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Critiques de Jean de La Fontaine (283)
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Oeuvres complètes, tome 1 : Fables, contes et..

Jean de La Fontaine, grand poète de la cour de Louis XIV, est un artiste. Quelle idée sublime de comparer les acteurs de ses poésies en animal.

N'oublions pas que ses oeuvres sont une transposition de la vie de ces contemporains.

La Fontaine excerce un oeil acerbe sur le monde qui l'entoure. Surtout envers les gens qu'ils exécrent.



Dommage qu'il ne soit pas un contemporain. Rien n'a changé depuis le XVIIème siècle. Comme quoi certaines oeuvres sont inaltérables.



Toutes ces fables ne sont pas uniquement des leçons de vie mais elles ont toutes une morale propre qui doivent nous faire réfléchir.



Les fables de La Fontaine resteront toujours un chef d'oeuvre de la littérature française.
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Les fables de Jean de la Fontaine

Je lis et relis de temps en temps une fable de La Fontaine dont ma préférée est "le loup et l'agneau".

C'était au programme scolaire quand j'étais et en primaire et les premières années de secondaire.

Elles sont, quand elles sont bien analysées, de belles leçons de morales.

Peuvent être lues par tous et l'avantage est qu'on ne lit que celles qu'on veut !

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Les fables de Jean de la Fontaine

Au XVIIe siècle, Jean de La Fontaine a porté l’art de la fable à sa perfection. C’est en tout cas ce qu’estimait l’un de ses contemporains, Charles Perrault (l’auteur des fameux Contes), qui affirmait que La Fontaine avait tellement excellé dans cet art que désormais plus personne ne pourrait le surpasser.

Jean de La Fontaine a pris la matière de ses fables chez Ésope et chez Phèdre, et s’est inspiré aussi des fables indiennes et arabes. Comme le dit Charles Perrault, « Il [La Fontaine] n’inventait pas les fables, mais il les choisissait bien, et les rendait presque toujours meilleures qu’elles n’étaient ».

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Les fables de Jean de la Fontaine

Et pourquoi pas en relire deux ou trois de temps en temps ? Cela nous replonge dans notre enfance et, même si la morale de certaines d'entre elles date parfois un peu, c'est plus proche de nous, malgré tout, que le prêchi-prêcha d'un Confucius : cela peut se savourer comme une espèce de carambar dont on croyait avoir perdu le goût depuis des années...
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Les 101 plus belles Fables de La Fontaine

101 Fables regroupées dans ce petit fascicule de 127 pages édité par les Editions LIRE.

101 Fables sur les 243 écrites par La Fontaine; les plus belles je ne sais pas mais sans doute les plus connues que nous retrouvons avec autant de plaisir de par sa fraîcheur et son humour.

Un petit livre à glisser dans un sac ou une poche pour l'avoir en permanence auprès de soi.
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Les fables de Jean de la Fontaine

Chaque fable est un morceau de sagesse à déguster sans modération. J'ai lu les douze livres d'une seule traite et j'y ai trouvé des trésors. Au sortir de cette lecture, malgré les quelques préjugés de M. de La Fontaine sur les femmes, sûrement influencés par l'époque, mais peu flatteurs pour un tel cerveau, je cède à l'admiration de ce raisonneur qui a su avoir autant de répercussion sur les générations qui lui ont succédé. Ses fables sont donc à découvrir et à transmettre absolument.
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Les fables de Jean de la Fontaine

Trois siècles et demi séparent L'Ame des bêtes de Jean de la Fontaine de la loi française qui a sorti l'animal de compagnie du concept "bien meuble", souffrez que je verse ma pièce au dossier d'ici que l'on trouve un équitable traitement :

Je certifie que ma chatte A.. a jeté son dévolu sur moi et qu'elle a plus de flair que moi qui ne suis pas complètement idiot pour ce qui est de reconnaître l'homme bon de l'homme mauvais ou rejeter un ennemi potentiel



Jean de la Fontaine disait :

. Ils disent donc

Que la bête est une machine ;

Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts :

Nul sentiment, point d'âme ; en elle tout est corps.

Telle est la montre qui chemine

A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein ..

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Fables et contes de Jean de la Fontaine

La collection Bouquins, une fois de plus, reste fidèle à sa réputation de l'édition de qualité.





Ce recueil des fables et contes De La Fontaine est merveilleusement préfacé ( Marc Fumaroli, De l'Academie Francaise) et présenté. Cette édition est à la hauteur des "grandes" et belles éditions.



La Fable - il faut bien en choisir une, courte, mais non moins profonde et d'une actualité brûlante - que je retiendrais : " la poule aux œufs d'or:. Méditez, après sa lecture, combien le terme " chiche" prend ici tout son sens sans être galvaudé.



"L'Avarice" perd tout en voulant tout gagner.



Je ne veux pour le témoigner



Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,

Pondait tous les jours un oeuf d'or,



Il crut que dans son corps elle avait un trésor.



Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable



À celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,



S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.



Belle leçon pour les gens chiches:



Pendant ces derniers temps combien en a-t-on vus



Qui du soir au matin sont pauvres devenus

Pour vouloir trop être riches ? "



Bonne lecture



Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Fables de Jean de la Fontaine : Illustrées pa..

Les éditions Chêne proposent une édition originale des Fables de Jean de la fontaine qui mérite le coup d’œil, bien qu’elle peine à convaincre. Elle fera en revanche une idée cadeau pour une amatrice ou un amateur de belle littérature et n'ayant plus beaucoup de place dans sa bibliothèque.



En apparence, ce livre ne paie pas de mine : couverture verte, forme plutôt volumineuse pour un format réduit (difficile de parler de parler de livre de poche), pas d’illustration, sinon sur un support amovible. Et pourtant, il va réserver de belles surprises : une quarantaine d’illustrations de Gustave Doré ainsi qu’un papier de grande qualité.



Hélas, si le livre est plaisant, il peinera à trouver sa place, d’autant que l’éditeur a d’abord édité un grand format, aujourd’hui épuisé. Si la lecture est confortable, le support se révèle perfectible : la numération n’est pas exhaustive et est plutôt mal fichue. Par ailleurs, il n’y a aucune note de lecture, ni de préface ou d’explications. Autrement dit, il faudra se reporter à un autre ouvrage pour avoir davantage d’informations.



Les illustrations sont sympathiques mais assez peu nombreuses et essentiellement placées en début d’ouvrage. L’espacement ira grandissant au fil des pages. Si la lecture demeure confortable, cette absence d’images (pourtant promises par la quatrième de couverture) est quelque peu décevante.



Pour le texte, il s’agit d’une lecture indispensable : Jean de la Fontaine est souvent présenté comme notre Homère national. La lecture d’un seul trait n’est pas des plus aisées, mais chacun trouvera ici un rythme qui lui conviendra et le livre le lui rendra bien.



Si la lecture des Fables est un incontournable, la lecture de cette édition en particulier ne l’est pas forcément…
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Les fables de Jean de la Fontaine

Onze fables de La Fontaine dans le présent recueil :

Le loup et l’agneau

La poule aux œufs d’or

Le corbeau et le renard

La laitière et le pot au lait

Le corbeau voulant imiter l’aigle

Le laboureur et ses enfants

Le loup plaidant contre le renard par-devant le singe

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

La cigale et la fourmi

Le vieillard et ses enfants

Le rat des villes et le rat des champs

Onze fables remarquablement accompagnées d’illustrations dues à Gustave Doré et reproduites ici, agrandies. On trouve dans ce recueil quelques fables très connues comme « Le corbeau et le renard », « Le loup et l’agneau » qui font partie de mes préférées, mais aussi d’autres, moins connues comme « Le corbeau voulant imiter l’aigle », mais non moins savoureuses : La Fontaine restera toujours La Fontaine … avec toujours pour moi, le plaisir de me replonger dans ces textes appris par cœur il y bien longtemps ; de plus, dans cette belle édition RUYANT cartonnée de 1981.

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Oeuvres complètes, tome 1 : Fables, contes et..

Le Lièvre et la tortue

Livre sixième

Jean de la Fontaine (1621-1695). On aurait tort de dénigrer le Grand Siècle qui contribue à la valeur de la France dans le monde entier.



Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :

Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.

Gageons, dit celle-ci que vous n'atteindrez point

Sitôt que moi ce but. Sitôt ! êtes-vous sage ?

Repartit l'animal léger :

Ma commère, il faut vous purger

Avec quatre grains d'ellébore.

-Sage ou non, je parie encore.

Ainsi fut fait ; et de tout deux

On mit près du but les enjeux.

Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,

Ni de quel juge l'on convint.

Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire ;

J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,

Il s'éloigne des chiens, les renvoit aux calendes,

Et leur fait arpenter les landes.

Avant, dis-je, du temps de reste pour brouter.

Pour dormir et pour écouter

D'où vient le vent, il laisse la tortue

Aller à son train de sénateur.

Elle part, elle s'évertue ;

Elle se hâte avec lenteur.

Lui cependant méprise une telle victoire,

Tient la gageure à peu de gloire,

Croit qu'il y a de son honneur

De partir tard. Il broute, il se repose ;

Il s'amuse à toute autre chose

Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit

Que d'autre touchait presque au bout de la clairière,

Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit

Furent vains : la tortue arriva la première.

Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?

de quoi vous sert votre vitesse ?

Moi l'emporter ! et que serait-ce

Si vous portiez une maison ?





Elle se hâte avec lenteur : oxymore devenu légendaire



Aller à un train de sénateur : là aussi Jean de la Fontaine popularise cette expression de vieux sage dans la Rome antique qui ne pouvait qu'aller lentement.



Le lièvre est indéniablement connu pour sa vitesse. Quand un lièvre détale, on entend la puissance de ses grandes pattes arrière, mécanique étourdissante se mettre au service de sa fuite qui en fait un de nos animaux familiers les plus rapides.



La tortue peut nous surprendre de ses chemins parcourus avec une lenteur extrême absolument désarmante qu'il vaut mieux la laisser seule faire ses affaires et quand on y revient , eh ben elle a trompé notre vigilance ..



Quant aux 9 mots : Rien ne sert de courir, il faut partir à point, il faudrait en faire l'exégèse, mais à priori on doit cette expression encore une fois à Jean de la Fontaine. Bel exemple de concentration attribuée à la tortue valorisée aussi par son contraire le lièvre chez lequel l'auteur voit de la distraction et un potentiel de vitesse extrême réduit presque à une banale absurdité naturelle.



Voilà bien une fable magnifique qui s'adresse aux jeunes et aux vieux semblant inscrite dans nos esprits pour l'éternité.









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Les fables de Jean de la Fontaine

A déguster fable par fable, à petites doses, et sans se contenter des plus célèbres qui sont cependant les plus amusantes. Mais presque toutes sont d’un style imagé et vivant grâce à la langue orale des dialogues. La Fontaine renouvelle complètement le genre en reprenant des fables déjà connues comme celles d’Esope, tout en les modernisant. Les personnages sont la plupart du temps des animaux, avec de fines parodies de l’homme dans les comparaisons avec l’animal. Les remarques incidentes narquoises de l’auteur contribuent à rendre ces fables vivantes. Par contre le mélange des tons, certainement très agréable à l’époque, est ce qui a le plus mal vieilli et qui nécessite le plus de notes explicatives, peut-être encore plus que le vocabulaire lui-même. Les premières fables écrites étaient destinées aux enfants du roi, ce sont celles qui ont le moins vieilli, basées sur le bon sens; les plus tardives, destinées à un public plus adulte, sont plus portées sur la critique sociale et les défauts des hommes. Il y a toujours une morale mais La Fontaine dépeint plus qu’il ne juge. Par contre il tend à exprimer un certain pessimisme et pousse à rester à sa place assignée. Cette vision de la société est contrebalancée heureusement par la place qu’il accorde à la liberté, considérée comme un bien essentiel et pour lequel il n’est pas grave de fuir les conflits, sacrifier ses ambitions ou son confort. Là encore il pousse à rester à sa place, mais cette fois, c’est plutôt dans le sens de s’accepter tel que l’on est. Mon édition est une édition complète et assez ancienne (1929), mais de type très scolaire avec beaucoup de notes. Ces notes me rassurent sur le vieillissement du texte, car il me semble que les mêmes mots et expressions étaient déjà vieillots. Des textes classiques mais résolument modernes à relire de temps en temps.

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Oeuvres complètes, tome 1 : Fables, contes et..

C'est toujours difficile de faire une critique sur un auteur si (re)connu que Jean de La Fontaine. On connaît tous certaines de ses oeuvres, mais il y en a tellement d'autres si méconnus. Je conseille d'aller au-delà de ses "classiques", de lire ses autres (et nombreux) poèmes. J'ai fait de belles découvertes et je vais essayer de les partager en postant certains de ses textes.
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Les fables de Jean de la Fontaine

j'ai découvert ce livre dans un grenier mais je ne regrette pas car en plus des fables connu de le fontaine j'en est découvert d'autre en plus ca me rappelle quand j'était petit a l'école les récitation de poésie ce qui n'était pas agréable pour moi mais me rappelle des souvenir
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Le Rat de ville et le Rat des champs

Le rat des champs n'a rien de comparable au rat de ville, c'est une espèce de mulot qui se nourrit de bonnes choses, plutôt sympathique ; alors que le rat de ville à Paris par exemple est plutôt de nature coprophage et dégueulasse, mais tant qu'il y a de l'homme, il y a du rat ; il règne en maître quand vous avez des tartuffes socialistes qui gèrent la ville et qui soufflent sur la braise de la contestation corporatiste, alors forcément tout ce monde là trouve intérêt à vivre ensemble, et bien entendu asinus asinum fricat et la salubrité publique n'est plus assurée. Tout touriste se barre de Paris fortement déçu, si c'est pour retrouver un gros rat poilu hidalgo dans son sac qui vient de mettre à sac les sacs de déchets non collectés depuis des lunes pour fait de grève, qui jonchent la ville à ciel ouvert !..



"..Ils entendirent du bruit :

Le rat de ville détale ;

(..)

Et le citadin de dire :

Achevons tout notre rôt.

C'est assez, dit le rustique ;

Demain vous viendrez chez moi.

Ce n'est pas que je me pique

De tous vos festins de roi,

Mais rien ne vient m'interrompre ;

Je mange tout à loisir.

Adieu donc. Fi du plaisir

Que la crainte peut corrompre
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Fables et contes de Jean de la Fontaine

Se plonger dans les Fables de Jean de la Fontaine est soit une contrainte, soit un plaisir. Généralement c’est d’abord l’une… puis l’autre lorsque le temps passe et que le lecteur accumule quelques années au compteur et s’éloigne des bancs de l’école.



L’éditrice Diane de Selliers propose ici une édition de luxe des Fables. Il s’agit d’une édition, davantage faite pour être admirée dans une bibliothèque que lue. Le format ne se prête guère à la lecture, sinon avec un lutrin, de peur d’abîmer la tranche. Il s’agit pourtant d’un travail sérieux et solide qui rend la lecture particulière plaisante.



La qualité est ici au rendez-vous avec du papier glacé et de très nombreuses illustrations. Il est rare (bien que cela arrive de temps à autre) qu’aucune double page ne propose d’image. Dommage toutefois que le texte prenne davantage de place en fin d’ouvrage. Des illustrations apocryphes auraient peut-être été les bienvenues.



Quelques explications seront placées en introduction pour expliquer la démarche, rendre hommage -au fabuliste et à l’illustrateur Jean-Baptiste Oudry (bien moins connu que Gustave Doré). Le texte est sinon livré brut sans annotations, ni commentaires, ni postface.



Dans la profusion d’œuvres consacrées aux Fables, celui-ci retient l’attention. Elle fait un très bel objet et donnera du lustre à une bibliothèque, mais à condition de savourer cet ouvrage à la maison. Le déplacer va se révéler une affaire compliquée.



Un objet de collection à réserver aux amateurs de classiques et de beaux livres.
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Fables mises en vers par La Fontaine - Intégr..

Fables mises en vers de Jean de la Fontaine de Jean de La Fontaine

Les 275 planches en couleurs de Jean-Baptiste Oudry, peintre de Louis XV, illustrent magistralement la totalité des 245 Fables de Jean de La Fontaine, chef-d’œuvre du patrimoine français. Une sublime édition des Fables.



Professeur à l’Académie royale de peinture, Oudry va s’éloigner de sa vocation première de portraitiste qui l’avait rendu célèbre pour se diriger vers la nature morte puis la peinture animalière.



Le très grand succès de sa Chasse au sanglier (1722) lui attire les grâces du public et du roi. C’est dans la nature que son talent prend toute son envergure. Les quelque 245 tableaux qu’il a laissés représentent des animaux plein de vie. Toutes ces bêtes sont justes, qu’elles soient au repos ou en mouvement : les réactions (crainte, affolement, entêtement dans la résistance) comme l’anatomie, le pelage et les plumes, ont une exactitude jusque-là négligée.



Oudry travailla pendant plusieurs années à l’illustration des Fables de La Fontaine, celles-ci étant la source parfaite de son inspiration : les animaux.



De 1729 à 1734, il dessine 275 compositions, s’en servant parfois pour des sujets de décoration ou de tapisserie. Quinze ans après, le sieur Montenault, qui veut « former, sans égard pour aucune dépense » la plus belle édition des Fables, achète à Oudry ses esquisses pour illustrer quatre tomes des Fables. Mais les dessins ne seront pas livrés directement au cuivre ; ils seront retouchés par Nicolas Cochin, lequel dirigera l’équipe des graveurs engagée pour le compte des éditeurs Desaint & Saillant et Durand. Le travail commence en 1751.



Le 27 avril 1755, trois jours avant la mort d’Oudry, le premier tome sort de presse. Il est présenté au roi, qui va encourager et cautionner l’aventure. Entreprise de longue haleine, il faut attendre 1759 pour voir le quatrième et dernier tome de cette édition. Le soin que les mains de l’époque ont porté à la gravure des planches réalisées par Oudry n’est pas étranger à l’excellente qualité de l’ouvrage.

L'ouvrage édité par les éditions Diane de Selliers reproduit les 275 extraordinaires planches d’Oudry, rehaussées au XVIIIᵉ siècle à la gouache et à l’aquarelle sur seulement trois exemplaires, et dont la fantaisie, la vie, la finesse des tons sont un enchantement. Nous y avons associé 200 motifs floraux en couleurs dessinés par le décorateur Nicolas Bachelier, venant en culs-de-lampe. Le talent du décorateur s’est exercé avec beaucoup de liberté et s’accorde élégamment aux illustrations d’Oudry.



Un ouvrage de choix digne d'une place d'honneur dans votre bibliothèque



©

http://editionsdianedeselliers.com/fr/livres/fables-de-jean-de-la-fontaine/
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Les fables de Jean de la Fontaine

L’anecdote de Voltaire, raillant et méprisant les fables de la Fontaine, prenant le livre et disant : « Attendez, vous allez voir ! la première venue ! » Il en lit une : « Celle-là est passable ; mais vous allez voir comme celle-ci est stupide ! »Il passe à une seconde. Il se trouve qu’elle est assez jolie. Une troisième le désarme encore. Enfin, las de chercher, il jette le volume en s’écriant avec un dépit ingénu : « Ce n’est qu’un ramassis de chefs-d’œuvre ! »



Anecdote relevée dans EBOOKS gratuit
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Les fables de Jean de la Fontaine

Qui n'a jamais appris ces classiques à l'école (et les récite encore aujourd'hui malicieusement dans un coin de sa tête :-) Double lecture de ces fables.
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Les fables de Jean de la Fontaine

J’ai aimé la préface de l’édition Maxi Poche des Fables De La Fontaine. Certes, quiconque a déjà prononcé son nom, mais j’étais de celle qui ne savait pas exactement de quoi sa vie était faite. C’est avec intérêt que j’ai donc lu le topo rapide sur celle-ci. Un succès qui tarda à venir, une vie de misère, pauvre, à se lier aux gens par intérêt et à publier des écrits souvent polémiques. Mais surviennent les Fables. Soudain, on le compare à Ésope ou à Phèdre.

La Fontaine dépeint les travers de l’Humain. Il met en scène des animaux pour illustrer des comportements. Bien qu’elles ne sont pas toutes d’une ‘’valeur’’ égale pour moi dans l’intérêt, j’ai pris plaisir à lire ces Fables. Une lecture qui ravit l’enfant en nous, mais qui conquière aussi l’adulte, de par le caractère satyrique, politique, psychologique et pleine de vérités de ces courtes histoires. C’est sincèrement le genre d’ouvrage qu’on peut lire encore et encore et y comprendre chaque fois quelque chose de nouveau.

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