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Critiques de Jiddu Krishnamurti (167)
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L'éveil de l'intelligence

Trop de Krishnamurti, à l'instar du chocolat noir aux noisettes de chez Côte d'Or, peut vous rendre malaucœureux.

C'est un pavé de 630 pages, une version audio d'un peu plus de neuf heures est disponible sur You Tube. Mais il ne faut pas, comme j'ai essayé de le faire, se l'envoyer d'une traite. Pourtant je le savais mais comment résister au chocolat comme à cet auteur.

Toutes ses paroles sont des bases de réflexions efficaces et je sais bien qu'au fond il a entièrement raison mais que c'est dur à mettre en œuvre au quotidien. Il ne s'agit de discipline puisqu'il était contre ça, le plus dur je crois c'est se débarrassé de tous nos concepts, de tout ce qui fait l'être particulier que nous sommes et de n'appartenir à aucun groupe, qu'il soit religieux, politique, nationaliste ... n'importe lequel soit-il.

J'y ai appris que la méditation ne se pratique pas une ou deux fois par jour mais en continuité au fil de la journée. C'est un peu comme les fidèles qui suivent leurs offices religieux pleins de bons sentiments et qui s'empressent de déblatérer sur tout le monde dès que celui-ci est terminé.

La base de ces réflexions c'est : apprends par toi-même. Krishnamurti nous montre la porte mais ne la franchit pas avec nous. C’est à chacun de trouver en soi le pays de la vérité mais comme il aime à le rappeler aucun chemin n'y mène.

C'est à la moitié du livre que, saoulé que j'étais, j'ai décidé de faire un break et de passer à des lectures plus légères, histoire de remettre d'équerre mon cerveau de poule.



C'est un livre très étrange fait de textes et d'entretiens qui m'ont parfois enthousiasmé et parfois profondément ennuyé. Pourtant j'écris ces dernières phrases bien longtemps après l'avoir refermé et je sens encore en moi nombres de ces pistes qui jalonnent le parcours dans lequel je me suis engagé et ou tout doucement j'ai basculé, certains qu'au-delà de cet univers (unis vers) qui m'entoure il y a autre chose.

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Se libérer du connu

Que de livres aux courants philosophiques, politiques, religieux ou scientifiques, que d'idées qui se répètent jusqu'à l'overdose d'évidences couchées sur le papier, la crédulité salue leur vérité, mais l'individualité n'est quant à elle qu'une histoire de conditionnement formatée par la loi des hasards : celle d'une naissance bien foutue, de rencontres, de connaissances, d'expérience, de maturité, mais aussi de traumatismes, de drames et de névroses à la con… Pourtant la vie de chacun n'est pas une pensée écrite dans des bouquins rédigés par des hommes spirituellement à côté de leurs pompes prônant la sagesse comme l'ultime vérité, la libération par la réflexion ou la connaissance de soi… peu importe, l'homme pense, se torture l'esprit, apprivoise sa vie comme il le peut, ignorant tant bien que mal une mort certaine… pourvue qu'elle soit douce, soudaine et le plus tard possible…



Il fallait que je lise au moins une fois dans ma vie, un truc sur le développement personnel, moi qui me chimère un peu l'illusion de trouver des réponses concrètes sur le sens de la vie… l'auteur n'invente rien, le passé n'est que culpabilité et remords, le futur n'est que désir, le présent n'est déjà plus, métaphore du temps qui n'avance que dans le sens d'un espoir vain… Prenons l'exemple de Nietzsche qui a passé les dix dernières années de sa vie à essayer de nous convaincre, pourtant nous en sommes toujours à nous condamner le bout de richesse, à nous fuir le bout de misère, les sentiments humains nous définissent, pourquoi lutter contre notre nature, la peur est naturelle, tout comme l'amour, la haine, l'empathie, l'altruisme… la violence, la cruauté, l'immoralité ne sont définis que par la société dans lesquelles nous évoluons, dans les religions auxquelles nous croyons, dans les cultures ou nous grandissons… l'environnement social, l'éducation , l'apprentissage sont des facteurs essentiels à notre conditionnement, nos idées se définiront par le biais du passé, par l'importance de notre propre cheminement intérieur, il suffit d'une cause pour engendrer de nombreuses conséquences, pas de vérité ou d'absolu mais une multitude de nuances… Que vous soyez un enculé ou un gentil, chacun a ses raisons, biaisées ou pas, justifiées ou pas, condamnables ou pas, on se mesure toujours la bite pour étaler sa réussite, on a l'ambition proportionnelle à notre situation, on a les rêves plein d'espoir, on a les vérités que l'on mérite, celles qui comblent les vides et l'incompréhension, pourvues qu'elles soient à l'image de soi.



La vie ne demande qu'à être vécue tout bêtement, ya pas besoin de se triturer le sens pour en comprendre la finalité cruelle et pas spirituelle pour une mort certaine qui viendra par le vers te ronger les os jusqu'à la poussière, le souvenir, puis l'oubli… l'éternel n'existe que dans l'histoire et les comtes de soutanes… Les hommes avec leurs deux mains gauches et leur cerveau trop ambitieux rêvent de vérités, ils interprètent les maux du monde comme ils se persuadent… Il faut observer ce monde dans sa globalité, l'humanité n'a pas de frontières, seuls les cons ont tracé des lignes de bêtises, établissant des règles douloureuses, pour les femmes certes, mais pour les différences de chacun à n'en point douter, l'utopie est un doux mirage et l'équilibre une équation universelle qui ne trouvera jamais l'unanimité…



Du coup se libérer du connu, mouais bof, apprendre à vivre avec me semble plus approprié, être heureux tout ça : c'est cool mais il y aura toujours un truc mal branlé pour te faire douter... alors cracher sur la nature des hommes : oui quand ils m'emmerdent avec leurs idées à la con ou leur connerie de vérités, et non quand je me sens bien dans mon pantalon... je vais tacher de me rester fidèle tant que la santé me le permet, je vais miser sur la chance, jusqu'à là plutôt clémente à mon encontre, je vais continuer à cultiver mon égoïsme en le grimant d'une humanité exacerbée qui derrière ma noble condition se scandalise de tant d'inégalités.



A plus les copains

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Se libérer du connu

C'est une véritable libération pour qui saisit la réflexion de Krishnamurti. Toutes les barrières, toutes les peurs qui nous imbibent depuis le plus jeune âge, les limites construites par notre "petit" monde, nos "petites" affaires, notre"petite" culture, notre "petit" univers familial, sociétal, scolaire, religieux... nous empêchent d'apprendre, d'observer, d'écouter, de rester jeunes dans le sens de l'expérience sans cesse renouvellée parce que débarrassée de celle du passé. Un monde s'ouvre à ceux qui perçoivent - je dis bien percevoir et non pas comprendre uniquement intellectuellement - leurs peurs, la réalité de la division dévastatrice qui empêche la connaissance de soi par laquelle tout passe pour comprendre la vie telle qu'elle est : le beau et le laid, le bon et le mauvais... Une vision holistique. Ce qui est. Livre de lumière.
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Tel que vous êtes

Je suis désolée, mais ce livre ne m'inspire rien de bon.

Il ne s'agit là, pas de moi-même, ni de l'écriture ni du style, mais bien plutôt du contexte et du contenu. Donnez-le à lire à nombre de personnes en attente de quelque ressenti émotionnel et qui chercheraient à combler un vide, une solitude, voire, un simple besoin affectif et nous pourrions bien avoir là des effets des plus désastreux.

Je m'explique.

Bien sûr ! Que nous sommes conditionnés et que nous réagissons de façon quasi automatique en de nombreuses situations, si bien d'ailleurs que cette faculté de réception s'appelle les "réflexes conditionnés". Mais, peut-on en deux temps trois mouvements s'émanciper, par suite d'une bonne lecture. Déconstruire tout ce qui s'est solidifié en nous depuis de nombreuses années et qui forme l'aboutissement de notre personnalité. Personnellement, je ne le pense pas et même j'en suis persuadée. Je pense qu'il serait dangereux et peu bénéfique de vouloir changer son être du tout au tout. Et encore plus, quand ce changement interviendrait d'une cause externe qui ne serait pas dictée par notre expérience propre, soit par une modification qui ne serait la résultante d'aucun acte réfléchi. Car, observons un peu ce revirement de situation. J'adopte un état d'esprit qui n'est pas le mien et qui plus est, je n'en adopte point, si ce n'est le premier venu ! Car pour autant que je le vide, cet esprit qui fonde pourtant tout ce que je suis, et bien, pour peu que j'aille trouver plus loin, quelqu'un qui, pour l'heure me ressemble, il y a là de grandes chances, pour que dans ce vide on y mette un peu n'importe quoi. Et c'est ainsi que bien souvent, on se retrouve dans une secte où il est facile d'entrer, mais très difficile d'en sortir... quand on en sort et dans quelles conditions... plus désastreuses qu'auparavant.

Non ! Personnellement, même si, je vous l'accorde, je n'ai pas vécu ce genre de situation, puisse ce petit intermède nous servir de mise en garde. Mais : « peut-être me trompe-je » disait le lapin à bretelles dans la pièce « le canard à l'orange »...

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La première et dernière liberté

Parfois au détour d'un chemin on croit apercevoir le sommet de la montagne. Mais il est encore loin, le sentier est escarpé et le brouillard retombe rapidement sur le pèlerin solitaire. Des buissons chargés d'épines entravent la belle marche en avant. La nuit est fraiche, les os sont mouillés, le moral s'il n'est pas en berne n'est pas loin de s'émousser. Des barricades s'élèvent qui sont de plus en plus durs à franchir.

Tout ça ne sont que des extrapolations de notre cerveau, alors il est urgent de trouver un refuge pour se reposer, se rassasier, se réchauffer, refaire le plein d'énergie, observer ses idées sans trop s'y attacher.

Ce livre de Krishnamurti est un havre de paix et de réflexions dans lequel il met le doigt là où ça fait mal. Regarde en toi pèlerin, il y a sûrement des endroits que tu crois parfait mais qui sont loin de l'être et qui t'empêches indéfiniment de te cerner, d'apercevoir ce que tu crois être ton but.

Connais-toi toi-même.

Gnothi seauton.

Et la connaissance résulte d'une enquête intérieure, d'une juste perception de soi, elle ne vient jamais de livres, de guides ou bien de gourous, ils sont juste là pour aider, pour proposer, pour inspirer.

Aucun texte n'a résonné avec autant d'intensité, il y aura un avant et un après, c'est sûr. Jamais dans l’imposition, l'auteur analyse les travers de notre personnalité d'apprentis-humains, ne propose pas vraiment de solution, car elle est en chacun de nous mais pose les problèmes que nous ne créons carte sur table en faisant le tour de la question.

Certains chapitres vous mettent de telles claques, qu'il convient de les lire plusieurs fois : en entier, par petits morceaux, les prendre avec concentration, les digérer pour mieux les régurgiter. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre mais toutes ces réflexions sont des trames pour se découvrir vraiment et bien évidemment trouver la place qui est la sienne sur le Grand Echiquier. A moins que vous ne soyez attaché à la matière...

Mais attention pèlerin solitaire de pas rester coincer dans ce refuge, ils ne sont là que pour se reposer, se retaper, reprendre des forces, prends garde de n'y rester coincer ou d'errer de repaire en retraite indéfiniment.

Le chemin est en toi, devant toi, autour de toi et nul ne t'y emmènera. Sois ton propre guide.

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Le sens du bonheur

Savez-vous ce que signifie aimer quelqu'un ? Savez-vous ce que signifie aimer un arbre, un oiseau, ou un animal de compagnie, de sorte que vous vous en occupez, vous le nourrissez, vous le chérissez, bien qu'il ne vous donne peut-être rien en échange, qu'il ne vous offre pas son ombre, qu'il ne vous suive pas, qu'il ne dépende pas de vous ? La plupart d'entre nous n'aiment pas de cette manière, nous ignorons tout de cette forme d'amour car notre amour est toujours assailli d'angoisse, de jalousie, de peur, ce qui sous-entend que nous dépendons intérieurement d'autrui, que nous voulons être aimés, que nous ne nous contentons pas d'aimer tout simplement : nous demandons quelque chose en retour, et cette attente même nous rend dépendants.
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L'origine de la pensée

Un livre qui regroupe deux causeries données à Londres et à Paris en 1966.

Le thème a pour trait d’où vient la pensée et comment peut-elle cesser ou alors fonctionner avec justesse et clarté.

La plupart du temps, au cours de ces causeries, Krishnamrti évoque sa façon de voir les choses mais certains membres de l'assistance peuvent aussi poser des questions.

Pour lui l'origine des problèmes de notre société vient de la pensée. Des dizaine de milliers d'années de pensées qui ont façonné les Hommes selon l'endroit ou ils vivent, français, anglais, indiens, musulmans, catholiques ...Notre société nous conditionne et nous faisons notre société. Tant que la pensée existe il n'y a pas d'échappatoire. Le désir qui se transforme en plaisir nous mène par le bout du nez, l'égo ayant sans cesse besoin d'être récompenser.

Nous sommes avides de plaisir et de pouvoir, engendrant sans cesse le conflit, en nous-mêmes et avec autrui. Toujours le besoin d'exister et de se réaliser.

Nous aspirons à la paix, mais elle est pour nous, qu'un intervalle entre deux conflits.

Au cours de ce livre il nous proposera de nous transformer pour transformer le monde qui nous entoure : " … le chaos du monde n'est que la projection du chaos régnant dans chaque individu."

Je l'avais repéré lors de la masse critique de Babelio. J'en avais sélectionné plusieurs, espérant secrètement que celui-là me serait attribué.

Pourtant j'ai eu quelques difficultés à le lire et même au moment d'écrire cette critique, je suis un tantinet emmerdé. D'un côté je ne doute pas de ses dires, de l'autre Krishnamurti me parait assez radical dans ses propos, ce qui a tendance à légèrement me déranger.

La préface est d'Isabelle Clerc qui nous synthétise les propos évoqués dans ce livre est un merveilleux condensé qui m'a paru beaucoup plus clair que ceux de Krishnamurti.

Alors au mot fin je ne l'ai pas rangé, je vais laisser reposer et recommencer cette lecture un peu plus tard, avec un œil peut-être plus averti et plus reposé.

Merci à Babelio et aux éditions du Chatelet pour ce joli cadeau.

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Se libérer du connu

Ce que nous propose Krishnamurti ? aller sur un chemin de Vie en abandonnant tous nos préjugés, toutes nos appréhensions, toutes nos habitudes...enfin tout ce qui fait de nous des êtres d'interminable répétition de pensées et comportements stéréotypés, à l'opposé du Vivant.

Quel livre ! Quelle vision lumineuse de la condition humaine ! Bon, il ne reste plus qu'à changer de lunettes !

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Tel que vous êtes

Confidences :

J'aime bien Bobin et j'aime aussi Krishnamurti. Je les aurais bien choisis comme gourous mais ils refusent tout disciple...



Après les avoir pas mal lus, mon esprit généralement prompt au scepticisme, à la critique, au matérialisme n'est point parvenu à trouver la faille dans leur réflexion même si parfois ils semblent cheminer en un périlleux équilibre sur la ligne de crête de la vie.



L'un et l'autre, d'une manière singulière, bouleversent une vision consensuelle des choses, reconsidèrent nos doctes apprentissages, mettent tout à l'envers, suggèrent de grands chantiers intérieurs.



O tranquilles et réconfortantes subversions de la poésie et d'une spiritualité sans philosophie, sans religions, sans maîtres ni dieux !
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Se libérer du connu

Ce n'est pas seulement un livre lumineux mais une source de lumière tout comme son auteur. Ce qu'il nous offre est innommable. Ce n'est pas un livre qui se lit, non! celui-ci se vit avec une profondeur incommensurable.

Si je devais me retrouver seule dans une île déserte, mon seul désir serait d'avoir ce bijou avec moi.
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Un esprit calme et silencieux : Vivre, appr..

A l'heure où on recrute en speed-dating des profs dans l'enseignement, il est grand temps de redéfinir ce qu'est l'enseignement, la formation, spécifiquement pour la jeunesse mais aussi globalement : former ce n'est pas seulement réciter, ni seulement informer ni seulement transmettre du contenu. Notre auteur, qu'on ne présente plus, vient délivrer à nouveau quelques belles réflexions qui sont toujours choquantes pour celles et celles qui sont dévorés par l'ego, le conformisme, la compétition, etc. Prendre de la distance et respirer ! par exemple, la distinction entre savoir et apprendre : le fait de savoir est sécurisant, mais il est aussi mécanisé et aliénant (lié au passé), alors que le fait d'apprendre est de l'ordre du présent et de la liberté. Et l'on comprend l'arrogance de nos habitudes sociales : on dit savoir, si peu sont ceux qui disent simplement vouloir apprendre. Ceci dit, je ne recommande pas ce livre néanmoins en initiation : les concepts défilent ici avec facilité, ça peut être déroutant pour qui n'a pas un temps soit peu manipulé avant des domaines comme (par exemple) la méditation. Et puis, un petit bémol plutôt de forme pour finir : si les réponses apportées sont souvent efficaces, d'un style plutôt péremptoire quand même, les mises en situation (un peu apportées genre comme le nez au milieu de la figure) m'ont dérangé, souvent trop longues, ou pire, les maux développés par les interlocuteurs ont souvent le dernier mot, alors que j'aurai attendu la voix du maître comme conclusion au chapitre.
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Mettre fin au conflit

C'est toujours un peu la même chose avec Krishnamurti. Il a toujours raison. Son auditoire lui est toujours acquit. Il a le don de retourner les questions à son auteur de manière désagréable, le faisant passer pour un imbécile. Sûr qu'il faut se questionner et ne rien accepter sans réfléchir, mais rien ne trouve grâce à ses yeux. De plus j'ai vraiment du mal à le suivre dans ses raisonnements. Rien n'est jamais vraiment clair. Pas d'exemples pratiques, concrets. Comment mener sa vie au quotidien ? Ça, c'est important ! A chaque livre, je me dis tiens, finalement cela pourrait être intéressant, et puis… aucun conseil applicable au quotidien. Aucune réflexion constructive. Très décevant.
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Le sens du bonheur

Le titre en dit beaucoup... Mais le philosophe ne cherche pas à nous indiquer quel sens prendre pour accéder au bonheur, il nous indique seulement que la vérité n'a pas de chemin et que chaque chemin a sa vérité...
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La première et dernière liberté

Krishnamurti est (était, mais son enseignement demeure) quand même l'un des rares "gourous" à prêcher la liberté pleine et entière lors du cheminement spirituel de chaque individu, refusant "l'asservissement" des autres quel qu'il soit, même à lui-même.

Ils sont si rares, ces êtres qui disent que nul n'a besoin de maître autre que lui-même et la "vie", qu'on doit pouvoir les compter sur les doigts d'une main. Fût un temps j'ai pas mal cherché en spiritualité, pour en arriver à la conclusion que les quelques soit-disant "sages" que j'ai pu croiser pratiquaient à peu près l'inverse de ce qu'ils prêchaient, utilisant la soif d'apprendre de leurs "ouailles" à leur profit, ce qui est à la fois décevant et pas tellement surprenant, l'être humain étant ce qu'il est.

Bref, Krishnamurti est un de ces êtres dont on peut lire les livres sans appréhension de tomber "là où il ne faut pas"...
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Le sens du bonheur

Ici le philosophe nous invite à réfléchir sur différents thèmes et surtout à prendre pleinement conscience de ce qu'est la vie. Il met souvent l'accent sur l'éducation "active" c'est_à_dire sur le fait que l'on devrait apprendre à penser plutôt que d'ingérer des connaissances sans en saisir le sens.

Un texte riche avec quelques fois des divergences de pensées mais qui ouvre une réelle réflexion.
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Tel que vous êtes

« J’envie le sort de ceux qui ne l’ont pas encore lu, et je voudrais perdre la mémoire pour avoir le plaisir de le relire » écrivait Jean d’Alembert. Voilà, pas mieux, tel est mon sentiment lorsque j’évoque Krishnamurti. Je n’ai pas longuement hésité au moment venu du choix sur cette dernière Masse critique, il s’est imposé de lui-même, au souvenir des émotions ressenties sur les dernières lectures de cet auteur. J’en effraie peut-être certains par mes propos : religieux, mystiques, fanatiques ? Que l’on se rassure, l’enseignement de Krishnamurti est à l’opposé de tout cela. Il nous invite non pas à l’écouter et à le comprendre mais plutôt à chercher à se comprendre soi-même, en opérant une immense révolution intérieure. Plus précisément dans cet ouvrage, il nous amène à réfléchir sur ce qu’est (pourrait être) la liberté d’esprit, l’art d’être libre. Au-delà, au travers de ces huit entretiens donnés à Ojai, en Californie, en 1955, il nous entraîne à découvrir le monde tel qu’il est, et non pas obscurci par nos dogmes, nos désirs ou nos peurs, mais en se libérant de tout conditionnement.

C’est donc à une aventure intérieure qu’invite ce livre, toute personnelle, qui m’a laissée, encore une fois, ravie. Mais c’est aussi à une lecture exigeante que le lecteur se soumet car l’attention requise est forte, chaque mot chargé d’un poids précis, chaque phrase d’un message et d’un sens ; l’exercice auquel il nous soumet peut apparaitre décourageant, car aux multiples questions posées, il se refuse à nous apporter une réponse, la réponse souhaitée et rêvée. Il nous laisse seul, face à nos propres responsabilités, face à notre liberté d’action et de pensée, mais se tient comme derrière nous, soutenant et exhortant notre quête.

A découvrir et re-découvrir.

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Commentaires sur la vie

Enfin une version intégrale des trois tomes des Commentaires sur la vie de Jiddu Krishnamurti. Les ayant lus dans deux éditions différentes au cours des années, j'ai encore la joie au coeur de replonger encore dans ces perles de sagesse. le bouquin idéal pour se familiariser avec l'esprit très incarné de Krishnamurti. Je le considère comme un éveilleur, je dirais même plus, comme un réveilleur. Avec toutes les questions qui se poses durant ces conversations lors de ces rencontres vous trouverez sûrement une réponse qui vous touchera et qui vous amènera à une réflexion qui vous concerne. Il a une façon unique de vous faire voir avec clarté une solution ou un angle de vue qui nous avait échapper. Malgré que c'est un des plus abordables par le propos, il fait vraiment prendre le temps de bien lire et dans un certain calme et à petite dose. Ça demande beaucoup d'attention pour bien ressentir la densité de chacune de ses paroles. Pour lui l'ATTENTION est primordiale, et ce, à chaque moment de la vie si nous voulons vraiment bien vivre. Être attentif à ce qu'on lit, ce que l'on dit et ce que l'on vit nous amène une clarté, une netteté qui nous font apprécier ce qu'on est à chaque instant. C'est ce que je retiens quand je le lie périodiquement depuis une quarante d'année. À chaque lecture vient une nouvelle réponse ou un commentaire qui éclaire soudainement un aspect qui était dans l'ombre. Une occasion unique avec ce bijou de plus de 1200 pages de cueillir au hasard un commentaire. J'aime bien le sous-titre « Qui êtes vous? » ce qui indique bien la ligne directrice, ce n'est pas à lui de dire la réponse, c'est à vous de développer la capacité d'y répondre. Une belle occasion pour de belles découvertes en soi et je vous le confirme, ça fait du bien.
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Le réseau de la pensée

J’ai déjà écrit deux trois conneries sur les livres de Krishnamurti. Elles s’appliquent encore à ce livre.





Les livres de Krishnamurti ont tous la même substance. Les variations ne concernent que la forme que prend la parole qui les énonce.





J’aime toujours autant son antidogmatisme, sa remise en question des croyances, son invite à nous désiler pour voir la réalité dans une nouveauté renouvelée. Ça me fait penser à l’ « être sans mémoire, sans désir et sans compréhension » de Bion. Purement christique.

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Se libérer du connu

J'ai ajouté ce livre dans les six livres que j'emporterais sur une île déserte car je pense que sans lui, je ne survivrais pas longtemps à la solitude!
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De l'amour et de la solitude

De l'amour et de la solitude est une fascinante enquête au cœur des rapports humains, où sont passés en revue nos liens relationnels - avec les autres, avec nous-même, avec la société. Krishnamurti parle de cette " vraie relation " qui, selon lui, ne peut éclore qu'avec la connaissance de soi et la prise de conscience de tous les facteurs de division qui isolent les uns des autres les individus et les groupes humains. Seul le renoncement à l'ego pourra nous permettre de comprendre ce problème de la solitude, et d'aimer vraiment.
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