Jean Van Hamme

Qu’est-ce que j’ai aimé cet épisode !



Aaricia et moi sommes clairement sur la même longueur d’onde. Elle ne pouvait pas laisser Thorgal revenir comme si de rien n’était. Il fallait absolument qu’il comprenne qu’il ne pouvait pas prendre seul des décisions qui engagent toute sa famille. Cette « punition » originale que lui impose Aaricia, je la souhaitais, depuis le temps que je dis que Thorgal s’est comporté comme un gros débile sans cœur en abandonnant sa famille, soi-disant pour lui épargner son propre destin.

J’espère que cette aventure lui servira de leçon.



Au-delà de ça, on a un épisode tout en finesse de communication entre Thorgal en cage, Jolan, Louve et Aaricia. Les barbares sur la fin apportent une dose d’action qui confirment, s’il était besoin, qu’avoir Thorgal dans les parages est toujours une mauvaise nouvelles pour les crevards idiots.



Un épisode sensationnel.

Un album moyen car la fin de l'histoire semblait acquise. Et notre scénariste (pourtant génial) nous remet le doute quant à l'identité de notre amnésique mais c'est un peu tiré par les cheveux...

Reste les scènes d'action. Un tome qui semble avoir été réalisé juste à des fins commerciales mais qui n'apporte pas grand-chose.

Le Costa Verde est un petit paradis d'Amérique centrale, seulement une dictature militaire fait régner la terreur.

XIII apprend qu'il serait El Cascador le Che Guevara local.

Par une belle astuce scénaristique Van-Hamme nous conte l'une des identités qu'aurait eu XIII comme toujours passionnant même si on commence (un peu) à le voire arrivé notre scénariste favoris avec ses gros sabots. C'est aussi l'occasion de montrer l'effroyable écart entre les riches et les pauvres. L'opulence dégoulinante d'un côté et la misère crasseuse de l'autre.

Et j’aligne une fois de plus les étoiles pour ce qui est probablement le meilleur arc de Thorgal.



Afin d’accomplir leur mission, Thorgal, Aaricia, Tjall et Kriss l’insupportable doivent à présent traverser jungles denses et marais putrides habités de nombreuses bestioles qui volent, rampent, nagent, mordent et piquent. Le désespoir s’installe chez Tjall-le-geignard. Kriss et Aaricia se prennent à la gorge. Kriss fait tourner Tjall-le-naïf autour de son petit doigt, pour le grand malheur de la conscience du jeune homme. Et Thorgal… ma foi, toujours un bloc de volonté pure, même s’il n’est pas épargné par les dangers de l’environnement. Voilà un excellent exemple de vie en groupe, genre Koh-Lanta mais en cent fois mieux, sans caméra mais avec crayon.



Autre force de l’histoire : la découverte de l’ironique tragédie humaine que le « dieu » Tanatloc a inconsciemment mise en branle. Les vrais dieux d’Asgard ont visiblement le pouvoir de manipuler le destin de tous les hommes, même de ceux qui viennent d’au-delà des étoiles. Et là, Odin, Thor & Co doivent se régaler.

Un bon point dans tout ceci : Jolan, le fils de Thorgal, découvre qu’il possède des dons hérités de sa généalogie spatiale. Tanatloc le guide dans cette découverte et lui permet de réaliser un exploit.



Encore un épisode qui colle aux doigts tant qu’on ne l’a pas terminé. Ça n’a pas pris une ride. Tout simplement génial.

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 18/40)

CHALLENGE ABC (9/26)



Encore une superbe BD reçue grâce au masse critique " 20 ans de la collection signé ". Merci donc aux éditions Le Lombard et à Babelio de nous offrir de si beaux ouvrages.



Western, un titre simple mais efficace qui résume très bien cette BD. On se croirais dans un film, l’ambiance est parfaitement retranscrite et l’intrigue nous offre de multiples rebondissements.



Van Hamme nous montre une fois de plus toute l’étendue de son talent dans ce one-shot parfaitement écrit. Les pages se tournent avec plaisir, les personnages sont tous très bien élaborés et nous réservent de grandes surprises, et ce jusqu’à la dernière bulle.



Du coté des dessins on retrouve le très talentueux Grzegorz Rosinski qui à dessiné 33 tomes de Thorgal et à travaillé avec Van Hamme jusqu’à ce que ce dernier quitte la série. Ce duo se connait donc très bien et cela se voit. Jamais le dessin ne prends le pas sur le scénario et vice-versa. Au contraire les dessins magnifiques viennent sublimer l’intrigue tout en restant sobre grâce à l’utilisation de teintes ocres, grises et brunes.



Quelques doubles pages sans dialogue sont de véritables tableaux, qui servent de transition entre deux scènes ou deux périodes bien précises.



En bonus nous avons également droit a quelques pages du scénario original et de nombreux crayonnés.



Un BD d’une qualité incroyable qui trouve déjà une place de choix dans ma bibliothèque et qui prouve une fois de plus que la bande dessinée n’est pas simplement qu’une succession de bulles pour enfants.

Cette Histoire sans héros serait restée unique, si Van Hamme et Dany n'avaient décidé de lui offrir une suite... Et ils ont fort bien fait, pour le plus grand bonheur des amateurs de bande dessinée d'action.

Les survivants du premiers tome reprennent du service, dans un contexte encore plus anxiogène et périlleux!

Cette fois, il s'agit d'aller récupérer une bombe en forme de document explosif car compromettant... sur les lieux même de l'aventure déroulée vingt ans plus tôt.

Un récit magnifiquement illustré et dynamisé par Dany, dans une époque amère et désabusée.

Ah ça!, Van-Hamme possède parfaitement son métier de conteur!

Encore un excellent livre que ce tome huit en alternance entre la conjuration des XX et la recherche toujours inassouvie du passé. Van Hamme est au top, actions rebondissements, surprises et l'apparition d'un nouveau personnage, la sulfureuse Irina.L'un des meilleurs opus de la série.

Rarissime je pense dans le milieu de la BD mais suite au décès du dessinateur René Sterne, c'est Antoine Aubin qui reprend donc les crayons et je dois avouer qu'il a fait du bon travail !



J'ai passé un agréable moment de lecture car le scénario est digne des grands auteurs de thrillers et les dessins sont assez fidèles à l'esprit d'E.P. Jacobs.

Charles Steenfort, jeune novice vit au monastère avec son oncle. Celui ci lui apprend, avec amour, la fabrication de la bière. Mais sa rencontre avec une jeune et belle demoiselle va chambouller sa vie et il ne pretera pas ses voeux. La vie lui réservera d'autres surprises;



Etant grande amatrice de bonne bière cette BD m'a particulièrement intéressée. Il faut avouer que c'est tout un art (comme beaucoup de choses épicuriennes) que de réussir une bonne bière.

Le scénario est intéressant et nous mène droit vers une dynastie (sans doute exeptionnelle) de brasseurs.

En général, quand je lis je me contente d'un bon thé bien chaud et j'avoue que cette fois je me suis fait plaisir en lisant cette BD et en dégustant en même temps une très bonne bière Belge (et également un fromage délicieux du même nom)

Les graphismes sont simples, mais représentent parfaitement l'époque de la moitié du XIX ème siècle.



Bien sur les auteurs réussissent a faire durer le suspens avec une dernière planche qui laisse présager un avenir mouvementé.

Quel plaisir de relire des années après cette belle saga familiale de brasseurs des Ardennes belges!

Le duo Van Hamme et Vallès fonctionne à plein et le lecteur est comblé tant par le texte que par l'image tous deux très respectueux du contexte historique qui couvre pour ce premier tome le milieu du XIXeme siècle jusqu'aux années trente.

Les Steenfort ne sont pas nés avec une cuillère d'argent au bord des lèvres, Charles, aïeul et fondateur de la dynastie se fait une place au soleil à la force du poignet, oserais-je écrire qu'il s'est sorti les doigts de la cuve à houblon...

Je sais, ce n'est pas du meilleur goût mais je suis persuadée que ce premier tome ravira les amoureux de l'histoire et donnera peut-être à certains de déguster une petite bière belge bien gouleyante:une petite gueuze ou une abbaye d'Orval par exemple: ce n'est pas pécher seigneur puisque ce sont les hommes de dieu qui la brassent avec amour.

Vous l'aurez compris les maîtres de l'orge nous rappellent ce temps où l'homme fabriquait de façon artisanale des choses qui avaient du goût, tout en luttant pour améliorer ses conditions de vie et ses conditions de travail grâce aux progrès technologiques et aux luttes sociales.

De la belle ouvrage!

Bien brassée comme on les aime!

Même si ce n'est qu'une première approche de Thorgal, le personnage m'a plu. Petit à petit, je vais découvrir son monde. Pour ce volume, l'occasion fait le larron, il était gratuit en format numérique. Pour un meilleur confort de lecture, je prendrais plutôt des albums. Lecture qui m'a donné envie de poursuivre.

Alors là on repart dans la plus totale féérie.

Une créature qui ressemble à la Gardienne des Clés récupère le fourbe Volsung, paumé dans le néant depuis le tome 3 de Thorgal, et lui donne pour mission de voler la ceinture de la vraie Gardienne. Pour ce faire elle lui donne l’apparence de Thorgal. Volsung va accomplir sa mission mais va chercher à profiter de la situation pour son propre intérêt.

Et une fois de plus Thorgal va se retrouver mêlé à tout ça à son corps défendant.

Passages entre les dimensions, objets magiques, personnages et monstres mythologiques, infâme crevure et héros au grand cœur, on se régale proprement avec cet album qui contraste tellement avec le précédent mais ne lui cède en rien au niveau de la qualité de l’histoire. De la fantasy mythologique de deux cents carats.

Autrement dit, en deux mots, j’adore !



A l’issue, Thorgal va commettre la pire erreur de sa carrière : quitter sa famille pour chercher à se faire oublier des dieux. Mais comment les vrais dieux que sont Rosinski et Van Hamme pourraient-ils laisser en paix notre beau viking adoptif ? C’est perdu d’avance. Ce sont de noirs temps qui s’annoncent…

Comme pour l’album Alinoë, je restais avec une impression négative de l’Épée-Soleil, et cette nouvelle lecture me réconcilie.



Il faut dire qu’il arrive après une longue série d’excellents opus, et se révèle moins intéressant par contraste. Thorgal a largué sa famille (l’imbécile) pour essayer de trouver un moyen de se faire oublier des dieux qu’il rend responsable de ne jamais trouver la paix nulle part. Ouais, ben faudrait lui expliquer que même si les dieux d’Asgard décident de lui ficher la paix, les patrons Rosinski et Van Hamme ne vont de toute façon pas le lâcher comme ça.



L’album a cependant de bonnes qualités. D’abord le sort des esclaves qui est présenté de façon vraiment ignoble. Puis la romance entre les deux ados qui adoucit le récit. Enfin et avant tout, le retour de l’increvable Kriss de Valnor toujours aussi ambivalente et incapable de toucher un Thorgal de marbre et lui aussi inarrêtable. Dès que Kriss est là, le récit prend de l’intérêt.

Malheureusement le récit manque d’un objectif ambitieux – l’arme que tout le monde recherche est du réchauffé – et d’un méchant charismatique (Orgoff est pitoyable).



Tout bien pesé, j’ai relu l’album avec plaisir en fait. Et c’est tant mieux n’est-ce pas ?

Quelques passages intéressants mais trop longs dans l'ensemble, il est vrai que l'histoire est très complexe, mais je trouve cet album en trop pourtant l'idée est originale la mise en pages aussi mais bon les douze premiers albums se suffisaient à eux-mêmes.

Voilà un western bien agréable. Edité par les éditions du Lombard, dans sa collection Signé, cet album est l'oeuvre d'un duo "mythique" : Van Hamme au scénar' et Rosinski aux dessins.



L'histoire met en scène Nate Chisum qui, à la suite d'une escroquerie ratée, montée par son grand frère, se retrouve hors-la-loi et manchot. Les années passent et Nate devient un tireur hors pair, malgré son handicap. En 1879, après dix ans d'errance, il arrive à Wichita, dans le Kansas, avec en tête un plan en lien avec son passé...



Le scénario est des plus efficace, classique et respectant les codes du genre sans chercher à innover outre mesure. C'est de la cuisine traditionnelle qui a fait ses preuves. la grande force de cette bd réside dans les magnifiques planches de Rosinski, qui montre à la concurrence plus jeune qui voudrait le pousser vers la sortie qu'elle peut encore ronger son frein...Certes, Nate à des faux airs de Jolan mais pour le reste quel brio ! Et les couleurs sont parfaitement raccord avec l'ambiance poussiéreuse recherchée. En plus, il nous gratifie de superbes peintures étalées sur deux pages tout au long de l'album, ce qui est une agréable façon de passer d'un chapitre à l'autre.



Jusqu'aux dernières pages j'étais persuadé que j'allais mettre 5 étoiles mais une fin digne d'un scénario des Feux de l'Amour m'en a empêché. Dommage, mais pour autant je ne boude pas mon plaisir.

Charles qui avait lachement abandonné Adrienne enceinte et son ami d'enfance pour épouser la fille du seul brasseur du coin, est aujourd'hui à la tête de la brasserie. Mais comme beaucoup d'arriviste il a oublié d'ou il venait. La révolte gronde et le socialisme menace.

Son neveu revient d'un périple en Allemagne ou il a été étudier la fabrication de la Lager, mais il ne rentre pas seule. Il a épousé une magnifique Alemande du nom de Margrit.. mais en plus d'être pulpeuse et belle elle n'en est pas moins intelligente et rusée.



Un tome qui remet l'homme a sa place , a la fois mesquin et rustre et à d'autre lache et faible. C'est aussi, et encore, une belle critique de l'époque ou les ouvriers meurent de faim pendant que les notables ne pensent qu'a l'argent et aux bénéfices.

J'ai beaucoup plus apprécié ce tome 2, qui est plus incisif et palpitant que le premier.

Après avoir été séduit par les premiers tomes de Largo Winch et XIII, j’ai donc naturellement tester Thorgal, série majeure de Mr Van Hamme.



Ici pas de costards, pas de complots politiques ou financiers. Non, ici place au froid, aux combats sanglants et héros scandinaves. Car Thorgal n’est pas une série contemporaine et si je ne connaissait pas le talent de l’auteur, je n’aurait jamais tenté l’expérience, car en général, j’ai beaucoup de mal avec ce qui n’est pas contemporain.



J’ai donc découvert une héros très attachant, ce cher Thorgal qui a eu le malheur d’aimer et d’être aimer par la mauvaise femme. Enfin, c’est plutôt le père de la dite demoiselle qui fait des problèmes puisque dès le début de l’album il abandonne le malheureux Thorgal au milieu de rien du tout, enchainé, condamné a mourir de froid.



Par chance ou malchance, vient une magicienne qui le délivre a condition qu’il l’aide pendant une année complète. Je n’en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue mais cette femme est très complexe car on ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, et on se dit au fur et a mesure de l’album qu’il ne fait pas bon la fréquenter. Je pense que nous la reverrons plus tard dans les tomes suivants, car elle ne semble pas en avoir fini avec ce cher Thorgal, qui attire un peu les problèmes.



Une petite surprise dans l’album, c’est la taille. L’intrigue ne fait que 38 pages, et donc, les 10 suivantes nous racontent une autre histoire très courte (mais très intéressante) qui semble prendre place axant le début de l’intrigue. Je ne sais pas si cela fait ça pour les tomes suivants, ou si la seconde histoire a été glissée là pour faire le bon nombres de pages. La série datant de 1977 peut-être que les formats étaient différents ?



En tout cas, pour moi c’est un carton plein. En quelques jours j’ai testé le premier tome de XIII, Largo Winch et Thorgal, et je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Quelque soit la série, Van Hamme arrive en peu de temps a donner de la profondeur à se personnages et construire un début d’intrigue qui nous donne forcément envie d’acheter la suite.

Avec Business Blues, nous assistons à une très bonne fin du diptyque engagé dans O.P.A. : Jean Van Hamme et Philippe Francq sont encore aussi fringants que Largo Winch qui voit sa vie diablement se compliquer maintenant qu’il doit assumer les responsabilités de direction tant politiques que financières au sein du Groupe W hérité de son père adoptif. Business Blues est un exact décalque du tome précédent, puisque nous découvrons un tout autre moment d’action pure avec un suspense à couper le souffle, la dernière longue scène est d’ailleurs symptomatique de cette envolée comme Van Hamme nous habitue dans ses séries les plus célèbres. Certains passages peuvent faire vraiment clichés, mais ils le sont parce que cette série fait désormais partie des classiques et qu’elle leur a donnés, en partie, leurs lettres de noblesse.

Un début de série captivant, enthousiasmant, enivrant (oui, j’abuse des synonymes, et alors ?) qui se permet des gros clichés pour mieux nous faire profiter de l’ambiance habituelle du début des années 1990 dont nous retenons aujourd'hui, surtout, les séries télévisées : un peu trop d’action pour occuper, des filles pour attirer l’œil et du suspense plutôt bien mené. Reconnaissons que c’est un exemple du genre…

le dernier XIII par les auteurs originaux. Il fallait clore la série malheureusement tout avait été dit.

Reste une saga fantastique qui aura marqué l'histoire de la BD.

Ce tome quatre n'est peut-être pas le meilleur mais il a le mérite de nous tenir en haleine!!.



Une double narration entre l'enquête du colonel Amos et notre XIII dans un camp de l'armée, visiblement on s'aperçoit que l'armée, l'ordre et la discipline ce n'est pas son truc à notre amnésique.



Suspense et révélations en pagailles dans ce tome Wance nous démontre tout son talent de dessinateur.