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Critiques de Jean Van Hamme (2630)
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Largo Winch, tome 2 : Le Groupe W

Largo est désormais, presque à la tête du groupe, mais ne sait toujours pas qui est derrière la machination destinée à le supprimer de l’équation.



Si on ne parle pas beaucoup finance dans le premier tome, ce second attaque avec un peu de vocabulaire technique. On ne comprend pas forcément tout (ou si) mais en tout cas il donne le ton. Ce sera bien plus complexe que la série éponyme, plus profond.



Quelques éléments sur la jeunesse de Largo, ce qui fait de lui ce qu’il est maintenant, bien plus qu’un héritier, un vrai rebelle milliardaire.
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Thorgal, tome 1 : La magicienne trahie

Comme ce soir il souffle dehors un vent du Nord glacial, digne d'un pays Viking, je me sentais d'humeur à "me faire" un Thorgal (miam !).

Je l'avais déjà rencontré il y a une quinzaine d'années, ce beau et musculeux guerrier-malgré-lui et j'attendais beaucoup de ce deuxième rendez-vous.



Et donc, munie d'un verre de "Vikinger-Blut", vêtue d'une armure constituée de sens critique, je regarde Thorgal se battre vaillamment contre des monstres, des sauvages néandertaliens... et... s'empêtrer dans les filets lancés par les femmes : des BB (blondes et bêtes) comme Aaricia, sa bien-aimée, des rouquines rusées ou des sirènes à la jeunesse éternelle...

C'est alors que mon armure à commencé a me gratter... Oui, certes très courageux et franc, ce fils d'Aegir, mais un peu trop crédule, non ?



Je me suis versée un autre bock de sang-de-viking et j'ai réfléchi : "après tout... il n'y peut rien... c'est un homme !"

Ça ne m'empêche pas de m'envoyer un autre Thorgal, mais je vais me débarrasser de cette cuirasse d'abord...
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Largo Winch, tome 12 : Shadow

Suite et fin de Golden Gate. Ovronnaz a retrouvé ses esprits et Winch, grand chevalier moderne démontre une fois de plus qu’il n’hésite pas à tuer sans complexe. Bon d’accord, c’est les dernières des ordures mais un meurtrier même plein aux as reste un meurtrier et M. Winch à ce niveau de sa vie est carrément un serial killer.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

La Flèche ardente est la suite du rayon U de 1948 que j'avais pu lire et critiquer en octobre dernier.



La grande particularité de ce second opus est qu'il arrive dans nos bacs 75 ans plus tard et après toutes ces décennies, le pari semblait assez osé pour Jean van Hamme le scénariste et Bruno Tatti son dessinateur.



Si ce tome 2 s'inscrit dans la suite logique du premier avec la fameuse ligne claire chère à Edgar P. Jacobs, le scénario pour sa part n'ajoute malheureusement pas grand-chose à l'histoire originale. Seuls les nostalgiques seront heureux de retrouver les personnages de la première aventure et les monstres qui avaient fait le succès de la première bande dessinée du Maître Jacobs. Les autres lecteurs risques de s'ennuyer ferme tant l'histoire reste simple mais surtout légèrement surannée. Même si on peut aimer cette science-fiction du siècle dernier (les auteurs n'ayant pas voulu moderniser ce deuxième opus) il faut vraiment être un afficionado de Flash Gordon ou adepte des comics strips des années 40 pour s'accrocher à la lecture de cette BD.



Si les méchants sont biens méchants et les gentils… gentils, je resterai sur le plaisir que m'avait procuré l'original de 1943 et je refermerai ce succédané aussi vite que je l'ai ouvert.



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XIII, tome 13/2 : L'enquête

Seconde partie de l'enquête parue en 1999. Ce tome 2 est censé nous éclairer sur les personnages apparus dans les tomes 14 à 19, mis à part quelques (petites) découvertes cet opus n'apporte pas grand-chose à la série. (A part financièrement aux auteurs)
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XIII, Tome 1 : Le jour du soleil noir

"Le jour du soleil noir", tome introductif de la série culte "XIII", a été publié en 1984 et la première fois que je l'ai lu, j'étais adolescente, c'était donc dans les années 90. A cette époque, visuellement, rien ne me "choquait", le luxe et la technologie illustrés dans l'album étaient en parfaite adéquation avec mon environnement de vie. Mais ça, c'était avant...



La relecture, en 2014, de cette bande-dessinée, a une toute autre saveur, celle du rétro car oui, adolescente, comme beaucoup d'entre vous, les disquettes 3,5 pouces représentaient le summum de l'avancée informatique et c'est à peine si j'avais entendu évoquer internet. Tout ça pour dire que les PC en forme de globe sur pied tarabiscoté qui permettent à XIII de trier des fiches d'état civil me semblent aujourd'hui un peu moins hi-tech et que le contexte de l'histoire a pris un peu de patine.



Vieillir n'est pas déshonorant, surtout quand on vieillit bien or cette nouvelle saveur n'a rien de repoussant et j'ai pris un réel plaisir à cette relecture. Vous conviendrez avec moi que c'est assez génial : trouver du plaisir à suivre une aventure où les protagonistes ont encore un vrai rôle à jouer pour sauver leur peau, où un téléphone portable ne fait pas tout le boulot, où un implant ne rend pas invulnérable, où sauter par une fenêtre depuis le troisième étage est la seule issue pour s'échapper...



Côté dessin, j'aime passionnément le trait de William Vance et ce premier tome plante à la fois très bien le décor et l'intrigue tout en enchaînant les rebondissements. C'est top et ça donne vraiment envie de poursuivre l'aventure. Et puis, XIII, quand même, quel beau gosse !
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XIII, Tome 2 : Là où va l'Indien...

Deuxième tome tout aussi réjouissant que le premier, le scénario se complexifie et l'on commence à douter de l'identité attribuée à XIII, à savoir Steve Rowland.



Deux nouveaux personnages apparaissent le général Carrington ici ressemble à Lee Marvin dans les 12 salopards. Mais surtout la délicieuse «lieutenant Jones».



Ces deux personnes vont vivre et évoluées avec XIII pendant toute la saga.



Une troisième personne Félicity Brown fera même l'objet d'un album dans la série XIII Mystery.



De l'action, des retournements de situations, et la nette impression que Jean Van Hamme à toute l'histoire en tête et qu'il balade son lecteur avec délectation, car à la fin de ce second tome on se pose plus de questions qu'au début.

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Western

L'album pèse un peu plus d'une soixantaine de pages.

Le récit qu'il contient est captivant, passionnant même, quadrichromique et poussiéreux.

Il est entrecoupé par quelques sombres et larges paysages de l'Ouest américain, peints en pleines double-pages.

"Western" était certainement le seul titre qui pouvait convenir à cet album.

Le titre est générique et le récit est classique.

Pourtant Jean van Hamme et Grzegorz Rozinski ont réussi l'improbable pour vous et moi, l'impossible pour les amateurs du genre.

Ils l'ont renouvelé.

Ils lui ont ajouté un je-ne-sais-quoi qui lui ajoute encore de l'épaisseur.

Bien sûr le dessin est superbe.

Bien sûr le récit est solide, bien écrit et charpenté.

Mais ce n'est pas là que se fait la vraie différence avec le bon vieux western qui a fini au fil des ans et des lectures par ronronner dans des séries que l'on aime aujourd'hui autant par goût que par habitude.

Il y a quelque chose d'antique dans le drame !

Là est la différence.

Là est le coup de génie des deux talentueux auteurs.

Il faut avoir beaucoup de talent, et du culot aussi, pour entreprendre un genre comme le western et réussir encore à surprendre , à épater et à crocheter à ce point le lecteur.

Le pari est réussi.

"Western" est un album qui compte dans le genre.

"Le Lombard", une fois de plus, a fait honneur à la bande-dessinée et à son catalogue ...

















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Largo Winch, tome 3 : O.P.A.

Nouveau diptyque en lancement et après des ennemis en interne de son conglomérat d’entreprise, Largo Winch doit affronter des ennemis externes, qui cherchent de la même façon à mettre la main sur sa fortune. La notion de « western financier » prend même tout son sens dans cette O.P.A. qui démarre tambour battant et qui alterne au fur et à mesure morceaux de bravoure et froides confrontations. L’intrigue est bien tissée, telle une énigme au long cours que l’on devine mais dont on a bien du mal à cerner la réponse. Ce qui rend ce tome plutôt long à lire, ce sont en revanche les dialogues et les explications très techniques sur le monde de la finance et des grandes entreprises. Au moins, nous sommes pleinement immergés dans un milieu très particulier et hautement cynique.

Un troisième tome vraiment bon, au bout du compte, qui nous laisse sur un cliffhanger de qualité et qui a surtout le mérite d’alterner les ingrédients revendiqués par Philippe Francq et Jean Van Hamme : de la finance, de l’action et des jolies filles !



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Blake et Mortimer, tome 28 : Le dernier esp..

Quel plaisir de revoir l'Espadon du professeur Mortimer, c'est un véritable bond dans le passé que nous propose Jean van Hamme. On retrouve le charme des premiers tomes du « secret de l'espadon » avec cette atmosphère «so british» chère à E.P. Jacobs. Tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment de lecture. Pour les personnages, le colonel Olrik est bien présent comme le méchant de service et le fidèle Nazir est toujours prêt pour aider ses amis Blake et Mortimer. Au niveau des planches, Teun Berserik et Peter van Dongen n'ont vraiment rien à envier à leur illustre prédécesseur. Leurs dessins s'inscrivent dans la suite des lignes sombres mais réalistes d'un E.P. Jacobs. Enfin le scénario ne sera pas le thriller de l'année mais au vu des albums précédents, on s'en contentera.



Ce vingt-huitième tome des aventures de Blake et Mortimer est une belle réussite bédéesque. le climat nostalgique de nos années d'enfance se retrouve dans toutes les planches. Même la densité des textes pour raconter l'histoire est là pour nous rappeler le charme suranné de cette saga. Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver la pâte originale des albums de Jacobs. Merci encore à Jean van Hamme et aux dessinateurs.

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Largo Winch, tome 1 : L'héritier

Je mentirai si je disais que je ne connaissais pas Largo Winch.

Je mentirai aussi si je disais ne pas avoir lu ses aventures, certes pas vraiment tout, mais ce premier tome, si!

Alors c'est de la faute (?) de la bibliothèque qui a fait peau neuve de cet album, tout neuf, tout propre, tout beau, bel objet que voici. Image de couverture conservée, s'entend.



Le vieux Nerio Winch est atteint d'un cancer du cerveau et ses jours sont comptés, alors lorsqu'il menace un membre du directoire de son groupe, en haut du building du groupe W, il ne pense pas risquer sa vie et si cela devait être, son bureau est rangé, alors...? Alors mourir; certes, mais pas balancé par au delà de la balustrade pour aller d'écraser quelques dizaines d'étages plus bas qui lui seront fatals.

Les uns et les autres pensent à un suicide.

Les membres du directoire se réunissent pour envisager l'avenir, mais voilà t-il pas que John Sullivan, l'exécuteur testamentaire, sort de sa poche un héritier...



C'est de la grande, de la bonne, de l'excellente BD, le scénario calqué sur les romans de Van Hamme, sont impeccables de justesse tout comme les dialogues qui sont l'essence même de le BD. Que dire des dessins si ce n'est qu'ils sont formidables, notamment les personnages dans un dessin plus vrai que nature et les scènes de bagarre au cordeau qui laissent pantois et quelque peu...désarticulé sur son fauteuil. Les couleurs sont au diapason.

Et le tout procure au lecteur (moi) un très bon moment de lecture.



A suivre...




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La fortune des Winczlav, tome 2 : Tom et Li..

Le premier tome avait été l'occasion de voir le premier patriarche de la famille Winch à quitter le Monténégro suite à des persécutions. Il s'embarque pour les Etats-Unis où tout est en ébullition notamment vers l'Ouest.



On voit les petits-enfants en action dans le second volume à savoir Tom et Lisa. Pour autant, si le tome portent leur nom, c'est surtout la mère Miss Lafleur qui semble diriger tout ce petit monde. On l'avait découvert dans le premier tome s'amourachant de Buffalo Bill au point de le suivre dans ses spectacles. On peut dire qu'elle a bien évolué et pourtant, ce n'est pas une Winch pur sucre.



Une partie de l'action se déroule en Europe notamment sur le front aérien de la Première Guerre Mondiale ce qui sera l'occasion d'introduire le personnage du baron rouge.



Cela se termine avec une famille plus riche que jamais car Tom s'est découvert assez tardivement une passion pour la finance et notamment la banque d'affaire après avoir trempé dans le trafic d'alcool durant la prohibition.



On suit toujours avec autant de plaisir les différents personnages qui composent cette saga familiale. Côté dessin, c'est toujours Philippe Berthet qui officie pour notre plus grand bonheur. Cependant, parfois les personnages se ressemblent et on peut faire une confusion entre Tom et le baron rouge par exemple qui semble avoir la même couleur de cheveux et le même âge.



C'est toujours un plaisir de voir le contexte historique dans lequel évoluent tout ces personnages car il y a toujours un raccord. Il ne reste plus qu'un tome avant le bouclage de la série où Nério lègue son immense fortune à son fils adoptif Largo.



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Largo Winch, tome 2 : Le Groupe W

Largo Winch est présenté aux présidents des filiales du groupe W dont il est, après la mort de Nerio Winch son père adoptif, devenu le patron.

Cela gronde dans l'aéropage :

C'est qui ce gamin, ce blanc-bec, il ne va pas nous la faire, un peu jeune et puis quelle légitimité? Qui prouve qu'il est bien ce qu'il dit être, hein ?

Mais il en faut plus pour intimider le "gamin" qui est bien dans sa tête et qui, de toutes façons, a été de longue date préparé par son père à sa succession.

Pour asseoir, définitivement, sa légitimité, Largo Winch part pour le Liechtenstein, à la Zukunft Anstalt, la banque où sont gardées les dix actions le légitimant et qu'il doit endosser.

Il est accompagné par son ami Simon et Dwight Cochrane le second du groupe.



Formidable second épisode en rebondissement et en action de tous azimuts. Pas un moment de répit que ce soit à New-York, au Liechtenstein ou en Croatie et ses magnifiques iles.

Une mention toute particulière pour les dessins de Philippe Francq qui sont magnifiques de justesse et de réalisme que ce soit pour les personnages, les paysages ou les voitures, habitations, etc.

Les situations sont rendues au plus proche de la réalité, attirant l'oeil, juste complément du texte et riches de couleurs luxuriantes.

Un album riche et de grande qualité.

Je continuerai mon exploration de cette série.


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Wayne Shelton, tome 13 : Vendetta

Le beau Wayne est mandaté par un ponte de la mafia pour retrouver sa petite nièce.



Un épisode qui ne laisse pas une seconde de repos a Wayne Shelton , toujours aussi séduisant et aussi malin.



Le scénario est assez retord mais malgré tout bien ficelé , même si on retrouve les grosses ficelles du métier.

Et puis il faut aussi compter sur les petits clins d'œil fait à d'autres héros. Je pense particulièrement a un agent du MI5 qui collabore assez souvent avec un scientifique... on le voit peu dans cet opus n°13 mais suffisamment pour ne pas passer inaperçu.



Et puis la grande qualité des graphismes est incontestable. Moi qui aime les détails soignés je me régale.



un beau 13ème tome !
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Blake et Mortimer, Tome 19 : La Malédiction d..

J'ai depuis de nombreuses années l'envie de lire ce diptyque scénarisé par le très grand Jean Van Hamme mais pour des raisons qui aujourd'hui me semblent futiles, j'ai toujours reporté cette lecture. Quelle erreur ! Je dois dire que je m'attendais à un bon scénario mais pas d'un niveau aussi élevé!

Petit résumé :

Suite à un tremblement de terre dans une petite ville grecque, un jeune berger fait la découverte de plusieurs manuscrits qui semblent avoir survécu au Temps. Le conservateur du musée archéologique d'Athènes demande l'aide du professeur Mortimer afin de retracer l'histoire de ces reliques. En plus des manuscrits, un coffre renfermant une pièce en argent datant de la période romaine est source de convoitise de dangereux truands.

Mortimer va être confronté à la violence sans pitié de ces bandits et au fil des révélations va se retrouver dans une quête surréaliste, celle de la tombe de Judas et des 29 deniers manquants.

En parallèle, le capitaine Francis Blake est informé de l'évasion du colonel Olrik et va tout mettre en oeuvre pour l'arrêter. Il est loin de se douter que son chemin finira par croiser celui de son ami Mortimer, officiellement parti en vacances...



Avant lecture, je n'avais pas fait le rapprochement avec le mythe (ou réalité ?) des 30 deniers, prix de la trahison de Judas envers Jésus... Je dois dire que je me suis passionné pour cette histoire qui remonte à l'origine du Christinanisme, et qui met en parallèle la volonté d'un ancien nazi de vouloir mettre le monde à ses pieds grâce à la fureur divine.



Ce tome 1 se termine un peu trop vite mais offre un ensemble de possibilités pour la suite... La lecture du Tome 2 s'impose dans la foulée !
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Western

Jess Chisum, ma vie, mon œuvre.



A tous ceux avides de grands espaces et amateurs de tragédies grecques, Western remplit très largement le cahier des charges.



Un parcours atypique que celui de Jess.

Roublard dès son tout jeune âge, il faillit le payer de sa vie, en réchappant miraculeusement pour être finalement voué à une existence faite d'errance et de désillusions.



Van Hamme scénariste épaulé d'un Rosinski au coup de patte toujours aussi précis et envoûtant, le duo fonctionne à plein.

Si l'oeil ne sait où se poser, hypnotisé par ce graphisme d'une rare intensité (et ce n'est pas Thorgal qui me contredira), léger bémol notoire quant au final un brin abracadabrantesque.

A noter de pleines pages de transition à la beauté du diable n'appelant qu'un seul réflexe, la contemplation béate avant de poursuivre plus avant.



Western, où l'histoire d'un bandit manchot qui jamais ne tira le gros lot, est un one-shot qui vise juste, à deux doigts de se faire applaudir des deux pognes.

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XIII, Tome 1 : Le jour du soleil noir

Je découvre la saga XIII aujourd’hui, enfin, j’entends par là que je commence la lecture. Je connaissais de nom, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y intéresser. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.



J’ai plongé dans cette lecture immédiatement, le scénario est bien construit, les personnages accrocheurs, trop accrocheur peut-être. Je pense notamment au tout début du tome, en quelques pages seulement, j’étais déjà attaché au petit couple qui recueille XIII.



Beaucoup de secrets, de complots, et de questions qui sont disséminées tout au long de cet album. Cette bande dessinée date de 1984 et pourtant n’a pas pris une ride. Hormis les looks vestimentaires et les voitures, on ne ressent a aucun moment les 30 années qui se sont écoulées.



J’ai hâte de lire le prochain volume et d’en savoir un peu plus sur XIII, a moins que je n’en ressorte avec quelques questions supplémentaires ?
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XIII, tome 6 : Le Dossier Jason Fly

Toujours confronté à ce «grand mur blanc» qu'il évoque en parlant de son passé,

notre amnésique décide de renouer avec son «supposé» passé, seulement tout ne va pas ce passer comme voulu.



Certains disent que Van Hamme emploie toujours les mêmes trucs scénaristiques.



Je trouve que malgré tout cet album (qui est de transition) à d'énormes qualités.



Comme toute cette saga il revient sur l'obsession des Américains et du monde occidental en général, la théorie du complot, le communisme et l'hypocrisie que cela engendre ainsi que sur la quête de l'identité que chacun peut avoir, d'où viens-je?, où vais-je? Et dans quel état-j'aire? Oups!!... Mais là je m'égare....

Un excellent tome six.



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XIII, Tome 1 : Le jour du soleil noir

Vous prenez un scénariste incontournable comme Van Hamme , vous l'associez à un dessinateur de renom : Vance ( Marshall Blueberry , Bruno Brazil , Bob Morane...excusez du peu ! ) , vous secouez énergiquement , énergiquement j'ai dit , pour obtenir au final une des séries les plus intéressantes et intelligentes qui soient : XIII .



Le Jour du Soleil Noir voit le jour (répétition , au temps pour moi ;) en 1984 . Le gros point fort de cet album , c'est assurément son rythme ! Ça démarre sur les chapeaux de roues , le soufflé ne retombe jamais ! Départ canon , accélération , sprint ! Les rares temps morts viennent contrebalancer les épisodes d'action pure qui vont crescendo au fil du récit . D'emblée , le lecteur assimile un nouvel univers qu'il ne peut que s'empresser de vouloir découvrir , piaffant d'une d'impatience bien légitime et empreint d'une curiosité bienveillante à l'égard de ce nouvel héros aussi mystérieux que le regard d'une Dalida des grands soirs...



Une maison isolée battue par les vents , presque encerclée par les flots . Voilà ce que sera l'environnement de XIII , personnage énigmatique recueilli par un couple de retraités , Abe et Sally , alors qu'il gisait , mortellement touché d'une balle en pleine tete , en bordure cotiere . Remis sur pieds par Martha , médecin déchu , radié de l'ordre pour alcoolisme notoire , ( si on peut plus s'envoyer 20 whisky / jour sans etre taxée d'alcoolique , ou va-t-on ? ) , XIII se remet doucement de ses blessures tout en se questionnant bien légitimement sur son passé . Adopté par un couple attachant qui s'empressera de l'appeler Allan , en mémoire de leur jeune fils disparu à la guerre , XIII passera ses premiers mois de convalescence à tenter d'assembler un puzzle qui a volé en éclats et a qui il manque pratiquement toutes les pieces . Il possede en tout et pour tout deux indices : son tatouage et une mystérieuse clé . Bien maigre tout cela pour faire la lumiere sur un passé qu'il croit à jamais enfoui . Les choses s'accelereront brutalement lorsque , au retour d'une des fréquentes promenades en compagnie de Martha , XIII manquera de peu d'échapper à un véritable guet apens , ne devant la vie sauve qu'à des réflexes de tueur ignorés jusqu'alors mais salvateurs pour le coup ! Un nouvel indice ( une photo dérobée à l'un des assassins , le nom du laboratoire au dos ) permet alors à XIII de se lancer sur les traces de son histoire pour s'apercevoir rapidement que cette derniere est complexe et surprenante à souhait !



Un premier album réellement addicitif et qui pose deja les bases d'une trame ultra prenante ! Fin mélange de politique et d'espionnage , Van Hamme et Vance accrochent un lecteur conquis d'avance qui se doute bien que ces aventures seront désormais parsemées de traquenards et de cadavres ! L'on y découvre deja l'ennemi héréditaire qu'est La Mangouste . Les révélations sur XIII se font à dose homéopathique et créent alors une réelle dépendance ! XIII apparait comme étant un personnage complexe , peut-etre pas aussi sympathique qu'on l'espererait ! Un premier album maitrisé et abouti . Un jeu de piste que l'on prend réellement plaisir à entamer !



Le scénario est pointu . Le coup de crayon est précis . Les couleurs sont raccord avec le récit à savoir plutot sombres et la mise en page est nerveuse !¨Pour la petite histoire , il semblerait que l'on repproche aux créateurs d'avoir honteusement pompé sur La Mémoire Dans la Peau de Robert Ludlum . Bouquin initialement sorti en 1980 , il est vrai , et dont la trilogie cinématographique fut de haute volée car portée par un magnifique Matt Damon . XIII , lui , n'aura , à ce jour , bénéficié que d'une série télé plutot inégale...





Si pour certains , ce chiffre et les superstitions qu'il engendre ne font qu'un ; alors à contrario , en matiere de BD , il ne sera qu'etre le fugace pourvoyeur d'un moment de bonheur total en la découvrant !!

XIII rouge impair et manque , faites vos jeux , rien ne va plus ! Juste culte...
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S.O.S Bonheur : Intégrale

« Il y a là les fissures

Fermées les serrures

Comme envolés les cerfs-volants

Il y a là la littérature

Le manque d'élan

L'inertie, le mouvement



Parfois on regarde les choses

Telles qu'elles sont

En se demandant pourquoi

Parfois, on les regarde

Telles qu'elles pourraient être

En se disant pourquoi pas…



Gaëtan Roussel pour V. Paradis »



Il y a tant de choses et parmi ces choses, il y a aussi des billets qui fâchent.

Likeurs compulsifs, passez votre chemin ou bien lisez avant d’éventuellement apprécier des mots qui pourraient vous heurter.

Comme ça risque d’être un peu long, perdez peut être pas votre temps.



Vous connaissez forcément Jean Van Hamme à travers Thorgal, XIII ou Largo Winch.

Entre 1984 et 1986, les histoires ont été publiées dans le journal de Spirou avant d’être publiées en deux albums en 1988 puis un troisième en 1989. En 2001, soit presque vingt ans plus tard naissait l’intégrale avec le constat affligeant de l’auteur sur le fait que la réalité dépasse souvent la fiction.

Oui, la fiction est une source inépuisable d’inspiration pour la vie, enfin pour celle qu’on choisi de subir.



SOS Bonheur, ayez confiance, on s’occupe de vous. Tout est sous contrôle...

Métro boulot dodo, fais ce qu’on te dit de faire , fais là où on te dit de faire et surtout ne te pose aucune question, n’essaye même pas de réfléchir sinon…

On est là pour veiller sur toi, sur ton bien être, sur ta santé. Tout est sous contrôle…

Soigne toi comme on te dit de te soigner et surtout, abandonne toute réflexion, signe nous un chèque en blanc pour que nous te protégions de tout. Signe sinon…

Si t’as bien rongé ton nonosse tout l’année, t’auras ta récompense. Un bon os à moelle pour toi qui en manque tant (de couilles aussi, t’en manque). T’auras droit d’aller t’amuser selon le planning du camps de vacances, de rire quand on te le dit, de chanter quand on te le dit, de baffrer quand on te le dit, de pas sortir de l’emploi du temps défini pour ton bien quoi.

Selon ton degré d’obéissance, tu partiras en juillet aout ou en novembre, tes vacances seront placées dans l’année selon ton niveau de soumission… pardon, selon ton niveau de responsabilité.

On va te simplifier la vie ma poule. Toute ton existence ne tient plus qu’à une carte, ta vie est suspendue à une puce. Ton identité, ta santé, ton compte en banque, ta légitimité d’être. Tu n’es plus qu’un putain de micro processeur bien programmé. Pas intérêt à bugger sinon…

Ah, quand je disais que tu manquais de couilles, justement, moins t’en as mieux tu es noté. Surtout que les naissances sont contrôlées maintenant. Si les petites filles naissent dans des roses et les petits garçons dans des choux, fais pas trop de jardinage si tu vois ce que je veux dire, sinon…

Ronge l’os qu’on te balance, amuses toi avec les débiles qu’on te met dans la boite à image. Tout est sous contrôle. Ne t’inquiète pas la culture, on gère pour toi, on te fait lire ce que tu dois lire, écouter ce qu’on veut t’inculquer, te tatouer dans l’âme. Laisse toi aller et fais nous confiance, sinon…

C’est bien, c’est même au-delà de toutes nos espérances ma poule. A défaut d’en avoir, t’es un vrai serf…veau.

Sinon… sinon, on te broie, tu deviens un déregistré, on t’efface du fichier central national, tu n’existes plus. T’es le sans papier, celui dont l’existence est illégale. T’es la couille dans le potage (celle qu’ils ont perdue), le danger pour l’autre, pour l’ordre, pour le pouvoir, pour l’argent.

Tu vas être tenté de faire la révolution. Tu vas faire la révolution. Et puis… t’étais sincère toi, t’y croyais à un monde meilleur, respectueux, aimant, bienveillant, solidaire et toutes ces conneries. Mais tu t’aperçois que les exclus d’hier deviennent les dictateurs d’aujourd’hui ou de demain. Tu te rends compte que ces connards ne voulaient pas changer de monde, détruire un système qui ne fonctionne pas mais juste être calife à la place du calife et en profiter à leur tour au détriment de ceux qui en profitaient avant eux.

Quel con, je suis.



Toute ressemblance, blablabla… mais si Orwell est souvent cité pour de troublantes mais si prévisibles « prédictions », je vais ajouter Van Hamme et cette BD magnifiée par le dessin de Griffo.

Presque quarante ans plus tard, ça ressemble étrangement à la vie d’aujourd’hui et à celle que nous promettent les dangereux adeptes du transhumanisme associés aux quelques fortunes qui dirigent la planète, ceux pour qui nous sommes des inutiles.

Aujourd’hui, la police de la santé va mettre en place ce bon passeport vaccinal.

Allez, je mets à ton crédit que tu y crois au vaccin express, que tu crois être protégé(e) du virus, je te prends pas pour tous les blaireaux qui vont se faire piquer juste pour avoir le droit d’aller se dorer la pilule sous les cocotiers ou aller bouffer au restau, mais, comme tu te soumets, t’auras ta récompense, tu pourras aller ici ou là et continuer de suivre le parcours qu’on t’a balisé …

Tu dis ce qu’on te donne le droit de dire, tu écoutes ce qu’on te permet d’écouter, sinon…

On te laisse gueuler sur deux trois conneries au nom de la liberté, cette liberté que t’es le premier à entraver au nom de ta responsabilité civique, au nom de la santé publique, de celle dont on t’a lavé le cerveau.

Liberté de parole, liberté de pensée, liberté d’ETRE.

T’es prêt à dénoncer l’irresponsable. Fier de ton QR code sur ton iphone 54 (celui qui sait tout de toi et qui t’espionne H24), t’es prêt à aller jusqu’où pour identifier les inconscients, les dangereux non vaccinés en bonne santé ? En d’autres temps… bref.

Toi t’es libre et responsable et tu milites peut être même pour les droits de l’Homme, ceux que tu bafoues avec ta bien pensance.

Et si tu te mettais à militer pour les devoirs de l’Homme ?

Je sais pas moi, le devoir de respecter la planète, d’écouter l’autre, d’accepter l’autre, le devoir de solidarité, la liste serait longue mais on pourrait la résumer en un devoir principal, celui de respecter la vie tout simplement.



Cette intégrale de SOS Bonheur est bien entendu une pure fiction mais si par hasard vous croisez ces pages un jour, peut être que vous pourrez réfléchir à la notion de liberté et de responsabilité qui sont les personnages principaux de cette histoire, ces notions qui jour après jour perdent tout leur sens.

Au pire… vous aurez lu une bonne BD, bien foutue.



La liberté de dire oui, celle de dire non. Nous avons toujours le choix, pour tout.

Assumer un choix et la longue route allant à la liberté commence.



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