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Critiques de Jérôme Le Gris (169)
Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Abbaye de Cluny. Royaume de France. Quelques heures avant l’An 1000.



Le modeste moine copiste et enlumineur Armen de Cilicie, comme pratiquement tous les habitants du Royaume, sinon d’Europe, attend avec angoisse l’arrivée de l’an 1000 sous un ciel d’une rare obscurité déchiré d’étranges lumières. Mille ans après la naissance du Christ, tous redoutent l’Apocalypse conformément aux Saintes Ecritures…

Une pluie de feu semant la mort et la destruction s’abat sur toute la surface de la Terre, ravageant tout sur son passage pendant qu’un nuage de cendres enveloppe la planète empêchant les rayons du soleil d’apporter leurs bienfaits.

De rares survivants, éperdus de terreur, se cachent au fond des grottes, vivant comme des bêtes…



Critique :



Amis lecteurs, si vous n’avez pas le moral au zénith, passez votre tour ! Ne vous attardez pas sur « Les Âges perdus » ! Cette uchronie qui démarre en l’An Mille décrit comment de rares survivants s’organisent peu à peu en petits clans qui respectent des règles communément fixées. Ces micro-sociétés se déplacent presque continuellement en suivant les troupeaux qui représentent leur unique moyen de subsistance. Et comme si un malheur ne suffisait pas, des bêtes immondes sont apparues. Peu à peu, les très rudes conditions de vie de ces hommes réduisent encore leur nombre déjà fort peu élevé. Des forts ont été construits depuis plusieurs générations, et afin d’éviter une guerre, leur usage est très codifié. Chaque clan a le droit d’y séjourner à des périodes très précises. Malheur au clan qui ne respectera pas cette loi, il verra tous les clans se dresser contre lui. Sachant cela, pourquoi Primus veut-il pénétrer dans le Fort des Landes et y amener sa tribu alors qu’en cette période de l’année l’usage en revient à ceux d’Arghana ?



Dans ce récit les incohérences ne manquent pas. Par exemple, lorsque la pluie de météorites s’abat sur Terre, rappelons que nous sommes le 31 décembre de l’an de grâce 1000, une illustration montre les champs de blé s’embraser… Une espèce visiblement très tardive… Plus étrange encore : tous les clans parlent une même langue, alors même qu’un bras de mer infranchissable les sépare… Sans parler d’animaux qui continuent à vivre alors qu’il n’y a plus de lumière pour permettre aux plantes de pousser… De quoi s’alimentent-ils ?



Bon, maintenant que j’ai fait part des incohérences qui me perturbent, il n’en reste pas moins que si on ne s’y attarde pas, on est vite saisi par un récit très violent où l’on se met à craindre pour des personnages qui ont une force et une volonté peu communes. On se met à espérer que Primus, le visionnaire qui rêve d’agriculture pour alimenter en suffisance tous les hommes puisse voir ses projets aboutir… C’est sans compter sur l’esprit retors du scénariste…

Alors prêts à suivre Elaine, la fille de Primus dans une quadrilogie où l’angoisse sera probablement omniprésente ?

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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Avec ce deuxième volume, après de nouvelles mésaventures, l’héroïne est arrivée à destination. Mais la route pour découvrir les secrets de ce nouveau territoire est encore longue et nombreux sont les écueils qui vont se dresser sur son chemin. Aussi, même si on dérive vers d’autres cieux, la violence reste de mise. Jérôme Le Gris nous dresse à ce titre un nouveau tableau sauvage dans la lignée du précédent avec de nouvelles peuplades à rencontrer et pas des plus pacifiques.
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

J’avais beaucoup apprécié le tome 1 de cette uchronie post-apo pourtant assez éloignée de mes lectures favorites… Curieux de connaître la suite, je me suis donc lancé dans ce tome2.



Le pitch reste imparable. Après l’an mil, l’humanité repart de zéro suite à une forme d’apocalypse. Elaine, la fille de Primus tout juste décédé, part à la recherche des écrits qui permettrait aux humains de revivre comme avant l’embrasement.



Le dessin reste très réussi. Les personnages, les scènes de combat , les couleurs et les ambiances, tout contribue à nous immerger dans ce monde étrange et dangereux. Le cahier graphique final montre l’étendue du talent de Didier Poli.



Le récit de ce tome 2 fait assez peu avancer la quête. Les nouveaux personnages sont nombreux, les dangers aussi et si un duo féminin intéressant se dégage, on reste dans l’attente et la curiosité s’intensifie…



Il va donc falloir attendre le tome 3 pour en savoir plus… Si je suis un peu resté sur ma faim avec ce tome 2 ,j’ai quand même l’intention de poursuivre la lecture de cette série intrigante.

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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Elaine est seule désormais, tout ceux de son clan sont morts. Elle veut poursuivre la quête de son père qui souhaitait qu'ils cherchent d'autres écrits qui parlent de culture, pour que cessent ces incessantes poursuites des animaux pour éviter de mourir de faim. S'installer quelque part et cultiver comme avant et pouvoir enfin sortir des âges sombres où les humains sont faibles et facilement attaquables. Car depuis la sortie des grottes, les hommes n'ont pas progressé. Pour cela elle doit passer dans le pays des meutes, donc passer la Manche. Elle y parvient et rencontre Mara, une arpenteuse. Une jeune femme qui n'appartient à aucun clan et qui parcoure les terres pour transmettre des messages. Elle fait partie d'une confrérie qui descend d'Armen, moine des années 1000 qui a assisté et survécut au déluge. Il a crée l'Aegis, esprit ou Dieu commun à tous ces clans qui vont sur les terres des Meutes et d'Anglia, et aussi une langue commune qui permettent aux jeunes femmes de communiquer. Elaine découvre qu'il existe des cités entières et non de simples forts.

l'intrigue progresse à son rythme, entre actions quand Elaine affronte moultes dangers et révélations, plus limitées dans ce tome. Cela reste une ambiance et une histoire forte qui parle d'un monde âpre, qui a du mal à se reconstruire. Le dessin réaliste permet de s'imprégner d'un monde qui se delitte, les couleurs, sombres et ternes y aident. Une belle réussite dans le genre.
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

BD UCHRONIE / POST-APO.

La Terre des Meutes (la France quoi) est sombre, froide et cruelle. Avec Les Âges Perdus on est vraiment dans un univers post-apocalyptique sans pitié et sans concession. C'est très beau, c'est très bien, mais dépressifs s'abstenir ! le monde est une Boîte de Pandore mais en son fond il reste l'espoir : Elaine est en quête du sage Tael Umar et de la cité qui aurait sauvegardé les savoirs de l'Avant… To Be Continued !


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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Un premier volet ensorcelant quant à sa noirceur et son approche très réussie du mythe des vampires. Vivement le tome suivant !




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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Grosse machine formatée cent pour cent blockbuster aux ressorts éprouvés (et fatigués), le premier tome de Lord Gravestone déçoit. Trop engagé dans une voie déjà tellement arpentée, il n’arrive pas à sortir des ornières et s’enlise petit-à-petit dans un grand guignol gênant et finalement triste.
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Pour ce premier tome d’une trilogie annoncée, on n’est guère perdu quand on a déjà lu/vu des récits gothiques, mais ce petit goût familier finit par devenir rance.
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Malédiction(s)



Jérôme Le Gris retrouve Nicolas Siner avec qui il avait signé le fascinant Horacio d'Alba pour tisser un récit gothique envoûtant mettant en scène un inquiétant couple de vampire et une famille traquant et exécutant impitoyablement les créatures de la nuit.



Superbement mis en scène et en image par le trait puissant et virtuose et les couleurs somptueuses de Nicolas Siner, ce premier tome réussit le tour de force de poser le background du récit tout en prenant le temps d’installer des personnages bougrement intéressants et de leur construire un passé étoffé et tourmenté qui justifie les tragiques évènements dont les lecteurs seront les témoins…



Ce premier tome de Lord Gravestone est mené sur un rythme haletant savamment entretenu par des flashbacks parfaitement maîtrisés et aboutissant à un cliffhanger des plus vertigineux. Rouge Baiser amorce une trilogie captivante qui s’annonce des plus prometteuses et qui s’avère dores et déjà incontournable pour tout amateurs de dark-fantasy… et ce d’autant que l’idée de situer l’action à l’aube de l’Epoque Contemporaine, et donc quelques décennies avant le Dracula de Stocker, lui apporte une coloration et une saveur unique !
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Chasseur de vampires et autres monstruosités de père en fils, John Gravestone a enfin l’occasion de venger la mort de son père, Luther, quand il rencontre Camilla Von Holbein, le monstre qui en est responsable.







Mais cette dernière, aussi rouée que puissante, compte bien mettre à exécution la terrible promesse qu’elle a faite à Luther avant de le tuer. L’oncle de John, Téophile, devenu exorciste, pourra t-il l’en empêcher ?











J’avais beaucoup aimé la première collaboration entre Jérome Le Gris et Nicolas Siner, Horacio d’Alba, que, pour la petite histoire, j’avais même adapté en scénario de jeu de rôle pour les jeunes de mon boulot à l’époque (il y a déjà une décennie !).







Si j’ai également bien apprécié Malicorne, scénario suivant de Le Gris, j’ai été moins client des œuvres suivantes des deux auteurs ; néanmoins j’étais curieux de les voir réunis sur un récit vampirique.







Il est clair que le genre a été surexploité dans tous les domaines depuis le Dracula de Stoker et, si le duo Le Gris-Siner a un métier certain pour raconter les histoires et les mettre en image, je suis passé complètement à coté de cette nouvelle variation sur les buveurs de sang qui m’a fait penser pèle mêle à d’autres choses dans le même registre, et pas forcément mes préférées (le Van Helsing avec Hugh Jackman par exemple, la série du Prince de la Nuit…).







Néanmoins les amateurs de fantastique sanglant et sexy devraient apprécier ce premier tome de Lord Gravestone à l’action omniprésente, illustrée de façon convaincante dans un style réaliste qui s’inscrit dans la lignée de ceux de Laufray ou Montaigne (excusez du peu !)
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Des vampires, une ambiance gothique et un héros prêt à tout pour venger son père ? Amateurs de « Dracula » ou de « Van Helsing », ce nouveau « Lord Gravestone » est indéniablement fait pour vous !
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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Autant l'avouer tout de suite, j'ai vu la couverture, superbe, mais je le suis dit "encore un truc sur les vampires..."



Alors que je pensais en avoir un peu fait le tour, cette histoire m'a bien plu, et j'attends même la suite car les auteurs ont même eu la bonne idée de bien nous laisser sur notre faim au beau milieu d'un solide retournement de situation.



Une histoire intéressante, sur plusieurs générations, mais n'impliquant qu'une seule famille, les Gravestone, sur laquelle plane une malédiction proférée par le vampire Camilla alors qu'on venait de décapiter son époux, le prince Achéron, sous ses yeux.



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Lord Gravestone, tome 1 : Le baiser rouge

Il y a une vraie montée en puissance de l’intrigue, des fils qui se nouent pour le pire. Esthétiquement ce Lord Gravestone tient la distance. Il faudra quand même voir où tout cela nous mènera.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Premier tome d’une série dont je lirai la suite avec plaisir, Le fort des landes est une BD qui s’est révélée aussi sombre sur le fond que la forme, parfaite pour les lecteurs appréciant les ambiances apocalyptiques. Nous assistons ainsi à la fin du monde, puis à sa renaissance quelques milliers d’années plus tard. Mais tout ou presque est à réapprendre, les savoirs des hommes avant la destruction du monde s’étant perdus, du moins en grande partie…



C’est dans ce contexte que l’on découvre les membres d’un clan mené par un leader qui semble mû par un objectif noble et louable, mais qui risque bien de remettre en question l’équilibre des choses. Or dans ce monde de chaos où de dangereuses et gigantesques créatures rôdent, les différents clans semblent prendre très à cœur le respect des règles qui régissent leur existence et leur cohabitation sur une terre peu accueillante.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette lecture, mais j’ai d’emblée apprécié le graphisme sombre et violent à l’image d’une intrigue implacable où deux visions s’affrontent : progrès contre tradition, développement de l’agriculture avec une envie de sédentarisation contre une vie nomade où les différents clans évoluent selon un cycle défini et immuable… Des différences de perception qui ne seront pas sans conséquence ! On notera d’ailleurs des scènes d’une grande violence avec des visages féroces et intransigeants et du sang, d’autant que si la guerre entre les hommes semble inévitable, la nature elle-même présente ses propres dangers et défis à surmonter. À cet égard, les créatures que l’on découvre dans ce premier tome ont de quoi faire froid dans le dos !



En plus d’une intrigue prenante et plutôt mouvementée, on appréciera la gestion du rythme avec notamment quelques flashback parfaitement intégrés, qui apportent une certaine consistance à des personnages dont la psychologie n’est pas développée outre mesure. Néanmoins, deux personnages sortent du lot et offrent un bel exemple de transmission du savoir, une transmission qui revêt la plus haute importance à une époque où le savoir est une denrée rare et précieuse… Du moins pour ceux qui ne se contentent pas de survivre et regardent vers l’avenir, quitte à consentir à de lourds sacrifices.



En bref, Le fort des landes est le premier tome d’une série qui devrait plaire aux amateurs d’uchronie et de récits sombres dans lesquels l’envie d’avancer se dispute à celle de préserver le peu de ce que les Hommes ont réussi à conserver et bâtir. Qui n’avance pas régresse ! Une célèbre maxime qui semble ici apporter la discorde avant, peut-être, de permettre de dessiner les contours d’un monde nouveau et nécessaire.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Nous allons avoir droit à une sorte d'uchronie à savoir que l'apocalypse prévu par les textes bibliques a bien eu lieu en l'an 1000 effaçant toutes les civilisations terrestres au Moyen-Age. Les rares survivants de cette pluie de météoroïdes ont vécu dans des grottes pendant des siècles sur plusieurs générations avant de pouvoir revoir la lumière du jour.



La terre avait alors bien changé avec des bêtes très féroces et une nature qui a repris ses droits. Le postulat est la perte de la connaissance avec une humanité qui se meure dans ce nouveau monde hostile. Le salut serait dans la connaissance de ce qui avait fondé les civilisations avant le grand cataclysme venu du ciel.



Un homme plus clairvoyant que les autres mise sur l'agriculture mais il ne parvient pas à convaincre les rares tributs qui se font la guerre suite à un équilibre qui est rompu. Sa fille devra poursuivre sa quête par delà une mer pour retrouver les traces de la civilisation d'antan. Bref, il s'agit de retrouver la connaissance des âges perdus.



J'ai bien aimé la construction de ce récit ainsi que l'univers qui est déployé. C'est assez ambitieux mais j'aime cela. C'est assez convaincant et plutôt bien construit au niveau du scénario. Certes, c'est un tome introductif qui pose les enjeux mais cela donne vraiment envie de voir la suite tant l'univers déployé semble riche.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il est parfaitement maîtrisé et réellement de toute beauté dans les planches. Même le choix des couleurs est parfaitement dosé pour ces milieux hostiles. A noter également un cadrage efficace. C'est du très bon travail !



Au final, une belle uchronie apocalyptique très prenante. On va poursuivre le voyage prévu en 4 tomes.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Née vers 1412 à Donrémy, Jeanne d’Arc est l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de France durant le Moyen-Âge. Des épisodes plus ou moins légendaires entourent son parcours, et raconter sa vie en bandes dessinées pose des problèmes tant il est difficile de dissocier l’histoire de la légende et du mythe.



La volonté des auteurs est de montrer comment divers faits singuliers, sur quelques mois seulement mais à un instant propice, ont pu conférer à une jeune paysanne ordinaire une image héroïque. Les auteurs ont fait le choix, pour servir de trame à l’album, de faire entendre la voix du roi Charles VII. Les dialogues sont écrits dans une langue moderne, beaucoup de scènes proviennent de l’imagination du scénariste, mais quand cela est possible, sont empruntés aux chroniqueurs et aux archives du XVe siècle. Si certaines scènes sont l’objet de choix historiographiques ou narratifs, de nombreuses planches s’appuient sur des épisodes historiques réels et bien documentés. L’essentiel de cette documentation est formé par le procès en condamnation pour hérésie (janvier à mai 1431).



Le dessinateur est assez libre car aucun portrait de Jeanne d’Arc n’existe. Les scènes de bataille restituent bien la violence de la fin du Moyen-Âge avec des affrontements sanglants dans un univers aux couleurs saturées.



A la fin de la BD un cahier historique conçu par une médiéviste, suivi d’un « making-off », fournit de nombreux éclaircissements qui complètent ce qui a été lu précédemment

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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Toujours grâce aux éditions Dargaud, via net galley, j'ai eu le plaisir de découvrir Le fort des Landes, premier tome de la série Les âges perdus de Didier Poli et Jérôme Le Gris.

À la veille de l'An Mil, le feu du ciel se déchaîne sur la Terre et la plonge dans une nuit éternelle. Les villes sont rayées de la carte. Les humains se réfugient dans des grottes. Le temps de l'Obscure est venu...

Quelques milliers d'années plus tard, tandis que le soleil est réapparu, la vie reprend enfin ses droits. Mais les savoirs anciens ont disparu. Il y a des clans nomades, c'est le temps de la cueillette, de la chasse...

Un homme, Primus, a trouvé le moyen de faire pousser une plante, l'engrain. Sa découverte permettrait aux siens de ne plus jamais connaître la faim.

Mais elle remet en cause la coutume et le pouvoir des autres clans...

Le fort des Landes est le premier tome de la série Les ages perdus. Les bases de ce nouveau monde sont posées peu à peu. C'est assez lent et je vous avoue que j'ai eu des difficultés à rentrer dedans.

J'ai aimé l'histoire, le fait que l'apocalypse ai changé la face du monde et la façon de fonctionner des humains. Il y a des clans, tout est bien défini mais cela est remis en cause par la découverte d'une plante. C'est très crédible, car les hommes sont ainsi. Ils se déchirent facilement, trouvent toujours un prétexte pour se faire la guerre. C'est comme une réécriture de l'histoire et c'est bien trouvé.

C'est assez sombre, mais j'ai apprécié la colorisation et les dessins.

Si j'en ai l'occasion, je lirais la suite par curiosité car même si je n'ai pas adoré cette BD ; la découverte ne fût pas désagréable, loin de là.

Ma note : 3,5 étoiles.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Cette BD va nous entrainer dans un univers vraiment très intéressant et angoissant, oppressant également. J’ai vraiment aimé l’histoire, originale et maitrisée, avec des illustrations fortes et des personnages qui font tout pour survivre dans ce monde apocalyptique.

J’ai vraiment passé un excellent moment et je recommande ce premier tome à tous les lecteurs curieux qui souhaite s’immerger pendant quelques instants dans un autre monde ou le danger rôde à tous les coins 
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

C’était une lecture plutôt sympa. Le format est assez court (seulement 55 pages) mais je trouve que l’histoire s’arrête pile au bon moment. On a donc une histoire de science-fiction où la civilisation et le savoir ont été éradiqué une fois pour laisser place à une période de chaos puis, quand le soleil fut revenu, les humains qui avaient survécu sortirent de leur cave. L’histoire est plutôt facile à comprendre et est plutôt intéressante. Malgré tout, elle ne m’a pas fait voyager plus que ça. J’en attends un peu plus du prochain volume.

Je recommande aux lecteurs aimant la science-fiction.

3/5

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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Les Âges Perdus est une BD de fantasy post apocalyptique au propos original et aux perspectives d’évolution réjouissantes. Le récit, très introductif, permet de poser les bases d’une saga promettant des rebondissements et des thématiques intéressantes ! Une série à suivre dont on attend la suite !
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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