AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jo Hoestlandt (381)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Vue sur mer

Encore un livre reçu grâce à Babélio masse critique jeunesse et jeune adulte de novembre 2018, et aux éditions Magnard Jeunesse, je remercie l'un et l'autre.

Vue sur mer, de Jo Hoestlandt est l'histoire d'un gamin d'une cité près de Valence, que sa mère élève seule ainsi que son petit frère Gégé. Romuald, "Rom", 10 ans et demi, oui c'est important pour lui la demi année, n'a pas la vie facile, son père est parti depuis longtemps, sa maman galère, la famille est sous l'aile de l' Assistance Sociale. Cette maman qui fait son possible pour maintenir ses enfants dans le droit chemin de manière un peu brusque. Et voilà qu'on propose à Romuald de partir 12 jours dans une famille d'accueil à la Côte d'Azur. Romuald ne sait que faire, il se pose des questions et est inquiet aussi de quitter sa famille et ses copains de la rue. Il pense que s'il part, il renie un peu sa famille et ses copains, Il apprend qu'en fait de famille, il s'agit de Papy Guy et de Mamie Juliette, qui ont pris cette décision après beaucoup de discussions. Romuald prend donc le train avec un accompagnateur de l'assistance sociale jusqu'à la Côte d'Azur. Il découvre un monde complètement différent du sien, du petit appartement où il vit avec des barreaux aux fenêtres, il arrive dans une jolie maison où il n'a rien à partager avec personne, où on ne s'occupe que de lui.

Il découvre une certaine liberté, Papy Guy et Mamie Juliette ne le surveille pas sans cesse. Et il découvre LA MER, il se sent immédiatement attiré par elle, la mer le fascine. Il se fait une copine, la petite Jeannette, parisienne qui n'a pas sa langue en poche. Romuald au moment de quitter tout cela, est triste et content à la fois, il va retrouver sa mère et son petit frère et aura beaucoup de choses à raconter à ses copains de la cité. Il va aussi retrouver le monde étriqué dans lequel il vit mais qui est le sien et qu'il aime malgré tout.

Une histoire simple qui nous parle au travers des yeux d'un enfant des différences sociales, les "pauvres" et les "riches" mais qui sur le plan humain sont moins criantes,

on aime tout autant chez les pauvres que chez les riches, et inversement on peut se détester aussi.

Un communiqué de presse daté du mois d'août 2018 (date de sortie du livre) parle dans le résumé d'une Mamie Josy, alors qu'il s'agit bien dans le livre de Mamie Juliette.

Un petit mot sur l'auteure figurait aussi sur ce communiqué de presse :

Jo Hoestlandt est née en 1948 et vit à Rueil-Malmaison.

Après des études de Lettres, elle enseigne la littérature pendant trois ans avant de se consacrer à l'écriture. Elle a créé et anime des ateliers de lecture et d'écriture pour les enfants. Elle pense qu'on peut leur parler de tout, il suffit juste d'utiliser des mots et des phrases simples. elle est l'auteure de plusieurs titres chez Magnard Jeunesse : Si je résumé (collection Presto), Géant, mais qui sauvera le petit roi ? et Ma nuit de château et a publié plus d'une centaine de livres. Pour les jeunes à partir de 9 ans.

Commenter  J’apprécie          11211
Les Belles histoires : La Rentrée des mamans

Bonjour, Claude Millet de BFMaternelle, je suis devant une école, pour interviewer quelques enfants, pour cette rentrée 2020.





Il n'y a que des mamans ? C'est dur qu'on ne parle nullement de papa!





- Tu t'appelles Pauline, raconte nous, Pauline!

- Ma maman a eu du mal à se lever, elle ronchonnait. Elle voulait mettre son maillot de bain, dans son sac de plage, et oubliait son masque...

-Moi, fit un petit, ma maman n'a pas fait de difficultés, pour l'achat des masques. "Peu importe le prix! La liberté n'a pas de prix!" Disait-elle. Et bon courage à la maîtresse.

Sinon, on avait commencé à faire des masques, avec son soutien-gorge...





- Oui, dit un petit. On va pouvoir bavarder et la maîtresse ne le saura pas, avec ce masque.

- On va pouvoir s'échanger les masques à la récré, ouais!

"Quelques mamans ont la larme à l'oeil, elles reniflent, s'accrochent à la grille et quémandent encore un bisou"...

Encore un bisou!





"N'aie pas peur, maman, il ne m'arrivera rien pendant ton absence!"

Comment s'est passé votre 1ère rentrée? Moi, j'ai laissé ma maman discuter avec la maîtresse et suis retourné tranquillement l'attendre, à la voiture. Ah non, on ne va pas me laisser ainsi, comme un vulgaire colis...





Dernières news: Macron n'ira pas emb...parler aux enfants, ce sera Jean Castex qui s'y colle cette fois. Pas sûr qu'avec le masque et son accent rocailleux, qu'on le comprenne...
Commenter  J’apprécie          704
Vue sur mer

Roman pour la jeunesse bien agréable ! Romuald vit avec sa mère et son petit frère en banlieue de Valence. Ils sont, ce que l’on appelle, une famille défavorisée. Les services sociaux lui proposent des vacances sur la Côte d’Azur, lui qui n’a jamais vu la mer. L’écart entre ce petit couple de vieux et la sienne, n’est pas sans rappeler La vie est un long fleuve tranquille. Non pas au point de vu financier, mais dans le langage. Et ici, il a une vue sur la mer et non des barreaux aux fenêtres avec vue sur le parc à vélos. C’est frais, réaliste, drôle, tendre, décrit avec subtilité.
Commenter  J’apprécie          370
Vue sur mer

Romuald (Rom) est un jeune garçon de 10 ans (et demi !) vivant avec sa mère handicapée (Morgane) et son petit frère (Gégé) dans une cité proche de Valence, en rez-de-chaussée. Il s'y ennuie clairement car la situation financière de sa mère ne lui permet pas de lui offrir des vacances. L'occasion se présente quand Gabriel, un agent du Secours Populaire lui propose de partir au bord de la mer pendant dix jours. Initialement réticente à cette idée, sa mère est convaincue par la famille d'accueil est accorde cette faveur à son fils.

Si Romuald est très vite charmé par la belle bleue qu'il voit pour la première fois (et le ciel azur par ailleurs), il est aussi déçu par sa famille d'accueil, un couple de retraités : Papy Guy et Mamie Juliette qui bouleversent ses habitudes et son confort : faire son lit, dresser la table, quitter la maison sans fermer à clé, etc. sont autant d'indicateurs qui lui font perdre ses repères. Cependant, au cours de son séjour, Romuald va aller de découverte en découverte et chacune d'entre elles vont l'émerveiller, le sortir de son morne quotidien de citadin. Odeurs, couleurs , expressions et langages nouveaux vont le décontenancer mais aussi le charmer.

"Vue sur mer" est une ode à la liberté, un récit franc, authentique et poignant qui donne du rêve ainsi que de l'espoir aux nombreux enfants qui ne partent pas en vacances, faute de moyens. L'auteur y emploie un propos humaniste mais jamais moralisateur et donne du sens aux émotions sincères ressenties par un adolescent subjugué par la mer et son univers.
Commenter  J’apprécie          361
L'été où j'ai grandi

Eté 1960, vacances près de Saint-Nazaire pour Jo, son petit frère et leur mère. En ce temps-là, les mamans étaient pour la plupart femmes au foyer et elles fabriquaient vos vêtements (couture, tricot, crochet). Voilà pourquoi Jo a pour tenue de bain une culotte en laine - oui, de la vraie laine qui pique, qui gratte, qui s'alourdit une fois trempée et vous dégringole sur les cuisses. Jo n'a rien pour couvrir 'le haut', par contre. Or elle a dix ans, et ses seins commencent à pousser. Quand un vieux con la reluque et lui prédit qu'elle aura une belle poitrine, Jo se sent salie, elle est humiliée, triste, et ne songe plus qu'à se cacher, et même à mourir.



Du vécu, subtilement relaté par la talentueuse Jo Hoestlandt... Quelle jeune fille n'a jamais été gênée par les métamorphoses de son corps à la puberté - gêne accrue par les regards appuyés de bonhommes indélicats, parfois assortis de remarques voire de tripotages embarrassants ? Il eut été malvenu, à l'époque, de balancer une torgnole à un vieil oncle ou à son grand-père... Au XXIe siècle, dites à vos filles qu'elles peuvent/doivent riposter.

Au-delà de cet aspect initiatique, l'auteur évoque très bien l'ambiance de vacances en bord de mer d'une famille modeste - telle que je l'ai vécue dans les années 70, par exemple.
Commenter  J’apprécie          314
Géant

Suite au décès de son père, Louis voit ses rêves brisés. Il ne lui est plus possible de monter sur les échasses et devenir berger. Leur déménagement en ville lui fait tout voir en gris, jusqu'à sa rencontre avec une jeune voisine qui vit avec son père et sa drôle de petite soeur.



Il va falloir que Louis arrive à réenchanter son monde, à trouver de nouveaux repères qui peut-être l'aideront à retrouver le ciel, l'espoir.



Un livre qui évoque l'aspiration à retrouver de la force dans un monde déshumanisé. La solution sera par l'entraide et l'ouverture aux autres...



Un récit poétique intéressant même s'il n'est plus vraiment simple et facile de s'imaginer berger de nos jours ;-)
Commenter  J’apprécie          300
Géant

Après la mort inattendue de son père, Louis doit abandonner sa vie dans les marais et le métier de berger auquel il se destinait. Contraint de partir pour la ville avec sa mère, le garçon va à l’école de temps à autre, mais il préfère effectuer de menus travaux pour gagner un peu d’argent. Avec ses nouveaux copains il apprend les jeux et les codes de la rue, parfois dans la douleur. Et le jour où Sofia, son père Jozef et la petite Maria emménagent sur son palier, Louis ne se doute pas que ces nouveaux voisins vont changer son existence…



J’ai eu la chance de faire venir Jo Hoestlandt dans une classe il y a quelques années et j’avais été frappé par sa douceur, sa gentillesse et son empathie naturelle envers les élèves qui lui faisaient face. Et bien j’ai envie de dire que l’on retrouve un peu de tout ça dans ce roman. C’est un texte assez triste et mélancolique mais est également porteur d’espoir. L’écriture est pleine de sensibilité, à la fois simple et poétique, le ton est juste, la question du deuil abordée de manière subtile, pudique.



Quelque part, « Géant » est un roman initiatique, un roman pour découvrir que le malheur peut aussi aider à grandir, même s’il est toujours difficile de grandir « sans ». Grandir sans l’un de ses parents et grandir sans trahir sa mémoire.



Une belle leçon de vie.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          250
Vue sur mer

Romuald, dit « Rom », vit dans une famille monoparentale. Sa mère tente d'élever ses deux enfants (Romuald a un petit frère, Gégé) malgré son handicap. Tout ne va pas pour le mieux, et les services sociaux tentent d'apporter leur aide, pas toujours bienvenue. Cette fois, pourtant, il s'agit d'envoyer Romuald à la mer, dans une famille disposée à l'accueillir. Il est d'accord ? Il est d'accord, et va prendre le train et voir la mer pour la première fois. Le séjour sera l'occasion de nombreuses découvertes pour Romuald : un rythme de vie différent, des obligations inconnues, des activités nouvelles et un couple de grands-parents de substitution prêts à l'aimer.

***

Je n'ai pas été vraiment convaincue par ce roman jeunesse qui m'a semblé se faire l'écho de quantité de clichés. Dans le quartier de Valence où habite la famille se côtoient des défavorisés et la vie y est difficile, soit ! Mais la représentation de la mère me paraît concentrer nombre de lieux communs : elle a la claque facile, joue de la jalousie entre ses deux fils, use de menaces, parle un langage relâché (un argot sérieusement daté d'ailleurs), peste contre l'intrusion des services sociaux dans sa vie, trouve chic qu'on l'appelle « madame », etc. C'est le seul personnage pour lequel l'auteur utilise tant d'élisions (J'veux pas l'savoir) alors que les dialogues prêtés aux enfants en comportent nettement moins… Pour la famille d'accueil, c'est pareil. Ou plutôt, c'est le contraire : un couple de retraités accueillants, généreux, pleins d'humour, à l'exact opposé de ce que connaît Romuald. Quant à l'histoire du collier, c'est Jean Valjean et l'évêque Myriel…

***

Peu importent mes réserves ! Je pense que les enfants de 10-11 ans aimeront cette histoire de petit garçon effrayé à l'idée de s'éloigner de sa famille et finalement ravi de faire de nouvelles découvertes. J'ai trouvé touchante l'exploitation d'un aspect en particulier : Romuald apprécie beaucoup son séjour, mais ne peut s'empêcher d'éprouver une forme de culpabilité à la pensée que sa mère et son frère ne bénéficient pas de la même chance.

***

En lice pour le prix des Incorruptibles, CM2/6e
Commenter  J’apprécie          220
Un coeur gros comme ça

Manu, c'est le p'tit gars qu'a pas de bol. Tombé dans la mauvaise famille - pas de maltraitance, mais peu d'attention, faute de temps et d'argent -, des difficultés pour s'exprimer et lire. Du coup il est toujours un peu à la ramasse, et en plus il ne sent pas très bon ('le chien mouillé'). Ses camarades de classe rient facilement de lui, mais grâce à la vigilance et à la finesse de leur institutrice, ça reste sympa. D'autant que Manu, généreux et gentil, n'est pas susceptible.

Lorsque la classe part en séjour découverte pour trois semaines, aucun adulte ne vient accompagner Manu au car. Il a oublié son picnic, et sur place, il est le seul à ne pas recevoir de courrier... Mais Manu ne se plaint jamais, il est doué pour trouver des petits bonheurs partout : un chien sympa, l'observation des étoiles, du rab à la cantine, les échanges avec Garance...



Conseillé aux jeunes lecteurs à partir de huit ans, ce roman est une petite merveille de douceur, de poésie, de générosité et d'humour. Jamais neuneu malgré les 'bons sentiments', il rappelle parfois le ton du 'Petit Nicolas' en moins délirant, et sonne souvent très juste. Ces gamins sont aussi turbulents que sympas et rigolos, comme des vrais, et l'ambiance 'classe découverte' est parfaitement rendue, de même que le 'flottement' et le petit coup de déprime au retour.

J'ai adoré cette lecture, mais la fin m'a désagréablement surprise, et je ne suis pas sûre de l'avoir comprise . Je trouve étonnant (et dommage) que l'histoire se recentre sur l'enfant choyée...



De Jo Hoestlandt, j'ai lu et relu 'Faut pas pousser Mémé' - toujours aussi intense et émouvant.
Commenter  J’apprécie          210
La grande peur sous les étoiles

La grande peur sous les étoiles, c'est l'histoire de la rafle du Vel d'hiv racontée aux enfants, la peur, l'incompréhension face à un univers d'adulte si laid. Le texte de Jo Hoestland, accompagné des illustrations douces et proches du naïf de Johanna Kang, est d'une rare beauté. Il place son lecteur face aux souvenirs d'une vieille dame. Alors petite fille, Hélène, voit son amie juive, Lydia subir les affronts de la loi anti-juive. À la veille de ses neuf ans, le 15 juillet 1942, Hélène a invité Lydia à dormir chez elle. Alors que les fillettes sont couchées seules dans l'appartement, les parents d'Hélène travaillant tard, elles vont vivre une nuit qui va marquer Hélène pour le reste de son existence.

Racontée avec le regard de l'enfance cette histoire bouleversante n'en dénonce pas moins la cruauté de cette période par le " Pourquoi " des enfants.

Claude Roy a écrit dans sa préface : " Pourquoi la haine ? Pourquoi le mal ? Pourquoi la cruauté des uns et l'indifférence des autres ?

Peut-on répondre à la question ? Mais peut-on ne pas la poser ? Ce que cette histoire nous rappelle, c'est qu'il n'est jamais trop tôt pour poser, se poser, les vrais questions, les interrogations premières, qui maintiennent le cœur en éveil, et empêchent de prendre son parti de l'injustifiable.

Commenter  J’apprécie          190
C'est pas grave

Portrait d'une jeune fille de banlieue sous différents angles : la famille, les copains et l'école. Chloé a un moral d'enfer, elle pense être une "survival" et affronte tous les problèmes avec philosophie. Une mère trop présente, un père absent, un petit-copain irrespectueux, des enseignants qui croient en leurs élèves, et une cité omniprésente. Un coup de colère ou un nouveau départ?



La fragmentation de l'histoire en tableaux, en moments de vie empêche le lecteur de s'immerger complètement dans la vie de Cholé. La vision finale de la banlieue comme un lieu où l'on vie, où l'on aime, où l'on veut rester m'a un peu surpris. Enfin, j'ai trouvé que l'écriture restait en décalage par rapport à la parole d'un jeune. Au final, un livre en demi-teinte d'un auteur que j'apprécie beaucoup.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          190
Le bébé tombé du train ou quand l'amour d'une m..

Une histoire pleine de tendresse et d'amour.



Un vieil homme ronchon trouve un bébé dans son jardin, il va alors complètement tombé sous son charme. Ces deux là vont vivre et apprendre ensemble, dans leur petit jardin loin des horreurs de la seconde guerre mondiale.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
Commenter  J’apprécie          191
Si je résume

Dans ce petit roman, l’auteure décide de revenir sur son enfance afin d’expliquer les raisons qui l’ont poussée à embrasser la carrière d’écrivain. Il faut dire qu’elle a aujourd’hui plus d’une centaine de romans jeunesse à son actif !

La voilà donc qui se pose une question existentielle : « Alors, si j’essayais de les raconter en quelques pages, ces moments- là, de chercher à quelles stations s’est brièvement arrêté le train de mon enfance, sur sa mystérieuse ligne de vie ? ». Souhaite-t-elle susciter des vocations chez ses lecteurs les plus jeunes ? Elle y parviendra certainement ! Du moins, à leur donner l’envie de prendre un cahier et d’y coucher quelques mots….

Pour Jo, l’enfance a basculé le jour où ses parents ont décidé de quitter la banlieue parisienne pour aller s’installer à la campagne. En plein milieu de son année de sixième, la voilà catapultée dans un collège rural où on se moque de son accent et de son appétence pour les apprentissages.

Jo ne s’intègre pas et s’ennuie au milieu des champs où seuls les animaux lui apportent un peu de réconfort. Elle souffre de cette solitude imposée. Elle va alors se réfugier dans les livres, et découvrir « Le Journal d’Anne Franck ». C’est LA révélation. Des similitudes entre les deux filles se révèlent et permettent à Jo de comprendre qu’en tenant un journal intime, elle donnerait un tout autre sens à sa vie. C’est le début d’une longue série de cahiers… puis de livres !

A mettre entre toutes les mains !

Commenter  J’apprécie          180
Fourmidable

Un tout petit livre assez "fourmidable" sur la différence, la liberté, l'anti-conformisme même.

Comme beaucoup de livres de cette collection, il a l'art de parler de choses importantes et difficiles, avec simplicité, en peu de pages et avec de petits animaux bien sympathiques !
Commenter  J’apprécie          180
Une montagne de rêve

Voici mon retour de lecture sur le roman jeunesse : Une montagne de rêve de Jo Hoestlandt.

Il fait partie de la collection En voiture, Simone ! de l'éditeur Thierry Magnier et est conseillé pour les enfants à partir de neuf ans.

Zoé vit avec sa mère et son frère dans un petit immeuble isolé tout au bout de la grande ville.

Si la vie n'a pas toujours été rose pour Zoé et ses voisins, ce vieil immeuble leur offre un quotidien simple et tranquille.

Jusqu'au jour où une drôle de bosse apparaît sous le tapis de la chambre de la petite fille.

Une bosse toute lisse, toute douce, qui grossit de jour en jour.. avant de se transformer.. en montagne !

Voilà qui est bien mystérieux, extraordinaire, et va drôlement transformer la vie de Zoé et de ses voisins !

Une montagne de rêve est un roman jeunesse fort sympathique.

Zoé est une petite fille qui vit avec son petit frère et leur maman dans un vieil immeuble isolé au bout d'une grande ville. Un immeuble qui aurait du être détruit, peut-être, mais qui est bien là. Elle a des voisins qui eux aussi n'ont pas toujours eu un quotidien facile mais ils vivent là, ensemble, à l'écart, et s'entraident si besoin.

Un jour, une bosse apparait dans la chambre de la fillette. Elle grandit, elle grossit, elle vit sa vie.. avant de ne plus pouvoir être cachée par Zoé !

Mais qu'est donc cette bosse qui devient une montagne ?

J'ai aimé ce roman qui est original avec l'arrivée d'une montagne dans un immeuble isolé d'une grande ville. Ce n'est pas banal et cela va changer la vie de la fillette, de sa famille et de leurs voisins.

C'est une jolie histoire de voisinage, d'entraide. C'est tendre et il y a énormément d'humour.

Il n'y a pas de grosses difficultés de lecture, les pages se tournent toutes seules.

Une montagne de rêve est un roman que j'ai pris plaisir à lire d'une traite et note quatre étoiles :)

Commenter  J’apprécie          170
Drôlement mordu !

Dans les cours de récréation c'est souvent le thème de nombreux débats, ou de moqueries... En tout cas c'est le gros problème de Paul qui est amoureux d'une fille qui ne veut pas entendre parler de lui " dégage". Il tentera de nombreux stratagèmes -assez farfelus- pour la "séduire".

D'une écriture alerte et drôle Jo Hoestlandt nous raconte les premiers émois d'un jeune garçon plutôt malchanceux.

Finalement existe-il des recettes pour atteindre son but, quand on est autant mordu.

Un roman facétieux, pour les 9/10 ans qui s'en amuseront ou les fera rêver...

Commenter  J’apprécie          170
C'est pas grave

Le quotidien de Chloé ressemble à celui de beaucoup d'adolescentes : des relations tendues avec sa mère, sa grand-mère pour seule confidente, une première rupture amoureuse, la vie au lycée avec les copains et le prof d'histoire qu'elle idéalise...

Un long monologue pour cette jeune fille, découpé en différents tableaux : je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire ni au style utilisé et c'est vraiment dommage car la couverture m'attirait beaucoup.

Une déception pour moi, mais C'est pas grave !

Commenter  J’apprécie          170
Le bébé tombé du train ou quand l'amour d'une m..

Cela démarre comme une belle histoire, très poétique : l'amour paternel improvisé d'un vieil homme pour un bébé tombé d'un train. L'enfant grandit avec cet homme bon et sage qui l'élève comme son fils. Et puis, une femme arrive. Qui est-elle ? d'où vient-elle ? Le récit s'enrichit alors d'une autre thématique, historique.



Un beau moment de lecture plein d'émotions. Bravo pour les illustrations-collages, en trois couleurs, très expressives comme en témoigne la couverture.



Mon seul bémol, concernant cette collection, et déjà constaté avec 'La dernière année' : il me semble que le propos et le texte sont en décalage quant à la maturité requise pour la compréhension. A lire de préférence accompagné d'un adulte, donc.



De Jo Hoestlandt, toute la famille a beaucoup aimé 'Faut pas pousser Mémé', à découvrir dès 9-10 ans.
Commenter  J’apprécie          170
La danse de l'éléphante

Etre gros, dans une famille où tout le monde (ou presque) est gros, c'est bien à la maison mais à l'école c'est moqueries et compagnies! Heureusement Margot va trouver un moyen de se sentir légère sans pour autant changer.

Un livre très drôle, avec beaucoup de jeux de mots, mais aussi émouvant et qui prouve aux enfants et aux adultes que finalement...on est bien comme on est!
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
Commenter  J’apprécie          170
Les neuf de la rue Barbe, tome 1 : Perdu, m..

Ce nouvelle série de Joe Hoestlandt va nous faire aimer le roman urbain autour de cette rue Barbe et de sa bande de neuf héros divers et inséparables , Grand gourmand, soeurs jumelles, joyeux boute-en-train, graines d'aristocrates, tous différents, mais toujours ensemble ! Les illustrations concrètes apportent un vrai complément subtil par l’illustration. Ce premier tome rassemble ce petit monde autour d’une mystérieuse enquête à la recherche de Miaou. Humour, tendresse, réalisme et poésie sont au rendez-vous pour une lecture captivante et dynamique
Lien : http://www.liresousletilleul..
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jo Hoestlandt (1103)Voir plus

Quiz Voir plus

Geant

Quel est l'oiseau préféré de Louis.

Un perroquet
Un canard
Un echassier
Un rouge-gorge

4 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Géant de Jo HoestlandtCréer un quiz sur cet auteur

{* *}