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Citations de Jean-Sébastien Blanck (22)


Au temps des premiers lions, un lion très maladroit devient la honte de tout son clan car il ne parvient pas à chasser correctement. Rejeté par les siens, il erre tristement dans la savane comme un vagabond. Un jour, il rencontre un singe macaque connu des autres animaux pour sa grande intelligence. Celui-ci propose au lion d'en faire le roi des animaux en échange de quoi, le roi-lion en fera son ministre…
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On gagne parfois à se taire, quand en silence, crie la misère.
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L'Archiprêtre était le curé de tous les curés. Maître en philosophie, il commandait aux moeurs et avait tant décrété le bien et le mal, qu'il en avait, lui aussi, abruti la cité.
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" - Vous croyez qu'ils ont peur ou qu'ils se doutent de quelque chose? demanda Schoënber.

L'autre SS qui avait fini de compter, éclata de rire en fermant bruyamment son registre.

- Ah ! Ah ! Pensez-vous mon colonel ! Ce sont des fous, ils sont comme des animaux. Ils ne comprennent rien, ils ne sentent rien... Ce sont des dégénérés.

- Oui, certainement ... fit Schoënber, pensif.

- Nous rendons service à leur famille... Vous savez, conclut l'officier comptable, ce ne sont pas des humains!

Le colonel SS observait, impassible, ces fantômes apeurés défiler devant lui comme du bétail. On commençait à entendre de plus en plus de pleurs et de grognements. Wolf était déjà loin devant. Il sanglotait : "Mon lapin! Mon lapin!"

- Oui, ce sont des fous, c'est vrai... dit Schoëner toujours songeur. Ils ne sont pas comme nous ! "
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Autrefois si fier, Goliath avait maintenant peur…

Enfin, venu du fond de la nuit noire et du silence, le souffle de la bête fondit sur lui. On ne voyait toujours rien. Etait-ce la fin ? Non. Nulle attaque. Nulle morsure. Nul cri.

Goliath sentit juste le frôlement d’une jambe. Puis une caresse sur son dos, une main ferme et douce.

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Pachacutec décida que cette cité d'or deviendrait le refuge de l'empire, en cas de catastrophe.
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Les légendes racontent que des créatures terrifiantes peuplent ce désert.
En vérité, ce sont des monstres bien plus cruels. Ils se nomment Solitude, Silence, Désespoir.
Ces titans sont invisibles et pourtant, ils sont aussi géants que le ciel. Par leur force et de tout leur poids, ils nous aplatissent la mer.
En ce royaume qui est le leur, il n'est pas d'oiseau qui chante.
Il n'est pas de brise qui siffle.
Ces dieux s'amusent de celui qui s'égare autant que d'une fourmi portant une brindille.
Ce qu'ils veulent, c'est une mort lente. Croyez-moi, dans un tel désert, il n'y a qu'un espoir : croiser la chance.
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Quatre et quatre font huit. Huit et huit qui font quinze ... Ah non ! Seize ! Ou dix-huit. Je ne sais plus. Ah ! Bonjour, monsieur ! Je m'appelle Wolf. Vous savez, on m'a emmené ici il y a très longtemps. Mais je me plais bien. On me laisse compter tranquillement. C'est important de compter, vous savez ... Alors ... Trois et trois font six, et six et six font ...
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La feuille se détacha, et, aussitôt, le jeune Vent la rattrapa. Il souffla et tous deux s’élancèrent vers les cieux. Je ne pourrais te raconter, toi qui laboures ton champ toutes leurs aventures.

Car chaque jour en était une et tout, sur leur chemin, était un jeu…

On raconte qu’ils rendirent presque fou un paysan qui brûlait un tas de chaume. Apercevant la feuille, virevoltante, il crut mettre le feu à tout son herbage.

Et alors qu’ils riaient encore, ils allèrent à la ferme voisine.
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Il y eut aussi (...) des sacrifices humains. (...) nul ne s'en offusque. Bien au contraire ! C'est une immense fierté pour la famille comme pour le supplicié qui va rejoindre le soleil !
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- Vous croyez qu'ils ont peur, ou qu'ils se doutent de quelque chose ? Demanda Shoënber. L'autre SS, qui avait fini de compter, éclata de rire en fermant bruyamment son registre. - Ah ! Ah ! Pensez-vous, mon colonel ! Ce sont des fous. Ils sont comme des animaux. Ils ne comprennent rien, ils ne sentent rien ... Ce sont des dégénérés. - Oui, certainement ... fit Shoënber, pensif. - Nous rendons service à leur famille ... Vous savez, conclut l'officier comptable, ce ne sont pas des humains !
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Enfin, après un mois, chaque cheval se vit attribuer un cavalier. On leur affecta des compatriotes du Limousin, soit quatre conscrits de 20 ans et natifs du même village, près de Ribérac....
.... Quant à Zéphyr, il reçut celui dont nous parlons aussi depuis tout à l'heure, Louis Duteuil. Un beau jeune homme que ce Louis, sachant aussi bien lire et écrire... que dessiner et peindre. Ses parents, des paysans, étaient aussi des gens généreux. Ils avaient recueilli une petite nièce par alliance, Adrienne, orpheline de ses deux parents. Ils l'élevaient depuis des années comme leur propre fille. Aussi, la petite, âgée de 10 ans, se sentit désespérée quand Louis annonça qu'il ne deviendrait pas peintre, comme ses talents le laissaient entrevoir, mais qu'il embrasserait plutôt le métier des armes. La République, qui combattait les Autrichiens, avait grand besoin de jeunes cavaliers. De plus, dans l'armée, les avancements étaient fulgurants et le jeune homme ne rêvait-il pas d'aventures, de voyages et de gloire ? Enfin, comme ses amis, il savait monter, mais néanmoins sur... de vieilles pouliches de campagne plus habituées aux labours qu'aux longues cavalcades.
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J'achève ici mon récit, majesté, car il est temps que vous en preniez connaissance. Un messager le portera à Melchior qui je l'espère, trouvera le moyen de vous le transmettre. Cette relation vous aura appris, je pense, bien des choses sur le Nouveau Monde, ses peuples et son immensité. Vous connaissez maintenant les tragiques évènements qui s'y sont déroulés et, sans doute, en armant de nouveaux vaisseaux, enverrez-vous des hommes plus sages et moins cupides. J'espère vous avoir convaincu que jamais je n'ai trahi votre couronne. Bien que mon cœur se fût rallié aux indiens, jamais je n'ai combattu les chevaliers espagnols. Au contraire d'eux, j'ai renoncé à tout rêve de fortune, de richesses et de gloire. Aussi, de grâce, majesté, ne me cherchez point et, si par bonheur ,mon fidèle ami Rodrigio parvient un jour jusqu'à vous, croyez le récit qu'il vous fera.
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Rien ne bougeait. Tout était fixé. Les étoiles, qui tremblaient et s'agitaient dans le ciel de la terre, ne scintillaient plus. La nuit et le vide sidéral les avaient figées. [...]

En maître absolu, le grand Cosmos faisait régner le silence, la nuit et l'immobilité. Comme les étoiles, le Soleil et la Lune y obéissaient. Alzabane, lui, désobéissait à cette grande loi de l'Eternel. Mais il osa continuer son vol vers la Lune, si irrésistiblement belle.
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- Bonjour ! Je suis Heinrich Himmler, chef suprême des SS. je suis chargé d'organiser l'élimination totale de toutes ces tares qui souillent notre magnifique race? Bientôt viendra l'heure des juifs, des communistes et des homosexuels. Mais pour l'instant, nous nous occupons de ces dégénérés.
- Pourquoi les éliminer ? On ne peut pas les soigner ?
- Non, ce sont des fous incurables. Vous savez, nous leur rendons service, à eux comme à leur famille et, bien sûr, à notre peuple, ils ne pourront jamais être comme nous. (p.57)
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Le cheval n'est pensé que comme un outil ou une arme. Si elle casse, on l'abandonne, et l'on en change !
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Avant propos
Cher lecteur, ce quatrième et nouveau voyage (en deux tomes) va te faire traverser toute l'Europe, de l'Espagne aux plaines gelées de Russie en passant par la Méditerranée. Il va te faire vivre l'une des plus fascinantes pages de l'Histoire de France : l'épopée napoléonienne.
Elle s'est déroulée il y a un peu plus de deux siècles, entre 1796 et 1815. Une peccadille à l'échelle de l'Histoire. Or, il faut songer qu'il y a seulement deux cents ans, les voyages par terre se faisaient comme au temps de nos ancêtres les Gaulois : à pied ou à cheval. Et c'est justement à cheval que nous voyagerons. Plus précisément avec Zéphyr - fils d'Eole, le maître des vents - et son cavalier, Louis Duteuil, un jeune paysan limousin engagé dans un régiment de chasseurs à cheval.
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Savez-vous comment les hommes eurent un jour l'idée de couronner des rois ? Non ? Sachez que cela nous fut soufflé il y a fort longtemps par un singe macaque, ma foi, fort malin. Laissez-moi vous apprendre cette histoire...
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Imaginez ce spectacle, pareil à celui des Mamelouks au pied des pyramides ! Imaginez cette masse d'hommes et de chevaux, genoux contre genoux, balayant la plaine comme une vague déferle sur la plage.
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Voulez-vous connaître cette drôle d'histoire qu'on se raconte encore aujourd'hui dans un petit pays de collines, près des montagnes ?
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