Citations de James Hadley Chase (1066)
- Votre travail ça vous plaît...Mike ?
Il entendit à peine ce qu'elle disait. Il était sûr qu'elle s'offrait à lui. Sa longue expérience des femmes lui appris à en connaître les signes, et le feu vert était allumé.
- Il me plaît beaucoup mieux maintenant, répondit-il.
Il n'hésita pas. Qu'avait-il à perdre ? Il s'avança. Elle l'attendait et, quand il fut tout près, elle se jeta à son cou et pressa son corps contre celui de Frost. Il lui baisa les lèvres et sentit une langue agile pénétrer dans sa bouche. Ils s'étreignirent longuement, puis elle le repoussa en souriant.
- Amusons-nous, Mike...Pas ici, dans ma chambre.
Elle lui saisit le poignet et l'entraîna. Ils traversèrent l'immense vestibule, montèrent l'escalier, suivirent un corridor et entrèrent dans une chambre spacieuse.
Lorsque Frost eut fermé la porte, elle était allongée, toute nue, sur le lit.
Je pris l'écouteur.
- Oui Gina ?
- M. Sherwin Chalmers à l'appareil, répondit Gina, toute pantelante.
Du coup, ça m'a coupé le souffle, à moi aussi.
- Chalmers ? Mais, bon sang ! il n'est tout de même pas ici à Rome ?
- Il appelle de New-York.
Je repris ma respiration, mais pas complètement.
- O.K Passez-le-moi, soupirai-je en me rapprochant de l'appareil, aussi ému qu'une vieille fille qui vient de trouver un homme sous son lit.
On ne sait jamais avec les femmes… . – Et elle avait une belle gueule. Ça te montre bien, hein ? On ne peut jamais juger à la gueule. J’ai connu dans le temps une tordue qui était du genre couverture d’illustrés ; mais elle ne valait rien : plus froide qu’un iceberg.
- Qu'est-ce que vous voulez ? je demande, du ton agressif du monsieur qui se tape une poignée de semences tous les matins au "breakfast".
Les kidnappers n’ont rien à perdre. Le seul fait d’enlever quelqu’un les rend automatiquement passibles de la peine de mort. Ils n’hésiteraient donc pas à le tuer et à décamper ensuite.
À l'heure où les premières bandes rouges annonciatrices de l'aurore commençaient à rayer le ciel nocturne, Harry Mitchell sortit précautionneusement de sa cabine. Il était en slip de bain et portait la valise de Riccard-Boule-de-billard. Les deux seuls objets qu'il en avait gardés étaient le Luger automatique et la boite de cartouches. Il les avait cachés sous une planche disjointe près de son lit.
Il se rappelait ce qu'on lui avait appris dans l'armée : prenez toujours l'initiative. Frappez toujours le premier.
Je me promettais de ne plus jamais me bagarrer avec une bonne femme. Quel foutu passe-temps ! Une poule qui défend sa vertu n’est pas bien dangereuse puisqu’elle combat sans conviction, mais gare à celles qui n’ont plus de vertu à protéger.
Mon métier de journaliste m’avait déjà mis dans des sales situations, y compris pas mal de bagarres. Mais c’était la première fois que je me trouvais aux prises avec une femelle et j’espère très sincèrement que ce sera la dernière.
Je n’ai pas peur de me battre avec un bonhomme.
Je connais la plupart de leurs trucs et les parades appropriées. Mais quand cette furie blonde s’abattit sur moi, je me sentis comme un nageur submergé par un raz de marée.
— C'est pour causer que vous êtes venu ? dit-elle avec un regard aussitôt détourné. Il me semble que vous perdez votre temps.
— Pas du tout. Vous m'intéressez et j'aime bavarder avec une jolie femme.
Elle leva les yeux au plafond comme excédée.
— Oh ! ils disent tous la même chose ! fit-elle d'un ton exaspéré.
La réflexion me déplut.
— Si ça ne vous fait rien, je préfère ne pas être confondu avec la foule dis-je assez sèchement.
Elle parut surprise.
— Dites donc, vous ne vous prenez pas pour n'importe qui, on dirait ?
— Et pourquoi donc ? Qui aura bonne opinion de moi si je ne donne pas l'exemple ?
J’ai toute la fortune du monde. J’ai tout, sauf l’amour. Je dois me trouver un mari ; un homme merveilleux qui m’aimera, qui sera à ma disposition chaque fois que j’éprouverai cette envie pressante de faire l’amour, sans avoir besoin de me cacher. C’était la solution, la seule solution.
Il y avait chez cette femme une dureté qui excluait définitivement la pitié, l’amour, la bonté et, malgré son corps souple, malgré sa beauté, elle avait quelque chose d’impersonnel. Il n’aurait jamais eu l’idée de lui faire la cour : elle était aussi asexuée qu’un mannequin de cire ; et il se demanda quelle avait été sa vie, quelles expériences l’avaient ainsi modelée.
Je me fiche de tout ce qui m’arrive ! J’en ai tellement assez de tout. Les choses vont toujours de travers. J’ai pourtant essayé…
Il y a une serrure à la porte... Elles me donnent un sentiment de sécurité.
Il faut savoir faire son profit des fautes commises par les autres.
Si la jeune génération n’apprécie pas la valeur des bonnes choses de la vie que vous et moi connaissons, ils méritent ce qu’ils ont mais aussi, bien sûr, ils ignorent ce qu’ils ratent.
L’amour physique lui était aussi indispensable que la boisson à un alcoolique. A la mort de Rolfe, elle s’était imaginé qu’elle était libre d’avoir tous les hommes qu’elle désirait, mais elle découvrit rapidement que si elle voulait éviter les honneurs de la une dans les journaux, elle devait être tout aussi discrète dans ses aventures, que du vivant de Rolfe.
Helga ne s’intéresse qu’à un certain type d’hommes. Elle les aime grands, plus jeunes qu’elle, extrêmement beaux, spirituels, connaissant de préférence les arts et, naturellement, puisqu’elle parle couramment l’allemand, le français et l’italien elle en attend autant de ses partenaires.
J’ai voulu trouver le bonheur en donnant mon amour à un certain nombre d’hommes. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour garder leur amour, mais, un jour ou l’autre, ils se sont lassés de moi et m’ont quittée. Ce devait être ma faute. Je crois que c’est parce que je ne me suis jamais assez souciée de moi-même. J’ai fait mon possible pour les rendre heureux, en leur donnant toujours la première place et en gardant la dernière pour moi.
Il y a trop de petites entreprises individuelles dans la partie. Pour bien faire, vous devriez essayer de les éliminer et vous assurer un monopole.