Jean-François Chabas

« le remède à tout est l'eau salée :

la sueur, les larmes ou la mer »

Karen Blixen



La mer n'est pas simplement un décor pour moi. Elle appelle au rêve, à l'imagination. Ses embruns, la mélodie de son souffle, son parfum iodé, le roulement de sa houle sont un baume pour les naufrages de la vie. Elle est une présence immuable et douce, invitant au réconfort, à sécher ses larmes, à porter son regard vers l'horizon.

Alors, ce bel album jeunesse à la couverture particulièrement poétique ne pouvait qu'attirer mon attention.



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Cette histoire m'a emmenée en Norvège, un pays où la mer de Barents gèle en hiver. Là vit Oddmund, un petit garçon capricieux, colérique et provocateur qui cause bien des soucis à ses parents.

Ce jour-là, l'air est glacial et l'océan dessine une toile infinie d'un calme plat. L'enfant a échappé à la surveillance des adultes et le voilà au bord de la plage à vitupérer et provoquer la mer en lui lançant des galets.



C'est alors qu'une vague un peu espiègle se forme et l'arrose avant de lui murmurer doucement son nom, Kymô. L'enfant apeuré et trempé des pieds à la tête s'enfuit, mais honteux d'avoir montré sa frayeur, il revient seul au bord de l'eau.



Libre et vagabonde, la petite nymphe marine lui apparaît, «Kymô … est resplendissante. Les chauds rayons de l'astre se reflètent en elle et mille couleurs la parent : elle est verte, et bleue, et dorée, et blanche, elle incarne toute la beauté des mers ». Elle ondule au rythme du flux et du reflux, elle pourrait déferler sur l'enfant, l'engloutir et l'emporter dans ses profondeurs.



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Ainsi, Jean-François Chabas emporte ses lecteurs dans le monde magique et envoûtant des contes et de la mythologie.

Ce récit initiatique plein de tendresse est une belle leçon de vie sur l'amitié et le sacrifice, la solitude et la séparation. Il parle aussi de la fascination de l'homme pour la mer, de la relation étroite entre l'homme et cet élément qui représente tour à tour la beauté, la fascination, la peur, le mystère, l'infini, l'amour, la vie et la mort.



L'auteur, considéré comme l'un des auteurs français majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, s'adresse à un jeune public mais malgré tout, j'avoue avoir craqué sur l'histoire et les couleurs en le découvrant.

Le texte est intelligent, juste, simple, touchant ; l'écriture est belle, poétique et musicale.



Les illustrations à la peinture acrylique de Christel Espié ajoutent au charme du récit. Elles sont belles dans leur simplicité et dans la profondeur des couleurs. Les tons bleutés de l'océan forment un écrin et ajoutent une touche de poésie et d'onirisme. A la fois délicates, touchantes et sensibles, elles sont une vraie réussite sur le plan visuel !



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Jean-François Chabas nous raconte une rencontre émouvante et tendre entre un petit garçon et la mer. La dernière page est de toute beauté, tant dans les mots que le dessin.

Un vrai moment de douceur !



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Un grand merci à @Ileauxtresors qui m'a permise de découvrir cet album.

J'ai beaucoup aimé cette lecture.

J'aurais aimé découvrir ce roman plus jeune.

C'est une belle leçon de vie, qui permet de se cultiver un minimum sur le sujet de l'esclavage.

L'inclusion et la tolérance sont des sujets amenés clairement pour que les jeunes comprennent le sens lourd des mots et la profondeur de la plume.

"Le diable de monsieur Wai" ne m'a pas convaincue d'emblée. Si les personnages des frères Kin et Jen sont incroyablement attachants, j'ai eu beaucoup de mal à cerner le fameux monsieur Wai.



Il emporte les deux enfants chez lui pour en faire ses serviteurs, mais ils subissent essentiellement ses colères, parsemées d'évocations du diable. Tout comme les jeunes garçons, j'ai eu du mal à saisir les motivations de cet homme. Mais elles seront bien sûr révélées à la fin du roman, et tout fera sens.



Comme d'habitude, Jean-François Chabas fait voyager ses lecteurs et les invite à creuser au delà des apparences. À ce titre, la morale est très pertinente. Et j'ai adoré personnage Jen, amour et empathie incarné.

Je découvre la plume engagée de Jean-François Chabas avec Red Man, un roman qui décrit la situation glacante dans laquelle vivent les tribus indigènes d'Australie.



C'est une longue descente aux enfers que nous découvrons là, à travers le personnage de Marvellous, un adolescent rebelle qui veut se venger des Anglais. Mais à trop chercher la vengeance, ne risque-t-il pas de se perdre ? Heureusement, la rencontre de Red Man va changer le cours de sa vie...



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Un texte indispensable pour prendre conscience de l'impact catastrophique des colons sur les populations indigènes.



Si j'avais déjà pu appréhender une partie de la spoliation qu'ont vécu les Aborigènes grâce à Stolen de Pascale Perrier, qui levait le voile sur les enlèvements d'enfants, Jean-François Chabas nous conte ici toutes les horreurs qu'ont eu à subir les habitants sous les joug des Anglais.



Assassinats, enlèvements, vols, spoliation, essais nucléaires, on leur a tout pris. Pour récupérer leurs terres, on a même été jusqu'à leur faire découvrir l'alcool et la drogue.



Un livre court, intense, engagé, qui se termine tout de même par une note d'espoir pour le jeune Marvellous. Un texte qui oscille entre légendes, traditions, aventure et récit initiatique, et dont on ne sort pas indemne !

La colère, ou comment (essayer) de l’expliquer aux très jeunes enfants.

L'ouvrage est une belle métaphore magnifiquement illustrée.



Une de mes amies me racontait récemment comment sa jolie petite-fille de deux ans était capable de se transformer en véritable Gremlin post-minuit, découvrant ainsi le pouvoir de la colère telle Banshee la jeune héroïne de cette histoire.

Quand la petite Banshee se met en colère, tout son monde explose : le vent gronde, elle soulève des rochers, la terre tremble, la mer se soulève. Mais d’où vient tout ce courroux ?



Le livre est un bijou ; chaque page est très richement illustrée, les dessins sont magnifiques, très colorés avec beaucoup de touches dorées. Ils rappellent sans aucune équivoque Klimt et Kanagawa. Beaucoup d’illustrations nous emmènent en Irlande, sur cette terre de mythes et de légendes.



Ce livre est brillant, au sens propre comme au sens figuré.



Alors pourquoi pas cinq étoiles, vous demandez-vous ? Et bien c’est pour la petite mention en page 2 : imprimé en Chine. Mais ce n’est que mon avis.

"Moitié de Wasicun", c'est ainsi que le grand-père d'Ebenezer l'appelle car il est mi-amérindien mi-américain.

Bien qu'élevé par sa mère Nora No-Word, il ignore tout des traditions de ses ancêtres.



Jusqu'à ce qu'une succession d'événements l'amènent à rencontrer une partie de sa famille et à s'intéresser à son histoire. Un calumet volé, un motard louche, un ours au comportement étrange, un grand-père resté proche de sa culture, une jeune fille enamourée et un meilleur ami téméraire, voilà les ingrédients d'une enquête trépidante.



Les personnages sont vifs et attachants, les péripéties s'enchaînent sans temps mort. Ce court texte est une lecture très agréable et un premier roman qui annonce une œuvre ancrée dans les cultures autochtones.

Bonjour !



Nouvelle petite chronique pour un texte que j'ai découvert par hasard dans une bourse aux livres et dont le résumé m'avait interpellé.



Il s'agit d'une petite nouvelle d'une cinquantaine de pages qui présente deux lionnes, une mère et sa fille, qui cherchent à se venger. La mère, de l'homme qui a tué ses sœurs, la fille du destin qui lui a retiré ses enfants. Malheureusement dans la savane, être seul signifie bien souvent et bien vite se retrouver en danger.



Ce texte est écrit du point de vue des lionnes, et est de style plutôt réaliste. On se retrouve pleinement immergé dans la savane et dans la dure loi de la jungle : seuls les plus puissants survivent, les autres meurent. C'est un message très rare dans un texte qui s'adresse à de jeunes lecteurs, d'autant plus que le texte n'a pas une fin positive au premier abord. La fin est pourtant auréolée d'une petite lumière positive, qu'il faudra sûrement expliquer aux enfants parce qu'elle n'est pas vraiment accessible pour un public de 8-9 ans.



J'ai beaucoup aimé le choix de l'auteur de ne pas céder à la facilité en faisant gagner les lionnes. Ce n'est pas le but du texte. Le but est de montrer que même en étant fort, la douleur et la vengeance ne mènent qu'à encore plus de douleur. Un message subtil porté de plus par le caractère aléatoire de la survie dans la savane, où tout le monde, prédateurs compris, peut devenir proie.



Une jolie histoire bien écrite, riche en émotion et que je recommande ! Ce n'est pas très long à lire et ça permet de s'évader le temps d'une petite heure dans la savane.

La savane africaine vue selon les yeux de deux lionnes ( mère et filles) venues venger leurs congénères abattues par les hommes. L'affut et la chasse des lionnes, la souffrance d'une bête blessée, l'attente des charognards ; la dure loi de la nature est décrite dans ce livre tout simplement. Dans ce roman pour la jeunesse , les enfants découvriront la réalité de la vie animale.

J’ai toujours adoré contempler l’océan, me laisser hypnotiser par le soulèvement de l’eau, le gonflement d’une vague qui se déroule tranquillement à marée basse ou se brise prématurément sur le sable à marée haute. Chaque vague semble avoir sa personnalité. Il y a les rouleaux déferlants, les grandes lames majestueuses, les vaguelettes taquines qui viennent vous chatouiller les orteils. Évidemment il y a là une matière fabuleuse pour imaginer des histoires. Jean-François Chabas et Christel Espié ne s’y sont pas trompés.



Leur album nous a transportés en Scandinavie, terre de marins où le jeune Oddmund donne du fil à retordre à ses parents. L’enfant terrible n’en fait qu’à sa tête et ne respecte rien, pas même l’océan qui ne l’impressionne guère… jusqu’au jour où il rencontre l’amour de vague que l’on voit en couverture. Quelle bonne idée, ce personnage d’eau et d’écume ! L’illustratrice lui donne forme et couleur avec le talent qu’on lui connaît (extrait disponible via le lien ci-dessous), mon moussaillon et moi avons adoré l’expressivité de cette vague bouillonnante dont on ne sait pas trop si elle est menaçante ou vulnérable.



Outre le plaisir de succomber à la tension née de cette incertitude, nous avons été touchés par la réflexion à laquelle l’histoire nous invite sur nos rapports humains à la nature immense. Si nous n’avons pas été complètement convaincus par le dénouement, c’est peu dire que nous avons trouvé réjouissant d’apprendre l’existence d’un phénomène incroyable mais véridique : les vagues gelées (pardon de divulgâcher un peu, mais je ne résiste pas au plaisir de partager cette découverte !). Par ailleurs, l’évocation métaphorique des vagues de la vie qui nous bousculent et nous laissent changés à jamais est d’une grande délicatesse.



Un album d’une grande poésie qui a tout pour faire des vagues.
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Quelle magnifique collaboration entre Jean-François Chabas et David Sala ! Ce "Coffre enchanté" est un classique immédiat.



L'histoire, très simple (un empereur cupide tente par tous les moyens d'ouvrir un coffre brillant) est diablement efficace. La structure répétitive fait monter l'attente du lecteur, jusqu'à la résolution pleine de sagesse qui ne manquera pas d'alimenter les discussions autour de la pléonexie.

J'ai beaucoup apprécié le jeu sur le vocabulaire pour qualifier l'empereur et le comique (noir) de répétition de la sentence des coups de fouets.



Et que dire des somptueuses illustrations de David Sala ? Par ses décors très stylisés, il offre un écrin à chaque personnage. Un album essentiel !

Ses lecteurs savent que Jean-François Chabas aime voyager et rencontrer des habitants autochtones. Avec une prédilection pour l'Australie où se situent plusieurs de ses romans.



"Red Man" est très court mais percutant. Il nous permet de partager quelques heures avec Marvellous et d'en apprendre un peu plus sur la colonisation de l'Australie. Outre la spoliation des aborigènes (ainsi nommés par les colonisateurs en dépit de la multiplicité de peuples différents), j'ai ainsi découvert la perversité des anglais qui ont installé sciemment des débits d'alcool dans des réserves qui n'en voulaient pas afin de précipiter la déchéance des populations locales. Mais aussi l'existence d'essais nucléaires en plein désert, supposément inhabité sans que cela n'ai été vérifié.



Cependant, ce roman n'est pas une leçon d'Histoire. Elle ne sert qu'à éclairer la situation de Marvellous, 13 ans et déjà accro à l'Ice. Sa rencontre avec le fameux Red Man et une jeune suédoise va être l'occasion de mieux comprendre son histoire. Et de prendre conscience qu'une autre voie est possible.

Une très belle découverte !

Un très beau roman, très fort, où l'auteur arrive à se mettre à la place des lionnes, où il pense et vit lionne. Un texte dont on ne décroche pas, jusqu'à la fin, tant on est pris dans cette destinée d'animal sauvage, une destinée simple et primitive de survie, et à la fois cruelle et mêlée d'un instinct d'amour, d'attachement et d'appartenance. La force, la volonté, qui se dégagent de ces lionnes, même terrassées, sont incroyables. Magnifique.

Mêlant mystères et légendes, cet album est une invitation à pénétrer dans un autre monde. Un univers tissé de traits vibrants et captivants où réalité et imaginaire s’entremêlent pour nous livrer un récit initiatique dont l’héroïne courageuse et déterminée ne laisse pas indifférent.



La plume de #jeanfrançoischabas et le pinceau d’#alexandrahuard sont sans doute un peu magiques… Nous transportant en plein cœur de ces évènements, ils sont parvenus à nous faire traverser l’espace et le temps avec une habileté fascinante.



Un bel album qui se lit comme un conte merveilleux. Envoûtant!
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Tout au Nord de l'Europe, là-haut où il fait si froid, un garçon de sept ans, têtu, envoie des galets dans la mer et crie que c'est lui le plus fort. Vraiment ? Une vague immense apparaît et, moqueuse, le mouille complètement... Cette vague n'est autre que Kymo, l'une des néréides du dieu Poséidon, qui a quitté la mer Egée par envie de voyager. Mais lorsque le vent gelé du Nord surprend la vague et la fige en une statue glacée, le garçon espère pouvoir la sauver. Cette belle histoire, magnifiquement racontée par J.F. Chabas et illustrée par Christel Espié, se lit comme un conte, possède un charme fou, et m'a à la fois marquée et enchantée

Avec les librairies sorcières, je partage le plaisir de lire ce magnifique album de mon écrivain préféré : Jean-François Chabas.

Son écriture est rythmée comme une musique.





"De la musique avant toute chose,

Et pour cela préfère l'Impair

Plus vague et plus soluble dans l'air,

Sans rien en lui qui pèse ou qui pose."



Verlaine



Avec Chabas , le plaisir de la langue française est à son comble.

Il s'agit bien de prose poétique.



Chaque livre est un voyage géographique, linguistique et intérieur.

Car les textes de Chabas nous plongent dans nos racines trans.culturelles.

"Un amour de vague" est un récit à la fois actuel et mythologique.



Ce livre est pur nectar.

Jean-François Chabas nous conte ici l'histoire de Bagaa, enfant de 12 ans issue d'un mariage mixte entre une aborigène d'Australie et un colon irlandais. Voilà une première difficulté pour cette jeune fille, rejetée et par les Blancs qui ne voient en elle que l'aborigène, et par les Natifs qui savent que sa mère a "trahi" en épousant un Blanc. Lorsque sa mère meurt, piquée mortellement, par un animal, Bagaa se retrouve seule pour aller vers le nord, destination qu'elle suivait avec sa mère jusqu'au drame. Ce périple va l'amener loin de ses repères, aussi bien géographiques que culturels.

Ce roman a le mérite d'une colonisation trop peu abordée : on parle beaucoup de l'Afrique ou de l'Amérique mais assez peu de l'Australie. Il nous donne à voir la richesse culturelle de ces différentes tribus aborigènes : leur façon de vivre, leurs langues, leurs croyances. Et il pointe une fois de plus la violence qu'a été la colonisation pour les peuples victimes. Mais il montre aussi que l'on peut s'adapter à toutes les situations : Bagaa en est un exemple parfait, elle qui ne connaissait que sa mère et un territoire plutôt réduit, va réussir à survivre au contact d'autres humains.

Le petit Oddmund est-il un esprit rebelle ou bien une petite brute en culottes courtes?

Nous ne resterons pas longtemps sur ce point de détail pour l'aventure, confirmant que ce petit bonhomme à la tignasse toute rousse aura finalement surtout mauvais caractère mais qu'il ne fera de mal à personne ici, ne s'opposera pas aux autres enfants dans son petit coin perdu au Nord de la planète, qu'il n'aura pas l'occasion de contrarier les animaux d'une ferme comme le personnage de Nils Holgerson de l'auteure de Selma Lagerloff.



" - Je fais ce que je veux je fais ce que je veux ! Je suis le chef, je suis le chef !...

Il ramasse une pierre, la lance dans les flots, puis il met ses mains sur ces hanches, et attend.

- Mmm, c'est exactement ce que je pensais. Rien. Je suis bien le maître, de tous, et de tout !"

Sauf que quelqu'un, quelque chose, entendra toute cette colère et cette arrogance et tiendra à lui offrir une leçon de vie utile pour l'avenir d'un si petit bonhomme.

Il existera bien une force de la nature qui s'invitera pour lui administrer la fessée qu'il mériterait selon ses propres moyens.



Où sont les autres enfants? Oddmund ne se sentira-il jamais seul avec les cailloux, la force du vent et sa colère en camarades?

Il va ici en tous cas faire la connaissance d'une vague, et d'une néreide...

" Moi, Kymô, je suis une aventurière, et ce n'est pas le froid qui m'effraie !"

Oula ! Oddmund et Kymô ne feraient-ils pas la paire?



Le petit Oddmund et l'esprit de l'eau n'auront-ils pas encore trouvé leur maitre avec le fort vent glacé " Le Sterk Kuling"?

Est-ce là la leçon : trouver plus fort que soit pour découvrir l'humilité?



Non, l'histoire nous fera comprendre qu'il manquera quelque chose à la petite existence d'Oddmund, qu'il trouvera d'ailleurs d'une drôle de façon.

" Un amour de vague" nous inspirera le conte et une expression pour qualifier l'attachement fort des marins à la mer : " Ils en sont amoureux, ils sont mariés à elle...".



C'est l'histoire d'une rencontre, d'une vocation et d'un attachement presque envoûtant à un endroit car Oddmund en grandissant n'en partira pas et de bon gré.

Pourquoi?

À vous de le découvrir.

Un petit roman qui se laisse bien lire. On suit un garçon de 11 ans en quête d'aventure à la lisière du désert du Mojave.

Et l'aventure se présente sous la forme d'une maison nouvellement construire en plein désert, qui semble complètement clôturée et inaccessible.

C'est un récit qui pourrait être poétique, entre les fleurs et le désert, mais qui est finalement très réaliste. Le quotidien d'un jeune garçon qui s'ennuie, qui n'a qu'un ami, et dont la mère célibataire tente de faire l'éducation. Quelque chose qui pourrait parler à beaucoup de nos ados, la poésie venant du mystère autour de l'homme-léopard.

Livre anti-flingues dont l'histoire se pose en plein West-US où les armes font partie intégrante de la culture. C'est un français qui s'empare du sujet et du lieu... Mouais. Bon.  Admettons.

Une ode à la non-violence et au respect non-basé-sur-la-force, qui n'est pas mal écrite, qui peut se lire d'une traite, même pour des jeunes, à qui le livre s'adresse en priorité. Pas grand chose à dire de plus.

La colère de Banshee est un livre pour enfant qui aborde le thème l'émotion de la colère, mais dans une fable incroyable, mêlant magie et légende autour du mondes des fées. Nous sommes emmenés dans un monde féérique dans un univers typique d'Irlande. Les illustrations de ce livre sont époustouflantes, chatoyantes et l'immersion est parfaitement réussie.



Bonne lecture !
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