AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jack Jakoli (216)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Bon visiblement au vu des appréciations et notes je risque d'arriver comme le chien dans un jeu de quilles. Peut-être n'ai-je pas lu le même livre.

Deux étoiles pour le premier tiers du roman qui est lisible, plantant un décor dynamique à défaut de véritable originalité, et puis rien.



Et arrive le dérapage voire l'ennui.

Avec ses variations sur un thème maintenant rabattu, à savoir meutres et tortures sur le Dark Web, objet de fantasmes quasi-ésotériques, déclinés sur une trame bien trop vaporeuse pour susciter un quelconque intérêt, le fil du roman se perd dans des limbes affligeantes auxquelles on ne peut adhérer de par leur description hors sol, voire irréelle, quand bien même elle ne serait que littéraire.

Mal fagoté, cousu de fil blanc et d'énormités, le roman se construit sur un meurtre taillé pour voyeurs puis... plus grand chose ; c'est qu'il ne faut pas effrayer le chaland qui vient gentiment s'encanailler après avoir mordu à cet appat de supposées perditions litteraires à la mode, sans présenter le moindre intérêt après l'introduction.



Et puis il faut maintenant arrêter avec ce mythe du puissant personnage égocentré et pervers, purement littéraire, cachant de facto les insuffisances du scénario, tellement puissant qu'il parle à l'oreille des dirigeants du monde au point de faire et défaire des décisions judiciaires et politiques comme il l'entend, comme faire libérer un tueur condamné pour un meutre avec preuve, dans le but, nébuleux, de reproduire un crime sur ce fameux Dark Web des années après le premier, tout en habitant en face de chez lui et que personne ne s'en aperçoit...



Bref je n'ai pas accroché à ce scénario finalement très pauvre, à peine digne d'un téléfilm d'une fin de programmation d'une chaîne du fond de la TNT.

A chacun de se faire son opinion.

Faudra m'expliquer le titre aussi...

Commenter  J’apprécie          484
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Pour un auteur débutant dans le thriller, Jack Jakoli s'en sort plutôt bien.

Ce récit de catabase est addictif à souhait, avec l'un des aspects les plus abominables de la perversion à l'infâme service de la criminalité!

Rien ne manque donc, dans ce cocktail-polar de bonne tenue: faux coupable, vraies ordures, vengeance et spectacle d'entrée en séance de tortures insoutenables... Le lecteur est servi! La deuxième séance de torture, attendue par les dégénérés planqués derrière leurs écrans, risque d'atteindre des sommets si la fin de partie gore n'est pas sifflée à temps.



Entre le paradis et l'enfer? un bon Noir belge sans nuage de lait!

Je garde les autres étoiles pour, peut-être, le deuxième roman d'un auteur prometteur.
Commenter  J’apprécie          421
La détresse des roses

Jack Jakoli n’est pas seulement écrivain belge, il est aussi, avant tout, policier de profession. Et c’est indéniable que cela se ressent dans son écriture, que ce soit par la qualité des faits en matière d’enquêtes mais aussi par le travail minutieux en termes de recherches sur son sujet.



Son second roman, « La détresse des roses » est largement inspiré d’un fait-divers macabre qui s’est déroulé en Belgique, entre 1996-1997. Des parties de corps de femmes ont été retrouvés dans la région de Mons et le coupable n’a jamais été inquiété jusqu’à présent.



De ces meurtres, l’auteur en tire sa version des faits et en fait un thriller cohérent et passionnant. Certaines scènes sont assez trash, mais pour ma part, ne m’ont pas dérangée. Je dirais qu’à chaque acteur, son degré de sensibilité. Par l’emploi de chapitres courts, Jack Jakoli parvient à engendrer une bonne dose de tension.



Si je ne devais trouver qu’un seul petit bémol c’est la pléthore des personnages, souvent du milieu policier, qui m’a parfois perdue car quand je lis un livre, j’apprécie de me retrouver parmi les protagonistes afin de bien situer les choses. Après, cela ne reste qu’un détail et je suis certaine que d’autres lecteurs ne le relèveront peut-être même pas…



Son premier opus, « La Catabase » est paru, en 2019, aux Editions Ifs et en format « poche », chez J’ai Lu, sous le titre : « Entre le paradis et l’enfer ». Il ne me reste plus qu’à le sortir de ma pile à lire pour vous en parler bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          360
La détresse des roses

-Mimi aime les pétales de rose,

Je t’aime, un peu, beaucoup passionnément, à la folie et les noms de rue sont une prédilection…

Ne partagez pas une bière belge en sa compagnie, son goût pourrait être amer.

-Mélanie Penning en pleine séparation d'avec son mari et travaille à la BSR section homicide. Une femme très impliquée et têtue. Sinon, elle circule dans une clio que l’on entend de loin ;)

- Bernard, chef de la crim que l’on surnomme Bishop a confiance en Melanie, j'irais jusqu'à dire qu’il est protecteur mine de rien.

-Claire la sœur de Mél complètement différente est étouffée par la surprotection de sa sœur. !Basé sur des faits réels qu'à connu la Belgique avant que l'Euro ne fasse son apparition que les gendarmes existaient encore… Le dépeceur de Mons comme l’a surnommé notre presse et jamais identifié sévissait en 1997.

Jack Jakoli fait sa propre enquête, celle qui vous dressera les cheveux sur la tête mais aussi dévoilera certains aspects de ce métier…

Mélanie et Christophe (être horripilant) sont chargés d'enquête. un bassin trouvé de l'autre côté de la frontière suivi d’un tronc en belgique.. Ce ne sera que le début d’un long chemin épineux.

Parallèlement il y a ce petit gar çon mort dans des circonstances terribles et dont Mélanie doit résoudre les causes.

Pas simple lorsque cela touche les enfants pour Mélanie va-t-elle faire des choses irrémédiables ?



L’histoire donne des sueurs froides. Une fin savamment menée et. I carrément surprenante, je ne m’attendais pas à ce final.

Un page turner très efficace par cette écriture réaliste et entrainante..

L’auteur a eu la faculté d'allier le vrai et le faux pour ce thriller implacable.

C’est également une totale immersion de ce monde qu’au final nous ne connaissons que de l’extérieur et pas toujours avec un œil joyeux de ce qu’est le métier de “flic”. Un coup de cœur pour la découverte de l’auteur et son écriture. Merci à toi @jackjakoli de révéler un peu de ce à quoi tu es confronté chaques jours.
Commenter  J’apprécie          286
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Mon côté voyeur a été déçu.



Toute l'horreur se passe dès le premier chapitre.

Pour le reste, et bien c'est le reste.

Petite enquête facile et bâclée,

dont la conclusion ne sera pas conclue.



Une écriture bien orthographiée n'est pas un gage d'une bonne écriture.

Encore moins d'une écriture captivante.



Tourner les coins ronds en écriture donne un roman bâclé, tout comme l'enquête (mais ça je vous l'avais déjà dit).
Commenter  J’apprécie          270
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Je sors de cette lecture avec un véritable sentiment de déception… L'intrigue proposée par Jack Jakoli est certes intéressante, conforme aux tendances actuelles du thriller : du sang, de la torture, du Dark web, mais pas trop de « gore » tout de même (histoire de toucher le lectorat le plus large possible).

Par curiosité, j'ai cherché l'origine du titre : le mot « catabase » vient du grec et il signifie « descente » ; vous comprenez donc que là où nous allons descendre, ce sera dans les souterrains obscurs de l'Enfer. De toute manière, l'Homme est devenu tellement mauvais que c'est là que nous allons probablement tous nous retrouver : « Les êtres que nous sommes ne sont heureux que lorsqu'ils se détruisent. Entre eux ou seuls. Tout est toujours prétexte à la querelle, à la guerre, à la jalousie, à l'envie, à la domination. Je ne peux pas croire en une humanité qui chercherait avant tout le bien- être de son voisin. Nous sommes tous égoïstes. »

Nous voici donc en compagnie de Matt Leymans, un policier qui vient d'être muté (on ne saura pas exactement pourquoi, dommage). Il se voit confier sa première enquête : un cadavre de femme atrocement mutilé vient d'être retrouvé dans le canal Nimy-Blaton à Ghlin, Belgique. Il découvre rapidement la vidéo de la torture et du meurtre chez le suspect numéro un, qui n'est autre que l'amant rejeté de la victime. Du sang, de l'ADN, et le coupable est bouclé à perpétuité.

Sauf que… quinze ans plus tard, le voilà libéré du fait d'une Grâce royale mystérieusement accordée. Et il est prêt à tout pour clamer de nouveau son innocence. Matt va se remettre sur l'enquête, et cette fois, faire preuve d'impartialité…

Il y a de bonnes idées, des rebondissements inattendus, mais certaines relations sont passées sous silence, comme si l'auteur les avait, lui, en tête, mais sans se rendre compte qu'il avait oublié de les expliquer à son lecteur. Des clichés aussi auraient pu être évités comme la scène avec le maton aux airs de John Coffey, tellement prévisible… Certaines révélations aussi sont annoncées et puis ne viennent jamais, c'est dommage. Mais le pire a été pour moi le nombre de maladresses lexicales, de non – sens, en plus des fautes d'orthographe.



Bref, un roman qui pourrait être plaisant à condition d'un gros travail de relecture et de correction, tant sur la structure en elle-même du roman que sur le langage ; et cela réalisé par un professionnel digne de ce nom.

Commenter  J’apprécie          232
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

En tant que jurée dans le cadre du prix des auteurs inconnus 2019, La Catabase par Jack Jakoli est ma nouvelle lecture en littérature noire.



Un livre très gore, sanglant, un vrai massacre dès les premières pages lus lors des sélections. Ce genre de lecture se classe dans mes préférences (non non , je ne suis pas sadique!) mais quand c’est tiré de faits réels cela m’intéresse pour chercher plus loin quoique c’est la première fois que je lis un roman qui démarre aussi violemment , c’était assez répugnant de suite , d’un bloc …



Un roman bien noir comme sa première de couverture le transmet bien et sur ce point il n’y a rien à dire, aussi bien sur le synopsis qui indique un acte monstrueux envers une femme et donc une enquête qui se déclenche, pour cela ne pas trop divulguer l’histoire serait préférable.



Avec un début de lecture aussi brutal , je m’attendais à une suite plus rythmée , une intrigue alléchante , avec beaucoup plus de suspens , des personnages captivants … En fait , le développement manquait de profondeur , trop de descriptions ou pas assez selon l’intérêt , pourtant la plume de Jack Jakoli est agréable à part quelques incohérences qui font défaut dans le roman .



Un livre un peu classique à mon goût, pas de surprises car certains faits étaient transparents , et pas assez absorbant juste un moment de lecture qui ne me laisse aucune attache mais ce n’est que mon opinion il trouvera sûrement son public .
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          200
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Un bon gros thriller, très très mal écrit.



Jack Jakoli ne maîtrise manifestement pas la syntaxe, ni la concordance des temps, utilise souvent un mot pour un autre.



Le texte est empli d'expressions maladroites et je suis convaincu que les origines belges de l'auteur n'y sont pour rien.



Il est difficile de parler de style tant il est insurmontable de dépasser le problème de forme.



Un récit plein de clichés, avec quelques vagues références à des affaires criminelles célèbres (l'affaire Dutroux, Richard Cottingham un tueur en série qu'il ne faut pas confondre avec le « Cleveland Torso Murderer »).



Des personnages, dotés d'une psychologie à deux balles, tous plus « bêtes » les uns que les autres.

Fort heureusement, on ne s'y attache pas !

D'ailleurs ils disparaissent tous plus ou moins sans trop de vagues !



Une intrigue pleine d'incohérences qui n'a pour finalité que de mettre en exergue une société où ceux qui ont de l'argent peuvent faire tout ce qu'ils veulent sans rien craindre, parce qu'ils dirigent dans l'ombre la Loi et la Justice.



Un bandeau attrape gogo sur la couverture.



Je me suis demandé ce qui relevait véritablement des faits réels et ce qui était du fantasme.



Ca parle un peu du Darknet… Sans plus.



Bref, un livre qui n'aurait pas du être publié en l'état car n'ayant bénéficié d'aucune direction littéraire, d'aucune relecture, et d'aucune correction.



Je n'en veux même pas à l'auteur.

J'en veux aux soi-disants professionnels qui l'ont pris sous son aile, aux lecteurs qui, par sympathie pour Jack Jakoli, « vendent » son livre (sur les groupes de lectures Facebook, Babelio et autres) pour ce qu'il n'est pas.



On peut aimer les mauvais livres, mais inutile de nous les présenter comme des chefs d'oeuvres incontournables pour conforter votre partenariat avec la maison d'édition ou votre statut de fans.



Une suite ? Je pense qu'il faudrait commencer par remanier et réécrire entièrement ce premier tome.
Commenter  J’apprécie          201
La détresse des roses

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Éditions Hugo Thriller pour l’envoi en service presse du livre de Jack Jakoli : « La détresse des roses ». Coup de cœur pour ce redoutable polar glaçant et addictif, inspiré de l'histoire vraie du « Dépeceur de Mons». Nous suivons une enquêtrice à la Crim dans une affaire complexe concernant les agissements d’un serial killer qui démembre ses victimes. La psychologie des personnages principaux est minutieusement détaillée. Le tueur se révèle machiavélique et terrifiant. Le récit est rythmé, poignant, parfaitement maîtrisé et plein de réalisme. On baigne dans une atmosphère sombre, glauque et inquiétante. L’auteur m’a captivée par son écriture percutante, affûtée et incisive. Un excellent polar comme je les aime avec un final explosif !



Commenter  J’apprécie          190
La détresse des roses

À Montiry, en Belgique, un tueur sévit et éparpille des morceaux de corps dans des lieux à la connotation morbide.

Mélanie Penning, enquêtrice nouvellement affectée à la criminelle va chasser cet être immonde qui passe sous les radars et continue ses dépôts sauvages.

Inspiré de l'histoire vraie du "dépeceur de Mons", serial killer belge.



Jack Jakoli revient fort, très fort même. Son premier roman, la catabase/entre le paradis et l'enfer, était déjà une réussite, et il a ajouté ce petit quelque chose qui change tout dans la détresse des roses. De la profondeur à ses personnages et en particulier à son héroïne, Mélanie. Elle arrive dans une nouvelle unité suite à une séparation douloureuse et vit chez sa soeur cadette. Autant dire qu'elle n'a pas encore trouvé sa place et les tensions au sein de son équipe rendent le climat électrique. À cran et passionnée par ce qu'elle fait il ne lui faut qu'une étincelle pour exploser.



Et que dire de "Mimi", homme plutôt banal écumant les bars à la recherche de femmes qui ne resteront pas longtemps entières, pour qu'elles puissent participer, à leur manière, à l' hommage funeste qu'il souhaite rendre à sa soeur. Totalement dérangé par son passé il utilise malgré tout à bon escient la police et l'impact médiatique de ses crimes pour que son œuvre soit exposée aux yeux de tous.



Les chapitres sont courts, ne laissant aucune place au moindre temps mort. Le rythme effréné vous immerge au coeur de la brigade criminelle, où l'activité s'accompagne perpétuellement d'autres faits, obligeant les enquêteurs à ne rien lâcher, quitte à jouer des coudes entre eux pour avoir le plus gros morceaux.



Je dois être légèrement psychopathe pour aimer les passages les plus brutaux et glauques. L'écriture très visuelle de l'auteur fait de ces scènes des clichés instantanés qui s'imprègnent sur ma rétine.

Vous avez là un roman policier écrit par l'auteur belge du moment, Jack Jakoli, enquêteur à la criminelle de Mons, qui est l'une des très bonnes sorties de ce début d'année dans la catégorie polar.



Il est des roses à l'histoire plus romantique où l'odeur enivre les cœurs tendres emplient d'amour, et d'autres, empreintes de détresse, aux effluves de souvenirs en décomposition.
Commenter  J’apprécie          180
La détresse des roses

Jack Jakoli est un auteur incroyable !

En deux livre il m'a totalement retourné les tripes et le cerveau.

Voyez plutôt le pitch de La détresse des roses, et vous comprendrez pourquoi ce livre m'a mise KO

En Belgique, un meurtrier démembre le corps d'une femme afin de créer une oeuvre d'art. Quelques semaines plus tard, le bassin de la victime est découvert au bord d'un fleuve dans le nord de la France. En poste à la Criminelle depuis un an, Mélanie Penning enquête, prête à tout pour que l'assassin ne continue pas à oeuvrer dans le monde de la nuit, où sa jeune soeur a ses habitudes.

Une nouvelle fois Jack Jakoli se sert du réel pour nous offrir une fiction effrayante et addictive. Il faut croire qu'il sait faire appel à nos plus bas instincts ! Et le pire c'est que ça marche du tonnerre de Dieu !

Mais je ne suis pas la seule à apprécier la plume de notre auteur belge chez Collectif Polar.

Aussi vous pouvez retrouvez ci dessous, la chronique Jubilatoire de Dany Flingueuse sur La détresse des roses, vous comprendrez mieux ce que je vous raconte là !
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          180
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

J'avais décidé de m'abstenir de faire un retour sur ce livre, du fait qu'il s'agissait là d'un auteur débutant. Je n'ai pas été convaincue par la forme, ce qui m'a empêché de rentrer totalement dans l'histoire je dois dire. La fin m'a là aussi laissé perplexe. Mais bon je ne compte pas faire le procès de l'auteur, en revanche je ne comprends pas que l'on attaque systématiquement ceux qui osent critiquer. Ce dont je vais parler plus bas est donc d'ordre général:

Systématiquement est remis en cause notre jugement! Qui est on pour juger? a t on les compétences? je renvoie ces personnes au Bescherelle et au cours de syntaxe et d'orthographe. Ca ne semble pas les gêner d'accord mais nous avons le droit nous d'en être dérangés, quand on lit un roman. Si certains n'attachent que peu d'importance au style grand bien leur fasse, mais ce n'est pas le cas de tous!

Aux éditeurs aussi de faire un travail de relecture et de corrections, je ne lis pas pour me faire des amis mais parce que je suis née dedans et que c'est une vraie passion et que lire un récit en mauvais français me dérange.

Avis à la fan base vous ne rendez pas service à un auteur en attaquant quiconque ne pense pas comme vous, bien au contraire!!!

Que juge t'on aujourd'hui? une oeuvre ou le capital sympathie de l'auteur en général? Est ce à dire que si vous ne rentrez pas dans ce moule, votre travail ne vaut rien?

Bref ce livre a été un échec pour moi et je n'ai pas pour habitude de pratiquer la langue de bois ou d'aller dans le sens du vent pour flatter les égos!

Commenter  J’apprécie          182
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

En direct sur le darknet, une femme se fait torturer avant sa mise à mort.

La mise en scène est impeccable, le tortionnaire, porteur d'une tête de cochon en guise de masque, use de tout son sadisme pour satisfaire les voyeurs cachés derrière leur écran.

Le corps de la victime est repêché dans un cours d'eau après avoir été découvert par un promeneur.

Avec la pression de la juge en charge de l'affaire, les policiers locaux agissent vite tout en flirtant avec la légalité pour mettre un terme à l'activité professionnelle de ce tueur dérangé.



Dès les premières pages on entre dans le vif....... De la victime. Sanglant et glaçant ! La pauvre femme subie des atrocités innommables sous les yeux et les ordres d'anonymes. Digne du film Hostel où les gens versent une importante somme d'argent pour assouvir leurs pires fantasmes.

Je rassure les lecteurs sensibles, la suite du roman est plus conventionnelle et permet d'apprécier le talent naissant de Jack Jakoli.

Je regrette néanmoins que le groupe qui se fait appeler "la catabase" ne soit pas plus exploité, pour sortir toute l'essence même de la perversion de ses membres. Et la relation entre certains personnages aurait mérité d'être approfondie, mais cela est un choix au moment de l'écriture.



J'ai vraiment apprécié le côté page-turner de ce thriller. L'auteur s'est affranchi de l'aspect développement de la personnalité des personnages pour aller à l'essentiel. Aucune fioriture ne vient polluer le rythme de lecture et aucune concession n'est faite aux lecteurs non habitués de violences extrêmes.

Commenter  J’apprécie          170
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Jack Jakoli nous offre là un premier thriller d’une noirceur incroyable ! Dès la lecture du premier chapitre, le ton est donné, cette histoire – tirée de faits réels – sera glauque et il va y avoir du sang sur les murs ! Croyez-moi, il faut avoir les tripes bien accrochées pour lire ce thriller !



L’auteur dresse un terrible tableau de notre société, pour lui nous sommes de plus en plus centrés sur nous-mêmes, de vrais égoïstes opportunistes prêts à tout pour assouvir nos désirs… Vous l’avez compris, c’est noir et sans espoir !



Côté intrigue, tout est incroyablement bien ficelé et totalement plausible. Une immersion au sein d’un monde virtuel assez particulier, celui du dark web. On comprend qu’ici il y a une seule loi, celle de la violence et de la barbarie. Ce qui est appréciable, c’est que l’auteur berne son lecteur avec deux twists totalement dingues, je vous le redis tout est parfaitement ficelé pour que cette histoire soit un véritable page-turner !



Ce qui est appréciable également, c’est qu’ici, chaque personnage a sa place. Aucun ne fait de la figuration, chacun a une identité propre, du plus borderline au plus désabusé, ces personnages ont du relief et moi j’adore ça !



Ma lecture s’est déroulée sous tension, impossible de lâcher ce livre, je devais savoir qui avait fait quoi et surtout pourquoi. J’ai eu le cœur serré un certain nombre de fois, c’est pourquoi je recommande de ne pas mettre ce thriller entre toutes les mains, uniquement ceux qui ont l’estomac solidement accroché !



Vif, incisif, sans fioriture, si tu aimes le sang sur les murs et les histoires tordues, alors cette histoire de dingue est pour toi ! Je vais suivre de très près cet auteur car je pense qu’il n’a pas fini de faire parler de lui !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          162
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose « La catabase »de Jack Jakoli. Un polar captivant, glaçant, tiré de faits réels, très violent, très gore, qui se déroule en Belgique. Si vous survivez à la scène monstrueuse et sanglante de tortures du début, vous vous retrouverez dans un récit trépidant, très sombre et endiablé. Voici une enquête policière complexe et tortueuse mêlant dark web , manipulations et perversions sexuelles. J’ai été gênée par quelques maladresses et coquilles.Mais j’ai beaucoup apprécié l’intrigue bien ficelée, les nombreux rebondissements et le twist final. Un premier roman de l’auteur que je ne manquerai pas de suivre.
Commenter  J’apprécie          152
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Je me doutais que ce livre allait me plaire, rien qu'en lisant la quatrième de couv et avec la superbe photo noir et blanc sur le devant, j'étais déjà mordue. Même si avec le commentaire de Ghislain Gilberti je pensai à une histoire de BDSM dans la chambre rouge de la douleur… Mais non c'est pire, bien pire, quand on pense que l'auteur a été inspiré par des enquêtes réelles, cela m'a fait carrément froid dans le dos. On le sait le monde est rempli de pervers, de psychopathes et de fous, je ne m'attendais pas à cette descente dans les ténèbres de l'âme humaine. le style est vif et ne s'embarrasse pas de grandes phrases, en revanche, elles touchent toujours en plein coeur, net et précis. L'histoire se déroule en Belgique à l'été 2006, je n'ai pas pu m'empêcher de me faire la réflexion qu'après l'affaire Dutroux, la Catabase était bien une horreur de plus dans ce pays qui semble si calme. On découvre le corps d'une femme horriblement martyrisée, mutilée. L'enquête va commencer et c'est le duo Matt et Yann qui va la mener. le premier chapitre tape très fort et nous met tout de suite dans l'ambiance, avec une scène hardcore inoubliable. J'ai adoré le scénario bien tordu et le fait que l'on passe sur une autre temporalité avec des faits ce passant en 2018. C'est intelligemment construit, impossible de quitter son livre sans connaître la fin et quelle fin ! Une réussite pour ce thriller de haute volée qui ne laissera personne indifférent. On sent la patte de l'homme de terrain derrière les lignes et le fait que l'auteur soit de « la partie » est certainement un plus dans le vécu de ses personnages et la façon très réaliste d'enquêter. Pour moi c'est un coup de coeur pour une histoire actuelle où le Dark net à une grande place, où l'on côtoie le pire et le meilleur de l'être humain. J'en redemande ! Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          132
La détresse des roses

Bravo pour ce texte qui m'a fait vibrer, qui m'a émue, qui m'a révoltée et, je dois l'avouer, qui a provoqué palpitations, maux de ventre et frayeurs nocturnes.

Bravo pour la note introductive très délicate, très respectueuse des victimes et de leurs familles

Bravo pour les références musicales et cinématographiques (même si ce ne sont pas mes oeuvres de prédilection !)

Bravo pour la structure narrative rythmée par des chapitres courts, des changements de lieux, des précisions chronologiques.

Bravo pour le style concis, dynamique, les descriptions précises, les dialogues percutants, le vocabulaire adapté aux circonstances tragiques.

Bravo pour le rendu très réaliste du travail des enquêteurs. L'auteur a su me faire participer aux difficultés, aux contraintes, au stress, aux traumatismes, aux pièges, aux erreurs...

Bravo pour les portraits psychologiques qui témoignent d'une connaissance pointue de la nature humaine, de ses déviances, du poids du passé.

Bravo pour les références belges, certaines expressions, nos bières, notre auto-dérision.

Bravo pour avoir pris le risque de vous inspirer d'une affaire qui a fait grand bruit et qui, aujourd'hui, n'est toujours pas résolue.

Bravo pour le suspense, les doutes, les révélations qui attribuent au roman une ambiance si particulière.

Et enfin, bravo d'être resté pudique, d'avoir évité les pièges de la vulgarité et d'être resté rigoureux et professionnel !
Commenter  J’apprécie          120
Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Ma première rencontre avec Jack Jakoli remonte à environ un an, lors d’une soirée littéraire. Il me dit être en train d’écrire son premier thriller et je tente de le questionner à ce sujet. Mais Jack ne lâche rien, me dit simplement qu’il s’est inspiré de faits réels découverts de par sa profession. C’est peu... je reste sur ma faim.



J’ai eu l’occasion de recroiser Jack à plusieurs reprises et de lire son opuscule « punition » : un uppercut de 5.000 mots qui n’a fait qu’accroître mon impatience de découvrir ce thriller en préparation. Après plusieurs mois d’attente, le grand jour arrive enfin et je plonge dans cette lecture tant attendue.



Ca démarre sur les chapeaux de roue, je me rends compte dès les premières lignes que je ne sortirai pas indemne de cette lecture. Je l’ai englouti en une journée, aucun événement extérieur (manger, cataclysme, 3e guerre mondiale, …) n’aurait pu me faire interrompre cette lecture. Le dernier livre à m’avoir fait cet effet-là est le fameux « Entre deux mondes » d’Olivier Norek. C’est dire si Jack, pour un premier thriller, a fait fort !



Comme pressenti, cette lecture m’a bouleversée au point d’être incapable de m’intéresser à un nouvel ouvrage durant de nombreux jours. Merci Jack pour ce livre, pour ta confiance et pour cette petite larmichette que tu as provoquée ce week-end.



Jack, tu as tout d’un grand !
Commenter  J’apprécie          120
La détresse des roses

Après avoir lu « La catabase », du même auteur, je redoutais de tomber de nouveau dans un univers particulièrement gore… J’ai donc attendu un moment avant d’ouvrir « La détresse des roses » de Jack Jakoli.

Bien qu’inspiré de faits réels qui se sont déroulés en Belgique avec un tueur en série non encore identifié à ce jour, dont le passe-temps favori était de découper ses victimes et de disséminer leurs restes dans toute la ville, ce thriller m’a semblé beaucoup moins outrancier dans les scènes d’horreur.

Dans ce thriller, Mélanie Penning, enquêtrice à la crim, va l’apprendre douloureusement à ses dépens ☹

Elle cherche à faire ses preuves dans ce milieu exclusivement masculin où son arrivée n’est pas toujours bien perçue… particulièrement obsédée par la traque de ce tueur de femmes, elle met tout en œuvre pour le démasquer… d’autant que sa jeune sœur dont elle se sent responsable depuis la mort de leurs parents a la fâcheuse habitude de trainer la nuit dans les pires quartiers de la ville.

Son supérieur, « Bishop », apprécie son professionnalisme mais il reste droit dans ses bottes sur les questions de procédure.

Cette chasse à l’homme hors norme vous prend aux tripes au fur et à mesure des échecs successifs à identifier le coupable… échecs qui retentissent de plus en plus douloureusement dans le mental des policiers, et particulièrement de Mélanie !

« La détresse des roses » est aussi « la détresse des flics » !

J’ai trouvé particulièrement juste le ton qui dévoile la détresse, le désarroi puis le dépit des enquêteurs lorsque des pistes se révèlent fausses… mais surtout lorsque les « règles » des procédures les contraignent à passer outre leur intuition, même lorsqu’il s’agit de certitudes…

On ressent clairement le quotidien du flic derrière ces lignes et ce livre a été une belle surprise… si j’ose dire 😊

A découvrir.

Commenter  J’apprécie          118
La détresse des roses

Quand la fiction prend naissance dans la réalité, cela fait froid dans le dos.

Jack Jakoli réécrit un fait divers réel d'un tueur en série, jamais confondu à ce jour, "Le depeceur de Mons" une histoire terrible qui se passa en Belgique entre 1996-1997.

Les chapitres courts permettent une lecture rapide et des pauses multiples, si nécessaire...

Les scènes sont parfois assez violentes mais on est dans un thriller.

L'enquête est bien amenée mais peut générer quelques frustrations...

La fin fictionnelle qui reste une fin ouverte, pourrait être considérée comme rassurante mais immorale voire un peu folle...

Un bon thriller basé sur des faits réels avec des personnages de fiction intéressants par leur complexité.

Une bonne lecture.

Un auteur belge découvrir !
Commenter  J’apprécie          111




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jack Jakoli (501)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture générale facile

Qui était surnommé le Roi Soleil ?

Louis XVI
Louis XIV
François 1e

11 questions
8 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}