Livre anti-flingues dont l'histoire se pose en plein West-US où les armes font partie intégrante de la culture. C'est un français qui s'empare du sujet et du lieu... Mouais. Bon. Admettons.
Une ode à la non-violence et au respect non-basé-sur-la-force, qui n'est pas mal écrite, qui peut se lire d'une traite, même pour des jeunes, à qui le livre s'adresse en priorité. Pas grand chose à dire de plus.
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Alors voici mon idée : la balle parfaite, c'est la balle fantôme. Tu as tué avant qu'on t'entende. Si le gars - ou la fille - entend le coup de feu, c'est du boulot mal fait. La balle fantôme, c'est le travail d'artiste : le mort ne sait pas qu'il l'est !" Voilà comment parlait mon glorieux père.
[...]
- Non... ce n'était pas le bon vieux temps Je ne sais pas pourquoi j'ai conservé les armes de mon père, mais ce que je sais en revanche, c'est que je ne les aime pas, les armes. Parce que je les connais. Et ce que je déteste plus que tout, c'est voir un enfant en tenir une. Surtout un Peacemaker.45.
Je savais où mon père le cachait.
Les parents s'imaginent qu'ils ont des tas de secrets pour leur progéniture, et des cachettes inviolables ; ils doivent avoir oublié la curiosité de leur propre enfance. A dix ans, on peut être aussi fouineur qu'un fox-terrier qui a senti un blaireau. Bien avant dix ans, même Je ne crois pas qu'il y avait grand-chose, dans notre maison plate, ayant échappé à mes inquisitions.
"La sorcière et les Manananggals" - Présentation par Jean-François Chabas