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Critiques de J. K. Rowling (9545)
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Harry Potter, tome 6 : Harry Potter et le p..

Ce sixième et avant dernier tome est pour moi le meilleur de la saga à ce jour, passionnant de la première à la dernière ligne !

Nous sommes loin des longueurs et des errements du dernier opus, l'auteure a retrouvé son "peps" et tous les développements vont se révéler captivants et sans temps mort.

Les séquences "pensine" de Dumbledore et Harry avec l'exploration des souvenirs concernant Voldemort, les interrogations sur la loyauté de Rogue, les mystères autour du comportement de Drago, l'énigme autour du Prince de sang mêlé et même les chamailleries d'ados entre Hermione et Ron.

Tous ces aspects vont être traités avec une progression idéale pour nous tenir en haleine jusqu'au bout du tome et cette hallucinante conclusion.

Un tome résolument sombre et mature, un pas vers la "dark fantasy" ce qui n'est pas pour me déplaire.

Du coup me voilà bientôt au bout, figurez-vous que j'ai oublié le dernier film et son épilogue vu il y a bien longtemps, une chance assurément :)
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Le Quidditch à travers les âges

Le Quidditch, c'est pas sorcier!

"Quidditch, le match historique. "Arte.TV le 27/07/19.

20 équipes se disputent la Coupe d'Europe (Coupe de feu🔥) de Quidditch.



Dans le livre, Albus Dumbledore espérait que le Quidditch ne sera jamais joué par les moldus (un moldu est un humain qui n'a pas de pouvoirs magiques!)...

Pourtant, c'est grâce à ce livre que nous pouvons jouer au Quidditch depuis 2005!



Dans ce sport, il y a 7 joueurs dans chaque camp(équipe mixte, mais Griffons et Elfes y sont interdits) et plusieurs balles, dont un "Vif d'or".



Le "Vif d'or", la balle magique chez Harry Potter a été remplacée par une balle de tennis, dans une chaussette jaune, attachée derrière les fesses du joueur qui l'incarne.

Ben oui, pas devant! C'est pas sorcier de deviner ça quand même !

L'attraper fait gagner 150 points, 30 dans un match moldu.



Harry Potter réussit à l'attraper avec sa bouche, mais ça c'est INTERDIT, chez les moldus...



Le vif d'or?

"Au début du XIIe siècle, la chasse au vivet (un oiseau rond, ressemblant au vif d'or) était très répandue dans le monde des sorciers.

C'est une espèce protégée depuis...

L'invention du vif d'or est attribuée à un sorcier du nom de Bowman Wright, de Godric's Hollow".



-Mais, revenons à notre match de Quidditch moldu!

Les joueurs ont tous un balai dans le... dans une main. Mais, les hommes sont plus à l'aise avec le... bâton qui dépasse de leur entrejambe. Les joueuses beaucoup moins...

Pourtant, ils/elles doivent courir avec, sans le lâcher et attraper le "souaffle" pour l'envoyer dans les cerceaux, afin de marquer des points, tout en évitant les "cognards", des balles éliminatoires...



"En 1398, le sorcier Zacharias Loregon acheva la première description complète du jeu du Quidditch."

Il est interdit aussi de frapper le joueur adverse, avec un balai, même avec un "Nimbus 2000".

Ou de commettre un "hochequeue", retenir un joueur par la queue... de son balai. Il y a 700 fautes répertoriés !



Hop, du balai? Ne me jetez pas un "crachelimace" et ne me transformez pas en "chocogrenouille".

Allez plutôt essayer ce sport! C'est magique ! Enfourchez vos balais!

-Doucement Pégase, tout doux, on ne va pas chasser les moutons, ni la poussière cette fois!
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Harry Potter, tome 4 : Harry Potter et la c..

Un quatrième tome particulièrement copieux avec près de 600 pages au format numérique.

Je suis toujours aussi heureux de cette découverte, il n'y a pas à dire, la version papier est quasiment toujours au dessus des adaptations à l'écran, en fait, pour cette saga c'est une évidence.

Un tome qui confirme un environnement plus sombre, plus inquiétant et aussi plus intéressant car Harry murit et la teneur des situations et des dialogues s'élève en rapport.

J'ai trouvé l'intrigue d'une belle complexité avec l'entrée en scène de personnages clairement ambigus et inquiétants, j'ai apprécié que l'auteure prenne son temps pour tout mettre en place, y compris les "pauses" humour comme le bal ou les épisodes relatifs à la "Gazette du sorcier", à l'arrivée il n'y aura aucune fausse note, c'est vraiment très bon.

Je me programme bien sûr le tome cinq sans trop tarder, je suis devenu fan :)
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Harry Potter and the Philosopher's stone

Traduction : Jean-François Ménard



C'est dans la banlieue aisée de Londres, 4, Privet Drive, que réside la famille Dursley. Le père, Vernon, énorme et moustachu, dirige une entreprise spécialisée dans les perceuses et autres instruments du même type. La mère, Petunia, est une maniaque du ménage. Après son époux, son second amour, c'est son fils, Dudley, qu'elle surnomme allègrement (dans la traduction française, en tous les cas) "Dudleynichou."



Et puis, au numéro 4, Privet Drive, vit aussi le neveu des Dursley, le jeune Harry Potter, seul enfant de la soeur de Petunia, disparue onze ans plus tôt dans un accident de voiture aux côtés de son mari, James Potter. (Telle est en tous cas la version que Harry a toujours entendue jusque là.)



Comme le souligne J.K. Rowling dans je ne sais plus quel passage, on ne peut pas dire que les Dursley privent Harry de nourriture. Cependant, sans évoquer les Thénardier d'hugolienne mémoire, ils n'apprécient pas du tout leur neveu qu'ils laissent allègrement brutaliser par Dudley et ses amis.



D'ailleurs, Harry a droit au placard sous l'escalier en guise de chambre à coucher, c'est tout dire.



Quand débute cette saga promise à l'avenir brillant que l'on sait (mais qui ne se bâtira de bouche-à-oreille qu'à partir du troisième tome), Harry, comme d'ailleurs son cousin, va avoir onze ans. Et c'est quelques jours avant cette date symbolique que la Magie fait son entrée officielle dans son existence.



Harry est en effet né sorcier, fils de sorciers et, en tant que tel, inscrit d'office dès son premier vagissement à l'illustre Ecole de Magie de Poudlard que, conformément à la Tradition, il se doit de rejoindre à la rentrée scolaire suivant ses onze ans.



Cette histoire effarante, qu'il prend au début pour une mauvaise blague, il l'apprend, après bien des péripéties (l'oncle Vernon, traqué par des tonnes de lettres ensorcelées qu'il n'entend pas remettre à leur destinataire, Harry, et qui, de ce fait, soumettent littéralement le 4, Privet Drive à un siège intensif reste un moment-culte du livre autant que du film qui en fut tiré), de la bouche de Rubeus Hagrid, Gardien des Clefs et des Lieux à Poudlard, le même Hagrid qui alla le recueillir tout enfant dans la maison où ses parents avaient été assassinés par Lord Voldemort, le plus grand mage noir de tous les temps.



Cette nuit de cauchemar, dont le jeune garçon ne conserve que le vague souvenir d'une fulgurante lumière verte, lui a en outre laissé sur le front une cicatrice en forme d'éclair, celle que lui infligea la baguette de Voldemort lorsque celui-ci, pour compléter son oeuvre de mort, tenta d'assassiner également le nourrisson.



Seulement voilà : si prodigieuse que fût la magie du Seigneur des Ténèbres (autre nom pour désigner Lord Voldemort), elle n'eut sur Harry aucun effet. Mieux : elle se retourna contre celui qui voulait l'utiliser à son encontre et depuis ce jour, nul ne sait ce qu'est devenu Lord Voldemort.



Mais, ainsi que le dira plus tard Albus Dumbledore, le seul sorcier que Voldemort, qui fut jadis son élève à Poudlard, ait jamais redouté, le Seigneur des Ténèbres ne possédait plus en lui suffisamment d'humanité pour mourir. En foi de quoi, il est quelque part, on ne sait trop où, guettant son heure ...



Tel est le point de départ d'une série pour la jeunesse qui aura marqué la fin du XXème siècle et le début de celui-ci à un degré tel que beaucoup s'en sont agacés. A tort car les aventures de Harry Potter sont aussi morales que celles que nous concoctait jadis la comtesse de Ségur. Simplement, elles sont plus modernes et résolument tournées vers un fantastique qui, d'abord aimable, commence à s'assombrir dès le troisième volume.



Il n'y a pas d'ailleurs que les créatures fantastiques qui se fassent plus inquiétantes. Rowling a eu l'habileté de calquer le "gouvernement" du monde des Sorciers sur celui des Moldus (= les non-sorciers) et le personnage de Dolores Ombrage, qui fait son apparition dans le cinquième volume, s'inspire bien plus de l'Inquisition que des monstres lovecraftiens. Mais nous y reviendrons.



Un volume par année passée à Poudlard : si l'idée n'est pas neuve, elle permet en tous cas à Harry de grandir avec ses lecteurs. Ses émotions et ses angoisses font de même. Et, bien sûr, ses condisciples : tout d'abord, ses deux plus fidèles amis, Ron Weasley qui appartient à l'une des plus vieilles familles de sorciers connues, et Hermione Granger, une Moldue pur-sang dont les parents sont ... dentistes ; mais aussi les inénarrables jumeaux Fred et George, frères aînés de Ron, toujours à l'affût d'une bêtise à faire ou d'une nouveau passage secret à découvrir, Neville Londubat, dont les parents sont devenus fous après avoir été torturés par les sbires de Lord Voldemort et bien d'autres ...



Les professeurs, quant à eux, ne changent guère. D'année en année, tous sont fidèles au poste, sauf celui à qui revient la charge d'enseigner la Défense contre les Forces du Mal - on en connaîtra les raisons dans un autre volume.



Parmi ces enseignants, mention spéciale au professeur Severus Rogue, l'un des personnages les plus ambigus et aussi les plus puissants de la série. Retenez bien son nom ...



... si vous ne le connaissez pas encore, ce dont je doute.



Enfin, on ne se lasse pas de le dire et de l'écrire, la première magie de ce livre, la plus puissante sans doute, est de ramener le lecteur adulte et blasé au temps de son enfance, quand il rêvait encore de sorcières, de balais volants, de dragons ... et d'un univers aussi vaste que ses rêves les plus secrets.



Et c'est pourquoi, en dépit d'un style un peu faible et que la traduction dessert souvent, J. K. Rowling mérite de figurer à jamais au Panthéon des Ecrivains pour la Jeunesse, aux hauteurs vertigineuses où planent depuis longtemps deux autres Anglo-saxons : le très britannique Lewis Carroll et l'australienne Pamela J. Travers, la "mère" de Mary Poppins. ;o)
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Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'or..

Ce tome cinq de la saga "HP" est un beau pavé de mille pages et c'est aussi celui que j'ai le moins apprécié jusqu'à présent.

j'ai ressenti beaucoup de longueurs dans ce qui paraît être un tome de transition, celui qui pose les dernières questions et apporte tout de même beaucoup de réponses, mais que de digressions et de longueurs...

L'intrigue se révèle très inégale avec à mon sens une trop grande place accordée aux basses manoeuvres d'Ombrage qui finalement apportent peu à la "véritable" histoire, les épisodes concernant Hagrid sont bien décevants aussi et n'apportent rien non plus, les révisions et les examens... Bon passons.

Il y a heureusement quelques moments intéressants, comme la découverte de l'Ordre du Phénix même si là encore on peut être déçu par le peu de développement, même les duels de magie m'auront paru décousus et manquant de cohérences, non, vraiment ce fut long.

Ce qui m'a aussi un peu contrarié aura été le comportement plutôt immature de notre personnage principal, assez incompréhensible pour tout dire, quelques bizarrerie dans le scénario aussi...

Reste heureusement quelques rares moment de bravoure et un moment tragique, et surtout les deux derniers chapitres, passionnants et nous promettant une fin de saga épique.

Un opus mi-figue mi-raisin pour ce qui me concerne.
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Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les ..

La boucle est bouclée, je termine cette saga avec un beau sentiment de contentement.

Le plus compliqué est souvent de réussir la fin, histoire de ne pas se dire "tout ça pour ça ?", pour ce qui me concerne elle est réussie et je ne regrette pas cette lecture et ces beaux pavés.

Un dernier tome sombre à souhait, de l'action mais aussi de la réflexion avec une quête compliquée, des drames et quelques beaux moments pleins de sensibilité aussi.

Il y a surtout une intrigue d'une belle complexité, des questionnements assez ardus sur le thème de la loyauté et de la trahison, des révélations étonnantes sur Dumbledore ou Rogue qui devrait captiver les plus difficiles des lecteurs.

J'ai quand même eu quelques regrets ou du moins un principalement, à savoir l'hésitation de l'auteure à assumer le passage à une fantasy plus "dark" qui aurait renforcé la crédibilité de certaines scènes, ou pour parler en langage "HP", pourquoi continuer à utiliser "stupéfix" et "experliarmus" contre des adversaires qui n'hésitent pas (eux) à utiliser des sorts de magie noire qui tuent ou blessent cruellement vos amis ?

Cela dit mon plaisir de lecture pour ce tome de conclusion vaut cinq étoiles sans hésiter.

Une saga incontournable !
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Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le p..

Bon sang ce que c'est sympa, Harry Potter est l'archétype de la saga qui parle à toutes et à tous de 7 à 77 ans (et plus pourquoi pas !).

Un tome 3 qui opère une petite transition vers un peu plus de sérieux et de sombre, on s'éloigne doucement de la littérature jeunesse pour entrer dans un univers plus inquiétant et dangereux ce qui n'empêche pas d'aimer toujours autant les "chocos-grenouilles", à treize ans c'est bien normal ;)

Ce tome 3 nous en apprend plus sur Harry et le drame de la disparition de ses parents. Une intrigue qui gagne en complexité et en intérêt avec l'arrivée de certains personnages dont Sirius Black et Lupin qui vont donner un éclairage et une orientation d'une autre dimension à l'histoire.

Je suis conscient de me répéter mais, incontestablement la version écrite est bien au-dessus de l'adaptation cinématographique, plus riche, et avec l'arrivée de tomes plus sombres encore je m'attends à de très bons moments de lecture.

Une découverte sur le tard certes, mais mieux vaut tard...
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Les animaux fantastiques : Vie et habitat

« Livre de classe » et non script de film (qui existe aussi semble-t-il).





Petit livre préfacé par Dumbledore, encore lui. Un livre de classe annoté (3-4 phrases et mots d'esprits) de H. Potter et un petit catalogue de bestioles magiques.





Un petit ton impertinent et humoristique qui passe très bien, puis commence la liste. A part le fait que nombre d'entre-elles ont une fâcheuse tendance à se délecter de chair humaine, ces charmantes bébêtes n'amène encore une fois que peu de chose à notre culture potterienne. Mais on apprend ce que sont devenus les dodos...





On ne pourra même pas gloser sur le volet mercantile puisque apparemment, les bénéfices seront reversés à une oeuvre caritative.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

906ème critique... que dire? Lu pour la première fois il y a 10 ans, j'ai vu et revu les films. Pourquoi le relire dans ce cas? Parce que c'est fun fun fun! Je me suis régalée... à nouveau.



Quel plaisir de retrouver tous les personnages à l'aube de leur grande aventure. J'avais oublié moult détails... c'est bien le but de la relecture : la redécouverte. Pas de suspense mais une profonde nostalgie... c'est un peu comme si je l'avais lu enfant.



Je crois que je me vais me refaire toute la série ^^



Pour conclure : à lire et à relire sans modération!



Challenge multi-défis 2017 (19)



Liste (non exhaustive) des prix littéraires reçus :



* Nestlé Smarties Book Prize 1997 Gold Medal 9–11 years 

* FCBG Children’s Book Award 1997 Overall winner in Longer Novel Category

* Birmingham Cable Children’s Book Award 1997 

* Young Telegraph Paperback of the Year 1998

* Carnegie Medal 1998 (Shortlist) 

* British Book Awards 1997 Children’s Book of the Year 

* Sheffield Children’s Book Award 1998 

* Whitaker’s Platinum Book Award 2001 

* Voted nation’s favourite children’s book in Reading charity Booktrust’s ‘100 best books for children’ vote (2013) 
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Il est particulièrement important puisqu'il sert de base introductive aux six autres tomes. Il permet de découvrir l'univers d'Harry Potter, de se familiariser avec les personnages, les lieux, les mœurs et tout le vocabulaire de ce monde magique inventé. Ce premier tome ne semble pas soulever de questions sans réponses, mais il n'en est rien : il contribue à installer les nœuds de l'intrigue d'Harry Potter grâce à des indices sur la suite de l'histoire suffisamment bien cachés pour ne pas éveiller les soupçons du lecteur.



Il a été traduit en français, comme les six autres tomes de la série, par Jean-François Ménard. L'illustration de la couverture dans son édition française est de Jean-Claude Götting. La toute première édition française d'Harry Potter à l'école des sorciers de 1998 contient des illustrations en têtes de chapitre dessinées par Emily Walcker totalement inédites qui ont été supprimées par Gallimard dans les éditions suivantes, ce qui fait de l'édition originale un collector absolu et rarissime, ceci d'autant plus qu'à l'instar de son homologue britannique, elle a bénéficié d'un tirage de lancement assez faible (Personne ne connaissait Harry Potter à l'époque). Cette première édition dont le prix atteint aujourd'hui des sommets est évidemment activement recherchée par les collectionneurs français et demeure extrêmement difficile à dénicher (surtout en bon état, car ce petit livre était très fragile). Le texte français de la première édition était toutefois allégé de certains paragraphes du texte original. Cette première édition se reconnait au dépôt légal et date d'impression.

Après la mort tragique de Lily et James Potter, Harry est recueilli par sa tante Pétunia, la sœur de Lily et son oncle Vernon. Son oncle et sa tante, possédant une haine féroce envers les parents d'Harry, le maltraitent et laissent leur fils Dudley l'humilier. Harry ne sait rien sur ses parents. On lui a toujours dit qu’ils étaient morts dans un accident de voiture.



Le jour de ses 11 ans, un demi-géant du nom de Rubeus Hagrid vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie, où il est attendu pour la rentrée. Hagrid lui révèle qu’il est un sorcier comme ses parents et que ses parents ont en réalité été tués par l'un des plus grands mages noirs du monde de la sorcellerie, Voldemort, surnommé "Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom". Voldemort a cherché à tuer Harry, mais ce dernier a survécu, en gardant une cicatrice en forme d’éclair sur le front. Harry découvre alors qu'il est un héros dans le monde des sorciers, car le sort que Voldemort lui a lancé pour le tuer s'est retourné contre lui et le règne du mage noir s'est arrêté, grâce à lui. Harry, surnommé le survivant, est adulé par la communauté des sorciers.



Harry entre donc à l’école de sorciers, Poudlard, où le professeur Albus Dumbledore est directeur. Après sélection par le Choixpeau magique, il entre dans la maison des Gryffondor et se fait de très bons amis : Ron et Hermione, avec qui il passe des moments heureux. Harry entre rapidement dans l'équipe de Quidditch de sa maison, un sport collectif très populaire chez les sorciers se pratiquant sur des balais volants.



Mais Harry découvre bientôt l'existence d'un complot à l'intérieur de Poudlard.

Chapitre 1 : Le survivant



Le premier novembre 1981, les Dursley mènent une vie paisible au 4, Privet Drive, quand un mystérieux personnage, Albus Dumbledore, dépose leur neveu Harry, alors âgé d'un an, devant leur porte. Sa mère Lily Potter est la sœur de Pétunia Dursley, mais Pétunia refuse d'entendre parler d'elle, même par son mari Vernon Dursley. Les parents de Harry sont morts la veille, assassinés par un personnage effrayant dont on ne doit pas prononcer le nom, mais Harry a survécu à l'attaque. Il est donc appelé par le monde de la sorcellerie « Harry Potter, le survivant ».



Chapitre 2 : Une vitre disparaît



Dix ans plus tard, chez les Dursley, Harry est négligé par son oncle et sa tante. Lors de l'anniversaire de Dudley, la famille Dursley se rend au zoo en compagnie de Piers Polkiss, l'ami de Dudley ; Harry fait partie de la sortie. Dudley, qui veut voir un serpent bouger, demande à son père de taper contre la vitre du vivarium, mais sans succès. Il reporte alors son attention sur d'autres reptiles mais, pendant ce temps, Harry parle au serpent ; et celui-ci se comporte comme s'il comprenait les paroles de Harry. Dudley bouscule alors Harry, le fait tomber a terre et s'appuie contre la vitre, tout satisfait de voir le serpent bouger. Harry devenu furieux, la vitre disparaît mystérieusement, laissant le serpent s'échapper, et Dudley et Piers sont pris de panique. Suite à l'incident, Vernon décide d'enfermer Harry dans son placard, situé sous les escaliers.



Chapitre 3 : Les lettres de nulle part



Un matin, en allant prendre le courrier, Harry découvre une lettre qui lui est destinée. Mais son oncle la lui confisque et semble très inquiet. Le lendemain, la lettre arrive à nouveau mais en dix exemplaires, et il en arrive de plus en plus chaque jour. Pour échapper à ces lettres et de peur que Harry ne réussisse à en attraper une, la famille, sur la décision de l'oncle Vernon, part se réfugier dans un hôtel, l'Hôtel du Rail, mais ils y reçoivent la lettre une fois de plus. Ils partent alors se réfugier dans une cabane située au sommet d'un rocher, à bonne distance de la côte.



Chapitre 4 : Le gardien des clés



Cette nuit-là, Harry Potter, couché sur le plancher de la cabane car les Dursley n'ont pas pris la peine de lui faire un lit, attend avec impatience que la montre de Dudley sonne minuit, car dès minuit, il allait avoir onze ans. Mais un demi-géant du nom de Rubeus Hagrid vient perturber le silence de la cabane. Il se présente comme étant le gardien des clés et des lieux à l'école de sorcellerie de Poudlard. Il est par contre choqué de savoir que Harry ne connait pas cet endroit et qu'il croit ses parents morts dans un accident de voiture. Harry apprend alors comment ses parents ont été tué par le plus grand mage noir de tous les temps, Lord Voldemort (Que l'on connaitra plus tard sous le nom de Tom Elvis Jedusor), et il est (finalement) autorisé à lire sa lettre qui l'informe qu'il est inscrit à Poudlard depuis sa naissance.



Chapitre 5 : Le chemin de Traverse



Hagrid, le géant, emmène Harry acheter ses fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse à Londres, une sorte d'univers parallèle auquel on accède par la magie. À la banque des sorciers de Gringotts, Harry apprend que ses parents lui ont laissé beaucoup d'argent avant de mourir. Tandis qu'il prend l'argent, Hagrid récupère dans une chambre forte un objet entouré de papier mais sérieusement gardé. Harry achète son matériel, dont une baguette magique, il apprend qu'elle est faite avec une plume du même phénix que celle qui constitue la baguette de Voldemort.



Chapitre 6 : Rendez-vous sur la voie 9¾



Le premier septembre, dans le train qui le conduit à Poudlard, Harry fait la connaissance de Ron, Hermione et Neville qui entrent comme lui en première année à l'école de sorcellerie. Mais il ne se fait pas que des amis : il doit aussi affronter les moqueries de Drago Malefoy et de ses deux acolytes Goyle et Crabbe. Il apprend aussi qu'à Poudlard il y a quatre maisons et que les élèves y entrent selon leur personnalité. Mais tout le monde se pose la même question : dans quelle maison chacun va-t-il aller ?



Chapitre 7 : Le choixpeau magique



Les élèves arrivent à Poudlard. Pour savoir dans quelle maison les apprentis sorciers vont faire leurs études, ils doivent chacun leur tour coiffer le choixpeau magique : quand on le pose sur la tête du novice, il annonce la maison à laquelle celui-ci est destiné. Harry est envoyé à Gryffondor pour rejoindre « les courageux, les plus hardis et les plus forts », avec Ron et Hermione. Il est content d'avoir résisté au choixpeau qui voulait l'envoyer à Serpentard — à l'instar de Drago —, la maison par où sont passés de nombreux sorciers qui ont mal tourné, comme Voldemort.



Chapitre 8 : Le maître des Potions



Lors de cette première semaine de cours, Harry découvre ses professeurs et surtout l'hostilité que semble lui vouer un certain Severus Rogue, le professeur de potions. Le vendredi, Harry voit un journal, la Gazette du Sorcier, annonçant que la banque des sorciers avait été cambriolée le jour même où lui et Hagrid s'y étaient rendus. Il comprend que le cambriolage visait précisément la chambre forte où Hagrid avait récupéré l'objet mystérieux.



Chapitre 9 : Duel à Minuit



Au premier cours de vol sur balai, Neville, un ami de Harry, reçoit un Rapeltout, une petite boule dont la fumée s'en dégageant devient rouge quand on a oublié quelque chose, envoyé par sa grand-mère. Drago Malefoy s'en empare, ce qui fait éclater entre Malefoy et Harry une bagarre pour récupérer le Rapeltout dans les airs, Harry se montre très doué en vol sur balai. Harry réussit à récupérer l'objet de Neville mais se fait attraper par le professeur Minerva McGonagall qui l'emmène dans le château et lui fait une proposition : être attrapeur pour le match de Quidditch. Malefoy qui espérait que Harry se fasse renvoyer de Poudlard le provoque en duel à minuit, mais ne vient pas. Ceci avait en fait pour but de l'attirer dans un piège. Harry, accompagné d'Hermione et de Ron, se trouve poursuivi par Argus Rusard — le concierge — et se cache dans le couloir interdit. Harry découvre alors où se trouve le petit paquet enveloppé de papier kraft que Hagrid était allé cherché dans la chambre forte n° 713 de la banque Gringotts : il est dans le couloir interdit, protégé par Touffu, le terrible chien à trois têtes.



Chapitre 10 : Halloween



Le jour d'Halloween, Hermione, qui entend une remarque de Ron qui ne lui plaît pas, va se réfugier dans les toilettes, ne sachant pas qu'un Troll est dans l'école. Ron et Harry décident d'aller la chercher. En jetant le sort Wingardium Leviosa, Ron réussit à assommer le Troll avec sa propre massue et à sauver Hermione. Harry remarque alors que Rogue est blessé à la jambe et en déduit qu'il a fait rentrer le troll pour pouvoir passer devant Touffu, le chien à trois têtes.



Chapitre 11 : Le match de Quidditch



Après un long entraînement, voici enfin le premier match de Quidditch. Pendant le match, le balai de Harry est soudain détourné par un maléfice inconnu : il emporte Harry de plus en plus haut et cherche à le faire tomber. Dans les tribunes, Hermione aperçoit le professeur Rogue formuler des incantations en regardant fixement Harry. Elle court vers lui mais au passage renverse le professeur Quirrell pour le déstabiliser et envoie une étincelle sur sa robe qui prend feu. Le feu s'éteint vite, Harry reprend le contrôle de son balai et Gryffondor gagne le match (on saura plus tard que c'était Quirrell qui voulait faire tomber Harry de son balai et que Rogue cherchait à rétablir la situation). En allant ensuite boire un thé chez Hagrid, Harry, Ron et Hermione apprennent que l'objet que celui-ci était allé chercher à la banque des sorciers « est une affaire entre Albus Dumbledore et Nicolas Flamel ».



Chapitre 12 : Le Miroir du Riséd



Harry, Ron et Hermione recherchent dans la bibliothèque des informations sur Nicolas Flamel. Harry reçoit une cape d'invisibilité pour Noël. Pour échapper à Rogue et à Rusard, Harry rentre dans une pièce dont la porte est entrouverte. Il y découvre un miroir étrange, sur lequel il est écrit : « Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej », qui lu à l'envers fait « je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir ». Il fait un pas en avant et voit son reflet avec un groupe de gens derrière lui (sa famille). Harry revient plusieurs fois car il veut en savoir plus sur lui-même. Ron est de mauvaise humeur et Harry lui promet de lui montrer le miroir qu'il a vu. Ron voit son reflet avec l'équipe de Poudlard (Ron est capitaine). Ils reviennent plusieurs fois jusqu'à ce qu'on enlève le miroir. Car Dumbledore, qui les a surpris, a expliqué à Harry que ce miroir ne montre que notre désir le plus profond et le plus cher et qu'il a rendu certains sorciers fous. Dumbledore prend la décision de le changer de place à travers le château afin que Harry ne sache plus où il se trouve.



Chapitre 13 : Nicolas Flamel



Grâce à Hermione, les trois amis retrouvent qui est Nicolas Flamel : « c'est le seul alchimiste qui ait réussi à fabriquer la pierre philosophale », qui a la propriété de transformer n'importe quel métal en or pur et qui produit l'élixir de longue vie qui rend immortel. Ils comprennent maintenant que l'objet si précieux caché dans le couloir interdit est la pierre philosophale. Après la victoire du match de quidditch contre la maison de Poufsouffle, Harry surprend une conversation entre les professeurs Rogue et Quirrell, de laquelle il déduit que Rogue cherche l'aide de Quirrell pour aller voler la pierre.



Chapitre 14 : Norbert le dragon



Harry apprend que Hagrid élève un dragon dans sa cabane bien qu'il sache qu'il est interdit d'avoir ou d'élever un dragon à Poudlard. Mais le dragon grandit et la catastrophe est imminente. Harry réussit, avec Ron et Hermione, à convaincre Hagrid d'envoyer le dragon en Roumanie, où le frère de Ron a un élevage. Après tout ça, Hagrid explique à Harry, Ron et Hermione que la pierre philosophale est gardée au passage interdit par Touffu et par les sortilèges des professeurs. Un soir à minuit, alors que Ron est à l'infirmerie, Harry et Hermione emmènent Norbert le dragon au sommet de l'une des tours de l'école pour que les amis du frère de Ron, qui arrivent sur leurs balais, l'emportent. Mais en repartant vers leurs dortoirs, Harry et Hermione se rendent compte qu'ils ont oublié la Cape d'Invisibilité qui les camouflait en haut de la tour. Et comble de l'horreur, ils rencontrent Rusard sur leur passage. Il les emmène dans le bureau du professeur McGonagall. Harry découvre alors que Neville à également été attrapé pour avoir cru à l'histoire du dragon. Drago Malefoy est aussi pris.



Chapitre 15 : La forêt interdite



Harry, Drago, Neville et Hermione reçoivent une retenue et enlèvent respéctivement 150 points à Gryffondor et 20 à Serpentard car ils étaient dehors après le couvre-feu. Gryffondor est alors relégué à la dernière place du classement pour la Coupe des Quatre Maisons. Alors que les examens approchent, Harry soupçonne Quirrell d'avoir été à nouveau menacé par Rogue et de lui avoir cédé. Le lendemain de cette découverte, Harry, Neville, Hermione et Drago apprennent en quoi doit consister leur retenue : ils doivent aller dans la forêt interdite avec Hagrid pour retrouver une licorne blessée. C'est Harry et Drago qui la retrouvent, mais elle est morte ; penchée sur elle, une créature encapuchonnée est en train de boire son sang. Harry éprouve alors une douleur insupportable à sa cicatrice. Cette créature n'est autre que Lord Voldemort, qui ne peut alors survivre qu'en buvant du sang de licorne. Un centaure répondant au nom de Firenze vient au secours d'Harry et chasse Voldemort.



Chapitre 16 : Sous la trappe



Harry comprend que Rogue essaie de trouver la pierre philosophale pour redonner la vie à Voldemort. Si Rogue a réussi à convaincre Quirrell, il va probablement essayer d'aller chercher la pierre le soir même. Harry apprend justement que Dumbledore a été éloigné de Poudlard par ruse ; il décide donc d'aller prendre la pierre lui-même. Avec Ron et Hermione, ils parviennent à franchir les protections des professeurs Chourave, Flitwick, McGonagall, Quirrell et Rogue mais c'est seul qu'Harry parvient à la dernière pièce, où se trouve la pierre.



Chapitre 17 : L'homme aux deux visages



Après avoir franchi toutes les épreuves, Harry se retrouve nez à nez avec Quirrell. Celui-ci lui raconte toute la vérité : c'est lui qui avait fait entrer le troll dans l'école et tenté de tuer Harry lors du match de Quidditch. Harry est terrifié lorsque Quirrell déroule le fameux et mystérieux turban violet qu'il porte toujours : le couvre-chef dissimulait le visage de Voldemort, formé à l'arrière du crâne de Quirrell ; le mage noir parasitait le corps du professeur pour se rapprocher de la pierre philosophale cachée dans l'école. À travers Quirrell, Voldemort demande à Harry de lui donner la pierre, et ce dernier la sent apparaître dans sa poche à ce moment-là : il a pu la trouver car il ne souhaitait pas s'en servir pour devenir immortel. Harry se rend compte que Quirrell ne pouvait le toucher sans souffrir de terribles brûlures. Dumbledore, qui a été averti par Ron et Hermione, sauve Harry in extremis de Voldemort et fait détruire la Pierre. À la fin de l'année, grâce aux exploits d'Harry, de Ron, d'Hermione et des 10 points gagné par Neville Londubat « pour le courage de se battre contre ses amis », les Gryffondor gagnent la coupe des quatre maisons. Quand il rentre enfin chez les Dursley (qui ne savent pas qu'Harry n'a pas le droit de pratiquer la magie en dehors de l'école), Harry dit tout haut : « Je vais bien m'amuser avec Dudley cet été ! ».

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Nouvelles de Poudlard : Pouvoir, Politique ..

Ombrage, les ministres de la magie, Azkaban, Slughorn, Quirrell, Peeves.

Orienté cette fois sur les méchants, construit de la même façon que le précédent (ils peuvent d’ailleurs se lire dans le sens qu’on veut, n’en lire qu’un seul, ou aucun) il reste malgré tout intéressant de voir le travail de construction de l’auteure, son ou ses inspirations.

Le temps d’un trajet en train (pas très long) histoire de se replonger dans l’univers potterien.
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Poudlard : Le Guide Pas complet et Pas fiab..

Sans intérêt mais agréable.



4/5 lignes de présentation et un paragraphe de note de l’auteure. Le titre laissait présager un contenu plus impertinent qu’il ne l’est (il ne l’est d’ailleurs pas du tout).

On n’apprend pas vraiment beaucoup sur l’univers.

La lecture en reste néanmoins agréable. On ne peut pas dire qu’on se force à finir cette petite heure de divertissement dans l’univers de H. Potter.



Mais voilà rien de plus. Passer le temps pendant une heure et rien d’autre.
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Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'or..

Est-il dur de reprendre une série en plein milieu sans même en avoir lu les premiers tomes ? Aucunement avec Harry Potter ! Moi qui n’avait lu que le quatrième il y a belle lurette, puis vu et revu tous les films, retrouver le style de J. K. Rowling dans un univers désormais archi-connu m’a tout bonnement comblé !



Au niveau du contexte de la franchise et du scénario en général, l’auteur tape dès le début là où ça fait mal : la crédibilité d’Harry Potter et d’Albus Dumbledore suite aux événements du quatrième tome et la relative mauvaise entente entre les deux. L’année à Poudlard est marquée du sceau d’un nouveau professeur qui va particulièrement donner du fil à retordre à nos héros et donner lieu du même coup à une réponse de la part des étudiants tout à fait singulière (que je tente de ne pas spoiler, au cas où quelqu'un, ô sacrilège, n’aurait eu connaissance ni du livre, ni du film) parfaitement dans l’idée que l’auteur se fait du magicien héroïque et rebelle quand il s’agit de faire triompher le Bien par tous les moyens.

Les affinités envers les personnages sont pour moi toujours les mêmes, quel que soit le tome ou le média envisagés : Harry Potter est nourri de multiples contradictions qui deviennent attachantes au fil du temps, plusieurs personnages ne sont que des faire-valoir dont l’intérêt tente de mûrir sur la longueur, certains horripilent par leur personnalité (et là Ron est pour moi trop souvent usant nerveusement : comment supporter quelqu’un qui n’arrête pas de se plaindre ? heureusement qu’il compense par quelques moments de franche loyauté, mais c’est trop rare pour tout rattraper) tandis que ressort, selon moi, un trio féminin très bien accordé et solidaire composé d’Hermione, Ginny et Luna. Ce sont peut-être elles qui, par leurs rapports dissonants avec Harry Potter (amitié, amour et relations à l’étrange), font le plus progresser la psychologie de l’ensemble des personnages. Dans un tout autre genre, tout en oppositions et contrastes flagrants, le professeur Rogue, malgré l’omniprésence de la nouvelle professeure de Défense contre les forces du Mal, est plutôt bien présent et cela annonce pour les deux derniers tomes un rôle particulièrement conséquent.

Pour finir, même si ce tome-ci est le plus gros de cette heptalogie (avec le septième tout de même), il faut reconnaître que l’auteur maîtrise pleinement son format, et entraîne toujours plus loin ses lecteurs dans un suspense très bien orchestré et des péripéties toujours plus sombres pour ce pauvre Harry Potter. Irrémédiablement, plus il découvre de secrets sur lui, la magie et son monde, plus il a la tentation de perdre pied. Après une première trilogie de l’enfance, puis un tome charnière, ce tome-ci et les suivants sont véritablement synonymes d’une fuite en avant mortelle pour bon nombre de personnages de la saga.



Un cinquième tome particulièrement riche donc, où nous pouvons sentir vraiment la tension monter d’un cran significatif. J. K. Rowling nous dévoile de nouveaux leviers pour aborder la deuxième partie de la saga Harry Potter, plus mature, plus sombre et qui nous emmène irrémédiablement vers l’affrontement tant attendu entre les forces du Bien menées par Harry Potter et celles du Mal menées par lord Voldemort.



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Nouvelles de Poudlard : Héroïsme, Tribulations ..

McGonagall et les Animagi, Lupin et les loups-garous, Trelawney et les visionomeurs. Brûlopot.

Tels sont les sujets que l’on va aborder dans ce petit epub. Comme l’indique Rowling, elle a crée des passés détaillés pour nombre de ses personnages, sans forcément tout en exploiter dans ses romans.



En gros et en bref, on nous refile toutes ses notes à lire.

Est-ce pour autant désagréable ? Non, si on perd un peu (beaucoup de magie) à lire ce petit livre, on a l’impression de passer derrière la scène, voir l’envers du décors et prendre conscience du travail assez titanesque nécessaire pour faire une saga aboutie.

Pourquoi pas donc.
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L'Ickabog

Pour les inconditionnels de Harry Potter que nous sommes, la sortie de ce nouveau roman jeunesse de J.K. Rowling était très attendue. Nous n’avons donc pas tardé à le découvrir, frémissant d’impatience mêlée, il faut bien le dire, de craintes qu’il ne soit pas à la hauteur des aventures du sorcier à lunettes…



« Il était une fois un tout petit pays qui avait pour nom la Cornucopia… »



L’Ickabog se démarque d’emblée en s’adressant à des lecteur.ice.s plus jeunes et se situant dans le genre du conte plutôt que celui de l’heroic fantasy. Nous voici donc dans un petit royaume qui pourrait rappeler la France avec ses divines spécialités gastronomiques ancrées dans différents terroirs. Tout serait idyllique en Cornucopia s’il n’y avait pas les Marécages ténébreux du nord où l’on raconte que sévit un monstre terrifiant, l’Ickabog. Conte pour enfants ou menace réelle ? L’intérêt des élites dirigeantes pour cette question déclenche une série d’aventures qui pourrait bien voir le mythe et la réalité s’entrechoquer… et transformer la Cornucopia à jamais.



J.K. Rowling connaît son affaire, ces 352 pages se lisent avec plaisir – plaisir de se laisser entraîner par une plume vive, traduite par la talentueuse Clémentine Beauvais ; plaisir de découvrir un univers plein de fantaisie qui fait tour à tour rêver, grincer des dents et frissonner ; plaisir de se laisser entraîner dans une aventure sur laquelle plane, jusqu’aux dernières page, un intrigant mystère. Cela dit, je n’ai pas retrouvé l’inventivité inouïe dont J.K. Rowling faisait preuve pour imaginer l’univers de Harry Potter dans ses moindres détails : la Cornucopia semble bien étroite, ses personnages très manichéens, si bien que l’essentiel de l’intrigue se déroule de façon linéaire et assez attendue.



Nous n'en avons pas moins adoré toute la fin et nous avons apprécié la réflexion à laquelle cette histoire nous invite à propos de l’irrationalité de certaines peurs et de leur instrumentalisation à des fins de pouvoir. Ça commence avec les Père Fouettard et autres mythes inventés pour impressionner les enfants, et ça finit avec les marchands de peur qui font leur commerce politique en pointant des menaces largement déconnectées de la réalité - quand il ne s’agit pas purement et simplement de fake news. Les dangers les plus grands ne sont pas toujours là on les attend.



Un conte politique plaisant que nous ne regrettons pas d’avoir lu. Mais qui souffrira de toute comparaison avec la saga culte de l’autrice.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les ..

Je suis content d'avoir connu la saga Harry Potter avant que son auteure JK Rowling devienne une dégénérée pathétique, désireuse de salir l'oeuvre qui lui a donné son succès.



J'ai ressenti la même émotion qu'autrefois en finissant le dernier chapitre. Harry serrant dans ses bras son fils, dissipant toutes ses craintes quant à la décision du Choixpeau magique sous l'oeil protecteur de sa mère Ginny.

Une fin où tout finit bien et qui fait du bien. On se remémore les délices de Bertie Crochue à bord du Poudlard Express, on s'imagine à nouveau le confort de la salle commune des Gryffondor, les boiseries raffinées du château et le vaste domaine où se sont déroulées tellement d'aventures.



Pour moi c'est avant tout dans ce lieu que s'opère la magie. J'en ai vraiment été convaincu lorsque j'ai regardé les films dont les scenarii ont été écrits par l'auteure elle même : Les animaux fantastiques et Les crimes de Grindelwald. Malgré les clins d'oeil à Poudlard, le charme n'opère plus car ce n'est pas cohérent avec l'âge que sont censés avoir les protagonistes.



Elle se sert aujourd'hui de l'univers HP pour servir de la soupe idéologique à ses fans sur les réseaux sociaux quitte à les insulter, se réjouir de les voir s'intoxiquer avec ses livres brûlés. Elle agit comme la véritable caricature de la progressiste moralisatrice 2.0 absolument imbuvable.



Quand elle finit de décuver, elle remodèle l'histoire pour allonger quelques billets. Un exemple frappantde sa mauvaise foi ; Hermione dont elle nous dit qu'elle a toujours été noire alors qu'elle a écrit le contraire dans son livre.

Elle aurait très bien pu dire qu'elle trouvait l'actrice noire bonne pour lui donner le rôle de sa pièce de théâtre, mais non, il faut qu'elle continue de nous étaler sa propagande en traitant tous ceux qui lui disent le contraire de racistes.



Pareil pour les délires sexuels qu'elle imagine entre Dumbledore et Grindelwald. La communauté gay qu'elle tente de ramener à sa cause se rend compte qu'elle délire complètement avec ses provocations sur Twitter qui n'apparaissent pas dans le film.



Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.

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Harry Potter et l'Enfant Maudit

version courte (la version longue est plus bas)

Cette histoire est une mauvaise fanfiction.

Les producteurs et les éditeurs vous ont fait rêver...et vous ont escroqué. Ce livre n'est qu'un vaste coup de marketing, une opération commerciale de grande envergure à l'approche de Noël ;

J'espère que ce livre ne sera pas associé à l'univers magique des sorciers, il est truffé de bêtises et d'incohérences vis-à-vis de l'histoire originale et des révélations de Rowling, nos héros sont stéréotypés pour ne pas dire plus, l'intrigue est très mal ficelée et repose sur des faits erronés, et les auteurs Tiffany et Thorne n'ont fait qu'un remixe des idées de Rowling...

Bref, l'écriture de ce livre était plus que dispensable. Je ne sais pas pourquoi Rowling a signé pour ça (pas écrit contrairement à ce que tout le monde veut nous faire croire).

Je prie pour qu'il n'y ait pas de suite !



Version longue : (Alert spoiler)

1)D'abord parce qu'on y retrouve pas la patte ou la plume de Rowling. Et pour vérifier cela pas besoin de relire toute la série même si mr Thorne, mr Tiffany, les éditeurs et la production ferait bien de s'y remettre, il suffit de lire les textes inédits que l'on trouve sur pottermore pour se rendre compte que Rowling n'a pas dû vraiment y participer.

2)Ensuite, j'aime le théâtre, j'en ai même fait, j'en lis, et malheureusement cette pièce-ci montre que l'adaptation du genre roman au genre théâtral ne passe pas. Pourquoi ? Parce qu'on y perd toute les descriptions et les détails créés par Rowling et qui ont fait la richesse et la magie de cet univers. Bref on se retrouve avec des dialogues et quelques didascalies qui n'ont même pas l'honneur d'avoir la touche Rowling pour rendre le concept à la hauteur des romans

3)Je reviens sur le fait qu'il est écrit partout en gros le mot Rowling sur et à propos de cette pièce : elle explique elle-même dans une interview que son ami Jack Thorne a écrit cette pièce inspiré de ses romans et qu'il lui a demandé des informations pour l 'écriture et la mise en scène.

Et bien apparemment il ne lui a pas demandé assez de conseils car toute cette pièce et son intrigue reposent et sont truffés d'incohérences (voir les futurs points) et de bêtises vis-à-vis de l'histoire originale (d'où l'idée que Rowling n'y a pas réellement participé).

(mes informations viennent directement de pottermore ou des quelques sites créer par le noyau dur des fan HP qui retranscrivent le moindre détail des livres et des interview de Rowling sur l'univers qu'elle a créé donc les incohérences que je cite plus bas je ne les ai pas inventés)

4) dont la pire des incohérence est tout de même l'existence d'un enfant (Delphi) de Voldemort. Et le pire c'est que l'intrigue repose dessus.

Bien que Bellatrix eut sûrement était heureuse d'être la mère de l'héritier de l'héritier de Serpentard, je rappelle que Voldemort est à ce moment-là immortel, il n'a pas besoin d'héritier. Et ses Mangemorts sont des outils pour lui, même Bellatrix. Au mieux il aurait pu se dire qu'une armée loyale de petits Voldemort tout-puissant serait magnifique et remplacerait les Mangemorts mais de là à avoir une relation charnelle avec une simple femme, sorcière de sang-pur fut-elle, il ne faut pas exagérer.

Et même s'il avait trouvé une potion ou un sortilège pour lui éviter ce contact humiliant, il y a un grand risque qu'un de ces petits Voldemort veuille faire comme papa et devenir Voldemort à la place de Voldemort. Donc encore moins de chance qu'il veuille se reproduire...

L'existence de Delphi en tant que fille biologique de Voldemort n'est pas du tout plausible, mais pour s'en rendre compte il fallait déjà avoir (re)lu la série originale...

A la limite ils auraient pu décider que Delphi soit la fille symbolique de Voldemort et non biologique...

5)Non seulement il y a un grand nombre d'incohérences mais en plus les personnages sont totalement stéréotypés ! Seuls les personnages de Scorpius et Albus sont travaillés et encore... :

Ron est totalement immature malgré son âge, et mièvre,

Harry est injuste, accroc aux bonbons, plus sentimental, a peur du noir et des pigeons...

Hermione est impolie et s'écoute parler, elle fait discours sur discours au ministère, manque de finesse,

Ginny n'a ni autorité ni audace, mais interdit les bonbons,

etc...

Et ça, quand on a aimé ses héros, qu'on les as vu grandir, qu'on a grandit avec, les voir ainsi massacré c'est impardonnable.

6)16 ans et des milliers de pages et de notes qu'il a fallu à Rowling pour ficeler son univers.

Et dans la version de Thorne et Tiffany en 1 livre il y a : prophétie, fourchelang, retourneur de temps, mise en garde de Bane le centaure, le retour du « méchant tout puissant », infiltration du ministère, ma parole il ne manque que les rêves de Voldemort...ah bah si ils y sont aussi....

7)Ils n'ont même pas recopier correctement le dernier chapitre hp7 pour en faire l'acte 1 de la pièce. C'est bête mais le changement de personnage dans les dialogue implique un changement de personnalité...on y voit aussi un Ron immature (voir point 5)

8) Les nouveaux rapport entre les personnages : le lien Harry/Drago ou Drago/Ginny ou Hermione/Rogue qui ne respectent pas l’œuvre originale ;

la relation Ron/Hermione est totalement risible, on dirai deux adolescents fleurs bleu, Ron est très mièvre, expansif il ose dire qu'il ne se rappelle plus très bien son mariage à cause de l'alcool, l'Hermione que je connais aurait laissé tomber ce Ron-là (lavande par contre...)

si vous ne me croyez pas allez lire le début de l'acte III scène 17, elle est quand même mémorable dans son genre...

9)Albus et Scorpius sont apparemment nuls en magie. Euh...avec leurs ascendances ?

et en plus d'être nuls en magie, Albus serait nul en balai volant. Entre sa mère, son père, son grand-père, ses oncles, cette idée est encore plus stupide que la première...

10) et Scorpius est victime d'une rumeur idiote comme quoi il serait le fils de Voldemort grâce à un retourneur de temps parce que sa mère malade ne pouvait avoir d'enfant avec Drago ! À part Rita Skeeter je ne vois personne d'autre lancer une telle rumeur...si Jack Thorne et John Tiffany...

11)autre incohérence de l'intrigue : Nott, un Mangemorts dangereux a réussi a rester caché pendant 23 ans et est subitement retrouvé par Harry Potter en possession d'un retourneur de temps créé par le ministère de la magie mais qui ne respecte pas la fabrication habituelle du ministère de la magie (loi de Funestar qui limite le retour dans le passé à 6h et rigoureusement appliqué par le ministère de la magie).

C'est étonnant qu'il ait échappé aux Aurors pendant 23 ans, et que pendant tout ce temps il n'ait pas décidé d'utiliser ce retourneur de temps...

12)note en passant : ici Harry Potter est directeur de la justice magique alors que selon les révélations de sa créatrice il devrait être devenu Auror puis directeur du bureau des Aurors et c'est Hermione qui aurait dû travaillé à la justice magique ; Normalement après avoir rouvert la boutique de farce avec Georges qui ne s'est jamais remis de la mort de Fred, Ron rejoint Harry en tant que Auror, là ce n'est toujours pas le cas à la quarantaine. Et Mcgonagall est directrice de Poudlard alors que Rowling a révélé que ce n'est plus le cas au moment où les enfants d'Harry Potter sont à l'école. (D'où le point 3)

13)autre note : ici Harry Potter fait des autographes (p31), comme quoi tout peut changer...

Voilà, on a Delphi la fille de Voldemort qui veut remonter le temps, Nott qui est retrouvé avec un retourneur de temps douteux, et Albus Potter mal dans sa peau qui veut plaire à une fille et faire ce que son père n'ose pas faire : récupérer le retourneur de temps, remonter le temps, sauver Cédric Diggory le soi-disant cousin de Delphi, et être enfin le digne fils de son père...(mais sans penser à Teddy lupin, orphelin lui aussi et qui aimerai sûrement qu'on pense à sauver ses parents également...)

14) et pour aller prévenir Delphi que le ministère de la magie a retrouvé un retourneur de temps, Albus a l'idée de sauter du train en marche avec Scorpius mais ils sont rattrapés par une femme aux bonbons retorse prête à les en empêcher. Pour ceux qui ne l'ont pas lu sachez que ce passage est complètement ridicule.

15)C'est cool (sarcasme) que Delphi arrive à se procurer sans trop de problèmes des ingrédients difficiles à trouver pour faire du Polynectar prêt à l'emploi à tout moment. D'habitude il faut au moins un mois juste pour la fabrication...

Donc infiltration du ministère sous d'autres apparences : le retourneur de temps est caché dans la bibliothèque du bureau de ministre de la magie d'Hermione. Je pense que voir à l'écran le passage de la bibliothèque-arme-magique doit être absolument fantastique ! Mais :

16)on a droit à une scène peut-être drôle à l'écriture mais peu cohérente entre Hermione et Albus transformé en Ron, ça sens quand même le remixe de hp7 entre Mary Catermole et Ron déguisé en son mari mais en beaucoup moins bien...

17)Hermione...la meilleure élève de Poudlard depuis Dumbledore, qui a sortit Harry de très mauvais pas, qui a fait une ascension fulgurante au ministère de la magie vient de se faire décrypter son code magique de la bibliothèque-arme qu'elle a créée par Scorpius un quatrième année apparemment nul en magie...il n'y a pas quelque chose qui ne va pas là ?

Donc retour dans le passé, où l'on retrouve le tournoi des trois sorciers, ainsi que :

18) Un Ludo Verpey nul en commentaire sportifs : pourquoi « Harry le hardi » ? « Krum casse-cou » ? si c'était vraiment ça les discours de Ludo Verpey il aurait mieux fallu l'enfermer à Azkaban...

19)et là patatra en changeant le passé ils changent le présent : Hermione et Ron ne sont pas mariés et donc Rose (dont Scorpius est amoureux) et Hugo ne sont pas nés.

Et pourquoi ? parce que Hermione est allé au bal avec Ron et non avec Krum et donc Ron n'a pas été jaloux.

Malheureusement pour Jack Thorne et John Tiffany, la relation Ron/Hermione est un peu plus compliqué que ça : Hermione aurait pu aller au bal avec n'importe quel garçon, Ron aurait été jaloux, parce que secrètement et/ou inconsciemment il est amoureux d'Hermione.

Et même si ils aurait été au bal ensemble, Hermione est brillante, forte, déterminée, droite, rusée... elle est de plus en plus remarquée par les garçons au fil des livres et Ron en vient même jaloux de la complicité Harry/Hermione malgré les sentiments de Harry pour Ginny. Ron est même presque soulagé que Harry ait des vues sur Ginny plutôt que sur Hermione.

Je dirai plutôt que c'est Hermione qui a le choix : pourquoi Ron et pas un autre ? Son meilleur ami par exemple ? Petit mystère, Rowling elle-même au bout d'un moment a remis son choix Ron/Hermione en question.

Mais si ils sont mariés c'est parce qu'à partir du moment où Ron a montré ses facultés intellectuelles en plus de son humour, et sa volonté de construire une vrai relation adulte (surtout après le fiasco Lavande) le mariage Ron/Hermione était possible et Ron a la chance d'être quand même proche d'Hermione et d'avoir plein de temps pour essayer de lui plaire contrairement à d'autres garçons (Cormac).

À noter que ce n'est pas si extraordinaire de voir une fille studieuse sortir avec un garçon moins brillant qu'elle.

Donc dans ce monde alternatif Ron est avec Padma (pourquoi Padma ? On sait pas) et leur relation est très différente de la relation Ron/Hermione (il y perd vraiment au change) Rose et Hugo n'existent pas, Harry est injuste avec Albus (comment Ginny fait pour supporter ça ? On sait pas) et Hermione est professeur de dcfm et est odieuse (car pas avec Ron, bref on voit le niveau...)

20)autre incohérence : je viens de dire que Hermione est intelligente, rusée, forte, et droite, (et physiquement agréable)...et là on nous fait croire qu'elle n'aurait pas milité pour les droit des elfes de maison au ministère comme elle l'avait prévu dans l'histoire originale pour être prof. C'est bien prof, mais pourquoi bon sang ?

Ne me dites pas que Ron à avoir avec ça ?

Quand on est une fille on ne peut pas défendre une cause parce qu'on est pas avec le garçon qu'on a envie ?

Et devoir rester célibataire ? et aigrie aussi ? C'était obligé ?

21)Harry ordonne à Mcgonagall de surveiller Albus grâce à la carte du maraudeur pour une raison complètement arbitraire...(et il est toujours vivant et marié avec Ginny malgré ça et c'est très étonnant...)...et Mcgonagall le fait ! (pincez-moi)

Mais Delphi, elle, est toujours là et rabiboche Albus et Scorpius pour les convaincre de continuer leur mission de sauver Cédric.

22) nouveau personnage stéréotypé : mimi geignarde ne respecte pas sa personnalité d'origine, à noter aussi qu'ici les toilettes de mimi geignarde sont au 1e étage et non au 2e comme ça devrait être le cas. À noter aussi que Albus et Scorpius passe par le tuyau d'un lavabo pour se retrouver dans le lac grâce à un astucieux sortilège d'engorgement (et oui ils sont sensé être nuls en magie...même l'auteur n'arrive pas à être cohérent avec lui-même...)

Ils arrivent alors durant la deuxième tâche du tournoi des sorciers, je ne répète pas le point sur le personnage de Ludo Verpey, ils arrivent à humilier Cédric qui perd la deuxième tâche. Il ne prend donc pas le trophée des trois sorciers à la troisième tâche en même temps que Harry et n'est pas tué par Voldemort. Scorpius ressort du lac seul : et oui nouveau patatra ils ont une fois de plus changé le cours du temps, Albus n'est plus là.

23) ce qui est difficile avec les histoires de voyage dans le temps c'est de ne pas faire de paradoxe temporel. Et là on est face à un paradoxe car le temps a été changé en grande partie à cause d'un garçon, Albus, qui finalement n'est jamais né. Donc comme il n'est pas né, il ne peut pas revenir en arrière et changer le temps. Donc on devrait revenir au point de départ... enfin normalement...

Dans ce présent alternatif Voldemort est vivant. Harry Potter est mort. Le monde des sorciers est sombre.

Dans les scènes qui suivent, Scorpius, qui est seul, essaie de découvrir ce qui a mal tourné pour en arriver là : Cédric Digory est devenu un Mangemort et a tué un seul sorcier à la bataille de Poudlard : Neville ; qui par conséquent n'a pas tué Nagini...ce qui n'a pas permit à Harry de vaincre la dernière partie de l'âme de Voldemort encore vivante.

Scorpius va voir Rogue et lui dit la vérité : qu'il vient d'un présent alternatif et qu'il connaît son grand secret pour le convaincre de lui faire confiance.

24) j'ai le malheur de vous annoncer que même si Neville a été déterminant dans cette version, c'est purement un hasard qu'il ait été au bon endroit au bon moment pour avoir l'épée de Gryffondor et tuer le serpent avec. Ce qui ne veut pas dire que c'était la seule façon de tuer Nagini...ou le seul sorcier capable de tuer cet Horcruxe...donc je chipote mais voilà...et même si le serpent devait mourir plus tard il n'empêche que c'était le dernier horcruxe avant de vaincre Voldemort...

25) Rogue par contre lui est vivant. Et là c'est pas du chipotage on est face à une très grosse erreur !

Rappel : Rogue est tué par Voldemort car celui-ci croit que Rogue est le maître de la baguette de sureau, son agonie lui permet de donner ses larmes-souvenirs à Harry, qui permettent à celui-ci de savoir qu'il a une partie de Voldemort en lui, ce qui fait qu'il va de lui-même à Voldemort pour se faire tuer et tuer l'horcruxe qui est en lui.

Or si Rogue ne meurt pas il ne donne pas ses souvenirs à Harry, qui ne découvre pas la vérité, et ne va peut-être pas voir Voldemort, etc...

et si Voldemort ne tue pas Rogue alors qu'il le croit maître de la baguette de sureau, ça n'a plus aucune logique !

Ou alors c'est que Harry Potter meurt avant que Voldemort ne mette son plan d’assassinat de Rogue à l'exécution, mais on a le problème de la baguette de sureau qui ne veut pas tuer son véritable maître...( Harry a survécu au deuxième sortilège de mort en partie parce que la baguette de sureau dont il est le véritable maître ne veut pas -mais peut- tuer son vrai maître -sinon plus de maître et elle ne fonctionne plus-, et c'est Harry qui décide de revenir aux vivants après sa discussion avec Dumbledore...)(voir point 3 pour mes sources)

Mais malheureusement pour Thorne et Tiffany, Scorpius laisse entendre que Harry Potter meurt face à Voldemort dans la grande salle, donc après la mort de Rogue normalement...

26) suite du point 25 : dans la version de l'enfant maudit Hermione et Ron s'échappent de Poudlard (les autres par contre...) et sont cachés par Rogue après la mort de Harry. Or dans la réalité Ron et Hermione ne peuvent pas savoir que Rogue était en fait toujours du côté de Dumbledore tant que Harry ne visionne pas ses souvenirs et les leur raconte après sa victoire contre Voldemort.

Note : je cite « Scorpius se trouve plaqué contre une table par une Hermione éblouissante......son regard flamboie, c'est une véritable guerrière à présent, et ce rôle lui va plutôt bien »

et à propos de Ron « il sort maladroitement sa baguette magique.......il s'aperçoit qu'il tient sa baguette à l'envers et la remet à l'endroit »  (quand je vous dis que les didascalies ne font pas honneurs aux romans...)

autre note : ici Hermione et Rogue se tutoient et s'appellent par leurs prénoms, je renvois au point 8.

après quelques péripéties avec Ombrage qui est la nouvelle directrice de Poudlard et les Détraqueurs, Scorpius et Rogue font échouer les tentatives de sauver Cédric pour revenir au présent normal. Entre temps Ron et Hermione sont vaincu en combattant les Détraqueurs et s'avouent leur mutuel amour (oui car bien que cachés seuls tous les deux pendant 23 ans ce n'est pas encore fait...)

donc Scorpius ressort du lac sans Rogue mais avec Albus, le présent est revenu à la normal.

Ils se font engueuler par Mcgonagall. Scorpius dit qu'il a perdu le retourneur de temps dans le lac. En réalité il l'a gardé pour le détruire lui-même avec Albus et Delphi.

Delphi lui demande pourquoi il veut le détruire, Scorpius lui raconte le monde horrible dans lequel il a vécu avant d'intervenir avec Rogue. Et là Delphi toute heureuse prend le retourneur et on découvre qu'elle est la méchante de l'histoire.

Elle kidnappe les deux garçons pour aller dans le passé faire rater la troisième tâche du tournoi des trois sorciers à Cédric pour qu'il devienne Mangemort, etc...

On apprend que Delphi la fille de Voldemort a été élevé par des Mangemorts en fuite (oui encore d'autres, décidément ce directeur de la justice magique est vraiment pourri...).

à la poursuite d'Albus et Scorpius qui ont été kidnappés, Harry, Ron, Hermione et Drago vont voir Amos Diggory qui leur apprend qu'il n'a en réalité pas de nièce qui s'appelle Delphi (ce qu'on croit depuis le début), et ensuite ils vont dans la chambre de Delphi :

27)on a une lampe à l'huile qui parle fourchelang, Harry comprend de nouveau le fourchelang alors que normalement il ne devrait plus vu que la partie d'âme de Voldemort en lui est détruite depuis des années, et que sa famille est juste lié par alliance à la lignée de Serpentard donc il n'a pas ce gène en lui. Il lui demande de s'ouvrir (voir point 6 sur le remixe des idées de Rowling)

28) des serpents en peinture fluorescente apparaissent sur les murs pour accompagner une prophétie (toujours point 6) qui dit que Delphi a la possibilité de faire revenir (Tadaaam) son père le seigneur des ténèbres.

Toutes les prophéties du ministère ont été détruite, alors d'où vient cette copie ?

pendant ce temps Scorpius et Albus réussissent à empêcher Delphi de ruiner la troisième tâche de Cédric. Furieuse elle décide de retourner encore plus loin dans le passé. Ils atterrissent en octobre 1981 ; comme elle ne peut plus réaliser sa propre prophétie elle veut empêcher Voldemort de réaliser la sienne. Elle détruit le retourneur de temps pour les piéger tous les trois en 1981.

ils vont évidem
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Une place à prendre

Dans une petite bourgade anglaise, un personnage important décède. Il s'agit de Barry Fairbrother, dont la rupture d'anévrisme va faire couler beaucoup d'encre, ou, du moins, va faire parler les habitants. Car il va falloir le remplacer à la tête du Conseil paroissial, très influent dans cette petite ville. A tel point que certaines rumeurs apparaissent même sur internet. Serait-ce le fantôme de Barry ?



Je suis assez mitigée quant à mon avis par rapport à ce livre. En effet, il ne m'a pas déplu mais disons qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus. Dans un premier temps, l'accumulation de personnages m'a gênée. Un peu comme Balzac qui voulait nous faire le bottin mondain, J.K Rowling s'attache à nous décrire un certain nombre d'habitants. Certes, tout y est dépeint avec un certain réalisme : les rancœurs, les coups bas, les médisances... Bref, il s'agit d'une bonne analyse sociologique. Mais j'ai dû revenir plusieurs fois en arrière pour essayer de me souvenir des différents protagonistes. Dans un deuxième temps, même si je sais qu'il faut éviter ce genre de chose, je ne peux m'empêcher de comparer avec sa première série, celle des Harry Potter. Bien entendu, nous ne sommes pas du tout dans le même genre ici et ce n'est pas cela que je mets en parallèle. Mais avec les Harry Potter, j'étais tenue en haleine, je m'évadais, bref, je les lisais dès que j'avais un moment. Avec Une place à prendre, je n'ai pas eu cet effet là. Je ne frétillais pas au moment de le lire. Je trouve que cette romancière est plus à l'aise avec le fantastique (mais ce n'est que mon avis bien sûr).



Nous sommes bien, ici, dans un roman qui n'a rien à voir avec ses premiers, un roman dit "pour adultes". D'ailleurs, J.K Rowling prouve qu'elle peut écrire pour différents publics sans que cela ne se ressemble. Si l'humour est toujours là, il est souvent dû aux situations mais aussi au vocabulaire, cru, auquel nous n'étions pas habitués. La critique est mordante, acerbe mais tellement réelle...



Donc, pour résumer, c'est un bouquin sympa, honnête, à lire en vacances. Voilà.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la c..

J’ai découvert Harry Potter et la chambre des secrets lors de sa première publication en Folio Junior ; je devais donc avoir 12 ans. Des quatre premiers tomes (quasiment enchaînés les une à la suite des autres), c’est, il me semble, celui qui m’avait le moins emballée (mais j’avais quand même aimé… c’est Harry Potter quand même !). Ce n’est que très tardivement, aux alentours de mes 20 ans, que je me suis relancée sérieusement dans l’ensemble de la saga et dans les adaptations. Et encore une fois, bizarrement, ce deuxième volume est celui qui me ravissait le moins, aussi bien à l’écrit qu’à l’écran. Pourtant, avec du recul, je me suis rendue compte qu’il a toute son importance dans l’intrigue générale… Alors qu’en est-il aujourd’hui, cinq ans plus tard, alors que la lecture s’est pour la première fois faite en anglais ?

Eh bien figurez-vous que j’apprécie de plus en plus cette deuxième intrigue à Poudlard ! Tous les éléments sont réunis pour que le voyage soit réussi : tuteurs sans cœur, sauvetage magique, tentative de meurtre, enquête dans le château, rejet des camarades… Encore une fois, émerveillement, rire et larmes sont au rendez-vous… jamais je ne me lasserai d’Harry Potter !



Dans ce deuxième opus, notre héros et ses deux fidèles compères ont 12 ans et s’apprêtent à entamer leur deuxième année à Poudlard. J’avais oublié que la partie « avant l’école » était si importante (environ 75 pages), sans doute car elle est pas mal escamotée dans le film. J’aime par exemple beaucoup la scène de l’arrivée dans - et donc de la découverte de - la maison de la famille Weasley baptisée le Terrier. C’est l’occasion pour le lecteur de mettre des images sur un foyer magique (ustensiles de cuisine et créatures domestiques intruses sont de la partie) et c’est surtout, pour Harry, l’occasion de mettre des émotions sur le concept de famille. Car en effet, si les rouquins ne roulent pas sur l’or, ils sont plus riches que les autres familles grâce à l’amour qu’ils se portent tous. J’aime ce clan, la complicité et la tendresse qui les lient tous et je n’ai aucun mal à percevoir l’émotion que peut ressentir Harry lorsqu’il découvre tout ça !

Les lecteurs, en même temps que le jeune sorcier, font un peu plus ample connaissance avec chacun des membres : le père qui travaille au ministère de la magie (Arthur), la mère protectrice (Molly), les frères aînés absents (Bill et Charlie), le suivant un peu - beaucoup - pète-sec (Percy) et la petite sœur timide (Ginny). Pendant ces quelques scènes de bonheur simple, on retrouve également avec plaisir les jumeaux facétieux (Fred et George) et évidemment Ron, le meilleur ami fidèle ! Les chapitres au Terrier ou avec les Weasley de façon plus générale offrent un petit moment de calme avant la tempête et apportent, sans en avoir l’air, de nouveaux éléments au monde créé par J. K. Rowling : les gnomes du jardin, la Poudre de Cheminette ou encore, l’existence de l’Allée des Embrumes et notamment de la peu fréquentable boutique Barjow & Beurk (Borgin & Burkes en vo).



L’aventure commence ensuite véritablement dès le jour de la rentrée, alors que le quai 9 ¾ refuse de laisser passer Harry et Ron… et les péripéties vont se multiplier au fil des mois, allant même jusqu’à faire craindre la fermeture de l’école ! Si le film peut laisser penser que tout se passe vite, on sent davantage les mois passer dans le livre et, de ce fait, je trouve la gravité de la situation davantage palpable (notamment pour ceux qui se retrouvent pétrifiés ou pour Hermione qui connait un petit aléa avec une potion bien particulière…). J’avais oublié que certains évènements s’étendaient sur des mois entiers, l’adaptation ayant tendance à raccourcir les choses… mais ce n’est qu’un détail.

Quand on connait l’histoire, on se rend compte que beaucoup d’indices sont disséminés dans le texte et que certaines choses sont évidentes… mais lors de ma toute première lecture, à 12 ans, je n’avais rien vu venir ! Peut-être que si j’avais découvert ce deuxième tome (et les autres) en étant adulte, j’aurais été beaucoup plus critique et beaucoup moins émerveillée, mais que voulez-vous… à chaque relecture je suis impressionnée par l’intelligence de l’auteure et surtout par sa maîtrise de son histoire, de ses personnages… et de son univers en général ! Tout semble penser dans le moindre détail, chaque élément a sa place et son importance dans la grande intrigue générale… j’en reste bouche bée !



Le seul bémol que je peux avancer pour ce deuxième tome c’est que, malgré tous les éléments en possession des adultes de Poudlard (les professeurs et notamment Dumbledore), ce sont quand même des enfants de 12 ans qui réunissent les pièces du puzzle et résolvent l’enquête (ils n’ont jamais pensé à interroger une certaine jeune fille geignarde à lunettes, par exemple ?). Mais soit, c’est Harry le héros et c’est un tome davantage destiné à la jeunesse alors… je pardonne bien volontiers !



Mis à part l’univers qui s’étoffe et une intrigue rythmée, J. K. Rowling nous offre également, dans La Chambre des secrets, de nouveaux personnages (ou développe certains qu’on avait seulement croisés jusque là). Je vous ai déjà cité la famille Weasley, je n’y reviens pas. Le lecteur fait plus ample connaissance avec plusieurs acteurs de l’école : des élèves (actuels ou anciens), des professeurs (notamment le très charismatique et ridicule Gilderoy Lockhart) et des fantômes (Peeves, totalement absent des films). On découvre également le peu sympathique Lucius Malefoy, père de Drago (Draco Malfoy en vo) et l’étrange Dobby, elfe de maison de son état (encore une fois, l’auteure étoffe son univers en insérant une nouvelle créature avec toutes les caractéristiques qui la concernent).



J’imagine que certains détracteurs peuvent trouver le style de J. K. Rowling trop simple ou pauvre… personnellement je trouve que l’anglaise a trouvé le juste milieu entre le texte clairement pour enfants (on retrouve certains thèmes propres à l’enfance et à l’adolescence) et une construction plus mature. Peut-être ai-je une âme d’enfant et suis donc plus prompte à m’émerveiller… mais Harry Potter est la seule saga qui m’émeut autant et ce deuxième tome ne fait pas exception ! Je ris aux blagues des jumeaux Weasley et face à l’incompétence de Gilderoy Lockhart, je suis touchée par les épreuves que subit Harry (son été catastrophique chez les Dursley, ses camarades qui lui tournent le dos dès qu’il est soupçonné…) et carrément émue aux larmes lorsqu’Hagrid refait son apparition dans la grande salle à la fin de l’année ou lorsque Dumbledore assure à notre jeune sorcier que ce qui compte, ce sont les choix qu’il fait…

Je suis ravie d’avoir tenté la lecture de la saga en anglais. Non seulement je découvre le texte d’origine et tente de parfaire mon anglais, mais j’ai la joie, en plus, de replonger dans cet univers que j’aime tant. Même si la traduction française est admirable, c’est encore mieux de mettre les patronymes et termes originaux sur les personnages et objets que l’on connaît déjà. Une fois ceux-ci et le vocabulaire magique de base acquis, l’immersion dans le monde de J. K. Rowling se fait en douceur et est totale ! C’est vraiment un choix idéal pour ceux qui ont envie de se lancer dans la lecture en vo !





Dans un univers magique hyper travaillé et maîtrisé (que je trouve passionnant !), J. K. Rowling n’oublie pas les ingrédients indispensables à un bon roman jeunesse : la quête d’identité du héros orphelin, l’amitié indéfectible, les péripéties amusantes mais non dénuées de danger et l’enquête au sein de l’école… Idéal pour petits et grands et un bon moyen de travailler son anglais pour ceux qui tentent la lecture en vo !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Une place à prendre

J'avais adoré ce roman la première fois que je l'ai lu, et j'ai été incapable de le lâcher à la seconde lecture.

[ Des fois que ça finisse autrement, hé, hé ! ]...



Un petit village anglais comme je les aime, un des conseillers municipaux meurt et c'est comme un pavé dans la marre. La surface de l'eau sera troublée, puis les cercles grossiront, grossiront ...

Trois personnes voudront prendre la place du mort.

[ " Une vacance fortuite, répéta Howard. C'est comme ça qu'on dit quand un siège se libère au Conseil suite à un décés. C'est le terme légal"].

Et le titre anglais reprend ce terme The Casual vacancy.

Tous les chapitres porteront le nom , suivi de la définition, d'un terme administratif, comme pour mieux souligner la folie qui s'est emparée de la petite bourgade , par opposition à la froideur clinique du vocabulaire du droit.

Voilà pour la construction de cette histoire, qui commence avec la mort d'un administré , qui monte crescendo pour se terminer par une cérémonie "expiatoire". La boucle est bouclée.

Remarquable construction...

Remarquable aussi la psychologie des personnages, qui sont très nombreux, et que J.K.Rowling agite comme dans un théâtre de marionnettes.

Entre ceux qui veulent la "place" par conviction politique (qu'elles soient bonnes ou abjectes) , celui qui y voit l'occasion de magouiller, celui qui veut rendre hommage à son ami disparu... Une belle brochette de névrosés, à laquelle l'auteure ajoute des thèmes tels que : le harcèlement scolaire, la drogue, les quartiers défavorisés... A croire que dans une autre vie J.K.Rowling a été assistante sociale , tellement elle décrit si parfaitement la famille Weedon qui par un effet domino d'abandons, et de mauvaises décisions de la société, se voit partir à la dérive....Et on se prend d'affection pour cette gamine qui essaie de survivre comme elle peut et qui entraîne son petit frère avec elle. Cette gamine que ce pauvre Barry (oui, celui qui est décédé) , tentait de sauver de la cité comme lui avait été sauvé.

Et on se prend d'affection pour tous les gamins de la bourgade , vu qu'ils en ont gros sur la patate (certains plus que d'autres), à cause des agissements, des mauvaises décisions prises par leurs parents.

Comédie bien noire, tragédie annoncée, satire des hypocrisies , des petites ambitions, du nombrilisme d'une poignée d' habitants d'une petite bourgade anglaise, laquelle pourrait être la votre , car, sommes-nous si différents ?

J'ai souri, j'ai été émue comme la première fois, la toute première fois que j'ai lu ce bouquin.

A l'époque , avec ma fille qui est une fervente admiratrice de la maman d' Harry Potter, j'avais été très énervée par les critiques professionnels qui ne reconnaissaient pas le talent de SAS en tant qu'écrivain pour adultes...

Aujourd'hui, Mrs Rowling a pris sa revanche sous le nom de Robert Galbraith...

Alors, j'aimerais bien lui donner rendez-vous dans dix ans (comme dirait l'autre..) , Place des grandes lectrices, où je relirai avec la même délectation , Une place à prendre.

Juste un livre parfait...



Challenge Pavé 2020

Challenge Multi défis.



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