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Critiques de Ian Rankin (554)
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La maison des mensonges

J'ai eu ma période Ian Rankin, puis je l'ai un peu oublié. "Exit Music" est sans doute l'un des derniers tomes que j'ai lu. Rebus y prenait sa retraite. Et voilà que récemment l'envie de le retrouver m'a fait acquérir les deux derniers tomes de la série.



Le corps d'un homme disparu depuis 12 ans vient d'être retrouvé dans le coffre d'une voiture abandonnée dans un terrain vague. Une nouvelle enquête est lancée. Siobhan Clarke, formée au début de sa carrière par Rebus, fait partie de l'équipe des inspecteurs. Il apparaît très vite que la première enquête n'a pas vraiment été réalisée dans les règles de l'art. Certains des inspecteurs sont encore en activité, d'autres , comme Rebus, sont en retraite. Ambiance tendue non seulement entre les anciens et nouveaux enquêteurs, mais également avec la partie civile et les différents témoins. S'ennuyant, Rebus décide d'y mettre son grain de sel !



Un peu déception à la lecture de ce roman. j'y ai trouvé des longueurs, des digressions, trop de personnages .....





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Rien que le noir

Dans le tote bag polar de Sylviane

Préquel de la trilogie des enquêtes de Jack Laidlaw, Rivages noirs.

Avril 2022- The dark remains, traduit par Fabienne Duvigneau.

les titres de la trilogie : Laidlaw, Les papiers de Toby Weitch, Etranges loyautés (Rivages noirs , réédités en poche).



Pour savoir à quelle époque se situe l’intrigue du roman « Rien que le noir », on écoute la radio dans la voiture des policiers Jack Laidlaw et Bob Lilley. On y entend Kissinger parlait de la guerre au Vietnam. William McIlvanney ou Ian Rankin nous donnent deux autres indices, deux films, sortis en 1972 : le Parrain de Francis Ford Coppola et Cabaret, réalisé par Bob Fosse.

Ce matin, j’écoute aussi la radio et j’apprends que plus 7000 pubs ont fermé en Angleterre et au Pays de Galles. Aujourd’hui Les propriétaires de ces pubs ne font plus que 40% de leur chiffre d’affaires.

Cette nouvelle n’évoque pas la situation actuelle des pubs en Ecosse. Nous sommes donc en 1972, il y a encore des pubs ouverts pour recevoir des gangsters avec montre et gourmette en or, flanqués de leur garde du corps. Ils jouent aux cartes avec leur acolytes au surnoms évocateurs (Spanner, clé à Molette en français). On y boit de la bière et du whisky allongé avec de l’eau. Les inspecteurs de police les rencontrent dans les arrières – salles pour mener l’enquête sur l’assassinat de Bobby Carter. Avocat, il était au service d’un des chefs de la pègre Cam Colvin. Son corps, poignardé, a été abandonné dans les poubelles de l’arrière-cour…d’un pub, le Parlour, territoire de Charles Rhodes, ennemi de Cam Colvin.

Une tension s’installe notamment entre ces deux chefs de gang. La police doit œuvrer au plus vite pour retrouver l’assassin et éviter une nouvelle guerre des gangs.

J’ose le dire mais je n’ai pas encore lu les deux autres romans de la trilogie et je ne connais pas le personnage de Jack Laidlaw. Dans ce préquel, c’est une enquête de jeunesse où son caractère sombre est déjà affirmé. Je découvre un inspecteur, érudit, (il a des livres sur son bureau et cite des poètes pour justifier son raisonnement), électron libre qui n’en fait qu’à sa tête. Etrange personnage, qui pour réfléchir à son enquête, prend des bus et des taxis, préfère dormir à l’hôtel plutôt que rentrer chez lui, retrouver sa femme et ses enfants. Il passe outre les ordres de sa hiérarchie.

La police interroge les gangsters, les gangsters règlent leurs comptes mais Jack Laidlaw prend le temps d’observer et de rencontrer des personnes, qui semblent éloignées de ce monde de méchants.

Lorsque William McIlvanney est décédé, Ian Rankin, admirateur de cet auteur a repris, à la demande de la veuve de William McIlvanny l’écriture du roman pour le terminer.

Je ne peux pas m’avancer sur la part de l’un ou l’autre des auteurs dans ce récit.

Mais cela m’a donné envie de lire les deux autres titres pour retrouver Jack Laidlaw et continuer la visite de Glasgow.

A sa façon, John Rebus, l’inspecteur des enquêtes écrites par Ian Rankin, avec son caractère impossible, bien qu’il soit dans un commissariat d’Edimbourg, n’est pas si éloigné de Jack Laidlaw. Et c’est aussi avec plaisir que je lirai un nouveau titre de Ian Rankin.




Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Du fond des ténèbres

Peut être pas le plus aboutit en terme d'intrigue mais quel plaisir de retrouver Rebus ainsi que tous les personnages récurrents de la série, "Big Ger" Cafferty et Siobhan Clarke en tête. Plusieurs cadavres inexpliqués, sans rapport apparent, lancent Rebus dans une quête à plusieurs niveaux, impliquants de nombreux personnages, politiques, hommes d'affaires, plus ou moins, plutôt moins, recommandables. Côté ambiance de travail, Rebus a maille à partir avec un "golden boy" chouchou de la hiérarchie, gonflé d'ambition, mais incompétent sur le terrain, qui en plus, s'en prend à Siobhan, la harcèle sexuellement, ce qui a le don, on l'imagine, d'énerver notre enquêteur/protecteur de Rebus, en proie lui-même à ses vieux démons, alcool et incompatibilité d'humeur avec ses supérieurs. Si on ajoute à cela, un retour sur le terrain de son ennemi juré, le grand manipulateur machiavélique "Big Ger" Caferty, et sa relation amour/haine qu'il entretient avec Rebus, on a un cocktail explosif, qui fonctionne à merveille. Un régal! un brin compliqué mais tellement prenant, pour le peu qu'on suive la série depuis le début, c'est à mon avis, indispensable pour apprécier pleinement tous les ressorts de cette histoire.
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L'Étrangleur d'Édimbourg

John Rebus, lors de sa première aventure, était inspecteur adjoint à Édimbourg. J'ai lu un certain nombre de ses histoires mais l'envie m'a prise de recommencer à les lire dans l'ordre chronologique.

Rebus est un peu l'équivalent de Wallander à Ystad (Henning Mankell), mais en Écosse. Il a comme son homologue suédois une personnalité un peu bourrue mais les caractéristiques d'un bon flic.

Je me suis régalée avec cette première enquête qui m'a plongée dans un Édimbourg inconnu des touristes.
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Le Chant des ténèbres

Alors qu’un homme est retrouvé mort à Édimbourg, John Rebus, policier à la retraite est appelé en pleine nuit par sa fille. Son compagnon a disparu. John prend la direction du nord de l’Ecosse bien décidé à reprendre du service pour aider sa fille.

Mais les deux affaires ne sont elles pas finalement liées entre elles ?

A ce roman ne manque aucun des attributs d’un excellent polar. Personnages hauts en couleurs, dialogues ciselés, descriptions minutieuses, humour mais surtout «manipulation » du lecteur jusqu’au bout, et enfin dénouement inattendu.

Je suis ravie d’avoir fait connaissance avec le policier John Rebus et avec la plume de Ian Rankin, le meilleur du polar écossais selon Rolling Stones.

Traduction Fabienne Gondrand
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La maison des mensonges

Cette lecture était pour moi une découverte de l'écrivain. J'avais peur de manquer de référence sur l'inspecteur John Rebus qui semble récurrent mais cela ne m'as pas manqué. Maintenant je voudrais juste en savoir un peu plus sur ce personnage.

J'ai beaucoup apprécié les deux personnages principaux, Rebus et Clarke, mais ma lecture a parfois été laborieuse (ne serait ce que pour comprendre le système de police écossais). L'intrigue de base était assez intéressante, mais les choses parfois longues à se mettre en place, avec pas mal de personnage.

En tout cas ce qui est certain, c'est que je retenterai cet auteur !

Merci à Netgalley et aux éditions Le Masque pour cette lecture.
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Piège pour un élu

Rebus est confronté à trois "enquêtes", deux officielles et une qui lui trotte dans la tête : si les journalistes étaient présents lors de la descente au bordel, c'est qu'ils avaient été prévenus, et que la présence du député n'était sûrement pas fortuite. A partir de là, on le sait, Rebus a l'habitude d'aller fouiner là où il ne faut pas et de mettre le nez dans le linge sale des familles. Il m'a, je l'avoue, manqué le côté historique présent dans La colline des chagrins, mais j'ai malgré tout bien apprécié cette lecture qui m'a permis de parcourir la route qui traverse le parc national des Cairngorms et de loger avec Rebus dans un B&B so kitch !



Côté enquête, évidemment, les trois intrigues ne sont pas sans lien les unes avec les autres. Lesquels ? Ca, je vous laisserai le deviner. Et j'avoue que pour le coup, j'ai réussi à me laisser porter sans élaborer d'hypothèse confirmée à la fin. Une fin qui d'ailleurs rappelle combien certaines enquêtes laisseront parfois des questions sans réponses...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Debout dans la tombe d'un autre

J'aime Rebus et je suis heureuse de le retrouver. Lui et Edimbourg. Quoique dans Debout dans la tombe d'un autre, nous sommes plus souvent sur l'autoroute et ailleurs. Mais, nous retrouvons , avec plaisir, les pubs, la musique, encore et toujours la musique, les cigarettes, les bières et les whisky de Rebus. Rebus qui mène rondement cette affaire classée, ouverte de nouveau , de disparitions et peut-être de tueur en série. Rebus qui doit affronter la hargne persistante de Michael Fox (personnage que nous aimons détester) du département des plaintes/affaires internes. Rebus qui n'aime pas la retraite et qui réfléchit à reprendre du service. Rebus qui se demande s'il a encore sa place , lui le dinosaure ayant à s'adapter à toutes ces nouvelles façons de faire, ces technologies etc. Rebus qui se retrouve toujours sur le fil, sans filet. Bref, le Rebus que l'on aime et que nous retrouverons sûrement. Ce fut un bien plaisant rendez-vous avec Ian Rankin que ce Debout dans la tombe d'un autre.
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Debout dans la tombe d'un autre

J'ai renoué avec l'inspecteur Rebus - que j'avais délaissé il y a quelques années -avec beaucoup de plaisir. Tout au long du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un autre flic, très différent en caractère et en tempérament pourtant: Kurt Wallander. On retrouve, à la sauce écossaise, une certaine lenteur, de longs trajets en voiture agrémentés de pauses cigarette et de visites au(x) pub(s).

Rebus va parcourir l'A9 en long en large et en travers, à la recherche d'un éventuel serial killer. Le tout sous la neige ou la pluie battante, bien entendu. Et comme Rebus restera toujours Rebus, les relations humaines peuvent être tantôt tendues, tantôt maladroites, tantôt drôles. Et l'envie de replonger dans d'anciennes aventures de Rebus n'est vraiment pas loin!

Plus pour les amateurs d'atmosphère que pour les amateurs d'action (à noter que l'intrigue est rondement menée et vraiment bien ficelée).
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Le Fond de l'enfer

Ronnie, la victime n'intéresse personne, sauf Rébus. Un junkie en moins, ce n'est pas gênant. D'habitude, je parle de pugnacité quand un policier s'obstine à résoudre une enquête dont personne ne veut, mais là, cette qualité se double d'une autre : le sens aigu de la justice. Que justice ne soit pas rendue parce que la victime n'est qu'un junkie SDF aux aspirations artistiques dévastées hérisse tout simplement le poil de Rébus.

Problème : les enjeux de la résolution de l'enquête vont bien au-delà de la mort d'un junkie, bien au-delà des inquiétudes de sa compagne Tracy, qui pense être suivie (et ne se trompe pas) et sait pour quelles raisons Ronnie a été tué.

Sur le thème quasiment éternel de l'exploitation des laissés-pour-compte par les puissants, Ian Rankin tisse une intrigue complexe, où l'ombre de Stevenson se fait sentir. Chaque Jekyll bien intégré dans la société a un côté Hyde qui s'exprime en toute liberté. Rébus, Tracy, Holmes, Nell (la petite amie de Holmes) paieront de leur personne au cours de cette enquête. La carrière de Rébus sera même un temps mise en péril, c'est dire la puissance des personnes auxquelles il s'attaque.

Bien que les coupables soient confondus, je ressens pourtant une amertume en refermant ce livre, sans doute parce que le dénouement est cruellement crédible.
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Le Carnet noir

"Edina! Scotia’s darling seat! ... " Je ne vous ferai pas l'affront de vous balancer un poème long comme le bras puisque ce n'est pas le sujet, mais après l'énorme gueulante que j'ai poussée à la fin de la lecture de ce Letters from Skye, comme dit dans ma conclusion, je suis retournée chez mon ami Rankin, qui, lui, sait décrire sa ville. Ah, que je les ai senties, les levures de bière, et le vent sur mes joues! Ça c'est un auteur qui vous fait voyager, un homme qui est profondément attaché à cette ville et qui la connaît par coeur!



Sortis de là, c'est toujours drôle de lire ces histoires de voyous à tendance mafieux, ces gros méchants dont on ne soupçonnerait jamais l'existence dans une ville aussi paisible. Parce que sous les pavés du Royal Mile, il ne faut pas oublier que des gens ont vécu enterrés jusque dans les années 70... C'est ça aussi Edimbourg, des trucs dégueulasses qu'on a du mal à imaginer.

L'enquête est bien menée, on passe chez tous les caïds de la ville, Rebus, comme à son habitude, se met toujours dans un pétrin pas possible... et il va loin cette fois!

L'histoire n'est pas celle que j'ai préférée, mais on se laisse emporter dans l'Athènes du Nord, on se cale dans son siège et on suit notre ami John tout au long de ces quelques 500 pages.



"And singing, lone, the ling’ring hours,

I shelter in thy honor’d shade." (Address to Edinburgh, Robert Burns)



C'est le deuxième Rankin que je lis en français, et en terme de traduction, j'avais mille fois préféré le texte d'Isabelle Maillet pour Ainsi saigne-t-il, avec ses notes de bas de pages et sa grande maîtrise pour trouver le bon mot.

Ici deux personnes se sont partagé la tâche, et je n'ai pas trouvé ça mirobolant. Entre les noms de famille traduits histoire de nous faire profiter en français d'un jeu de mot devenu vraiment bancal, ou ce langage assez familier qui dérange (oui, la version originale est aussi familière, je n'en doute pas une seconde. Quoi qu'il en soit, je ne sais pas si c'est à cause des sonorités ou du vocabulaire choisi, mais alors que la version anglaise ne choque pas, la version française fait tiquer par moments. Enfin bref, niveau traduction, j'appose mon tampon "pas convaincue".



Bon, je ne vous embêterai pas plus longtemps, j'en ai déjà assez écrit pour ne rien dire. Ian est et restera mon auteur de polars préféré!



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Debout dans la tombe d'un autre

Fini, ça y est! Mon Dieu ce que je peux être lente en ce moment, deux livres en un mois, c'est vraiment pas une jolie moyenne.



Mais revenons-en au fait: les retrouvailles avec notre ami Rebus, toujours à prendre des risques peu considérés, et toujours amoureux de sa bouteille de whisky (à noter qu'il boit quand même beaucoup de thé compte tenu de la réputation d'alcoolique qu'on lui met sur le dos!).



Ca y est, il a réussi à se faire virer, donc comme il est plus flic, on se doute bien qu'il va faire des trucs encore moins légaux que ce qu'il a l'habitude de faire... et il se retrouve à magouiller avec les caïds écossais pour arriver à ses fins, c'est assez marrant en soi.



L'enquête est très intéressante, longue, avec une femme flic dans le nord du pays qui préfère protéger son neveu journaliste et mettre des bâtons dans les roues de notre anti-héros plutôt que de lui accorder un minimum de crédit (non, je l'ai pas aimée la Dempsey).



On apprécie Siobhan Clarke (avec un prénom pareil, on ne peut que l'aimer de toute façon) qui tempère (ou qui essaye) les ardeurs de Rebus, quitte à se mettre à dos son supérieur/amant.



Et puis on visite le pays, on passe des soirées un verre à la fin à Marchmont, et on visite les Highlands dans la vieille Saab de Rebus. On en a plein les yeux!



Je n'ai toujours pas de conclusion quant à mon admiration sans borne pour Rankin... Est-ce que j'apprécie ses qualités d'auteurs ou est-ce que je l'adore simplement parce qu'il écrit sur Edimbourg? Je n'ai toujours pas la réponse, mais en attendant, je passe de superbes moments et je rêve d'elle la nuit. Alors après tout, qu'importe?



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L'appel des morts

C'est toujours un plaisir de retrouver les héros de Rankin. Et ce livre n'échappe pas à la règle.Alors que les préparatifs du G8 affole la capitale et qu'Edimbourg est devenue une forteresse, la tension est palpable en prévision de l'arrivée de manifestants intermondialistes. D'autant plus, qu'un député proche du ministre des Affaires étrangères chute des ramparts du château d'Edimbourg. Rébus et Shiobban sont bien décidés à faire éclater la vérité au grand dam des responsables de la sécurité du G8.

Rankin, une nouvelle fois même son enquête avec un savoir diabolique. De plus en mettant en toile de fond, un évènement politique planétaire, il donne encore plus de crédibilité à son récit et ses personnages. Rébus est toujours aussi incontrôlable et épatant, le personnage de Shiobban s'étoffe et l'on prend un vrai plaisir à suivre leur enquête. Une nouvelle affaire richement menée.

Y a pas à dire, il est vrai doué ce Rankin.



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Cicatrices

Une nouvelle plongée dans l'univers de Rankin. L'inspecteur John Rebus se retrouve avec une enquête interne aux fesses. Il faut dire que, notre héros récurrent ne fait rien pour se faire apprécier de ce petits camarades Au même moment, deux ado se font dézinguer par un ancien SAS. Rebus, aidée de sa collègue et amie la constable Shiobban Clarke.

On retrouve Rebus avec plaisir, toujours aussi retors, solitiare, amateur de pubs et sa complice Shiobban Clarke. Rankin mène cette nouvelle enquête avec un vrai talent, intrigue fouillée, personnages complexes et confirme qu'il est devenu sans contexte un des maitres du genre.

Un petit tour du côté d'Edimbourg, plaisir en retour.
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Le Fond de l'enfer

C'est chronologiquement la deuxième enquête de l'inspecteur John Rebus, juste après la traque de l'étrangleur d'Edimbourg.



Pas de tueur en série mais le cadavre d'un jeune drogué dans un squat servant de refuge aux junkies. Enigme : l'overdose est due à une injection de mort-aux-rats alors qu'on a retrouvé dans la main du défunt un sachet de drogue de bonne qualité … Près du corps, tracé sur le mur, un pentacle évoquant la sorcellerie.



Comme toujours, Rebus est confronté à une foule de pistes qui se terminent aussitôt en impasses. Les amis du défunt sont des jeunes à la dérive .. enfin pas tous. En particulier, la seule propriété notable du mort est un appareil photo de prix, et on retrouve des clichés de bonne qualité dans ses maigres affaires.



Rebus va enquêter dans les couloirs de l'université, mais aussi dans un club sélect où se retrouvent les huiles de la ville. Trafic de stupéfiants, prostitution de jeunes hommes, combats illicites. Rebus sait parfaitement qu'il met les pieds dans une poudrière. Lui et son équipe de jeunes policiers qui feraient tout pour obtenir une promotion.



John Rebus a rompu avec sa collègue Gill, maintenant en couple avec un animateur de télévision, deux jeunes femmes lui apportent leur concours, parfois rude. Il boit relativement moins de whisky et modère sa consommation de tabac. Mais ses incursions dans le monde entrepreneurial ne sont pas de tout repos …
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L'Étrangleur d'Édimbourg

C'est la règle du jeu : le personnage principal est un policier torturé par un passé dramatique, il ne suit pas toujours les règles imposées, boit et fume plus que de raison, est généralement divorcé et souffre de ne pas voir assez souvent son ou ses enfants. le portrait d'un anti-héros auquel les des drames personnels confèrent une attitude parfois déconcertante.



C'est tout à fait le cas de John Rebus. Né à la fin de la guerre – c'est donc mon contemporain – le premier roman de la série le situe autour de 1987 à l'âge de 42 ans. Grand, mince, les cheveux bruns, les yeux verts. Il a quitté l'armée où il avait été sélectionné pour faire partie des SAS, a rejoint la police à Edimbourg, ville d'apparences, touristique mais gangrenée par le trafic de stupéfiants.



Un assassin de très jeunes filles nargue la police. Curieusement, il adresse des messages abscons à Rebus, comme s'il cherchait à se faire prendre. Mais pourquoi s'en prendre à lui, justement ? Rien ne semble relier les quatre jeunes victimes qui n'ont subi aucune atteinte sexuelle. Simplement, étranglées.



C'est un roman très court, dense, qui fouille au tréfonds de la psychologie de ce héros fortement ébranlé par une expérience de jeunesse qu'il s'efforce de refouler mais qui le replonge périodiquement dans une dépression difficilement soluble dans le whisky.



Les personnages secondaires sont attachants : Michael, le frère de John, qui a repris le métier de leur père hypnotiseur de music-hall, les collègues du commissariat, le commissaire Anderson, la référente presse et inspecteur principal Gill Templer, le journaliste Jimmy Stevens qui mène sa contre-enquête …



Comme à l'accoutumée, le noeud de l'intrigue trouve sa solution dans les dernières pages, haletantes, et donne immédiatement l'envie de connaître la suite des aventures de John Rebus …
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Le Chant des ténèbres

Ian Rankin joue un petit tour à ses lecteurs à l'ouverture de son polar, Le Chant des ténèbres . Siobhan Clarke arpente l'appartement vide de John Rebus. C'est un moment de recul : notre détective vieillissant nous a-t-il vraiment été enlevé ? Mais on apprend bientôt que Rébus vient d'emménager dans l'appartement du rez-de-chaussée. Atteint de BPCO, maladie pulmonaire obstructive chronique, il "grince un peu" et ne peut plus monter les escaliers. Rebus se décrit comme retraité depuis longtemps, mais lorsqu'il reçoit un appel de sa fille, Samantha, lui faisant savoir que son partenaire a disparu depuis deux jours, il est immédiatement dans sa voiture et se dirige vers la côte nord sauvage où Samantha vit pour apporter son aide. Il sait qu'elle sera la principale suspecte de la disparition de Keith et commence à enquêter.



Alors que Rebus enquête sur l'affaire de Samantha et sur l'ancien camp de prisonniers de guerre à proximité, sur lequel Keith avait fait des recherches, Siobhan doit résoudre son propre meurtre, celui de Salman bin Mahmoud, 23 ans, fils d'un Saoudien. milliardaire qui a été poignardé dans le parking d'un entrepôt de tapis.

Quel plaisir de retrouver Rebus, d'autant plus que Rankin glisse divers indices quant à sa disparition éventuelle: "John dit qu'il ne veut pas l'épitaphe sur sa pierre tombale, soit qu'Il a écouté les faces B'", dit Siobhan.

Jamais Ian ne sera pas pour nous une série B...
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Le Fond de l'enfer

Je continue ma relecture de la série Rebus de Ian Rankin, ce deuxième opus m'a plu moins que le premier mais dans une série c'est normal.

On est toujours à Édimbourg dont on visite des quartiers improbables et que l'auteur connaît comme sa poche. C'est l'un des aspects intéressants avec la personnalité de Rebus.

Mais j'ai moins aimé l'histoire, un peu trop de pistes et de sujets, finalement sans grand intérêt.
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Rien que le noir

McIlvanney est le précurseur du polar écossais. Ian Rankin est de ceux qui ont pris la suite… Il a accepté la mission périlleuse d’achever un manuscrit du premier, décédé en 2015



Etant amateur de ces 2 auteurs, je ne pouvais manquer ce récit dans lequel on retrouve Jack Laidlaw, héros de la trilogie de McIlvanney, en octobre 1972. Une enquête de jeunesse donc pour un personnage dont on comprend déjà les caractéristiques : franc-tireur, intelligent et cultivé, droit et observateur mais pas très doué pour le respect de la hiérarchie ou la vie domestique.



McIlvanney est le premier à avoir utilisé le polar pour explorer la société écossaise et la condition humaine. C’est bien de cela qu’il s’agit dans « Rien que le noir ». Un membre d’un gang est retrouvé poignardé dans une ruelle devant un pub appartenant à un autre gang, rival. L’enquête va devoir fouiller ce monde particulier, celui des bandes qui se battent pour leur territoire, gangsters à la légende plus ou moins vérifiable… C’est en tous cas le choix de l’inspecteur principal Mulligan. Laidlaw, lui, suit son propre chemin, il fouine, questionne, observe, réfléchit…



Ian Rankin signe là un hommage incontestable à celui qui lui a montré la voie du « Tartan noir ». Rien dans l’écriture ne permet de savoir qui a écrit quoi… C’est fluide, bien écrit et Laidlaw est un gars qu’on a envie de suivre dans tous les pubs de Glasgow. « Rien que le noir », un retour en forme d’épitaphe.

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L'Étrangleur d'Édimbourg

Première enquête de l'inspecteur John Rebus (que je ne connaissais que de réputation.)



il y a eu deux enlèvements de petites filles à Edimbourg.

Au moment où commence ce livre, John Rébus est affecté à cette affaire, comme de nombreux policiers. Il s'occupe des vérifications de base, témoignages, recherches d'affaires similaires, recherches de voiture suspectes...

Comme il s'agit du premier tome d'une série, une large place est faite à la présentation du personnage principal.

L'enquête se révèle très glauque suite à la découverte des deux corps des fillettes dans un terrain vague, une troisième fillette disparait.

Pour soulager un peu la tension, on suit également l'inspecteur dans sa vie quotidienne, ainsi que celle de son frère.

Pas de temps morts dans cette enquête qui aura finalement un lien avec le passé de John Rebus...



Cel faisait longtemps que je voulais lire une enquête de ce personnage et j'ai apprécié d'avoir commencé par le premier tome qui explique très bien, et progressivement, qui est john Rebus.

Une fin sur les chapeaux de roues, légèrement invraisemblable....
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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