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Critiques de Jojo Moyes (2555)
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Nos coeurs à l'horizon

Ce doit être le 4° roman de Jojo Moyes que je lis et celui-ci m'a surpris . Il m'a surpris deux fois , la première pour des raisons littéraires et la seconde ... BANG ! pour des raisons personnelles dont je parlerai plus tard...

Au départ , je l'ai choisi pour le sujet . j'adore les livres qui parlent de maisons , de maisons anciennes, de maisons qu'on retape, de travaux . Je peux kiffer grave en lisant juste des mots du genre "parquet blond", "peintures Farrow & Ball" , carreaux ciment etc...Vous me direz que je pourrais "lire" un catalogue Casto, mais bon, c'est pas pareil ...

Et donc l'héroïne de ce roman c'est la magnifique maison Art Déco, Arcadia , située au bord de mer , dans la petite station de Merham, une petite ville très conservatrice. On est dans les années 50 et , une petite troupe qu'on pourrait qualifier avant l'heure de bourgeois bohèmes, vient d'aménager dans la demeure. Tranchant de par leur originalité et leurs moeurs, avec tout ce qui se fait dans cette ville , ils ne manquent pas d'attirer deux adolescentes, Célia et Lottie. Ces deux amies n'ont pas réellement le même statut, Lottie vit depuis des années, dans la famille très bourgeoise de Célia, où elle est invitée par charité chrétienne .

Lorsque Célia revient de Londres avec un fiancé tout neuf, Lottie en tombe littéralement raide dingue et là, c'est le drame ...

[Contrairement à ce qui est dit sur la 4° de couverture , Lottie enceinte ne s'enfuit pas avec lui...Des fois, ce serait bien que les maisons d'éditions lisent les livres dont ils font le résumé...]

Bon, j'ai trouvé cette partie très intéressante, les moeurs de l'époque, le "qu'en dira t'on", la fausse générosité , tout cela est fort bien décrit par jojo Moyes et j'ai été surprise, je n'avais lu d'elle que des romans contemporains , et elle a un vrai talent pour recréer les moeurs étriqués d'une petite station balnéaire un peu désuète, des années 50.

Ses personnages féminins sont atypiques , entre l'une qui se révolte faussement contre le carcan bourgeois et qui affabule et l'autre qu'on ne sait pas si on doit plaindre pour son statut d'invitée/réfugiée précaire ou détester pour sa trahison .



Cinquante ans plus tard, Arcadia a été vendue, le nouvel acquéreur projette d'en faire un hôtel et une jeune décoratrice d'intérieur fraîchement abandonnée , arrive avec son bébé et fait connaissance de quelques habitants vus précédemment...

Cette partie là est plus romantique, plus convenue, davantage "Maisons et Travaux", mais j'ai aimé aussi !

Il faut dire qu'entre les deux j'avais eu une surprise de taille ... Un des personnages féminins , crapahute sur les sentiers du Mont Faron . J'ai manqué dégringoler de mon canapé préféré ...

- MON Faron ? ??? C'est pas possible, il ne peut en avoir deux, dans le monde ! Toulon , Sanary , Jojo Moyes connaît ? [ C'est un peu comme si Jane Austen débarquait chez moi ! :-)

Alors voilà, pour ce petit clin d'œil involontaire , pour l'ambiance années 50, pour la somptueuse maison, pour la décoratrice, pour le talent de conteuse de l'auteur , j'ai bien aimé ce roman .
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Jamais deux sans toi

« C’est l’histoire d’une famille pas comme les autres. D’une petite fille un peu geek qui aimait les maths plus que le maquillage. Et d’un garçon qui aimait le maquillage et ne rentrait dans aucune tribu. Et voilà ce qui arrive aux familles qui ne sont pas comme les autres : elles finissent brisées, fauchées et tristes. Pas de fin heureuse ici, les amis. » Ne vous fiez pas à cette citation, pourtant empruntée à la page 429, car ici – et cela ne fait aucun doute aux lecteurs dès les premiers chapitres entamés – vous n’aurez pas droit à une histoire à grand suspens, vous ne rencontrerez pas au cours de ces 500 pages le moindre rebondissement faisant preuve d’originalité, et surtout, vous n’échapperez pas au Happy End, très convenu, et honnêtement, très cliché. Peut -être que si l’histoire racontée avait été en accord avec la citation susmentionnée, une histoire sombre aux personnages déchirés et désespérés, elle m’aurait davantage plu, davantage ému. Ici, trop d’optimisme, trop de solutions à tous les problèmes, trop de situations irréalistes pour me convaincre.



Pour autant, et malgré cette sensation manifeste de déception, je ne peux affirmer sur un ton péremptoire que j’ai absolument tout détesté dans « Jamais deux sans toi ».

En dépit des défauts de l’intrigue, je dois reconnaître que Jojo Moyes possède une plume sympathique et prenante ; car, même si aucune de ses tentatives de rebondissements ne m’ont surprise, je dois bien avouer que j’ai tourné les pages de ce livre à grande vitesse. Du reste, j’ai très envie de qualifier son écriture de « filmique », et j’ai souvent eu la sensation de lire un scénario : le fait que chaque chapitre porte le nom d’un des personnages principaux et se place de son point de vue renforce encore ce sentiment. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai envie de rapprocher « Jamais deux sans toi » – et ce de façon assez inédite pour un livre – avec deux films : « Little Miss Sunshine » et « Donne-moi ta main ».



En effet, le road-trip en voiture, où toute la « famille » s’embarque – ici à travers l’Angleterre jusqu’en Ecosse – dans le but de conduire la petite sœur « gagnante » à sa compétition, dans notre cas une compétition de Mathématique, m’ont évidemment rappelé l’excellent « Little Miss Sunshine ». De plus, dans les deux cas, le concours se solde par un échec ; mais l’épopée aboutit surtout à une prise de conscience de chaque protagoniste, et permet de souder les liens entre tous les passagers ; on retrouve d’ailleurs la même figure du grand frère, d’abord un peu perdu, indifférent, froid et solitaire, puis qui devient peu à peu protecteur, attentionné et plus confiant en lui et son avenir. Bref, l’idée est intéressante, mais justement déjà vue et brillamment mise en scène dans le film, donc « Jamais deux sans toi » ne peut m’apparaître autrement qu’une copie moins recherchée, plus floue et même moins sensible. Je regrette également que Jojo Moyes n’ait pas utilisé ce périple comme prétexte pour nous faire voyager, et nous offrir quelques descriptions des paysages alentours, qui m’auraient sans aucun doute ravie.



Et puis, évidemment, on ne peut comparer la romance du livre qu’à une comédie romantique, qui, là encore, ne laisse pas vraiment de doute quant à son issue heureuse ; mon choix aurait pu se porter sur un autre titre possédant la même structure, mais pour l’avoir vue récemment, « Donne-moi ta main » est celle qui me vient en premier à l’esprit. Dans « Jamais deux sans toi », ‘l’héroïne’, Jess, cumule les jobs pour s’en sortir, connaît des fins de mois difficiles et ne se permet aucun extra au risque de s’endetter et de perdre pied ; Ed, le ‘héros’, entrepreneur et chef de sa propre entreprise, possédant deux voitures, et vivant oiseusement dans un logement luxueux, ne rencontre pas des problèmes de même nature : il est, lui, poursuivi pour délit d’initié et en attente de son procès. Le hasard veut que Jess fasse le ménage chez Ed ; mais elle le déteste tout à fait et lui en est parfaitement indifférent. Qui plus est, leur quotidien, leur éducation, leur niveau social, leurs préoccupations, tout semble les séparer, et pourtant… La situation est un peu différente pour les protagonistes du film, mais la construction similaire : un homme et une femme d’un milieu totalement opposé, « contraints » de faire un voyage l’un en compagnie de l’autre malgré leurs mépris réciproques, et qui, au fil des multiples péripéties qu’ils rencontrent au cours de leur aventure, ne se sentent plus si dissemblables que ça, commencent même à s’apprécier, et plus encore… Certaines scènes se font d’ailleurs clairement échos, notamment quand les deux personnages principaux doivent se comporter comme mari et femme chez un logeur et qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont finalement pas si mal ensemble… Sans grand effort d’imagination, tout le monde aura deviné comment tout cela finit.



Il y a tout juste un an, je découvrais l’auteure avec « La Baie des Baleines », et, malgré là encore une intrigue attendue, j’avais été plutôt charmée par la douce évasion que ce roman m’avait procurée. En refermant « Jamais deux sans toi », je me rends compte qu’à peu de choses près, l’histoire et les thèmes abordés sont les mêmes, recyclés et transposés dans un cadre spatio-temporel différent, la saveur du voyage, l’intéressant message écologique, et, c’est dommage, les émotions en moins.



Pour résumer et sans grande surprise, je n’ai pas vraiment été convaincue par le mélange de lieux communs et de situations tout aussi improbables que prévisibles, qui font de « Jamais deux sans toi », malgré sa sincérité, un livre dont je déplore surtout le peu d’originalité. Je tiens néanmoins à remercier l’opération masse critique, ainsi que les éditions Milady pour m’avoir permis de me faire un avis en avant-première sur ce roman à paraître de Jojo Moyes.

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Les yeux de Sophie

Je ne connais pas l’auteure: on m’a prêté ce livre.



Tout a été dit déjà : Jojo Moyes y révèle un réel talent de conteuse.



Sans entrer dans les détails, je dirai que c’est le portrait croisé réussi de deux femmes à deux époques différentes dont les destins sont liés par un mystérieux tableau,«  le portrait de Sophie » épouse adorée par son mari Edouard , un peintre de l’école de Matisse , juste avant la grande guerre.



Quand son mari part sur le front, Sophie revient dans son village natal aider sa sœur Hélène à tenir l’auberge - café familial « Le coq rouge »en zone occupée à Saint- Péronne en 1916 .

Bientôt les allemands dont un certain officier Herr Kommandant certainement cultivé posera des yeux admiratifs sur le portrait.....



Il décide sur le champ de faire de ce café la cantine pour les soldats de son régiment...

Hélène et Sophie composent comme elles le peuvent avec les exigences des occupants , subissant le mépris de leurs concitoyens du village ,leurs médisances, leurs esprits bien- pensants tous persuadés qu’elles auraient pu refuser de nourrir ces ennemis ..

Un siècle plus tard, à Londres , Liv, veuve de David —— célèbre et talentueux architecte décédé brutalement ——propriétaire du tableau : «  Le portrait de Sophie » offert par son époux verra sa vie bouleversée , certitudes envolées, son chagrin décupler ....vu le passé tragique du tableau .....







Lu d’une traite ou presque les 568 pages ce savant mélange d’émotions et de découvertes fascinent : la partie historique liée à la grande guerre, la restitution des œuvres d’art pillées par les allemands ,les recherches , la valeur de l’art selon le point de vue où l’on se place, les comportements humains pendant la guerre, les relations fraternelles et celles entre occupants et occupés, le pouvoir libérateur de l’art et de l’amour absolu, le côté poignant de certains destins ,le ressenti et le vécu de chaque personnage particulièrement bien brossé , personnages entiers, vrais , convaincants jusque dans les détails minutieux ...



Une intrigue menée de main de maître ..



Autant de thèmes universels en un mélange de récits et d’époques formant

un tout attachant, bien écrit entre présent et passé !

Un roman d’amour envoûtant qui traite d’un aspect méconnu de la Première Guerre Mondiale .

Pour les amoureux des belles histoires !





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Une douce odeur de pluie (Sous la pluie)

Le roman débute en 1953 à Hong Kong où un groupe très important d'anglais expatriés assiste au sacre de la reine Elizabeth II.

C'est le début d'une histoire d'amour entre Joy et Edward Ballantyne, un officier de marine irlandais.

de nombreuses années plus tard, on les retrouve en Irlande. Ils sont devenus très vieux, entourés de chiens et de chevaux dans une vieille demeure décrépie avec deux serviteurs.

Leur fille Kate qu'ils n'ont plus vue depuis des années leur envoie sa fille, Sabine afin de pouvoir règler ses problèmes sentimentaux à son aise. Kate vit aussi dans le dénuement.Sabine n'en peut plus de se plier aux règles de vie de sa grand-mère.

Bonjour l'ambiance.

Les jours, les pages se déroulent très lentement. Heureusement que la traduction et les mots sont de grande qualité.

Il existe un secret de famille mais il est lent à faire surface.

Je sais ce qui m'a déplu, c'est que je m'attendais à voir l'évolution de la vie de Joy et Edward petit à petit. Les retrouver vieux et à la fin de leur vie m'a immensément déçue.

"Une douce odeur de pluie" est une réédition d'un roman des débuts de Jojo Moyes. Il manque vraiment d'action.



Challenge pavés 2020
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Après toi

Difficile d'écrire une suite au sublime "Avant toi".

C'est pourquoi j'ai attendu longtemps avant de lire cette suite.

J'ai adoré retrouver Louisa même si la jeune femme est en miettes après le décès de Will. Elle a bien du mal à profiter de la vie comme Will lui a demandé. Surtout qu'après le suicide assisté de Will, la jeune femme a subi les remarques de tout le monde. (C'est bien connu ce sont toujours ceux qui ne sont pas concernés qui se permettent des commentaires et des leçons).

Louisa s'est installée à Londres et est serveuse dans un bar à l'aéroport. Afin de se reconstruire elle participe à un groupe de paroles.

Si le roman commence doucement, au bout d'un moment , j'ai retrouvé beaucoup de plaisir à suivre Lou. Une jeune fille débarque dans sa vie et Louisa va être obligée de réagir.

Aller de l'avant, aimer quelqu'un d'autre, rire, est-ce oublier ou trahir celui qui est parti? Celui qu'on a aimé?

J'ai adoré les parents de Lou qui apportent une dose de légèreté au récit ainsi que le personnage de Sam.

Hâte de lire la fin de la trilogie.
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Avant toi

Bulletin météorologique



En ce début de roman, les nuages resteront nombreux sur l'Angleterre et apporteront encore un peu de pluie, notamment dans un trou paumé où vit Louisa Clark, jeune femme originale de vingt-six ans, à la vie monotone et sans fard, se retrouvant sans emploi.

De l'autre côté du Château, chez les nantis, le temps sera très maussade et pluvieux avec des possibilités de chutes de neige bien fraîche à partir des premières pages tournées. Il sera prudent de ne pas sortir Will, ancien beau gosse, sportif, énergique et intrépide, désormais tétraplégique suite à un stupide accident.

Des rafales de vent cinglant se produiront inévitablement, provoquées par la rencontre de ces deux personnages au caractère bien trempé. Aucune accalmie à l'horizon, si ce n'est de timides éclaircies de-ci de-là.

Il faudra attendre de nombreuses pages pour qu'enfin le soleil domine. Il est inutile dès lors de se munir de son parapluie ; une paire de chaussettes « abeille » suffiront.

Dans la seconde partie du roman, les risques de pluie deviendront faibles et de belles échappées du soleil reviendront par endroits, notamment sur la façade épousailles entre ex-petite amie et ex- meilleur ami. Audace, bonne humeur, émotion et rapprochements discrets seront de la partie, laissant présager une fin de roman des plus chaudes et lumineuse.

Ce temps magnifique et propice aux vacances de rêve vous mènera jusqu'à l'île Maurice où soleil et farniente seront au rendez-vous. Laissez-vous paresser et engourdir par la tiède moiteur ambiante, au doux parfum de romance..Mais même le plus beau des ciels bleus est trompeur et le réchauffement des eaux en surface risque bien de provoquer tempête tropicale et ouragan.





Et si jamais vous aviez l'intention de lire « Avant toi » de Jojo Moyes, je vous conseille fortement de ne pas sortir sans votre boîte de mouchoirs. Même si ces derniers ne vous seront d'aucune utilité pour vous protéger des averses de répliques acerbes et sarcastiques de Will, des précipitations maladroites mais si courageuses de Louisa auprès de cet homme peu enclin à se faire dorloter, ils (les mouchoirs!) vous seront indispensables pour écraser une larmichette par-ci, par-là et surtout pour éponger le torrent de larmes qui vous ravagera fatalement le visage à la fin de l'histoire !
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Les yeux de Sophie

J'ai avalé cinq-cent-soixante-deux pages, presque sans m'en rendre compte, immergée dans une histoire, qui, écrite par une autre écrivain m'aurait fait lever les yeux au ciel. Oui, mais voilà, c'est Jojo Moyes ... Un talent de conteuse exceptionnel , qui fait qu'elle vous embarque où elle veut , et le temps qu'elle veut.

Cap sur la première guerre mondiale, où Sophie , dans un petit village de la zone occupée, fait, avec sa soeur , vivre l'auberge léguée par ses parents. Elles tentent de nourrir les deux enfants d' Héléne et le frère de quatorze ans pendant que leurs maris sont au front. Les Allemands ont décidé que l'auberge deviendrait leur cantine et les deux soeurs doivent se plier à cela. L'officier allemand qui dirige la région, amateur d'art, tombe amoureux du tableau exposé dans la salle, exécuté par le mari de Sophie qui la représente. Une fixation, une fascination pour ce portrait dangereuse, quelle est la frontière entre le modèle et la toile ?

De nos jours, Liv, veuve d'un architecte, qui possède Les Yeux de Sophie, se le voit réclamé par les héritiers du peintre. Ce tableau fait partie d'une liste d'oeuvres d'art volées pendant la guerre.

Vous l'aurez compris , tous les ingrédients sont réunis pour créer une fantastique histoire romanesque : des histoires d'amour perturbées, des trahisons, des ennemis, les liens familiaux , des enfants à protéger, l'art, et puis l'histoire avec un grand H...

On soupire, on a la larme à l'oeil, on s'attache aux personnages, on tremble un peu, on s'indigne, on re-soupire, on rêve d'être à Londres dans cette maison de verre, on est bien content de vivre ici et maintenant dans un pays en paix, avec sa tisane au tilleul avec du miel parce qu'on a attrapé la crève !

Il me reste encore un Jojo Moyes à lire, j'espère qu'elle en publiera un autre cette année, beaucoup d'autres...

Cinq cent soixante deux pages qui passent comme une lettre à la poste, sans qu'on s'en rende compte...

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La liste de Noël

Cette chère Jojo Moyes signe ici un bref conte urbain qui se lit aussi vite que passe une étoile filante dans la nuit. Et à l'image de cette poussière de comète, il jette aux yeux du lecteur son feu de paillettes scintillantes avant de rejoindre l'absolu et s'éteindre.



Une femme. On ne saura d'elle que bien peu de choses, presque rien en dehors de son prénom. Son âge ? Son apparence ? Ses goûts ? Rien de tout cela n'est développé, ne servant pas le dessein de l'auteur.



A mon sens, le but poursuivi par l'auteur britannique est d'amener le lecteur et son héroïne à laisser raisonner en eux l'écho véritable de Noël, non pas l'écho tonitruant des chants de Noël diffusés en boucle dans les grands magasins à l'heure de dénicher les derniers cadeaux introuvables, ni même l'écho spirituel car il n'est jamais fait ici allusion à la tradition chrétienne, mais bien l'écho de paix, d'amour et d'espérance qu'inspire Noël, chaque année, à des millions de personnes, croyantes ou non.



Ainsi, notre héroïne, oppressée par une situation personnelle qui a depuis longtemps déjà perdu l'apparence du bonheur, s'acharnant à tout maîtriser sans y parvenir, va faire une rencontre de nature à changer son existence, à un moment inattendu et dans un lieu totalement improbable. En cette veille de Noël, sa vie bascule.



Ce récit à d'abord l'avantage de faire découvrir le style de son auteur aux lecteurs qui ne la connaîtrait pas encore - c'est sans doute une des raisons pour laquelle il est en téléchargement gratuit sur A...tchoum ! - et pour moi ce fut une nouvelle fois un plaisir de lire ses lignes. A bien y réfléchir, je pense d'ailleurs que cette histoire, si elle veut s'affirmer en tant que conte moderne, ne pouvait/devait pas être davantage développée. Sans être tout à fait une nouvelle, elle assume ainsi son caractère magique et presque irréel qui nous donne pourtant irrésistiblement envie d'y croire, comme on s'attache à un joli conte de Noël.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015

Challenge de lecture 2015 - Un livre qui se déroule pendant Noël
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La baie des baleines

J'ai découvert l'écriture de Jojo Moyes il y a peu de temps avec "avant toi" et "jamais deux sans toi", deux lectures qui m'ont beaucoup plu tant par leurs personnages attachants que l'écriture.



Jamais deux sans trois (je jeu de mots était facile), j'ai acheté la baie des baleines. J'étais donc très enthousiasmée à l'idée de lire ce livre pioché dans ma PAL par Gwen21 dans le cadre du challenge multi défis 2018.



Merci à Gwen21 pour cette bonne pioche car j'ai passé un excellent moment de lecture.

D'abord ce fut le dépaysement total pour moi car l'action se situe en Australie (en Nouvelle Gales du Sud ). et à pour cadre la protection de l'environnement, en particulier la protection des baleines et des dauphins.

J'ai appris plein de choses sur cet univers d'ailleurs. Ce fut donc le premier point positif.



L'intrigue et la romance sont vraiment belles aussi.

Silver Bay est un endroit magnifique encore épargné par l'activité humaine, un endroit où se ressourcer, être au calme et même échapper à son ancienne vie.



Liza McCullen et sa fille Hannah de 11 ans vivent chez leur tante qui tient un hôtel familial plus vraiment fréquenté (dans les années 50 Kathleen avait en attrapant un énorme requin attirer de nombreux touristes) et un musée dédié aux baleines. Liza est capitaine de bateau et propose des excursions aux touristes pour rencontrer les baleines ou les dauphins. Liza est une farouche protectrice des cétacées avec d'autres amis Lance, Yoshi ou encore Greg.



Liza est un personnage complexe. Si j'ai tout de suite adoré sa fille Hannah ou la tante Kathleen, j'ai eu plus de mal à la cerner. On sent sous une carapace de froideur, une fêlure.



Le roman monte en puissance en nous permettant de mieux connaître Liza et sa fille Hannah. Elles ont vécu des choses très difficiles, horribles mêmes et j'avoue avoir senti couler les larmes à plusieurs reprises.



La sérénité de ce petit monde familial et amical vole en éclats avec l'apparition de Mike Dormer un anglais dont le métier ne va pas dans l'intérêt de ceux de Liza.



Mike est un personnage très intéressant qui était pris dans une vie qui ne lui correspondait pas forcément. Il a su garder une ouverture d'esprit qui lui a permis de voir au delà des apparences ou du gain d'argent.



C'est encore un livre qui m'a fait voguer sur une mer d'émotions.



Décidément, Jojo Moyes n'a pas fini de me surprendre.
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Les Fiancées du Pacifique

C'est la vie de sa grand-mère Betty Mckee qui a inspiré à Jojo Moyes cette magnifique histoire. Histoire avec un petit h ou un grand H ? Qu'importe, pour ces 655 épouses de guerre australiennes qui s'embarquèrent à Sydney sur le porte avion Victorious afin de rejoindre leurs époux qui les attendaient sur le quai de Plymouth c'étaient Leur Histoire, celle de toute leur vie passée et à venir.

Je tire mon chapeau à Jojo Moyes qui sait à la fois raconter avec empathie la vie de ces jeunes femmes déracinées, apeurées , effrayées devant ce monde inconnu vers lequel elles voguent, la vie de ces militaires de carrière ou simples appelés qui vont être démobilisés, le tout sans jamais au grand jamais tomber dans une écriture larmoyante où la sensiblerie domine...

Un roman qui se lit d'une traite ou presque , comme l'a dit fort justement Gwen , un bon roman c'est celui qui vous emporte, vous embarque ailleurs et dont vous ne pouvez vous détacher que la dernière page lue ...

alors n'hésitez pas , vous n'aurez pas le choix de la cabine, vous serez rationnée en eau dessalée mais quelle aventure vous allez vivre , laissez Frances, Maggie, Jean et Avice vous servir de guides...

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La dernière lettre de son amant

Suite à mon grand coup de cœur pour le roman « Avant toi », j’ai voulu découvrir un autre ouvrage de Jojo Moyes et j’ai opté pour « La dernière lettre de son amant ».



Comme souvent c’est la couverture qui m’a en premier tapé à l’œil. Puis évidemment la quatrième de couverture dont le contenu a tout de suite suscité mon intérêt et aiguisé ma curiosité.



Ce roman est avant toute chose le destin de deux femmes qui ne se connaissent pas et qui ont pourtant de nombreux points de similitude : Jennifer Sterling, la ravissante femme d’un homme d’affaire très réputé des années 60 et Ellie Haworth, jeune et brillante journaliste de notre époque.



Effectivement il y a bien deux histoires dans ce livre. Deux époques différentes que l’on va suivre en parallèle et qui vont finir par se rejoindre par l’intermédiaire d’une lettre d’amour qu’Ellie va découvrir dans les archives de son journal. Page après page, les histoires de deux femmes prennent forme et vont finir par se mêler pour notre plus grand plaisir.



Pour ma part, j’ai été bien plus touchée par la première partie du roman qui se concentre sur Jennifer. Comment ne pas se projeter à la place de cette jeune femme qui vit, certes dans une cage dorée mais avec un homme qu’elle n’aime pas ? Comment aurions-nous réagit à sa place ? Est-ce qu’il suffit d’avoir un mari qui vous aime et qui dépense pour vous sans compter pour que vous puissiez vivre dans l’harmonie et le bonheur ?



Il semble évident que non pour Jennifer qui craque pour un autre homme (Anthony, un reporter) qui pourtant est loin de pouvoir lui offrir la sécurité et les conditions de vie dont elle dispose avec son mari.



Ce qui m’a touché c’est que leur histoire d’amour devrait être un cas d’école. Je m’explique : la fameuse Histoire (avec le grand H) que tout le monde devrait avoir la chance de vivre car il est clair que dans le roman, Jennifer et Anthony s’aiment d’un amour sincère et véritable. Ils vivent l’un pour l’autre et ne peuvent concevoir d’être heureux éloignés l’un de l’autre. Cependant, comme rien n’est fait pour ne pas abimer une toile aussi réussi, nos deux amants seront confrontés à des obstacles qui les conduiront plusieurs fois à des situations dramatiques.



On passe donc par plusieurs sentiments et quand la magie de la plume de Jojo Moyes agit, les larmes viennent très facilement.



Un roman magnifique, émouvant, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la fin est non prévisible (un élément clé au chapitre 23 vous empêchera à tous les coups de reposer le livre avant de l’avoir terminé).



Il s’agit donc encore une fois d’un énorme coup de cœur !
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La dernière lettre de son amant

Quoi de mieux en cette période ô combien anxiogène qu’une belle histoire d’amour pour se changer les idées. Le hasard m’a guidé vers Jojo Moyes reine incontestée de la romance de qualité qui dans cet opus nous plonge dans les années 1960 et 2000.



Deux époques, deux histoires. Nous découvrons Ellie, jeune journaliste empêtrée dans une histoire sans avenir avec un homme marié. Mal dans sa peau et dans sa vie, elle se consacre à son travail. Pour les besoins d’une enquête, elle découvre par hasard dans les archives de son journal, une lettre d’amour qui la bouleverse. Elle n’a de cesse de retrouver d’autres lettres, leur auteur et leur destinataire.

Jojo Moyes nous emmène ensuite 40 ans en arrière auprès de Jennifer, la mystérieuse inconnue à qui est adressé la lettre. L’histoire débute alors qu’elle sort du coma. Elle ne se souvient de rien, mais elle ressent un vide dans sa vie de couple. Tout change quand elle retrouve les lettres de son amant. Avec elle nous redécouvrons son histoire d’amour avec un journaliste.



Le titre aurait pu me faire fuir en craignant une bluette parfumée à l’eau de rose, j’aurais eu bien tort car cette histoire est belle, l’intrigue est bien ficelée.

Les personnages sont attachants. Je me suis surprise à espérer une happy end. Mon petit cœur a palpité au rythme des espoirs et des désillusions des héros.

J’ai versé ma larme et j’ai adoré.

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Sous le même toit

Jojo Moyes m'a encore eue ! Encore une fois ...

Et pourtant , je n'ai pas aimé les premières pages de ce roman .



Isabel , après la perte de son mari , se rend compte qu'il l'a laissé avec une montagne de dettes . Pour s'en sortir , il va falloir changer de vie .

Commencer par donner congé à la nounou qui s'occupe de ses enfants depuis toujours . Oui, parce qu'Isabel, ne FAIT RIEN d'autre que jouer du violon car il lui faut protéger ses mains qui sont aussi son outil de travail .

Il va lui falloir déménager et ça tombe bien car elle hérite d'une vieille maison qui tombe en ruine , dans la campagne au bord d'un lac .

Et si ses enfants ne sont pas enchantés au début , ils prendront peu à peu goût à cette vie ; même Isabel va changer , abandonner son coté éthéré et s'inscrire plus dans la "real life" ...

Non les problèmes viendront d'ailleurs ... cette maison (et son fort potentiel ) , est convoitée par plusieurs personnes .

La morale de l'histoire , c'est qu'il ne faut pas s'attacher trop au matériel , l'important étant d'avoir un toit et des personnes à aimer ...



Les débuts ne sont pas très crédibles, l 'héritage tombe à pic.

La caricature de l'artiste complétement larguée dans sa vie quotidienne au point de négliger ses enfants m'a énervée . Mais malgré tout ça , Jojo Moyes , étant une formidable conteuse, embarque les lectrices dans son monde . Et son monde , il est chaleureux , généreux . Alors les défauts, du début , on les oublie et l'on passe un bon moment .

Un bon moment pas inoubliable mais un chouette moment !



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Avant toi

Whaouh! Méga coup de cœur! Mille merci à Babelio et aux éditions Milady pour m'avoir proposé la lecture de ce magnifique roman, qui fait partie de ceux que l'on ne peut lâcher, constamment aux aguets pour voler quelques instants à un déroulement de journée active pour s'y replonger avec délices.

D'emblée Lou, la narratrice principale est extrêmement sympathique, célibataire, gaffeuse, immature : beaucoup de points communs avec une dénommée Bridget Jones. Sa situation financière et celle de sa famille la pousse à accepter un emploi de garde-malade auprès d'un homme handicapé. Il avait tout pour réussir, richesse, beauté , intelligence, un bête accident delà route brise ce destin. Et transforme celui de Lou. Confrontation à la souffrance, choc des cultures, hostilité de l'entourage, et incompréhension générale, lui feront mener un complexe combat.



Beaucoup d'humour, particulièrement dans les dialogues, allège le propos. Il a toute sa tête, Will, et une fois apprivoisé, les remarques fusent, sans égard pour la jeune chrysalide qu'il aimerait transformer en papillon. Mais Lou n'est pas en reste et elle manie l'humour noir avec brio. Comment ne pas tomber sous le charme de ce couple improbable quant une telle connivence se crée ? Comment ne pas frémir devant l'ampleur de la mission confiée à Lou : convaincre Will de ne pas commettre l'irrémédiable?



Sans jamais tomber dans le morbide, l'auteur argumente avec beaucoup de maîtrise ce sujet si douloureux et tabou qu'est l'accompagnement actif vers la fin de vie. Plus globalement le thème du handicap, considéré d'un double point de vue, regard des autres et regard sur soi est remarquablement traité.





Précaution à prendre : prévoir une boîte de mouchoirs, car si l'on rit beaucoup, il est difficile de ne pas craquer sur certains passages très émouvants
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Avant toi

À paraître le 22 mars 2013.



Quand Louisa Clark, 27 ans, apprend que le café où elle travaille est sur le point der fermer, elle est vraiment inquiète. Sa famille ne roule pas sur l’or et la crise bat son plein. Alors, quand on lui propose de tenir compagnie un tétraplégique pendant 6 mois, elle surmonte ses réserves et ses craintes et elle accepte le poste. Louisa est plutôt enjouée, bavarde et originale. Mais face à Will Traynor, elle est démunie. Le jeune homme est amer, voire hostile. « Vous savez, on n’est d’aucune utilité à quelqu’un qui ne veut pas être aidé. » (p. 75)



À force de patience, Louisa se rapproche de Will et l’invalide accepte la jeune femme dans son environnement. Jusqu’au jour où Louisa apprend que Will a prévu de mourir. Elle sait qu’elle n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis. « J’avais cent dix-sept jours devant moi pour trouver à Will Traynor une bonne raison de vivre. » (p. 182) De sorties en discussions, Louisa se persuade qu’elle peut redonner le goût de vivre à un handicapé ravagé par les douleurs. Rien ne dit qu’elle y parviendra. « Qui étais-je pour lui dire comment il voulait vivre ? » (p. 217) Et de son côté, Will espère que son aide soignante prendra conscience de son potentiel et qu’elle commencera à vivre, enfin.



un éclairage nouveau sur la situation désespéré de cet homme en fauteuil. En lisant la quatrième de couverture, j’ai craint une version brittish du film Intouchable. Passées les cent premières pages, cette crainte avait disparu pour laisser place au seul roman de Jojo Moyes. N’attendez pas de miracle, sous aucune forme et même pas celui de l’amour. Avant toi est le récit d’un changement, mais reste à savoir qui change qui. Avec finesse, sensibilité et humanité, Jojo Moyes parle de douleur et d’espoir, mais elle évoque aussi le handicap et la mort assistée avec lucidité et honnêteté.



Je n’ai pas pu lâcher ce roman après l’avoir ouvert : les presque 500 pages se sont tournées toutes seules à mesure que l’émotion grandissait. Certes, la plume de Jojo Moyes n’est pas ébouriffante, mais ne vous y fiez pas : Avant toi n’est pas une lecture facile. Dans un sens, elle confronte chaque lecteur à ses choix de vie et aux limites qu’il se pose. Si histoire d’amour il y a, elle n’est pas celle des contes de fée. Mais elle est bien plus belle parce qu’elle est réelle et qu’elle se heurte à des obstacles plus puissants que l’amour.



Un grand merci à Babelio et à Milady Romance pour cet envoi.

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La baie des baleines

Roman d’amour à l’eau de mer avec la sérénade des baleines sous le soleil austral.



Une Anglaise s’est réfugiée en Australie avec sa fille, elle habite chez sa tante qui tient un hôtel au bord de la mer. Les touristes y viennent pour observer les baleines et les dauphins. Lorsque Mike, un jeune loup de la finance britannique, est mandaté pour superviser l’implantation d’un hôtel de luxe dans la petite baie tranquille, il ne sait pas que son destin en sera changé à jamais. Il apprendra à connaître la vie des cétacés et réalisera le risque pour la faune que représente son projet touristique. Il fera aussi la connaissance d’Hannah, petite fille de onze ans férue de baleines, et bien sûr de sa mère Liza, capitaine d’un des bateaux d’observation de la Whale Jetty.



Lorsqu’on commence une romance, on sait tout de suite que la jolie jeune femme et le jeune homme prospère tomberont amoureux. On est prêt à accepter bien des invraisemblances pourvu que l’Amour triomphe à la fin et ce e gentil roman ne fait pas exception.



Une romance dans un décor enchanteur avec des personnages sympathiques, une jolie lecture d’été pour les amateures du genre.

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La dernière lettre de son amant

C'est le livre qui m'a donné envie de découvrir Jojo Moyes. A l'époque je l'avais lu en lecture commune et je dois dire que je m'attendais pas à être autant pris par l'histoire. Je trouve que le style de Jojo Moyes est très accrocheur et réussi à projeter pas mal de sentiments via les dialogues et tournures de phrases qu'elle utilise.

Une histoire d'amour qui plaira aussi aux hommes ;)
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La liste de Noël

Trois étoiles parce que j'ai apprécié cette lecture, mais juste trois étoiles car... j'en voulais plus ! Une écriture dynamique, une histoire dans laquelle chacun peut s'y retrouver et hop, j'étais embarquée dans le tourbillon. Je me suis sentie bien bête à chercher la suite, me disant que c'était sans doute un extrait (gratuit, le téléchargement^^) ou alors que le téléchargement avait échoué (gratuit, le téléchargement^^)...

Et c'est là que j'ai compris que Jojo Moyes est redoutable ! Elle plante un décor, des personnages et tous les sous-entendus qui vont bien pour que l'imagination du lecteur démarre au quart de tour (en tout cas la mienne).

Ayant appris récemment au travers d'une critique d'un babeliote, le fameux proverbe "quand c'est gratuit, c'est toi le produit", je me devais de l'appliquer immédiatement après ce téléchargement, gratuit^^ par cette petite bafouille parce que ces quelques pages de Moyes sont sympa.

2 minutes 35 de bonheur la la lalalaaa chrono en main

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Après toi

Honnêtement, je pense que cet ouvrage plaira davantage à ceux qui n’ont pas lu « Avant toi »… Que cela soit consciemment ou non, on va forcément avoir des attentes ou mettre la barre trop haut en s’attendant à la consommation d’une nouvelle boîte de mouchoirs… Sauf que non : Will n’est plus là, tandis que toute l’atmosphère et la tension de ce premier tome ont été gommées par d’autres thématiques (suicide, reconstruction de soi, deuil, chantage, harcèlement, famille, etc.). Louisa va devoir réapprendre à vivre, à se retrouver, à accorder confiance et amour et à faire des choix pour avancer. On la connaissait joviale, persévérante, drôle et directe. Cette fois-ci, on la retrouve au plus bas : maussade, sans espoir, rongée par un fantôme qu’elle ne veut pas lâcher. J’étais vraiment curieuse de voir comment elle allait s’en sortir et remonter la pente. C’était tellement difficile de l’imaginer sans Will… D’ailleurs, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, car tout ce qui tombe sur la tête de Lou est tellement gros… Ce qui m’a le plus surprise, c’est cette arrivée inattendue de la fille de Will : Lily, une ado impulsive, franche, grossière, fêtarde, alcoolique, colérique, débridée et blessée par le manque d’amour et les secrets. « D’où elle sort, celle-là ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » me suis-je longuement demandée pendant ma lecture. Je n’adhérais pas vraiment à cette idée qui, à mon sens, était un peu tirée par les cheveux… Et, pourtant, j’ai fini par me faire à cette ado. Je m’y suis attachée et j’ai réalisé que, comme Louisa, j’aurais essayé de tout faire pour la remettre dans le droit chemin ou de l’aider. Son mal-être est compréhensible et ce qui va lui arriver est tout simplement révoltant… J’ai été touchée par ce tandem Lou/Lily complètement ravagé par le chagrin. Toutes les deux vont avoir besoin de l’une comme de l’autre pour ouvrir les yeux et se redresser…



Jojo Moyes propose souvent des romances compliquées, mais attendrissantes. C’est le cas avec Sam, un ambulancier, qui va faire craquer notre belle héroïne. Encore une fois, je ne pense pas qu’avoir lu « Avant toi » soit la meilleure chose : on va forcément comparer Sam à Will… Alors que, si on ne connaît pas ce dernier, on va directement craquer pour ce nouvel homme gentil, affectueux, protecteur, drôle et charmant. J’ai mis du temps avant d’accepter Sam (et pas uniquement à cause des quiproquos) et dois reconnaître que Lou est vraiment tombée sur une perle ! Autour de ce couple, qui va véritablement peiner à se poser, gravitent plusieurs personnages comme Richard (le patron de Lou qui semble intolérant, trop sérieux et agaçant) ainsi que la famille de l’héroïne. Qu’on se le dise : l’ambiance est toujours aussi loufoque et surprenante. On a presque du mal à croire à cette atmosphère déjantée… Ici, c’est le personnage de la mère qui m’a plu : elle a changé et pratique de nouvelles activités, sans pour autant négliger son couple ou son foyer. Hélas, ce changement est très mal perçu par son mari qui est resté le même qu’il y a des années. Des tensions explosives vont alimenter leur relation, ce qui permet au récit d’aborder une nouvelle thématique…



Je suis assez partagée par cette lecture, car j’avais beaucoup d’attentes concernant Lou et sa reconstruction. Je ne pensais pas tomber sur de la Chick Lit abordant autant de sujets et proposant pas mal de rebondissements… Il m’a fallu attendre les trois-quarts du livre et balayer mes attentes (insatisfaites) pour me dire que, finalement, ce n’était pas si mal… Le tout est de se dire que l’on ne va pas retrouver l’ambiance du premier volet. C’est vraiment une romance plus ou moins classique qui aborde une multitude de thématiques. Dans cette suite, on se concentre plus sur Lou et Lily. Tous les personnages féminins se remettent en question et évoluent. Il n’est plus question d’euthanasie ou de tétraplégie… Alors certes, le début est trèèèèès long et l’immersion est assez difficile si on a lu le premier tome, mais on finit par s’y faire… C’est peut-être idiot cependant, je conseillerais plus cette lecture à quelqu’un qui n’a pas lu « Avant toi »…


Lien : https://lespagesquitournent...
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La liste de Noël

Cette petite nouvelle de quelques pages est pile dans l'esprit de Noël : gentille, mais sans surprise.

Une femme parcourt la ville, munie d'une liste de cadeaux de Noël tous plus onéreux et compliqués à se procurer les uns que les autres, surtout que les destinataires sont exigeants et ne sont pas sympathiques le moins du monde.

Une rencontre inopinée avec un chauffeur de taxi va aider notre héroïne à prendre une décision....

J'ai lu cette histoire avec plaisir mais bon, la chute est évidemment très prévisible.

C'est donc une petite histoire sympathique mais qui manque un peu d'originalité ou d'une petite pointe d'humour....
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