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Critiques de Ito Ogawa (1639)
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Silence, je lis..... mes narines frémissent, mes papilles se réjouissent , Rinco cuisine, Rinco prépare les mets qui rendent ses hôtes heureux ...Pause je savoure, je déguste ce petit roman d'Ito Ogawa le restaurant de l'amour retrouvé , ne pas déranger , manger bouchée après bouchée, lentement, laisser fondre en bouche ces plats préparés avec les légumes introuvables, des herbes et épices plus rares les unes que les autres, ces plats préparés avec Amour.....

Rinco, après avoir vécu10 années loin de son village natal y retourne le coeur brisé, son amoureux indien l'a abandonnée, vidant au passage leur petit nid d'amour , rien , il ne lui a rien laissé même pas une petite cuillère. Brisée , elle repart chez sa mère , sans un sou, avec juste la jarre de saumure héritée de sa grand-mère et ses talents de cuisinière . le choc lui a fait perdre la voix et c'est avec des fiches qu'elle communique avec son entourage ....

Le retour est douloureux, sa mère et elle ne se sont jamais bien entendues , alors rentrer au bercail humiliée, sans un sou et sans voix imaginez !! Mais Rinco est une battante et cuisiner est pour elle une passion , un plaisir sans fin alors si en plus elle peut apporter de la joie et du bonheur en réalisant des mets adaptés aux uns et aux autres quelle aubaine !

Hymne à la vie, à l'amitié, à l"amour, au partage. Une écriture tout en douceur , un phrasé mélodieux , un amour de la nature et du genre humain Madame Ito Ogawa est vraiment une grande dame de la littérature japonaise , à noter la très bonne traduction de Myriam Durtois-Ako

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La papeterie Tsubaki

Pour faire baisser ma PAL, je me suis plongée dans La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa.

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère.

C'est l'occasion pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.

Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir.

A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.

Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

La papeterie Tsubaki est un roman tout en sensibilité qui m'a charmé de la première à la dernière page. J'ai pris plaisir à le lire tranquillement, n'ayant pas envie de le terminer trop vite.

Au rythme des saisons, nous suivons Hatoko pendant une année, décisive pour elle.

Alors qu'elle ne voulait surtout pas reprendre la papeterie de sa grand-mère, et devenir elle aussi écrivain public, elle se retrouve à reprendre les rênes du magasin.

Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre ; comme nous le découvrons avec Hatoko. J'ai d'ailleurs aimé ces passages qui nous en apprennent plus sur la calligraphie japonaise. Il y a des reproductions des lettres écrites en japonais par Hatoko.

Toutes les explications sur les kanji japonais m'ont passionnées car j'adore tout ce qui concerne ce pays, où j'ai d'ailleurs eu la chance d'aller.

J'ai découvert une jeune femme tourmentée par son passé, par la dureté de sa grand-mère à son égard. Elle est touchante cette jeune Hatoko, par sa sensibilité, son regard sur elle-même.

Elle va se retrouver à écrire de plus en plus de courriers variés, aussi bien des lettres d'amour que de rupture. Pour quelqu'un qui ne voulait pas au départ embrasser ce métier et reprendre le flambeau, elle va devenir une bonne écrivain public.

Il y a de nombreux personnages secondaires importants dans ce roman, notamment sa voisine. Tous m'ont plu et j'adorerais pouvoir faire un tour dans cette papeterie et les rencontrer.

Le rythme est assez lent, c'est celui des saisons et cela me convient parfaitement.

La littérature japonaise est particulière, je ne suis pas certaine que ce roman plaira à tout le monde mais moi j'ai adoré.

Je vous invite vous aussi à faire un tour à La papeterie Tsubaki que je note cinq étoiles.

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Le Ruban

Je viens de finir une petite pépite qui m'a enchantée...Je ne connaissais pas cette auteure japonaise qu'est Ito Ogawa, et quand je suis allée à sa découverte, ce n'est pas ce roman que je recherchais d'elle.

Bref, son écriture est d'une douceur à l'extrême, son approche de la mort est exactement la mienne aussi et d'ailleurs merci à la culture asiatique pour cela et de nous transmettre ces croyances via les métaphores les plus naturelles que sont celles des oiseaux qui partagent le quotidien de nos personnages féminins dans ce roman.

Un grand merci à l'auteure aussi de nous faire partager le destin et chemin des âmes de chacun des protagonistes ce qui en fait une histoire tellement proche de la réalité que ma larme a coulé à la fin de ce livre.

Un vrai moment de plaisir à l'état pur, de la spiritualité tellement agréable qu'on aurait pas envie de refermer ce livre...
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Le Ruban

Ito Ogawa est une magicienne , pénétrer dans l'un de ses livres c'est partir en voyage. Le Ruban m'a embarquée d'aventure en aventure, de la naissance de Ruban dans le doux chignon de Sumire sous le regard émerveillé et aimant d'Hibari à La Maison des Oiseaux où Banana recouvre la santé, à la maison de Maitre Mihoko Kogure et de Suehiro , de cette perruche calopsytte à cette autre, de ce petit oiseau jaune à cet autre, de cette magie à cette autre..

Le début de ce roman m'a désarçonnée, l'enchainement sur la première nouvelle intriguée , enfin j'ai lâchée prise et pour mon plus grand plaisir je me suis laissée porter par les mots. Emotion, réflexion sur la vie, les évènements qui nous portent, nous ballottent au gré du vent, d'une tempête et les moments de pur bonheur que l'on se doit de savourer er de garder enfouis dans notre mémoire comme un trésor inestimable.
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La papeterie Tsubaki

Toujours autant de douceur et de délicatesse dans l'écriture d'Ito Ogawa, je ne m'en lasse pas.

Ce roman est gorgé d'un vocabulaire d'une extraordinaire légèreté, plein de bienveillance en ressort c'est d'une pureté exceptionnelle.

Le thème de ce roman ne peut que nous ravir quand nous sommes des amoureux de la lecture, on y trouve une jeune femme écrivain public qui peut venir en aide aux autres grâce à ses lettres, qu' elles soient d'amour, de rupture, de condoléances ou autre.

On ne peut pas dire qu'il y ait énormément de rythme mais on se laisse bercer par cette histoire pleine d'Amour et du Don de soi.

C'est un pur moment de bonheur.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

" Tout ce que tu donnes fleurit, tout ce que tu gardes pourrit. " pourrait être le résumé de le restaurant de l'amour retrouvé.



Ce très beau roman a pour toile de fond la campagne japonaise contemporaine et nous offre un récit dans la même veine que le destin de Babette, avec la culture japonaise et pas mal de tsunamis émotionnels en sus.



Je ne m'attendais pas du tout à un texte aussi agréable et poétique, à une réflexion intime de cette teneur. Véritable hymne à la cuisine et aux pouvoirs de l'esprit, ce livre m'a ravie. Réellement.



Les divinités protectrices de la cuisine ainsi que le pouvoir des saisons s'encanaillent pour habiller l'héroïne d'un engagement dans son art et d'une empathie à l'égard des autres tout à fait pétillants.



La langue utilisée épouse magnifiquement le récit. Tout y délicat, touchant. Sans oublier la place faite à la nature et à la simplicité des mets.



A des années lumières des romans feel-good à la mode, ce délicieux (forcément !) et subtil roman évite toute mièvrerie et personnages stéréotypés. Un vrai coup de coeur !



Seul bémol, la partie concernant la fin de Hermès. D'ailleurs, végétariens s'abstenir !
Lien : http://justelire.fr/le-resta..
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Le Goûter du lion

Déception. Et bon c’est de ma faute : je n’ai pas lu la quatrième de couverture, ni d’ailleurs les critiques de la communauté Babelio AVANT de me précipiter sur ce livre à la bibliothèque communale.



J’ai voulu donner une nouvelle chance à la romancière Ogawa (Ito, pas Yoko) de me séduire, après une lecture mitigée dans son restaurant de l’amour retrouvé. Ce n’est pas l’amour que j’ai retrouvé, mais bien des sentiments mitigés, de la fadeur et beaucoup de déception au bout du compte.



L’histoire aurait pu être belle et touchante, mais je suis restée sur ma faim, malgré les goûters. Trop de douceurs, de mièvrerie j’ai même envie d’écrire, trop de clichés, trop de larmes. D’autres romans parus récemment parlent beaucoup mieux de la fin de vie je trouve.



Je pense que je vais arrêter là les frais avec Ogawa (Ito, pas Yoko).

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Le restaurant de l'amour retrouvé

Un peu déçue par ce ivre qui au début m'a beaucoup plu.

D'Ito Ogawa j'ai lu le "jardin arc-en-ciel", la "papeterie Tsubaki" et la "République du bonheur". J'ai moyennement apprécié le premier et beaucoup les deux autres romans, notamment "la papeterie Tsubaki".

.

"Le restaurant de l'amour retrouvé" est le premier roman de l'auteure. Qui a lu "la papeterie Tsubaki" trouvera quelques liens entre les deux romans : aider les autres par des mots/ des mets ce qui permet à l'héroïne de se retrouver e d'avancer dans sa propre vie. Ayant lu d'abord "la papeterie" j'ai eu l'impression que le "restaurant" en était une ébauche. Mais je n'ai pas retrouvé la richesse des personnages secondaires, ils sont à peine ébauchés dans "le restaurant" (au point que les relations entre mère et fille sont survolés alors qu'un tel rejet entre elles aurait sans doute nécessité un peu plus de profondeur).

.

Si le début m'a plu, progressivement j'ai été déçue par le livre, surtout, malheureusement, en comparaison avec "la papeterie".... le point d'orgue ayant été la préparation du repas du mariage (je pense que celles et ceux qui ont lu le livre comprendront et je ne veux pas divulgâcher pour les autres). Si j'ai adoré les recettes annoncées au fil du livre, là franchement, c'est du dégoût qui m'a prise et comme c'est la fin du livre.... eh bien j'ai fini sur ce dégoût....
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La papeterie Tsubaki

Je suis tombée sous le charme de ce roman et j’ai honte d’avance de cette critique. Quand je vois le mal que se donne notre narratrice écrivain public pour choisir le bon papier, la bonne plume, la bonne encre, le bon timbre, la bonne enveloppe et surtout les bons mots. Quand on a été convaincue par elle que chaque élément a son importance cruciale. Et qu’on se retrouve là, avec son clavier, et ses mots maladroits et dactylographiés... Cette critique va manquer du charme des missives envoyées par notre narratrice.



Moi, je ne peux pas choisir la police ni la couleur qui représentent mes sentiments pour ce fabuleux livre. Les caractères sur la page ne reflèteront pas mon caractère et ne vous permettront pas de déterminer s’il faut suivre ou non mon conseil de lecture. Aucun timbre ou illustration ne pourra symboliquement souligner le fond de ma pensée. Qu’y aura-t-il à lire entre les lignes ? Cette critique ne pourra jamais rendre justice à ce livre.



Mais je ne peux envoyer à chacun des Babélionautes une missive enflammée clamant mon amour pour ce livre, d’une écriture pressée par l’urgence de faire découvrir à davantage de monde encore ce merveilleux livre. Une lettre ponctuée de points d’exclamation pour souligner mon enthousiasme, dé points de suspension quand j’ai peur de trop en dévoiler.



Ce livre est un livre pudique qui provoque pourtant un tsunami d’émotions, un concentré de sensations et d’émotions, d’odeurs et de goûts. C’est un livre pour les cinq sens.



Alors faites bouillir un peu d’eau, faites infuser votre thé et passez la porte de la Papeterie Tsubaki.

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La papeterie Tsubaki

Hatoko hérite de la papeterie de sa grand-mère. En plus de vendre des fournitures, elle exerce le métier d’écrivain public.

Tout comme dans « Le restaurant de l’amour retrouvé », il s’agit d’une jeune femme solitaire élevée par sa grand-mère.

Là aussi, le ton est doux, lent, mélancolique. On a l’impression que ça se passe au siècle dernier et on est tout surpris en lisant les mots « mail », « téléphone portable »….

On apprend énormément de chose sur la calligraphie, son sens, toute l’importance du papier choisi, de la plume adaptée, de l’encre.

Comme Rinco l’était, Hatoko est très attachante.

En refermant le livre j’ai l’impression de sortir de la papeterie Tsubaki et d’y avoir passé un très agréable moment.

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Le Jardin Arc-en-ciel

Une famille de quatre personnes.

Deux femmes.

Un garçon.

Une fille.

Une maison du bonheur au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon.

Voilà les ingrédients d'un roman profondément joyeux et émouvant.

Comme une ode à la Vie.



Pourtant, je n'ai pas su me laisser séduire autant qu'avec Le restaurant de l'amour retrouvé du même auteur, lu il y a quelques années et qui m'avait profondément bouleversée.

La plume de Ito Ogawa est toujours aussi belle et vivante. Mais peut-être qu'il m'a manqué l'effet de surprise et le pep's que l'on ressent lors de la découverte d'un nouvel auteur.

Malgré tout je ne peux m'empêcher de penser qu'un petit séjour dans la simplicité et la joie du Machu Pichu me ferait le plus grand bien. Comme un décapage qui enlève toutes les couches pour finalement retrouver l'Essentiel : l'Amour et la Beauté. Merci pour ce beau voyage !
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Le Goûter du lion



Sur l’ île aux citrons, Madonna directrice de la Maison du lion accueille des malades en fin de vie.

Le roman de Ito Ogawa s’ouvre sur l’arrivée de Shizuku qui a choisi cet endroit paradisiaque pour y vivre ses derniers instants dans la sérénité.

Au fil des chapitres, nous faisons la connaissance de la jeune femme qui peu à peu va s’intégrer dans sa nouvelle demeure.



À ses côtés nous rencontrons les douceurs et délices proposés et concoctées par cet établissement singulier. On découvrira les paysages, les vignes et l'on apprendra à connaître les autres pensionnaires. C'est un voyage qui s'opère, dans le temps, dans l'espace, mais surtout vers une autre dimension où le bonheur existe, malgré tout.



L'écriture d'Ito Ogawa, comme toujours, rend la sérénité accessible et simple.



La cuisine est omniprésente, avec sa grâce et sa subtilité, son raffinement hors pair à la japonaise. Chacun peut demander son dessert préféré, celui qui a marqué sa vie, qui est tissé de fils de souvenir. Et la Maison du lion s'évertue à recréer ce délice, le faire connaître à tous pendant la séance du Goûter.



Cette histoire me semblait bien triste lorsque j’ai commencé à la lire, mais peu à peu, j’ai ressenti une grande sérénité, Ito Ogawa réussit à nous faire aimer cet ultime refuge aux portes de la mort.



Un coup de cœur.

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La papeterie Tsubaki

La papeterie Tsubaki est deja l'un de mes coups de cœur de cette année 2023.



Faites la connaissance de Hatoko, 25 ans , de retour dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère défunte.



Vendre du papier ou des stylos n'est pas sa seule occupation, car sa grand mère était surtout écrivain public, et cette femme exigeante et sévère lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.



Plongez dans le monde merveilleux de la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre : tout est important dans une lettre autant que le choix des mots.



Rencontrez toute une palette de clients, voisins et amis hauts en couleurs qui la sollicitent pour des cartes de vœux, un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour.



Grâce à son talent, sa douceur et son écoute, elle parvient à résoudre un conflit, apaiser un chagrin, redonne de l'espoir.



Ce roman m'a transportée dans un univers de quiétude, de calme, de cerisier Sakura et de calligraphie. Je n'ai pas lâché ce livre de la journée et quand je l'ai finalement terminé, mon esprit est resté en partie là bas !



On vient de m'offrir le tome 2, et j'ai déjà envie de m'y plonger 💓



Et toi tu aimes la littérature japonaise ?

La calligraphie?

Et quel a été ton coup de coeur de janvier ?



Parlons en ✒️

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Le restaurant de l'amour retrouvé

A quoi bon ajouter une critique , elles sont tellement nombreuses ! .



Je salue ce roman , festin savoureux , sorte de thérapie par la cuisine , généreux , un peu Fleur Bleue » adressé au coeur et aux papilles du lecteur…



L'histoire touchante de Rinco , jeune fille de vingt - cinq ,ans , meurtrie par l'abandon de son petit ami .



Elle en perd la voix et revient dans son village natal, auprès de sa mère , très peu aimante , vivant avec un cochon apprivoisé Hermès .



Bienvenue à «  L'escargot » , le restaurant ouvert par Rinco, lieu mythique de certains voeux comblés et d'amours réalisées ..

N'en disons pu plus .



Ringo y invente , crée , pour ses convives des plats uniques, préparés et dégustés avec lenteur afin de réveiller leurs émotions disparues , enfouies.



L'écriture est élégante, le style simple, la narration tout en légèreté , je me suis malgré tout un peu perdue dans les longues descriptions des préparations de mets appétissants , variés , certains s'en délecteront .



Des pages complètes y sont consacrées , la poésie et l'humour omniprésents ….

.

Le descriptif précis du savoir faire gastronomique nous transporte du menu végétarien français à des fumets exotiques ou d'autres très curieux , inconnus ……



Un livre lumineux , à l'intense générosité , consacré au partage et au don de soi , pétri d'émotions et de tendresse infinie , agrémenté des petites choses quotidiennes, où l'amour et la bienveillance viennent pimenter le tout .



Très agréable lecture !
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La papeterie Tsubaki

Voilà un drôle de livre que je n'aurais pas lu sans les critiques passionnées des lecteurs de Babelio !

Une jeune femme, Hatoko, reprend une papeterie après la mort de sa grand-mère, et surtout elle reprend son métier d'écrivain public pratiquant la calligraphie.

Au Japon il est visiblement encore d'usage de solliciter un écrivain public pour envoyer des vœux calligraphiés ou pour écrire un courrier délicat.

La calligraphie est une véritable philosophie et l'auteur réussit à nous intéresser au choix d'une plume, d'une encre, de caractères particuliers de calligraphie, et des mots justes bien sûr !

C'est délicat, charmant, très japonais, complètement hors du temps (pourtant on y parle d'iPhone) et complètement dépaysant ! Une lecture originale !
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La papeterie Tsubaki

Je poursuis la découverte de Ito Ogawa avec « La papeterie Tsubaki » qui ne m’a pas déçue. Ce roman suit plusieurs axes, la générosité en est un, la mémoire d’un proche ainsi que la poursuite sur ses pas et enfin le deuil en sont d’autres.

Afin de parcourir ces thèmes, Ito nous emmène dans une papeterie au Japon à Kamakura tenue par une jeune femme. Ce commerce est un héritage légué par sa grand-mère que Hatoko surnomme l’Ainée.

Dans ce lieu, un service particulier est offert aux clients celui d’écrire des mots à la place de celui qui éprouve la difficulté de le faire par lui-même pour diverses raisons.

Au fil des visites, des rencontres, la jeune femme se forge, progresse tout en aidant les autres avec une sincérité complète. L’amitié est autour d’elle, elle rayonne de sa bienveillance.

Quelques ombres s’éclaircissent sur son chemin et vont l’amener à écrire pour elle-même afin de trouver légèreté et sérénité.

Ce livre est succulent, de la couverture colorée aux mots contenus qu’ils soient en italique ou en calligraphie japonaise de gauche à droite ou à la verticale, l’encre est savamment choisie pour exprimer la demande à l’écrivain public au service de l’âme égarée.

L’avis enjoué ressenti jusqu’à présent quant aux écrits de Ito Ogawa ne fait que se renforcer au fil des saisons qui structurent ce beau roman.

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La papeterie Tsubaki

Il suffit juste de pousser la porte de la papeterie Tsubaki... Hatoko ou Popo vous accueille avec une bonne tasse de thé et écoute ce que vous voulez écrire par le biais de sa plume...



Pour son quatrième roman publié en France, l'auteure japonaise, Ito Ogawa, nous parle, par saison de cette papeterie et de sa propriétaire, écrivain public. Je ne vous en dis pas plus mais on pénètre dans la douceur et la culture japonaise. En lisant chaque page, je me suis tout simplement sentie bien, apaisée par les mots de Ito Ogowa, et même de sa protagoniste Popo. On est ailleurs...

C'est un roman tendre, raffiné et surtout délicieux sur le pouvoir de l'écriture, sur l'amitié, sur la cuisine japonaise. On y apprend beaucoup et à la fin, on n'a qu'une envie, c'est d'écrire pour soi, pour nos proches.



À lire absolument !
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Alors qu’elle rentre chez elle, Rinco découvre son appartement vide. Seule reste dans un coin une jarre de saumure héritée de sa grand-mère… La jeune femme de 25 ans comprend que « son amoureux » s’est volatilisé sans rien laisser derrière lui. Le choc de cette découverte lui fait perdre la voix et, pour fuir ce chagrin d’amour aussi violent qu’inattendu, Rinco décide de retourner dans son village natal, chez sa mère, avec laquelle elle entretient une relation conflictuelle… Là-bas, elle va faire la connaissance d’Hermès, la truie apprivoisée de sa mère et retrouver son ancien ami Kuma, un être doux et généreux, toujours prêt à rendre service.







Afin de ne pas sombrer dans le chagrin, la jeune femme décide de se consacrer entièrement à sa passion, qu’elle a héritée de sa grand-mère : la cuisine. Avec l’aide de sa mère et de Kuma, elle va ouvrir son propre restaurant dans ce petit village perdu au fond d’une vallée. Mais, contre toute attente, L’Escargot va rencontrer un immense succès. Très vite, la rumeur circule que ceux qui y mangent voient leurs vœux se réaliser et leurs amours comblées… Rinco aurait-elle un ingrédient secret pour adoucir les cœurs ?







J’ai longtemps hésité à rédiger un billet sur « Le restaurant de l’amour retrouvé » tant les impressions qu’il m’a laissées sont différentes et difficiles à raccorder… Pendant les deux premiers tiers du livre je me suis laissé séduire par le charme et la magie qui emplissaient l’atmosphère du roman. Quoique parfois un peu trop mielleux et gentillet à mon goût, il y a une douceur et une générosité telles dans le personnage de Rinco, que l’on ne peut rester indifférent. Le style d’écriture peut paraître enfantin mais enveloppe finalement le lecteur dans un cocon dont il n’a pas envie de sortir. Par ailleurs, l’auteur ne cesse de nous mettre l’eau à la bouche avec des recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres, qui offrent un bel hommage à la gastronomie japonaise et à l’art de la table. Tous les produits, animaux comme végétaux, sont cuisinés selon un certain cérémonial empreint de respect et d’amour qui permet de les sublimer et de leur donner des vertus extraordinaires. Une cuisine qui vient du cœur donc, et à laquelle j’aurais bien goûté également… Néanmoins, si le talent de Rinco est au centre du roman, ses relations conflictuelles avec sa mère tiennent également une place centrale. La scène finale avec le cochon a de quoi surprendre et déstabiliser par son apparente violence mêlée d’un amour profond et sincère. Deux émotions fortes, habilement dosées, mais qui laissent un petit goût amer une fois le livre refermé… Un roman étonnant donc, plein de contrastes et d’émotions, qui réussit à mettre l’eau à la bouche !
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La papeterie Tsubaki

Beau roman japonais empli de douceur, de poésie, de délicatesse. Original de part son sujet, son héroïne, son histoire, ce roman est vraiment une bouffée d'oxygène et nous apprend beaucoup d'éléments de rites traditionnels japonnais.



Une lecture toute douce, que j'imagine parfaite à lire en hiver, avec un plaid et un thé ou un chocolat chaud.



Attention, ce n'est pas non plus un simple feel good, ce roman a beaucoup de profondeur au niveau des sentiments, mais ils sont souvent enveloppés d'un doux voile protecteur, plein de sagesse. Un roman plein d'amour et de douceur, mais également plein de vie et de nature.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Voici un livre étonnant, sur un sujet original. Toutefois, si vous prenez 3 kilos juste en regardant la devanture d'une pâtisserie, ce livre n'est pas pour vous. Par contre, si vous êtes un fin gourmet, un gastronome, alors n'hésitez pas, vous allez titiller vos papilles.

Cette lecture m'a même donné envie de cuisiner, moi qui ai horreur de ça.

C'est une lecture très plaisante, qui parle de la cuisine, de la façon d'accomoder les aliments, avec amour, en prenant soin de choisir les meilleurs produits, de faire les bonnes associations, dans le but d'apporter du bonheur.

C'est aussi un conte par certains côtés, un chemin initiatique pour cette jeune femme qui va découvrir sa voie.

Une lecture que je recommande et qui fait passer un bon moment.
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