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Critiques de J. K. Rowling (9525)
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Harry Potter et l'Enfant Maudit

Harry Potter.

Une saga épique, au souffle incroyable, à l'auteur magnifique, aux personnages profonds, à l'intrigue palpitante, à l'humour décapant, à l'écriture déliée, aux perspectives immenses ; une saga lue et relue, aimée, admirée, respectée... bref une légende bon sang ! Un objet qui brille dans le noir, qui a fait rêver des milliers d'enfants, qui a fait vibrer une génération !

Harry Potter.

Et voilà ce qu'on en fait. Un objet de vente. Un autre rouage dans le business. Bon sang, quelle déception. J'étais tellement heureuse, intriguée, j'étais prête à me laisser emporter à nouveau, ça y était, j'étais là, il fallait juste... il fallait juste s'y attendre. S'attendre à ça : une fan fiction grotesque. Des personnages bafoués, une intrigue qui n'a pas de sens, un coup de poignard dans le dos.

Certains auront peut-être apprécié. Sur scène, ça doit être grandiose, bon voilà.

Bof. Moi ce que j'en dis, c'est POURQUOOOOOI ?? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ??? On a été sages ! On a été fidèles ! Pourquoi cette trahison, Rowling ?

Bien sûr, je vais m'expliquer. Ça sera court (attention, spoilers éventuels).



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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Magique.





Premier tome d'une série désormais cultissime s'il en est, qui en compte 7 (série achevée, malgré les rumeurs ça et là d'un nouveau tome en préparation).





Harry Potter, le bébé survivant, a vaincu Voldemort, le sorcier noir. Élevé chez son moldu d'oncle qui le martyrise, sans connaître ses origines, il se retrouve propulsé à 11 ans dans un monde magique, celui des sorciers dont il fait parti. Lors de son apprentissage à l'école de Poudlard, entouré de ses amis Ron et Hermione, il devra affronter nombre d'épreuves, de jalousies et survivre de nouveau à la plus grande menace du monde des sorciers.





Quitte à lire de la littérature jeunesse «moderne », autant revenir aux fondamentaux. LE livre incontournable, qui pour certains, a réconcilié nos chères têtes blondes avec cet archaïque loisir qu'est la lecture...

C'est avec un brin de nostalgie (quoique lors de ma première lecture, j'étais déjà largement adulte, le tome 4 n'était pas encore sorti) et la tête pleine d'images de l'excellent film éponyme, que j'attaque à nouveau ma lecture.

L'école des sorciers est un petit livre bourré d'idées. Chaque page recèle un trésor d'imagination d'une fraîcheur revigorante. Avec un style simple et linéaire, parfaitement adapté au public cible, il peut malgré tout être lu par un public adulte et adepte.

L'opposition entre le monde moderne et le monde moyenâgeux « confortable » des sorciers est excellente. La lecture peut se faire à plusieurs niveaux : maltraitance infantile, discrimination voire eugénisme, racisme ect...

En tout cas, un moment merveilleux et absolument charmant.





Vous aurez noté l'abondance de superlatifs employés dans cette critique... Que voulez-vous. Un livre que j'adore (et je ne suis pas le seul), une série vendue à plus de 450 millions d'exemplaires ça force le respect non ?
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

J'ai commencé la saga de J.K Rowling, il y a très longtemps. Près de 13 ans maintenant. Quand j'y repense cela me fait un peu bizarre, mais le plus important reste ce que m'a apporté Harry Potter et tout son univers. J'avais depuis un certain temps perdu confiance en la littérature pour adolescents et enfants. J'avais l'impression qu'à l'époque il n'y en avait que pour les adultes et qu'on nous oubliait vraiment. Certes, il y avait les grands classiques mais rien d'extraordinairement palpitant, de nouveau, d'excitant. C'était frustrant. Il n'y a pas d'autre mot... Et puis, en tête de gondole alors que je faisais les courses avec ma mère, un ouvrage aux couleurs vertes m'a intriguée. Je m'en souviens encore, c'est peu dire.



Je dois avouer que la couverture française était un peu étrange à mon goût, beaucoup trop enfantine, mais le titre "L'école des Sorciers", ça c'était intriguant. Je me suis mise à lire le résumé et là encore, j'ai été intriguée. L'histoire d'un jeune sorcier qui ne sait pas qui il est et qui va entrer dans une école de magie. Cela pourrait arriver à n'importe qui en somme ? Même à moi (dans un monde idyllique, bien sûr), mais il y avait déjà ce côté là de : le livre a un héros, mais il vous ressemble, cela pourrait être vous.



Après avoir fait les yeux doux à ma mère (oui, à l'époque, j'avais pas vraiment les moyens de m'acheter cette petite merveille), je réussis à obtenir ce nouveau roman. Je n'avais pas encore vu l'ampleur et l’engouement que suscité déjà Harry, à l'époque encore, internet n'était pas vraiment disponible dans presque tous les foyers. Je me suis donc faite une opinion toute seule comme une grande. Et ça a été le plus gros coup de coeur que j'ai jamais pu avoir pour un livre. J'en dévorais et j'en dévore pourtant à la pelle des romans, mais celui-ci avait quelque chose de spécial. Un petit miracle pour moi qui perdait peu à peu foi dans la littérature de jeunesse.



J'ai été charmée. Du début à la fin. Tout était si intense, si nouveau, si enthousiasment. J.K Rowling et Jean François Ménard ont su remettre de la couleur dans mon univers littéraire. Nous avançons avec appréhension dans le nouveau monde que découvre ce jeune orphelin, Harry, mais en même temps c'est une excitation magique à chaque page. Harry est célèbre dans le monde entier des sorciers, et il ne l'a jamais su. En fait, il ne sait pas grand chose sur lui, nous découvrons donc avec lui qui il est. C'est étrange mais en même temps assez palpitant, surtout que nous n'avons pas une seule seconde pour nous ennuyer. Harry est du genre énergique et c'est un fonceur. Il se fait très vite des amis (et des ennemis), se montre courageux, plutôt doué, adorable, souriant, et en même temps si seul. Il ne se laisse cependant pas du tout abattre, bien au contraire. Il est prêt à prendre sa nouvelle vie à pleine dent et on ne va certainement pas lui dire de faire autre chose !



Son univers s’enrichit petit à petit avec Poudlard, ses professeurs, Ron et Hermione (mes deux personnages préférés), les jumeaux Fred et George, Dean, Seamus, Neville, Drago, le Quiddicht, Hagrid, Hedwige et tellement d'autres choses que ce tome qui est le plus court, reste dans un sens le plus riche.



Pour avoir lu les autres tomes (bien entendu !), je dois aussi dire que ce tome reste le plus "enfantin" si je puis dire. Il est à l'image de Harry et de son jeune âge. Il n'en reste pas moins un livre excellent, mais il est plus naïve, plus tendre que ceux qui vont suivre. Et c'est en partie ce qui est extraordinaire dans cette saga, c'est qu'il est facile de grandir avec les livres car ils deviennent, à l'image de ses héros de plus en plus adultes et sombres.
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Une place à prendre

Bon, de suite sachez qu'il m'a fallu DEUX LONGS MOIS pour le finir (et pourtant je lis vite d'habitude) mais j'ai eu énormément de mal à accrocher



Le roman a pour cadre un petit village conservateur d'Angleterre où l'un des conseiller municipaux, Barry Fairbrother décède d'un anévrisme cérébral. Ce décès va libérer une place à la table du Conseil, et deux camps vont s'affronter pour gagner. D'un côté, nous avons les pro-Fairbrother, se battant pour la conservation d'un quartier pauvre (Les Champs) et de la clinique de désintoxication (Bellchapel) au sein du giron de la ville. De l'autre, les Anti-Fairbrother qui ne veulent pas que leur ville soit associée à la misère du monde et souhaite que la clinique soit fermée et le quartier défavorisé abandonné à la ville à côté.



Venons en maintenant au ressenti : TROP DE PERSONNAGES TUENT LES PERSONNAGES !!

Il y a dans ce roman tellement de personnages que l'on ne sait plus trop qui est qui (et le temps de s'en souvenir, on passe à un autre). J'avoue qu'à certains moments j'en arrivais à avoir mal à la tête à essayer de me souvenir qui était machin, avec qui il était marié, qui était ses enfants....grrrrr



Le récit pendant près des 3/4 du livre stagne et n'avance pas... les personnages sont centrés sur eux-même et n'ont que très peu d'interaction avec les autres. Par contre, le dernier quart, là ça bouge avec des rebondissements, des volte-face, des non-dits, des malheurs, des secrets dévoilés.



Bon, à chaud je dirais que le livre ne m'a pas emballé. Mais après réflexion (et digestion ), ce livre n'est pas si mauvais. Je comprends pourquoi l'auteure a mis tant de temps à "animer" ses personnages : elle souhaitait plonger le lecteur dans la même atmosphère que cette ville morne, statique, conservatrice, refusant le changement.



Si je devais comparer ce livre avec un autre, sans hésitation, je dirais Les Misérables de Victor Hugo. Nous avons en 500 pages la décadence d'une ville et de sa population qui nous est relatée. Une société peinte non pas en rose mais de manière assez crue, abordant des thèmes durs comme la drogue, le viol, la pédophilie, la mal-être de la jeunesse, l'absence de point de repère, l'incompétence des services sociaux...



Il est vraiment dommage que ce livre n'ait pas connu un meilleur accueil (ce qui se comprend, beaucoup de lecteurs s'attendaient à lire du J.K. Rowling soft).
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Harry Potter et l'Enfant Maudit

Préparez-vous à être déçus.





Nous avons fait un bond dans l'avenir. (Ou pas si l'on prend en compte l'épilogue des reliques de la mort). Albus Séverus, fils de H. Potter et Ginny Weasley s'apprête à prendre le poudlard express et fait la rencontre de Scorpius Malefoy, fils de Drago.

Albus et Harry ont de gros problèmes relationnels et on dirait que Harry n'a rien appris de ses tribulations vu la façon dont il se comporte avec son fils.

A base de retourneur de temps, les aventures d'Albus et de Scorpio, jeunes incompris avec des parents à la ramasse.





Même si désormais tout le monde est au courant, il est bon de rappeler que ce n'est pas un livre mais le texte intégral d'une pièce de théâtre. 352 pages en broché pour 21 euros ça pique un peu les yeux pour 3 petites heures de lecture. Mais bon, passage obligé pour qui a lu tous les romans de la saga.





Plus de 100 pages déjà lues et je m'ennuie comme un rat mort. Le format ne se prête pas à l'immersion dans l'univers magique de Rowling. Descriptions minimalistes (normal, elle sont remplacées par le visuel de la pièce, mais nous ne l'avons pas nous). Dialogues lapidaires, sans saveurs, intrigue inexistante.

Mais que diable allait-il faire dans cette galère (acte II scène 7).

Tiens pour tous les collégiens. Il devrait être interdit de lire une pièce de théâtre sans avoir auparavant VU la pièce en VRAI.





Sur l'intrigue proprement dite : Le retourneur de temps. Pourquoi ce malaise persistant, qui refuse de me quitter tout au long de ma lecture ? Je ne suis pas mauvais pourtant, en univers parallèles, réalités alternatives, uchronie et autres torsions de l'espace-temps ?

Et tout d'un coup, Eurêka, lors de sa première présentation, dans le prisonnier d'Azkaban, l'objet ne change rien à l'histoire, il est déjà intégré (on ne s'en rend compte que plus tard). Et si ces objets existent et ne sont pas fondamentalement illégaux, (sinon pourquoi un directeur d'École en donnerait-il un à une élève, juste pour suivre plus de cours) ; Pourquoi personne ne s'en est réellement servi avant, surtout les forces du mal pour faire triompher Voldemort ?





Les personnages sont mous, sans relief et ce qui est déjà valable pour les protagonistes principaux l'est encore plus pour les secondaires totalement fantomatiques. (Oui, une fois encore, c'est une pièce de théâtre, pas un roman)





Bref, pour prolonger la magie, je conseille plutôt des fan-fictions bien plus abouties comme le retour des anciens de G. Norman Lippert.
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Une place à prendre

Pas mécontente d’avoir tourné la dernière page! C’est long, c’est noir et contrairement à ce qu’annonce la quatrième de couverture, pas drôle du tout. On est loin d’un Jonathan Coe ou d’un David Lodge.

Les protagonistes, notables d’une petite bourgade du sud ouest de l’Angleterre sont très rapidement présentés et il m’a fallu au moins deux cents pages pour commencer à les identifier, d’autant que, diminutifs et surnoms viennent corser l’affaire.

Impossible d’éprouver une quelconque forme d’empathie pour ces esprits étriqués, centrés sur leur propre intérêt. C’est tout juste si les plus faibles d’entre eux, ceux qui mettront le feu aux poudres en attisant les vils instincts des candidats à la succession, suscitent un sentiment de compassion.

L'action s'accélère aux trois quarts du livre, mais il est trop tard pour que la magie opère : on a juste hâte que cela se termine pour passer à autre chose.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Je me suis lancée dans la saga du jeune sorcier Harry en décalage avec le reste de l'Humanité. Normal puisqu'une fois de plus j'étais passée complètement à l'ouest de ce phénomène littéraire et médiatique intersidéral... et ce n'est qu'à l'approche de la sortie du film (oui, je parle bien de la sortie de Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, ça commence à dater...) que je m'y suis intéressée.



Bien qu'étant moi-même une pure Moldue, je n'ai pas mordu à l'oeuvre (c'était facile) au point d'être totalement fascinée par elle. Certes, j'ai aimé ce premier volet, dans son écriture et dans sa trame originale, mais je n'ai jamais été happée, je n'ai jamais perdu une minute de sommeil au profit d'une lecture nocturne et je n'ai eu à déplorer aucune crise de nerfs lorsque la dernière page a été achevée, m'ouvrant une voie royale vers le tome 2. Je ne peux même pas prétexter avoir échappé à la crise de nerf susnommée par le fait que je possédais d'ores et déjà la suite (ce qui m'exonérais d'avoir à l'attendre fébrilement et de planter ma canadienne devant la Fnac ou tout autre action débile de ce genre) car je ne me suis pas jetée dessus dès ce premier tome gloutonné. Non, je me suis replongée avec allégresse dans d'autres bouquins avant de revenir à la suite des péripéties de Harry et de ses petits copains.



Bien, revenons à l'oeuvre, c'est plus intéressant que mes états d'âme. Le style de J.K. Rowling ne m'a pas transcendée mais la lecture des aventures de Harry m'a quand même offert de beaux moments d'évasion. La narration est tellement fluide que c'est impressionnant de constater avec quelle vitesse le roman défile devant vos yeux. Le récit est comme chacun sait riche en rebondissements, les personnages sont (très) attachants et le lecteur, redevenu un enfant, n'a aucun scrupule et même toute légitimité à se complaire dans un manichéisme autant teinté de fantastique.



Bref, j'ai été enchantée à défaut d'avoir été ensorcelée.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Il fallait bien qu’un jour ça arrive, depuis le temps que j’en entendais parler… Une amie bibliothécaire m’en avait vanté les qualités mais, franchement, je n’avais pas envie de me plonger dans ces histoires de sorciers, de magie…

Enfin, il a fallu qu’Albin, mon petit-fils, se lance dans la lecture de cette impressionnante saga signée J.K. Rowling pour que mon attention en soit émoustillée. Mais cela ne suffisait pas.

Albin (9 ans) dévore toute cette histoire, a toujours son Harry Potter en cours à la main et quand je vois que certains tomes ont près de mille pages et même plus en version Folio junior, je suis vraiment impressionné.

Pourtant, je dois plaider coupable puisque, pour son dernier anniversaire, sa Mamie et moi avons complété sa collection…

Depuis, chaque fois qu’il est à la maison, il nous teste, nous apprend les noms des principaux personnages et même de ceux de second plan ou d’arrière-plan, nous pose des questions pour voir si nous les retenons… Je le fais même enrager en prononçant certains noms à la française comme celui d’Hermione Granger…

Puis, un jour, il a eu l’idée de débuter la lecture à haute voix du tome 1 : À l’école des sorciers dont le titre anglais est encore plus précis puisqu’il parle de cette fameuse pierre philosophale que Harry, Hermione et Ron vont tenter de débusquer. Grands-parents consciencieux et captivés par l’histoire, nous l’avons écouté puis nous avons pris le relais allant jusqu’au bout de ce premier tome.

Je dois reconnaître que les aventures de ce jeune orphelin maltraité par son oncle et sa tante, relégué dans le placard à balais, méprisé par son cousin, Dudley, a de quoi émouvoir.

J.K. Rowling, à l’imagination débordante, superbement traduite par Jean-François Ménard, sait parfaitement tenir son lecteur en haleine. Harry Potter frôle souvent le pire, la catastrophe fatale avant de réussir à s’en sortir. Le suspense est complet dans chaque chapitre car les ennemis ne manquent pas pour ce garçon qui grandit et qui, enfin, apprend par Hagrid, le garde-chasse de Poudlard au physique impressionnant, qu’il doit rejoindre le château dirigé par le Professeur Dumbledore mais où la menace de « vous savez qui » est bien présente.

Suit tout le récit d’une année scolaire avec bien des surprises, les cours de sorcellerie, la Forêt interdite et ce fameux sport, le Quidditch, dans lequel Harry excelle comme attrapeur sur son balai volant. J’ai bien aimé Hermione Granger, camarade très consciencieuse et efficace de Harry, comme Ron ainsi que le géant Hagrid et je n’en dirai pas plus car je sais que, bientôt, nous allons débuter la lecture du tome 2 : Harry Potter et la chambre des secrets…


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Harry Potter et l'Enfant Maudit

Mon avis se découpe en deux parties : une première partie qui ne vous révélera rien de l’histoire, vous donnant simplement mon ressenti, puis une partie extrêmement spoilante qui sera annoncée, où j'avoue me lâcher sauvagement. À vous de choisir quand arrêter de lire.



J’ai été déçue par The Cursed Child.

Pour remettre les choses en perspectives, il me faut tout de même préciser à quel point je suis fan d’Harry Potter. J’ai lu les quatre premiers tomes plus de trente fois chacun, les suivants presque quinze fois. Je pense pouvoir dire que je connais bien l’univers d’Harry Potter. Et j’ai été extrêmement déçue par The Cursed Child parce que la moindre petite incohérence me sautait aux yeux, me faisait lever les yeux au ciel, me faisait sortir instantanément de l’univers créé par J.K. Rowling. Je ne comprends même pas comment elle a pu tolérer certains des éléments absolument fous que l’on trouve dans cette histoire.



The Cursed Child reprend exactement là où Les Reliques de la Mort nous avaient laissé : sur le quai du Poudlard Express, avec un Albus Severus Potter angoissé à l’idée de décevoir son père en allant à Serpentard. C’est à peu près le seul moment que j’ai lu avec un sourire aux lèvres, avant de m’effondrer devant l’incohérence et la facilité de tout ce qui a suivi.



Je pense déjà que l’histoire souffre beaucoup de n’être qu’un script de pièce de théâtre. J’imagine que lorsque l’on assiste à la représentation, il est plus facile d’être tolérant face à des acteurs en costume, dans de beaux décors, le tout porté par une musique épique. Mais là, je n’ai eu que le livre entre les mains et la déception fut grande. Déjà, la narration m’a beaucoup manquée, et l’immersion en a été d’autant plus difficile. Définitivement, les didascalies ne m’ont pas suffi, et je pense vraiment que l’histoire gagnerait à être vue. Malgré tout, c’est surtout le grand nombre d’incohérences que contient la pièce qui m’a choquée. J’ai eu la désagréable impression que le fil conducteur était le fanservice, même si cela imposait de nombreuses facilités et des aberrations scénaristiques.



Ainsi, l’idée de base était intéressante : Albus et Scorpius devant porter le poids de leur nom, parce qu’être le fils d’Harry Potter comme de Drago Malefoy n’est pas forcément facile. J’ai aimé l’idée de leur amitié née de leur souffrance. Malheureusement, elle a été mal exploitée à mon goût, le tout restant trop survolé (trois ans passent en quelques pages, par exemple…) et pas assez approfondi. C’est d’autant plus dommage que Scorpius est LE point positif de la pièce. Il est à lui tout seul la rédemption personnifiée de la famille Malefoy, et il reste malgré tout terriblement attachant. Pour tout vous dire, il est l’unique raison qui fait que je ne regrette pas d’avoir lu la pièce. Les autres personnages sont beaucoup trop fades et ceux que l’on connaissait déjà ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. J’ai particulièrement été déçue par les personnages de Delphi et d’Albus, caricaturaux et exagérés. Mais une partie de moi, celle qui n’est pas réfractaire au fan service, a apprécié de revoir Harry, Ron, Hermione et Ginny. Un peu.



Je choisis donc de ne pas considérer Harry Potter and the Cursed Child comme une suite de la saga Harry Potter. C’est pour moi un bonus, un hors-série, mais pas une suite officielle. Il y a bien trop d’incohérences dans la pièce par rapport aux romans pour que je puisse l’accepter. Je vous invite à lire la suite de l’article si, et seulement si, vous avez déjà lu ou vu la pièce, ou si vous n’avez pas l’intention de le faire et êtes intéressés par mon avis détaillé sur tout ce qui m’a dérangé, et tout ce qui est contradictoire ou absurde.



SPOILERS

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*

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Avant tout, je suis terriblement agacée par le fait que nous n’ayons pas vraiment le droit à une histoire originale, mais juste à un remuage du passé. J.K. Rowling elle-même avait choisi de détruire tous les retourneurs de temps dans le cinquième tome ! Et là, soudain, deux retourneurs de temps sont de la partie ? Ils fonctionnent d’ailleurs différemment de celui rencontré dans le troisième tome. Là où celui du Prisonnier d’Azkaban ne permettait pas vraiment de changer le passé, étant donné que les actions s’étaient DÉJÀ produites (Harry avait déjà réussi à produire le patronus, Buck avait déjà été sauvé…) et ne constituaient qu’une boucle, ceux de The Cursed Child permettent de modifier le passé et donc l’avenir, provoquant des disparitions de protagonistes et des univers alternatifs. HOW ABOUT NO ?



Pour tout vous dire, je me fiche bien qu’ils aient fait n’importe quoi avec les retourneurs de temps, je suis juste frustrée qu’ils en aient eu besoin. L’univers de Harry Potter est si vaste, avec tant de possibilités, qu’une histoire originale, avec un nouveau méchant, aurait plu à tout le monde. Le fan service poussé à l’extrême, empêchant Scorpius et Albus d’être autre chose que les « fils de » alors que c’est précisément ce qu’ils souhaitent est décevant.



Aussi, et là c’est un point de vue parfaitement personnel, mais je trouve extrêmement dommage que Voldemort ait eu un enfant avec Bellatrix. J’aimais que ce personnage soit au-dessus de ces bassesses humaines, qu’il soit incapable d’amour et de désir. Ça le rendait plus sombre encore. Là, il est humanisé au possible. Je vous parle plus bas du caractère incohérent de cette union, d’ailleurs.



Voici maintenant une petite liste d’incohérences qui font qu’à mes yeux la pièce ne peut être considérée comme une suite officielle :



— Le Polynectar préparé en quelques heures. Alors que l’un des ingrédients doit avoir été cuit pendant 21 jours. BON.

— Où et comment deux élèves de Poudlard âgés de 14 ans ont-ils pu trouver si facilement deux tenues d’élèves de Durmstrang, qui EN PLUS leur allaient, alors que tous les élèves présents avaient au moins 17 ans ?

— James et Lily Potter qui vont promener alors qu’ils ne doivent pas sortir de leur maison, protégée par le sortilège de Fidelitas. ÇA MARCHE PAS DANS LA RUE LES GARS.

— Pourquoi des personnages intelligents, qui ont déjà eu affaire au retourneur de temps, ne sont pas plus intrigués que ça quand Scorpius ou Albus parlent de réalités alternatives ? Genre quand ils parlent de Rose, Hermione ne se dit pas « Oh, j’aurais bien appelé ma fille comme ça, c’est vrai »

— Là, je peux me tromper. Mais quand Harry change d’apparence pour prendre celle de Voldemort, il ne devrait pas, à cette époque, ressembler encore à Tom Jedusor, et non au Voldemort recréé du quatrième tome ?

— Là encore j’ai peut-être loupé un truc mais : comment personne ne pouvait connaître l’existence de Delphi ? Bellatrix n’aurait pas accouché au manoir Malefoy juste avant la bataille de Poudlard ? Et si c’est le cas, tout de même avant la capture de Harry, Ron et Hermione par les Rafleurs ? Les Malefoy n’auraient pas croisé l’enfant ? Rodolfus Lestrange a pu la placer easy avant de se faire arrêter ? JE NE COMPRENDS PAS OÙ ET QUAND EST NÉE CETTE ENFANT.

— Le changement de personnalité drastique de certains personnages : Ginny, si effacée, qui n’intervient pas dans la relation houleuse de son mari et son fils. Plus Ginny-des-films que la fougueuse Ginny-des-livres, si vous voulez mon avis… Même chose pour Hermione. Parce qu’elle est dans une réalité où elle n’a pas épousé Ron, elle devient un personnage antipathique, incapable de devenir Ministre de la Magie ? Girl Power ! Et McGonagall la soumise ? Et enfin, la blague du siècle : Cedric Diggory le Mangemort. Je ne m’y attarderais même pas tant c’est ridicule.



Il y en a d’autres, bien sûr (les déplacements, pour ne citer qu’eux) mais vous avez là l’essentiel de ce qui m’a terriblement dérangée. Il y a tant de contradictions avec ce qui nous a été précédemment inculqué que je ne peux, personnellement, pas admettre que The Cursed Child soit véritablement la suite de cette saga que j’aime tant.
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Une place à prendre

Je m’étais engagée à lire ce roman et en refermant le livre après en avoir terminé la lecture, ma première pensée a été : ça, c’est fait ! Que de soupirs avant d’en arriver à bout ! La deuxième pensée qui m’est venue à l’esprit était une question : « Qu’est- ce que j’aime trouver dans un roman ? réponse : le suspens, l’humour, l’émotion, mais encore me sentir pleine de compassion à l’égard des personnages, avoir envie de savoir ce que chacun va devenir, sentir venir la fin de l’histoire…

Tout ce qu’il n’y a pas dans le livre de JK Rolling ! Une des raisons pour lesquelles Je m’étais portée volontaire pour le lire était la quatrième de couverture : tragédie teintée d’humour noir, or je pense qu’il vaut mieux retirer le mot humour pour laisser le mot noir, car ce roman, je l’ai trouvé insipide au tout le long et noir sur la fin.

Les personnages sont pathétiques, les uns stupides, les autres rapaces, pervers, méchants… Je n’ai ressenti de compassion que pour Terri et sa famille qui avaient des circonstances atténuantes. On a vraiment l’impression de séjourner dans un panier de crabes ! Bonjour l’ambiance !

Cette fois JK Rolling ne m’a pas captivée comme elle l’avait fait pour Harry Potter !


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Les contes de Beedle le barde

Très court, mais plaisant.



Le sorcier et la marmite sauteuse. (Une marmite héritée force son héritier à aider les moldus).

La fontaine de la bonne fortune. (Où quand l’alliance fait la force).

Le sorcier au cœur velu. (On ne badine pas avec l’amour).

Babbitty Lapina et la souche qui gloussait. (Un roi stupide et une sorcière maligne).

Le conte des trois frères. (On ne présente plus la baguette, la pierre et la cape).



Chacun des six contes est accompagné d’un note de Dumbledore en personne, qui sont au final clairement la partie la plus intéressante de ce petit livre qui n’est ni drôle, ni émouvant, ni épique. Juste un retour dans l’univers magique de l’auteure (à travers les notes, plus que les contes encore une fois).



Une petite bizarrerie agréable à lire...Si vous avez une heure à perdre, ou à gagner, c’est selon, mais pas quelque chose de mémorable ou indispensable à notre culture Potterienne ou même générale.
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Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les ..

Que dire de ce dernier tome... Déjà que je l'avais commencé avec appréhension en sachant que la dernière pas de ce tome serait vraiment la dernière d'Harry Potter, mais aussi avec une excitation incontrôlable ! Je suis fan de la saga et l'attente avait été bien trop longue pour connaître enfin le dénouement, surtout après la mort tragique de Dumbledore dans le Prince de Sang Mêlé.



[Attention risques de spoilers]

Ce tome est ce que je pourrais qualifier du tome "adulte" de la saga. Tous les personnages que l'on connaissait depuis leur enfance grandissent inexorablement dans ce tome. Les morts, la peur, l'angoisse, la guerre, les violences, les pertes sont des tremplins douloureux pour tous. Mais ce que j'ai aimé c'est de les voir devenir ces êtres d'exceptions. Harry n'est plus le seul héros. Le livre ne repose plus seulement sur lui. Si je ne devais citer que quelques noms : Ron qui découvre ses angoisses les plus terribles et qui parvient à les vaincre en détruisant un Horcruxe, Neville formant la résistance à Poudlard et menant ses troupes à la victoire, Dobby n'écoutant toujours que son coeur malgré les conséquences tragiques que l'on connait... et je pourrais encore vous en citer de nombreux autres.



Du trio, je retiendrais que ce qui renforce un groupe, c'est de braver les tempêtes qu'elles soient douloureuses ou de simples broutilles, que la force réside dans l'ensemble (comme le dirait Ron sans Hermione, ils ne tiendraient pas 5 minutes), que l'amitié se forge avec les années et grandit encore et toujours. J'ai surtout apprécié la nouvelle relation qu'ils réussissent à créer aussi avec Kreatur. j'ai trouvé cette idée de J.K. ... je ne trouve pas les mots, disons qu'elle m'a touchée. J'ai réussi à aimer ce personnage, à le comprendre d'avantage alors que je le trouvais imbuvable dans les tomes précédents. Et ce n'était vraiment pas gagné étant donné qu'il a quand même participé indirectement à la mort de Sirius (l'un de mes personnages préférés).



De Dumbledore, j'en garde un souvenir beaucoup plus "grand". Le fait de connaître ses erreurs, de le comprendre permet de voir l'homme plus que le magicien et d'apprécier encore plus qui il était.



De l'histoire en elle-même... Beaucoup d'émotions. Les morts de certains de mes personnages préférés (Tonks, Lupin, Dobby, Fred), les moments difficiles, de doutes, les joies peu nombreuses mais encore plus appréciables, la peur, l'angoisse presque permanente à vrai dire, et un suspens dans les derniers chapitre, ceux de "la guerre", à vous faire retenir votre souffle et à tourner les pages avec frénésie. Il faut dire qu'avec toutes les rumeurs qui circulaient sur la mort de Harry... Pffff ! Une torture ces dernières pages !



J'ai donc aimé, beaucoup. Du début à la fin. Je dirais que c'était une fin parfaite pour cette saga si chère à mon coeur. J'ai pourtant lu le livre il y a maintenant quelques années de cela, mais ce tome 7 reste très présent dans ma mémoire. Il reste mon préféré avec le tome 3.



En ce qui concerne le fameux épilogue (qui a fait couler beaucoup d'encre auprès de certaines de mes amies... elles n'ont pas du tout aimé...), j'en avais pour ma part besoin. Après toutes ces émotions, je devais savoir. Oui, certes, c'est un vrai "Happy End" peut-être même trop, mais j'ai été rassuré de savoir ce qu'étaient devenus les personnages qui ont accompagné mon adolescence. J'ai quand même un peu peur de voir ce que cela va donner à la fin du dernier film. Au vue des images que j'ai pu voir, les acteurs semblent avoir 60 ans alors qu'ils devraient en avoir 30...



Et pour finir, une petite liste de mes passages préférés et marquants :

- la découverte de la maison de Harry à Godric's Hollows avec les messages d'encouragements

- Neville devenu un leader et ayant une place plus qu'important dans la bataille

- Molly mettant fin au règne de terreur d'un des Mangemorts en protégeant ses filles (Hermione et Ginny)

- La mort de personnages que j'aimais énormément

- La dispute entre Ron et Harry

- Au tout début de la grande bataille, quand tous reviennent à Poudlard pour se battre...



Et j'en oublie certainement...



Quant à Voldemort, je n'ai qu'une chose à dire : Bien Fait ! Oui, c'est puéril mais après tout, il a toujours agi de façon puérile à mon goût, donc cela lui convient parfaitement.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Une lecture directement inspirée par la curiosité, je connais bien sûr Harry Potter, j'ai vu l'intégralité de la saga deux ou trois fois sur écran et j'ai beaucoup aimé.

J'avais été impressionné par l'évolution des personnages et de l'histoire, par le changement de ton et d'atmosphère qui passait de la gentille comédie fantasy pour ados à une extrême noirceur dans les derniers épisodes, comme si les héros de la série grandissaient en cours d'histoire en même temps que leurs lecteurs.

Ce qui m'avait jusque-là dissuadé tenait à ce que je connaissais l'histoire et qu'il s'agissait a priori d'une lecture "jeunesse", cela-dit pour ce genre, je n'ai été déçu ni par Bottero, ni par Pullman.

Ce qui m'a décidé, c'est qu'en furetant sur Babélio, je me suis rendu compte que la "saga Harry Potter" était dans le top 3 des livres les plus critiqués (+ de 1500) et lus (près de 100 000 lecteurs), on dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, alors j'ai eu finalement envie de me rendre compte par moi-même, vraiment envie, d'autant que la lecture de certains billets promettait des scènes absentes du film.

Pour parler de ma lecture je n'ai pas été déçu, ça se lit tout seul, ça se boit comme du "petit lait" et effectivement le livre est bien plus riche que le film que j'ai revu pour l'occasion.

Il y a une foule de détails qui rend cette lecture intéressante, qui donne un éclairage plus précis sur les relations et les interactions des personnages qui sont bien plus complexes que ce que laisse entrevoir le film, sans parler du contexte de Poudlard bien plus fouillé ici.

Pour conclure c'est donc une belle expérience de lecture, facilitée par les images que nous connaissons tous maintenant des personnages et de l'univers de la saga, j'ajoute que le style est agréable, je crois que je viens d'alourdir ma PAL de six volumes de magie, il va m'être impossible d'en rester là ;)
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Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le p..

Cool, voici qu'arrive l'un de mes personnages préférés de la saga : Sirius Black !



J'aime le mystère qui l'entoure, j'aime sa condition de prisonnier évadé et je frémis devant les lugubres détraqueurs d'Azkaban qui m'évoquent les terrifiants Nazgûls de Tolkien. Et puis, re-cool, Sirius peut se transformer en chien, la classe !



Ce troisième volet des aventures du plus célèbre des apprentis sorciers gagne en maturité, au rythme de la croissance de Harry. Il se pare également de plus de noirceur, le rendant plus haletant et plus palpitant que les tomes précédents.



Après les débuts, les choses sérieuses vont commencer...

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Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la c..

Je continue ma découverte de la saga "Harry Potter" et force est d'avouer que je ne boude pas mon plaisir.

Je suis bien content de lire la version papier après avoir vu la série sur écran, c'est définitivement meilleur et plus riche, sans dénigrer l'adaptation cinématographique, on peut dire qu'elle est très en dessous si l'on considère les omissions ou les entorses à l'intrigue.

Nous sommes encore dans ce deuxième tome dans une littérature "jeunesse" qui n'a pas évolué vers la noirceur des prochains épisodes, cela-dit le scénario est maîtrisé et de qualité.

Miss Rowling a, et de l'imagination et du talent, je comprends sans peine le succès de cette série que je lirai intégralement, aucun doute à ce sujet.
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Une place à prendre

C'est un bon roman, honnête dans sa construction et sa volonté de renouveler un cliché bien connu : le petit village anglais parfait en apparence, mais rongé par l'ambition, la jalousie, les affaires extra-conjugales, les gens "qu'on ne peut pas décemment fréquenter"...

Un mort (le seul personnage pur et honnête) et "son fantôme" (attention, il n'y a guère de fantastique ici, c'est juste l'illusion d'un fantôme) sert de révélateur à ses guerres internes (parents/enfants, mari/femme, honnêtes gens/ infréquentables) au parfum bien connu.

JK Rowling n'a rien perdu de sa griffe, quand il s'agit de créer des caractères qui semblent émerger de la page, tant ils sont réels ou crédibles, ou d'entraîner le lecteur dans les tourments des dits-personnages, malgré le caractère très prévisible de l'intrigue et du développement de certains anti-héros.

Là où elle déçoit un peu, c'est qu'elle échoue à renouveler le thème qu'elle aborde : elle qui avait si bien réussi à renouveler l'art du roman jeunesse, elle ne parvient guère à trouver un angle d'approche marquant pour son passage chez les adultes. Il en résulte un roman qui ne surprend guère, malgré son agréable aspect de page turner.

Là où elle surprendra peut-être, c'est dans la dureté du langage (tantôt vulgaire, tantôt brutalement incisif) et de certaines scènes (viols, engueulades disproportionnées), dont on se demande, parfois, si elles servent l'intrigue ou si elles ne sont là que pour se démarquer du phénomène Harry Potter.

Un passage au domaine adulte honnête, mais peu marquant.



(critique élaborée à partir de la version originale)

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L'Ickabog

L'ickabog est un vrai conte, une véritable histoire du soir, à lire jour après jour... à nos enfants, ou à l'enfant que nous sommes encore.

J'ai appréhendé ce livre avec une petite frayeur. Pas facile de lire du JK Rowling après les Harry Potter que j'avais adoré. Je n'avais pas aimé le livre suivant... Comment appréhender cette nouvelle histoire ?

Il faut prendre ce livre et s'y plonger... Ne pas comparer. Se laisser emporter. Et ça marche !

En tant qu'enfant, c'est une histoire à découvrir.

En tant qu'adulte, c'est aussi une histoire qui peut refléter nos sociétés, celle de la manipulation, une société où la terreur, l'insécurité est instaurée pour diriger, pour manipuler, pour que la manne dirigeante s'enrichisse aux dépens des autres.

Comme les contes classiques de notre enfance, il y a un message derrière l'histoire.

Bref, j'ai vraiment apprécié cette lecture, qui sort des sentiers battus par rapport à mes lectures habituelles.
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Harry Potter, tome 4 : Harry Potter et la c..

Le coup de génie de J. K. Rowling est bien de réussir à émerveiller une nouvelle fois ses lecteurs au moment même où ils pourraient bien commencer à sérieusement se lasser d'assister une nouvelle fois à une rentrée scolaire à Poudlard ! Et comment réussit-elle ce tour de force ? En introduisant dans son récit un élément fédérateur : la compétition ! Même si ici la compétition sportive prend des allures de "Jeux Olympiques de la Magie", ce qui la rend plus originale et séduisante, elle réussit à nous scotcher à notre bouquin comme nous serions scotchés à notre petit écran pour suivre les JO.

Excellente idée donc que cette Coupe de feu.



Côté narration, beaucoup moins de surprise dans la mesure où l'auteur reste fidèle à son style et elle aurait tort de se priver puisque c'est ce que le lecteur attend d'elle avant toute chose.



**** SPOILER ****

L'émotion atteint son point culminant avec le tragique dénouement qui fait définitivement basculer Harry, Ron, Hermione et l'ensemble des apprentis sorciers dans le monde "des grands". Finie l'enfance ! Ce tome 4 se termine par un homicide, laissant les héros et les lecteurs haletants et ancrant définitivement la saga dans le noir et l'obscur.
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Une place à prendre

D’un côté, Yarvil, ville mère avec son journal, son centre commercial, ses cinémas, ses immeubles, ses cités sociales… De l’autre, le petit bourg de Pagford, niché au pied de l’abbaye, avec ses maisons bourgeoises, ses villas aux jardins bien entretenus, son unique épicerie, son salon de thé, son Conseil paroissial (presque aussi important qu’un gouvernement fédéral)… Entre les deux, la cité sociale des Champs appartenant à Yarvil mais construite sur des terres de Pagford, usurpées par traitrise selon certains, et Bellchapel, la clinique de désintoxication, sise dans l’église désaffectée.

Administrativement, Pagfrod dépend de Yarvil – il n’y a pas de maire à Pagford – mais le bourg jouit d’une certaine indépendance dans divers domaines. Howard Mollison, le président du Conseil paroissial, voudrait se débarrasser une bonne fois pour toutes de la tutelle de la cité des Champs et de la clinique, qu’il voit comme deux abcès purulents sur la face lisse de « sa » ville. Il n’a que faire des parias, des parasites et des drogués qui y pullulent et menacent la tranquillité de Pagford !

Le charismatique Barry Fairbrother est son plus grand opposant au Conseil. Mais voilà qu’il décède d’une rupture d’anévrisme et laisse une place vacante. La petite bourgade paradisiaque va alors révéler son vrai visage.

Dans ce roman, JK Rowling nous dépeint un monde qu’elle connait bien. Même si Pagford n’existe pas, il s’est nourri de ses souvenirs d’enfance et d’un passé encore proche qu’elle ne renie pas. La pauvreté, la misère, elle a fait plus que les côtoyer. Elle les a vraiment vécues. Cela se sent dans le portrait très fin qu’elle dresse des habitants des Champs. Malgré un regard impitoyable sur leurs travers, leurs bassesses et leurs fêlures, on sent aussi beaucoup de tendresse dans ses propos. Pour Krystal notamment.

L’histoire -et le milieu dans lequel elle s’inscrit- n’est pas sans rappeler les films de Ken Loach (Sweet sixteen, Looking for Eric) ou encore « Billy Elliot » ou « Full Monty ». Même ambiance, même fond de crise économique et sociale, même décor. Mais là où « Billy Elliott » ou « Full Monty » laissait espérer une vie meilleure, une possibilité d’échapper à son destin et de se prendre en mains, JK Rowling a choisi de nous montrer le rude côté des choses, d’une vie qui ne se passe pas toujours comme on l’a rêvée.

Manigances, hypocrisies, lâchetés et faux-semblants sont le décor sordide de ce récit. Que ce soit au sein de la ville et de son Conseil ou dans l’intimité des familles. Et chacun d’y reconnaitre un peu de son propre entourage…

Je n’attendais rien de particulier de cette lecture, si ce n’est me rendre compte de la manière dont JK Rowling allait rebondir après le départ d’Harry. J’ai été charmée par cette histoire. On retrouve les descriptions fines et précises qui m’ont tant plu dans la saga Harry Potter et le souci du détail. Sans oublier cette inimitable écriture qui rend chaque fin de chapitre si attrayante qu’on a beau se dire « cette fois, je ferme », on se surprend quand même à tourner la page pour lire « les premiers mots, juste les premiers mots » avant de se laisser entraîner, faibles lecteurs que nous sommes.

Dans ce roman, ce sont surtout les jeunes qui m’ont émue : des adolescents en crise, certes, mais lucides, jetant un regard sans complaisance sur leurs parents et le monde des adultes en général. Des jeunes trop mûrs car malmenés par la vie ; des jeunes qui ne veulent en rien ressembler à leurs parents mais qui sont déjà tellement meurtris qu’on se demande comment ils pourraient en être autrement.

Ce n’est pas un conte de fées que nous propose JK Rowling ici. Rien de magique dans ce récit. Mais la vie ; juste la vie, comme elle est, parfois…






Lien : http://argali.eklablog.fr
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Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la c..

"Expelliarmus" !



Ah ! Harry m'a défait de ma plume ! Bon c'est pas grave, je vais me mettre au clavier.



Dans ce deuxième tome, nous explorons une nouvelle fois l'univers magique de Harry Potter. J.K. Rowling nous ensorcelle dès les premières pages avec la rencontre entre Harry et Dobby.



J'ai d'ailleurs trouvé le personnage de Dobby très attachants car en voulant protéger Harry il lui cause des soucis, sa première définition de "aider" n'est pas la même que la nôtre.



Ensuite, après avoir eu des ennuis par la "faute" de Dobby, Harry va être retenu "prisonnier" dans sa chambre et va réussir à en sortir par l'aide de Ron et de ses frères qui vont l'évader en voiture volante.



S'ensuit la rencontre entre Harry et la rousse famille des Weasley. J'ai beaucoup apprécié la rencontre entre Harry et Arthur, qui s'intéresse à tout ce qui concerne la technologie des moldus, ces humains dépourvus de pouvoirs magiques.



Après quelques complications pour entrer à Poudlard, Harry, Ron et Hermione se retrouvent. Mais encore cette année, un mystère se trame dans l'école. La chambre des secrets, lieu contenant selon les dires un monstre terrible a été rouverte, et les victimes vont de paire !

Qui l'a ouverte ? Est-ce l'ennemi juré d'Harry, Drago Malefoy, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ?

A vous de le découvrir !



Bref, super second tome où se mêlent mystères, amitié, humour (notamment avec le nouveau professeur de Défense contre les forces du mal, Gilderoy Lockhart), combats et suspense !

Une vie sans avoir lu Harry Potter, ce n'est pas une vie !



Mais là encore j'ai été déçu par le film, à mon goût peut représentatif de l'extraordinaire qualité du récit...

Bonne (re)lecture !
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