Rencontre autour des poétesses avec
Diglee pour
Je serai le feu :
"une
anthologie sensible et subjective, dans laquelle
Diglee réunit
cinquante poétesses et propose pour chacune d'entre elles, un portrait,
une biographie, et une sélection de ses
poèmes préférés" qui paraît le 8
octobre aux éditions La ville brûle.
On a parlé de désir, d'écriture, de
Joumana Haddad,
Audre Lorde,
Natalie Clifford Barney,
Ingeborg Bachmann,
Joyce Mansour,
Anna Akhmatova...
Les livres de cette
anthologie sont réunis dans une sélection spéciale poétesses sur notre site Librest (https://www.librest.com/livres/selection-thematique-poetesses,1303.html?ctx=81551c627cc90eb2e85d6f7d5f4bcdfb) : https://www.librest.com/livres/selection-thematiq ue-poetesses,1303.html?ctx=81551c627cc90eb2e85d6f7d5f4bcdfb
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Paul Celan et Ingeborg Bachmann : Le Temps du cœur, correspondance (2012 / France Culture). Diffusion sur France Culture les 3, 4, 5, 6 et 7 septembre 2012. Pages choisies et présentées par Julie Aminthe. Traduction de Bertrand Badiou. Réalisation : Étienne Vallès. Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière. Avec : Bruno Paviot (Paul Celan), Élodie Huber (Ingeborg Bachmann), Hélène Lausseur (Narration). Prise de son et mixage : Éric Boisset. Assistance technique et montage : Pierre Henri. Assistante à la réalisation : Lise-marie Barré.
Musique : Pascal Dusapin : Arditti quartet, quatuor à cordes et trios « Quatuors II ».
Pascal Dusapin : Concerto avec Sonia Wieder Atherton, Juliette Hurel, Alain Trudel « Cello ».
00:00 : Épisode 1 : Champ de coquelicots
24:44 : Épisode 2 : Et que prouve donc ton cœur ?
49:28 : Épisode 3 : Claire est la nuit qui nous a inventé des cœurs
1:14:01 : Épisode 4 : Le cœur saura vivre
1:38:43 : Épisode 5 : Nous creusons dans le ciel, une tombe.
« Les deux êtres qui se rencontrent dans la Vienne de 1948 encore occupée par les troupes alliées, sont issus de cultures et d’horizons différents, voire opposés : Ingeborg Bachmann est la fille d’un instituteur, protestant, ayant adhéré au parti nazi autrichien avant même l’accession de Hitler à la chancellerie du Reich (1932) ; Paul Celan, né dans une famille juive de langue allemande de Czernowitz, au nord de la Roumanie, a perdu ses deux parents dans un camp allemand et a connu l’internement en camp de travail roumain pendant deux ans. Cette différence tout comme la tension pour la dépasser, le désir et la volonté de renouer sans cesse le dialogue par-delà les malentendus et les conflits déterminent leur relation et la correspondance qu’ils échangent du premier jour, en mai 1948, où Paul Celan fait cadeau d’un poème à Ingeborg Bachmann jusqu’à la dernière lettre adressée en 1967. L’écriture est au centre de la vie de chacun des correspondants, dont les noms apparaissent dans les comptes rendus critiques, dès le début des années 1950, souvent au sein d’une même phrase, comme étant ceux des représentants les plus importants de la poésie lyrique allemande de l’après-guerre. Mais écrire n’est pas chose simple, ni pour l’un ni pour l’autre. Et écrire des lettres n’est pas moins difficile. L’imperfection du dire, la lutte avec les mots, la révolte contre le mutisme, occupent une place centrale dans cet échange épistolaire. »
Note de l’éditeur
La correspondance entre Ingeborg Bachmann et Paul Celan est parue aux éditions du Seuil dans une traduction de Bertrand Badiou, dans la collection « La Librairie du XXIème siècle ».
Source : France Culture
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Ingeborg BACHMANN - Reconaissances à la poétesse (France Culture, 2008)
L’émission « Surpris par la nuit », par Mathieu Bénézet, diffusée le 14 mars 2008 sur France Culture. Invités : Hélène Cixous, Barbara Agnese et Miguel Couffon.
Animé par
Thierry Guichard,
le Matricule des Anges.
Carte blanche de la Comédie du Livre en 2015, la romancière
Lydie Salvayre revient à Montpellier pour une lecture d?un passage de
"
Ingeborg Bachmann", extrait de "
7 femmes" (Perrin, 2013), suivie
d?une discussion littéraire.
Vendredi 19 mai, Comédie du Livre 2017.
Alexander Kluge Ingeborg Bachmann Hommage à Maria Callas
Une Vie, une œuvre : Ingeborg Bachmann (1926-1973).
Par Blandine Masson et Jean-Claude Loiseau.
Émission diffusée pour la première fois sur France Culture le 18.06.1992.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Navarre, Claire Poinsignon, Annelise Signoret.
Elle fut la première femme dans la littérature d'après 1945, à écrire, avec des moyens poétiques, la guerre dans la paix, l'Autriche et son passé collectif non assumé. Comme l'écrivit plus tard Elfriede Jelinek : "Les massacres sont certes terminés, mais les assassins sont toujours parmi nous".
Liens :
Ingeborg Bachmann : La poétesse en colère au chevet du monde malade : pages du site Esprits nomades
Ingeborg Bachmann (1926-1973) : “Qui sait quand ils tracèrent les frontières du pays…”
Article de Françoise Rétif, à lire sur le site de réflexion Contreligne.eu
Le n°35 (1987) des Cahiers du GRIF consacré à Ingeborg Bachmann est en ligne sur le portail de revues : Persee.fr
Dossier sur Ingeborg Bachmann paru dans la revue Poézibao
Entre ombre et lumière : Ingeborg Bachmann, Paul Celan et le mythe d’Orphée : article de Françoise Rétif publié dans la Revue des Ressources
Pour les germanophones, un site consacré à Ingeborg Bachmann propose de nombreux textes et documents en ligne
Intervenants :
Hélène Cixous : écrivain.
Isabelle Huppert : comédienne.
Miguel Couffon : traducteur.
Jean Bollack : universitaire.
Paul Nizon : écrivain.
Richard Dindo : cinéaste, documentariste, auteur d'un documentaire intitulé "Max, Frisch, journaux I. III" édité par La Sept.
Françoise Rétif : essayiste.
Linda Lê : Ecrivain
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