volume provenait d'une boîte à livres, c'est toujours ça de pas perdu...
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Du fond des ténèbres

La découverte d'un corps momifié, dans les sous-sols de ce qui doit être le futur parlement écossais, ainsi que l'assassinat d'un clochard n'émeuvent que très peu l'intelligentsia écossaise. Ce n'est pas pour cela que notre cher Rébus va les abandonner.

Mais la hiérarchie de l'inspecteur s'émouvra du meurtre d'un fils de bonne famille, qui plus est engagé dans la course législative, et tentera de le forcer d'abandonner ces pauvres hères...



Ian Rankin, égal à lui-même, nous offre un polar noir, où vapeurs alcooliques, solitude de l'ivrogne et luttes intestines se mêlent. Les cadavres surgissent des bibliothèques mais la lassitude du style, une histoire un peu trop complexe (trop de personnages tue l'intrigue) nous font dire que cet opus n'est peut-être pas le meilleur de la série.

Pour les puristes de l’œuvre.
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Une dernière chance pour Rebus

Cette fois-ci, Rebus est dans la panade jusqu’au cou, après avoir balancé un mug brulant au visage de sa supérieure, notre flic mal dans sa peau est obligé de suivre un programme dans une académie pour réapprendre les règles de sociabilité. Tandis que Shioban Clarke enquête sur le meurtre d’un galeriste d’Edimbourg, Rebus se doit de reprendre avec plusieurs flics insoumis une enquête non élucidée.

Je ne me lasse pas de retrouver ce cher John Rebus, le flic borderline crée par l’écossais Ian Rankin (même chose pour Wallander chez Mankell ou Bosch chez Connelly).

Ingérable, Rebus est une forte tête en proie à ces démons intérieurs, les règles et la hiérarchie l’irrite profondément. Son penchant pour la solitude et l’alcool à hautes doses, des substituts à son mal être. Clarke, le pendant féminin de Rébus prend de l’épaisseur dans la série et c’est tant mieux. Rankin mène tout ça, de main de maitre et une fois terminée, on se précipite dans sa librairie préférée pour rajouter un Rankin à sa liste des livres à lire. Perfect mister Rankin.

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L'Étrangleur d'Édimbourg

C'est la première enquête de John Rebus et on ne peut pas vraiment parler d'enquête.

Rankin plante le décor, il prépare l'avenir, nous présente son héros, sa ville (et il l'aime sa ville), son caractère, sa situation et son passé. Ce n'était pas facile et je trouve que c'est assez réussi. On rencontre Gill Templer, qui,au fil des épisodes, va prendre de l'importance dans la vie et hors la vie de Rebus.

Rankin impose son style, inimitable, qui le classe parmi les plus grands du polar actuel. Un style de ne pose pas ce livre, continue mon grand, finit ce que tu as commencé, on verra après. Envoutant, percutant, direct, juste et fluide.

L'intrigue touche Rebus dans sa chair, triplement, sa fille, son frère, son ex-épouse, pas n'importe qui et le voilà envahit de doutes ; est-il responsables de la disparition des fillettes et de leur mort ? A-t-il fait état de légèreté dans son jugement de flic ?

Autant d'interrogations qui rongent, jusqu'à ce retour sur son passé dans la SAS, ces forces spéciales hors norme, destinées à briser tout homme, qui lui donne l'étincelle et la possibilité d'entrevoir la vérité. Templer complétera la solution en déterminant l'endroit ou trouver l'étrangleur.

J'ai bien aimé, certes, je pratique Rebus depuis un bout de temps et ce chaînon "manquant" m'a permis de mieux apprécier les ouvrages que j'ai lus et qui sont postérieurs à celui-ci.

Je ne regrette pas ce choix de lecture dans le désordre, maintenant, pour la compréhension et pour ceux intéressés par l'oeuvre de Rankin, mieux vaut lire dans l'ordre, ne serait-ce que pour assister aux ajouts et au parcours de Rebus à travers le temps.

Excellent moment de lecture, j'en redemande.
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L'appel des morts

John Rebus est à un an de la retraite. Mais on le connaît bien et on sait que, forcément, quand on lui mettra une enquête sous le nez, il ira la ronger jusqu'à l'os.

Edimbourg est en pleine effervescence : le monde entier y a rendez-vous, avec le G8. Entre les politiques et les manifestants, la police a fort à faire.

A côté de ça, un mystérieux tueur s'en prend à des violeurs sortis de prison, répertoriés sur un site internet qui vient en aide aux victimes. N'oublions pas non plus qu'un député est précipité en bas des remparts du château.

Rebus et Siobbhan vont commencer à tirer une ficelle et vite s'apercevoir que beaucoup de choses sont liées...



On n'est jamais déçu avec Rebus : on a toujours sa dose de flic déjanté et irrévérencieux, porté sur la bouteille, insomniaque et halluciné.

Siobbhan s'installe ici comme personnage féminin principal et pendant de Rebus.

On retrouve aussi Cafferty, l'ennemi juré de Rebus, plus infect et retors que jamais.



C'est dense, documenté et bien emmené, même si les complots politiques ne sont pas ce que je préfère en matière de polar. Rien n'est laissé au hasard, Rankin orchestre son petit monde avec une main de maître.

Il va faire quoi Rebus à la retraite ?

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Fleshmarket close

Edimbourg, ville aux plusieurs strates, avec son vieux centre enfoui sous le nouveau, et son histoire d'hier réapparaissant sous celui d'aujourd'hui. L'inspecteur Rebus et son acolyte Siobhan mènent trois enquêtes en parallèle:

-qui a enterré de faux squelettes dans l'une des vieilles ruelles du centre?

-qui a tué un journaliste kurde sans papiers dans l'une des cités tristement célèbre (et fictive) d'Edimbourg?

-où a disparu Ishbel, la jeune soeur d'une victime de viol sur lequel avait enquêté Siobhan quelques années plus tôt?

Ce polar de la série des enquêtes de l'inspecteur Rebus nous mène cette fois-ci dans les centres de détention des réfugiés en Ecosse et dans le monde interlope de la prositution et de la pornographie. J'y ai retrouvé avec plaisir les rues d'Edimbourg, ses pubs, et la petite guéguerre culturelle entre la capitale et Glasgow, plus canaille tout comme j'ai aimé voir cette belle ville sous ses aspects moins reluisants.

Mais j'ai été un peu gênée par une écriture parfois un peu trop artificielle, quand l'auteur se sentait / voyait obligé d'expliquer certaines choses à travers ses personnages (par exemple, une petite leçon géographique sur la localisation du Sénégal...).

J'ai été un peu déçue de ne pas avoir été tenue en haleine par les différentes intrigues, alors que j'adorais cette série une dizaine d'années plus tôt. Pas la meilleure pioche peut-être?
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L'Étrangleur d'Édimbourg

J'aime bien l’Écosse, son climat pluvieux, gris à souhait. J'aime bien aussi les flics à la dérive avec une vie cabossée, borderline. Donc, il était évident que je devais avoir une rencontre avec John Rebus. Et comme mon côté psychorigide fait que je ne peux lire les séries que dans leur ordre chronologique, J'ai débuté avec le premier des 23 tomes que compte cette saga. Ça promet, je suis encore partie pour 10 ans, et de bons moments de lecture.

Ce premier tome se passe dans la ville d’Édimbourg où plusieurs fillettes ont été enlevées et tuées. John Rebus va de voir se lancer à la poursuite du tueur, ce qui ne va pas être sans conséquence pour lui et va le confronter à son propre passé enfouit au plus profond de lui.

Ce roman démarre lentement, il prend son temps. Ce qui permet de bien installer les principaux personnages. John REBUS est divorcé, il a une fille de 11 ans. Il a un frère, Michaël, qui est hypnotiseur et qui fait des spectacles. Il s'est engagé très jeune dans l'armée, il a fait partie des SAS, on comprend très vite que ce passé dans l'armée ne lui a pas laissé que de bons souvenirs. C'est un homme secret, qui n'aime pas perler de lui et de son passé. On s'attache très vite à ce personnage.

Nous faisons aussi la connaissance d'un journaliste intrigant, et près à tout pour obtenir les infos, vrai ou fausse, pour sortir LE scoop. Et puis, il y a Gill, inspectrice principale dans la police dont elle fait office d'attachée de presse. C'est également un personnage très attachant, on sent aussi beaucoup de fragilité et de solitude dans ce personnage qui n'aura de ce cesse d'aider et de se rapprocher de John Rebus.

Dans la deuxième partie du roman (les 120, 130 dernières pages), l'histoire s'accélère et il devient très addictif. On ne peut plus le lâcher, je l'ai lu en deux jours. Le dénouement est bien amené, c'est du bon boulot, rien à redire. Le suspens est bien entretenu jusque dans les dernières pages. On pourrait juste lui reprocher d'être un peu trop classique mais sincèrement, pour moi, ça fait le job et j'ai passé un bon moment. Il reste plusieurs questions en suspend et je lirai la suite avec plaisir.

J'ai bien aimé même si ce livre n'a rien d’extraordinaire mais il est bien fichu, il se lit vite et, au final, j'ai passé un bon moment.

Bon ben je crois que j'en ai pris pour les 10 ans à venir en compagnie de John Rebus. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
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La maison des mensonges

La maison des mensonges Ian Rankin Le Masque

#LaMaisonDesMensonges #NetGalleyFrance



Découvrir l'oeuvre de Ian Rankin était à mon programme depuis fort longtemps. Voilà chose faite et bien faite.

Siobba Clarke est inspectrice de police dans un commissariat d'Edimbourg. Un corps est découvert dans le coffre d'une voiture en pleine forêt non loin d'Edimbourg. Et si c'était celui de Stuart Bloom, un privé, porté disparu depuis plus de 10 ans. L'enquête de l'époque avait été proprement bâclée, chacun couvrant l'autre et vice et versa. Bref la découverte de ce corps fait ressortir les griefs enfouis, les omissions et aussi les anciens inspecteurs encore en vie qui craignent de voir leur réputation salie. Et qui pointe le bout de son nez? John Rebus bien sur l'une des têtes pensantes de la première équipe. Il est maintenant à la retraite, malade, mais est resté celui que tous connaissant ou craignent selon...

Une enquête menée de main de maitre, certains flics attachants d'autres odieux, des malfrats, des spécialistes de combine plus ou moins illicites mais pas vu pas pris...

Un superbe roman qu'il m' a été très difficile de lâcher avant la dernière page.

Un très grand merci aux éditions Le Masque pour ce partage, il ne me reste plus qu'à aller explorer les enquêtes de l'inspecteur Rebus, du plaisir en perspective.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

Eventreur
Etrangleur
Tueur
Egorgeur

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