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Critiques de Jonathan Tropper (284)
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Le livre de Joe

En pleine nuit, le téléphone sonne une dizaine de fois dans cet appartement chic de Manhattan. Joe, après avoir picolé avec Owen, son agent, peine à ouvrir les yeux, encore un peu ivre et passablement nauséeux. Lorsqu'il décroche enfin, une voix de femme à l'autre bout du fil. Sa belle-soeur, Cindy, lui annonce de but en blanc que son père a eu une attaque et qu'il est dans le coma. Son frère aîné, Brad, lui demande de venir dès le lendemain. Bien qu'il n'ait pas mis les pieds à Bush Falls depuis 17 ans, Joe s'apprête tout de même à s'y rendre. Après avoir quelque peu honni et dénigré cette bourgade et ses habitants dans son roman à succès intitulé Bush Falls, il est quasi certain qu'on ne va pas l'accueillir à bras ouverts...



Bruce Springsteen en musique de fond, Jonathan Tropper nous invite à un retour aux sources quelque peu mouvementé. Joe Goffman, auteur d'un best-seller, revient dans sa ville natale, après des années d'absence. Loin d'être le bienvenu, et c'est peu de le dire, il sera confronté à une population fielleuse et malintentionnée qui n'a pas oublié les mots écrits par leur concitoyen. Il sera également confronté à son passé d'adolescent et à ses propres démons. De son meilleur ami à son ex petite amie, Carly, dont il ne s'est jamais réellement détaché en passant par son frère aîné, les rencontres risquent fort d'être mouvementées. Alternant entre un passé empreint de nostalgie et un présent chaotique et incertain, ce roman aborde intelligemment différents thèmes tels que les liens familiaux, l'amour, l'amitié, l'homosexualité, le temps qui passe et les rêves de l'adolescence. Un récit doux-amer, émouvant, à la fois mélancolique et drôle, porté par une écriture enlevée...
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C'est ici que l'on se quitte

Morton Foxman vient de mourir. Étonnamment, il a souhaité que sa famille célèbre la shiv'ah. Une nouvelle d'autant plus surprenante qu'il était athée. En sa mémoire, il est donc convenu que tous restent ensemble pendant 7 jours... 7 loooongs jours pour les 4 enfants de Morton et Hillary.

Ainsi, la demeure familiale se trouve-t-elle remplie du jour au lendemain, en ce jour de deuil. Wendy, l'aînée et la seule fille, arrive de la Californie, accompagnée de son mari, Barry, homme d'affaires et financier qui la délaisse un peu au profit de son portable, et de ses 3 enfants.

Paul a repris le magasin de Morton, alors propriétaire d'une chaine de magasins de sport. Lui et Alice essaient depuis 2 ans d'avoir des enfants.

Judd, lui, se pointe seul. Il vient de surprendre, il y quelques semaines, sa femme (ou future ex-femme) Jen, et son patron en pleins ébats.

Quant à Phillip, le petit dernier, il arrive en retard (rien d'étonnant), on ne sait d'où.

À la tête de cette famille, Hillary, écrivain et psy, qui, du haut de ses talons aiguille et arborant fièrement une poitrine refaite, va tenter de maintenir la paix dans sa maison... au moins pendant 7 jours!



Quelle bouffée d'air frais que ce roman! On aurait finalement aimé que ces jours ne passent pas si vite tant cette famille déjantée, drôle et loufoque, est attendrissante et touchante. À partir de ce deuil tragique, ils n'ont d'autres choix que de vivre sous le même toit et composer avec chacun. Remontent alors à la surface les regrets, les rancoeurs, les rêves brisés. Jonathan Tropper dresse le portrait d'une famille déstructurée à travers ses défauts, ses vices, ses forces et ses faiblesses. Où il est question de deuil, d'enfance, de tendresse, d'amour, de paternité, de rancoeur, de sexe, de rêves, de remises en questions, de secrets, de regrets... et j'en passe. L'on obtient ainsi un roman absolument jouissif et pertinent, en apparence léger. L'on sourit, l'on rit, l'on s'émeut, l'on est triste parfois. Campé par des personnages hauts en couleurs et terriblement attachants, ce roman est rafraîchissant, à la fois drôle et sensible, et bourré de tendresse.



À noter que ce roman a été adapté au cinéma par Shawn Levu avec Jason Bateman et Jane Fonda.
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C'est ici que l'on se quitte

Ma critique fera pâle figure devant les autres, aussi élogieuses les unes que les autres. Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Judd vient de surprendre l’infidélité de son épouse avec son patron lorsqu’il apprend au même moment le décès de son père. Pauvre Judd qui devra se coltiner en plus de ses drames personnels, la famille réunie durant une semaine lors de la Shiva souhaitée par le défunt père. Famille je vous hais, nous en sommes là quand je commence moi aussi à déraper. De l’humour, oui il y en a, du bel humour plutôt intelligent et sensible comme je l’aime, beaucoup de rancœurs aussi dans cette famille désunie. Et aussi, et c’est là que je deviens plus sévère, du sexe à gogo comme je n’en ai jamais lu autant dans un roman. On n’est pas loin d’un roman porno avec des ingrédients sucrés-amers qui ensemble m’ont donné une impression en dilettante... Non non, je ne suis pas prude ni bonne sœur, mais au sexe cru je préfère l’érotisme et à cette dernière la tendresse.

À côté de ce bémol, je reconnais un style bien maitrisé et une histoire dans l’antre familial agréable avec des réflexions existentielles pertinentes.
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C'est ici que l'on se quitte

Un petit coup de blues ? Allez rendre visite à la famille d’un défunt, ça vous fera du bien !



Mais qu’est-ce que je raconte ? !

C’est que je viens de passer les 7 jours que dure la « shiv’ah » (càd les 7 jours de deuil qui suivent l’enterrement chez les Juifs, où la famille reçoit les proches) en compagnie de personnes toutes plus déjantées les unes que les autres.

A commencer par la mère : une psy renommée mais totalement excentrique, qui n’hésite pas à parler de sa vie sexuelle à ses enfants et qui, à force d’implants et de jupes courtes, attire le regard de vieux hommes concupiscents.

Et puis viennent les enfants :

- Paul, qui s’efforce de faire un enfant à sa femme Alice, ancienne petite amie du narrateur, le 2e fils. En pleine période d’ovulation, il ne faut pas rater l’occasion, et tant pis pour la promiscuité avec les frères et sœurs.

- Wendy, la mère de famille nombreuse un peu dépassée, un peu nostalgique de son passé, plus ou moins délaissée par son homme d’affaires de mari.

- Philip, « le petit dernier», irresponsable, enfant gâté, chaleureux mais incapable de maturité, trainant à sa suite une femme d’une quinzaine d’années plus âgée, beaucoup plus sage.

- Et puis Judd, qui vit seul depuis quelques semaines après avoir découvert – et je peux vous dire que la scène est décrite dans tous les détails – que sa femme le trompait avec son patron. C’est lui le narrateur.



Cette tribu se retrouve, contrainte et forcée, dans la maison paternelle, à « faire face aux visiteurs, tel un groupe de rock en tournée : même programme, public différent », tous les jours pendant une semaine.



Je peux vous assurer que leurs affrontements, leurs réminiscences du «bon vieux temps » (hem), leurs problèmes passés et actuels se télescopent pour notre plus grand bonheur. J’ai ri ! Rien ne nous est épargné : sexe, bagarres, trahisons...Mais aussi tendresse, malgré l’immense difficulté congénitale de dévoiler ses sentiments.

Car la vie, c’est cela, n’est-ce pas ? Une somme de moments difficiles, heureux, tristes, pudiques, exaltants, stressants, décompressés...



Si la vie vous pose un lapin, lâchez-vous avec cette famille, et votre frustration fondra à leur contact.

Jouissif, sensible et drôle. Vite, un autre roman de cet auteur, Jonathan Tropper !

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C'est ici que l'on se quitte

Cole a presque 5 ans et tend le pot:

"- Regarde, papa. T!

En effet, au fond du pot, sa crotte ressemble à un T grossier."





L'instant d'après, toute la famille hurle et la crotte atterrit dans l'assiette de Paul, qui recule et tombe à terre, avec... Alice, sa femme.





C'est le premier jour du "shi'vah", (7 jours de recueillement, après l'enterrement du défunt, le père de famille)





Le 2ème jour, bagarre entre 2 frères, au milieu de la famille, alors qu'apparait Jen, la femme de Judd.





- "J'espère que je ne vous dérange pas?

- Jen, quelle bonne surprise !" Fait maman.





"Dans ce genre de situation, on se demande vraiment dans quelle réalité, vit ma mère. Elle regardait, ses 2 fils en train de se taper dessus. Et sans ciller, elle accueille, avec grâce, la femme qui a cocufié Judd, son 3ème fils...





Car en rentrant trop tôt, Judd a découvert son infortune. Et Jen qui vient lui dire qu'elle attend un bébé. De Judd, pas du patron de Judd, de l'amant!...





"La shi'vah":

7 jours à recevoir des abrutis comme l'once Stan, 80 ans "champion du monde des pétomanes (en public!) Et "Arlene Blinder, la voisine obèse et renfrognée" qui vient sous couvert de la tradition juive, raconter sa vie... La chaise d'Arlene abandonne sous la tonne de fadaises déversées et craque...

"Arlene s'écroule dans un cri." Tout le monde se retient de rire...





7 jours d'humour et d'amour, et aussi de...sexe.

Le frère Paul et sa femme Alice qui baisent, à l'étage (alors que le babyphone est allumé: "Allez, vas-y, plus fort!") en en faisant profiter la vingtaine de personnes présentes, dans le salon...

-" Alice est en période d'ovulation, explique alors ma mère."





Famille de dingues, je vous hais! "Heureusement, il y en a au moins un qui n'est plus là, pour voir ça..."
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Perte et fracas

À 29 ans, Doug est mort. Non pas physiquement mais moralement, psychologiquement, socialement... Depuis que sa femme, Hailey, est décédée dans un tragique accident d'avion, il y a maintenant un an, Doug survit plus qu'il ne vit. Il ne travaille plus, ne voit plus trop sa famille (n'en déplaise à sa maman qui ne manque pas de l'appeler toutes les semaines), végète dans son canapé, la télé allumée et la bouteille de Jack's Daniel à portée de main. Sa seule activité : écrire, pour la presse, une chronique pertinemment intitulée "Comment parler à un veuf". Nul doute que ceci ne va pas l'aider à remonter la pente. Sa famille le voyant s'effondrer de jour en jour va tenter de l'aider. Et tout va commencer par l'intrusion de son beau-fils, le fils d'Hailey, qui vient trouver du réconfort chez lui...





Quelle drôle de famille que celle de Doug ! Entre un père qui perd peu à peu les pédales, une mère accro aux médicaments et à la bouteille, une sœur jumelle enceinte de son mari qu'elle n'aime plus, une sœur cadette qui va se marier avec son ex-meilleur ami et un beau-fils qui ne sait plus où il en est et qui accumule les conneries, Doug ne sait plus où donner de la tête, d'autant qu'il a beaucoup de mal à surmonter le deuil de sa femme. Et pourtant, c'est bien cette famille un brin bancale qui va l'aider. Jonathan Tropper manie brillamment humour et émotion, légèreté et gravité dans ce roman à la fois drôle, enjoué et tragique. Il aborde avec finesse le deuil et ses étapes inhérentes, la tristesse, la dépression mais aussi la solidarité, l'amour et l'amitié. Il dépeint des personnages terriblement attachants, émouvants et hauts en couleurs. Un roman touchant et vivant, servi par une plume riche et des dialogues savoureux.
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Perte et fracas

Savoureux d'autodérision, Perte et fracas est à l'image de thèmes affectionnés par Jonathan Tropper.



L'auteur nous parle encore de cette étrange aventure qu'est l'existence, avec son lot d'attentes, de questions et de déceptions.

Il nous sert encore quelques tranches de vie de personnages défectueux, cabossés par la vie, de familles dysfonctionnelles et de règlements de comptes qui durent toute une vie.

Quiconque s'est déjà donné dans l'apitoiement, dans la colère, qui s'est interrogé sur la finitude de la vie, sur l'injustice de ce qui nous arrive lorsque le destin décide de nous malmener, va entendre l'écho dans la verve doucement ironique de Jonathan Tropper.



Ses descriptions sont si teintées d'humour et si vraies qu'on a l'impression qu'ils ne sont pas fictifs, mais juste un peu romancés.

Il s'en prend un petit peu à la société et crie sans honte

l'hideuse vérité de certaines relations dont nous n'arrivons pas à nous en extirper malgré que nous soyons malheureux.



Tricotant et isolant toujours les noeuds, Tropper élargit encore la palette de ses obsessions.



Sans prétention et s'amusant des clichés, l'auteur américain crée dans tous ces romans des personnages qu'on a envie d'aimer. La satire est vive, généreuse, pleine de fantaisie.



Perte et fracas vaut le détour pour le caractère bien dessiné des personnages et le ping-pong verbal des dialogues de haute voltige où l'auteur excelle.



Un plaisir de lecture en toute simplicité.





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Tout peut arriver

Zach King, en apparence, a tout pour être heureux. Une fiancée, au doux prénom de Hope, qu'il va bientôt épouser et un co-locataire devenu millionnaire grâce aux fonds d'investissement. Mais de nombreuses ombres noircissent le tableau. Il déteste son boulot en tant que consultant supply-chain chez Spand-Corporation. Il peine à se remettre de la mort de son meilleur ami, Rael, survenue deux ans auparavant dans un tragique accident de voiture dans laquelle il était aussi. De plus, sans pouvoir se l'expliquer, il rêve très souvent de Tamara, la veuve de Rael. En ce matin de septembre, tout va encore s'empirer lorsqu'il remarque du sang dans son urine et reçoit la visite inattendue de son père, Norm, qu'il n'a pas vu depuis six ou sept ans... Malheureusement pour Zach, tout va aller de mal en pis...



Comme souvent avec Jonathan Tropper, la famille, et ses liens parfois difficiles, est au centre de ce roman. Zach, à tout juste 32 ans, va vivre des jours aussi incroyables qu'inattendus. Point de départ de ces événements : l'arrivée plus qu'improbable de son père et ce sang dans son urine qui va lui faire prendre conscience, d'un coup, de la fragilité de la vie mais aussi de ce qu'il est et ce qu'il veut réellement au fond de lui. Ce roman, à la fois tendre, drôle et touchant, ne manque ni de piquant ni de justesse. L'auteur dépeint avec humanité, humour et profondeur une galerie de personnages très attachants. Norm, le père qui a tout foiré et revient mettre la zizanie ; Pete, le petit frère déficient mental et si attendrissant ; Matt, le cadet, écorché vif devenu musicien ; Zach, l'aîné qui a pris le rôle de son père auprès de la fratrie et dont le cœur balance ; Jed, le meilleur ami qui ne fait rien de ses journées, lui aussi fortement marqué par la mort de Rael. Bref, une galerie fouillée et moderne entrainée dans des événements aussi cocasses que déterminants. De par son écriture pleine de vie, jouissive et éloquente, ce roman se révèle une belle surprise !
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Le livre de Joe

Un come-back à Bush Falls dix-sept ans après lui avoir tourné le dos, une quête rédemptrice pas vraiment conscientisée au chevet du père, des amitiés et un amour de jeunesse à revisiter, autant de palliatifs assez classiques pour permettre à Joe de se ressourcer et de repartir sur l'autoroute de sa vie vers Manhattan, pourrait-on croire. Sauf que la vie est en travaux chez Joe, pour ne pas dire en attente d'esquisse. Sauf aussi qu'il n'est pas uniquement question de lui, mais du livre qu'il a écrit pour sa postérité glorieuse, au détriment de l'assentiment communautaire de Bush Falls. Un milk-shake en préambule, et surtout en pleine figure, lui remettra les idées en phase avec sa fiction autobiographique et vengeresse sur les autochtones, lesquels ont su se reconnaître dans son premier roman.

Avec sa verve ironique, son humour désespéré ou sa pose de loser inébranlable, Joe nous invite aujourd'hui à remonter le cours de son histoire entre jubilation et nostalgie avec Springsteen à la sono, sur le fil d'une prose fluide et singulièrement métaphorique, croustillante de personnages à vif et de dialogues à cru.

Un pur plaisir de lecture détente, mais pas que. On y trouve en plus une réflexion sur le sida ou l'homosexualité, des questions existentielles, mais aussi en sourdine les tribulations des écrivains, on s'interroge sur leur tentation à tomber dans l'exagération - voire la trahison des leurs, dès lors qu'ils s'auto-écrivent.



« Je suis d'abord touché par le geste de Dugan, puis furieux de m'être abaissé ne serait-ce que quelques secondes à éprouver de la gratitude envers lui – croit-il vraiment que cette seule attention, cet acte minuscule, effacera tout le reste?-, mais alors, je m'interroge : Est-ce si différent de ce que j'essaie de faire depuis mon retour aux Falls ? Et la réponse est : Oui, c'est différent, parce que Dugan n'est qu'un sale con, et je me souviens alors que j'en suis un moi aussi. »
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Le livre de Joe

Jeune , beau , riche et célèbre , Joe Goffman , heureux propriétaire dans les quartiers chicos de Manhattan , entre en scène .

La raison d'une telle réussite ? Un best-seller taillant en long , en large et en travers des costards sur mesure à l'ensemble des administrés de Bush Falls , Connecticut , qu'il côtoya alors qu'il était adolescent et pensait évoluer , à l'époque , dans un bien triste monde où étroitesse d'esprit , hypocrisie et bêtise crasse se volaient régulièrement la vedette .

Son objectif à long terme , poursuivre tranquillou sa petite vie d'aigri égoïste et vaniteux - pour ses défauts , on verra plus tard - sans jamais plus entendre parler de cette méprisable petite bourgade qu'il honnit encore et toujours . Appelé au chevet de son père malade et c'est un retour aux sources délicat qui s'annonce . Ambiance , ambiance...



Tropper se balade dans les couloirs du temps avec une facilité et un talent avérés .

Il est des auteurs qui vous alpaguent dès la première phrase . Tropper est de ceux-là . Une écriture qui vous titille le ciboulot instantanément . Des mots précis agencés de façon parfaite . Le juste vocable à sa juste place telle une petite musique qui vous berce de l'intro au final . Le mouvement est magistral .



Et comme le gars possède l'élégance d'y associer des images format 16/9e , le bonheur est total .

Le scénario est jubilatoire et touchant . Alternant savoureusement passé empreint , malgré tout , d'une certaine nostalgie , et présent épineux qu'il a créé de toute pièce et dans lequel Joe doit désormais se dépêtrer , Tropper convoque ainsi le temps qui passe , implacable , broyeur impitoyable des rêves les plus fous tout en suscitant , enfin , une réelle prise de conscience quant à ses véritables aspirations et une construction personnelle gage d'un équilibre enfin trouvé .

Ajoutez-y en fonds sonore quelques vieux tubes du " Boss " , chanteur vénéré de l'un des deux potes adolescents de Joe qui estimait qu'à chaque situation , on pouvait y accoler l'un de ses titres , et ce récit doux-amer frôle la perfection .



Le Livre de Joe : à dévorer partout , y compris dans un taxi...

http://www.youtube.com/watch?v=lrpXArn3hII
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C'est ici que l'on se quitte

C’est reparti pour un super Tropper où, comme souvent chez cet auteur que décidément j’affectionne sévère, l’on escorte un narrateur largué dans une "middle age crisis" carabinée.



Comme souvent aussi chez Tropper, un retour du héros au sein de sa famille et sur les traces de sa jeunesse inspire quelques réminiscences nostalgiques, voire indésirables, qui entraineront à leur tour moult épisodes tragi-comiques et situations burlesques.



Un opus peut-être moins barré et plus tendre que d’autres titres de l’auteur, mais tout aussi réjouissant question dérision et sens de la formule (voir citations à venir, on ne sait que choisir).



C’est peut-être ici que l’on se quitte Monsieur Tropper mais, tout peut arriver, je reviendrai sans doute, et avec bonheur.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Perte et fracas

Certes, le pitch a priori n’est pas joyeux : un jeune veuf éploré peine à se remettre de son deuil malgré les efforts de ses proches déterminés à le sortir du trou, fut-ce à grand renfort de péripéties aussi embarrassantes que fortuites.



Mais qu’on ne s’y fie pas, car Doug (le jeune veuf éploré qui peine à… tout ça tout ça), astrologiquement parlant, ce serait le genre scoumoune ascendant pas-de-cul à un point qui frise le désopilant comme dirait mon coiffeur (qui n’a toutefois rien à voir avec cette histoire).



Pour le résumé détaillé du bouquin faut aller voir ailleurs, je ne m’étendrai pas. Je confesse en revanche qu’il m’aura fallu vaillamment combattre l’envie de reproduire ici le texte intégral en une gigantesque citation babelienne, tant la prose irrésistible de Tropper m’a jovialisé l’humeur (d’ailleurs ça rime, il n’y a pas de hasard moi je dis).



Chez Tropper en général, et ici en particulier, l’on trouvera

- des personnages décalés,

- des situations absurdes,

- un sens de la formule qui désopile,

- tendresse, humour et dérision par paquets de douze.

Un genre de Marie-Sabine Roger, en mec et en américain, pour peu que l’on hasarde un rapprochement un chouille audacieux.



Quoi qu’il en soit et pour faire bref, si t’as le moral dans les chaussettes sache que Tropper c’est trop d’la boulette.




Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Perte et fracas

Zut, crotte, flûte ! J'avais tellement envie de me détendre avec un Jonathan Tropper - découvert il y a quelque temps avec "C'est ici que l'on se quitte", excellemment traduit par Carine Chichereau - que je n'ai pas fait gaffe que celui-ci était malheureusement traduit par Nathalie Peronny que j'avais déjà bien allumée dans ma critique de "Le Livre de Joe".

Celle-ci, sans doute persuadée de faire évoluer la langue française, persiste à nous assommer de ses barbarismes :

- Saloperie ! m'exclamé-je

- Jim ! l'appelé-je

- On est deux, approuvé-je

etc... etc...

Formulation, de mon point de vue, visuellement dérangeante et oralement inaudible.



Mais bon... j'ai tenté, cette fois-ci, de faire abstraction de mon agacement et me suis concentrée sur l'histoire. Et, comme à chaque fois, j'ai été cueillie par le style de Jonathan Tropper ; subtil mélange de dérision, de réalisme, d'ironie, de pudeur et de tendresse.

D'une histoire, somme toute assez banale, il nous fait un roman très agréable à lire avec des personnages hors du commun auxquels on s'attache et que l'on quitte avec regret.
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Le livre de Joe

Pour paraphraser une célèbre réplique de président : entre Jonathan et moi, c'est du sérieux ! Il publie: je lis ! Peut importe le sujet pourvu que j'ai l'ivresse... ( J'adore son style d'écriture).

Alors ici, c'est quoi le pitch? Joe Goffman est un écrivain cèlébre qui n'a publié qu'un seul bouquin, mais un best-seller . Adapté au cinéma , il racontait ses souvenirs de jeunesse dans sa petite ville de Bush Falls . Un roman qui étalait au grand jour les névroses de ses anciens amis et voisins , les bassesses , et toutes ces choses que les gens préfèrent garder pour eux .

Il habite un somptueux appartement à Manhattan et n'a pas de petite amie fixe.

Cela fait 17 ans qu'il n'a pas remis les pieds dans sa ville natale ; aussi ,quand son père tombe dans le coma et qu'il doit se rendre à son chevet , autant vous dire qu'il y est attendu avec des plumes et du goudron ...

C'est peut-être pour Joe , l'occasion de faire une petite introspection, une petite révision des 10 000, une psychothérapie en accéléré...



Je vous l'ai dit , entre Jonathan "et moi, c'est du sérieux" , alors quand au détour de ce merveilleux roman , je découvre qu'en plus ,il aime le Boss, alors moi je dis : Eh , Jonathan :"♫ qu'est ce que tu fais pour les vacances♫ ?...."

Oui , parce que ce roman est émaillé de paroles de chansons de Springsteen en plus, d'être merveilleusement écrit, de faire rire, pleurer, et réfléchir sur le sens de la vie...

Un roman qui donne envie de retourner vivre dans les années 80/90 et d'être "♫Born in the USA ♫"...









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C'est ici que l'on se quitte

Jonathan Tropper, depuis le temps que je vois passer des billets et que je me disais qu’il fallait qu’un jour blablabla, enfin vous savez ce que c’est, le billet de Lolokili m’a fait franchir le pas. Un mois après avoir eu la même démarche avec Kiki (Schwartzmann) j’ai rencontré Jojo parce que Jo n’attend pas (désolé…).



Alors Jojo, c’est pas que j’ai pas aimé mais c’était peut être pas le bon titre pour qu’une première rencontre se transforme en coup de foudre. Je te rassure tout de suite, j’adore ton écriture mais l’histoire…

A ta décharge, il y a beaucoup de ma faute parce que les histoires de famille, dans 99,99% des cas, je n’en ai strictement rien à faire et qu’en plus ce qui vient des Etats Unis me hérisse le poil dans bien des cas. Non je suis pas famille du tout ni adepte des « maîtres » du monde, alors les deux réunis dans tes pages ça m’a vite fait flipper.



« C’est ici que l’on se quitte », ce sont les histoires de cul d’une famille Américaine, enfin quand je dis famille je parle de cette hypocrisie qui fait se retrouver les gens à dates fixes et à s’aimer sous prétexte qu’ils sont originaires d’un même coup de rein lointain.

Bref, chez les Foxman il aura fallu la mort du père pour que les quatre enfants soient enfin réunis... et ça va saigner.

J’ai lu dans le billet de Marina que le bouquin avait été adapté au cinéma, ce qui ne m’étonne pas car pendant toute la lecture j’ai imaginé Hugh Grant dans la comédie sentimentale qu’est en fait ce bouquin.

Donc en résumé, vu comme ça, je suis pas trop fan mais…

Mais il y a le ton du bouquin et là où je commençais à me dire que l’affreux Jojo allait me gonfler, il a sorti son Kiki (non non, oubliez, vous avez l’esprit vraiment tordu et que la dessus nos avis divergent même si ça fait beaucoup) et ce ton qu’ils ont en commun. Moins corrosif que Schartzmann mais ça tire (si je peux dire) à vue dans tous les sens. Et là, j’aime plus que bien.

Drôle, rythmé, mais...



Histoire sans aucun intérêt mais terriblement bien racontée et comme c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut le taire, c’est pas ici que l’on se quitte Jojo. « Tout peut arriver », ça sera notre prochaine rencontre même si tu vas intégrer l’étagère file d’attente.

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Une dernière chose avant de partir

Silver a connu la gloire et l'amour. Mais aujourd'hui, à 44 ans, il ne lui reste presque rien de tout cela. Sa femme, Denise, qui a obtenu le divorce il y a maintenant 7 ans et 4 mois (à peu près), et dont il semble encore épris, va se remarier avec Rich, un brillant médecin. Il y a 8 ans, son groupe s'est disloqué après un seul album et un unique tube qui a fait d'eux des rocks stars le temps d'un été. Un succès qui, aujourd'hui, lui permet de vivre de ses royalties. En plus de son don de sperme hebdomadaire! Il est le père, le géniteur pour être plus précis, d'une fille, Casey, aujourd'hui âgée de 18 ans, qu'il ne voit quasiment plus. Et il habite une résidence pour hommes divorcés, à Los Angeles, Le Versailles, où il passe le plus clair de son temps à mater les petites étudiantes en compagnie de ses comparses, Jack et Oliver, tout aussi paumés que lui. Sa vie va quelque peu prendre un tournant le jour où Casey vient lui annoncer qu'elle est enceinte, et ce uniquement parce qu'elle a moins de scrupules à le décevoir lui, plutôt que sa mère. Comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, Silver va être victime d'un malaise suite auquel on va lui diagnostiquer une déchirure aortique. En somme, il va mourir rapidement s'il ne subit pas une opération qui peut le sauver...



Jonathan Tropper met au devant de la scène cet ancien batteur, Silver, qui de bourdes en mauvais choix en passant par des conneries, va se retrouver tout seul, ou presque, dans cet établissement pour hommes divorcés ou ruinés par une pension alimentaire. Silver, qui a le sentiment d'avoir foiré sa vie en long, en large et en travers, va faire un choix surprenant et contestable aux yeux de sa famille. Car, ce qu'il souhaite avant tout, c'est réparer certaines erreurs auprès de siens. Pour ce faire, Jonathan Tropper nous a dépeint une galerie de personnages farfelus, truculents et terriblement attachants, que ce soit Silver; ses amis, Jack et Oliver, tout aussi paumés; Casey, sa fille tombée enceinte par accident; ses parents ou encore son ex-femme. L'auteur traite intelligemment, avec humour et légèreté, des sujets plus ou moins graves, tels que l'amour, la mort, les relations familiales ou la vie. L'on rit, l'on sourit et l'on s'émeut devant ces situations à la fois cocasses, douloureuses, touchantes ou bouleversantes. Truffé de bons mots et de dialogues savoureux, ce roman doux-amer fait la part belle à ces petits riens du quotidien.
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C'est ici que l'on se quitte

J'étais un peu dépitée quand j'ai terminé toute la bibliographie d'Arnaud Le Guilcher... Quel auteur allait m'apporter cet espace d'humour et d'évasion dont j'ai tant besoin en ce moment ? C'est alors que Lolokili (ma binôme Muppet Shovv) m'a soufflé : "Essaie Jonathan Tropper, ça pourrait te plaire".

Lolokili-dit, Iboo-fit (I-bouffie, jeu de mots, maître Cappelo ;) )



J'ai vraiment beaucoup, beaucoup, aimé ce roman. Tout y est pour me plaire : l'humour, l'autodérision, l'ironie, la pudeur des sentiments. On se reconnaît aisément dans cette fine analyse des comportements sociaux et affectifs humains. L'auteur met le doigt sur nos travers, nos renoncements, notre entêtement, nos faux-semblants. Aucune pesanteur, même dans l'émotion ; Tropper glisse, il n'appuie pas.



J'ajouterais un point essentiel à mon appréciation : l'excellent travail de la traductrice, Carine Chichereau, qui a parfaitement respecté et su retranscrire l'esprit et la plume de l'auteur.

Et, si j'apporte cette précision c'est parce que, tellement emballée par cette découverte, je suis en train de lire un autre roman de Tropper, "Le livre de Joe", traduit par une autre personne, et je n'y retrouve pas cette patte qui m'avait tant séduite. Cette autre traductrice en a fait un truc plan-plan, impersonnel, sans sel.

Mais j'y reviendrai dans ma prochaine critique...



Quoiqu'il en soit, pour celui-ci, c'est un sans faute et un 5/5 bien mérité.
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Tout peut arriver

Si votre quotidien n’est plus qu’un magma nauséeux, si vous ne vivez plus qu’à demi, si votre vie s’enlise, lisez « Tout peut arriver », et ça ira mieux !

Le héros, Zach, est un trentenaire qui ne pensait vivre que comme cela, et puis tout à coup, les choses s’emballent, et il est obligé d’agir, après avoir réagi.



Sa profession ? Il est intermédiaire dans une société commerciale dont le but est justement de faire le lien entre clients et producteurs. Donc, il fait le tampon, ou l’éponge si vous préférez. Très valorisant...

Sa famille ? Son père a abandonné depuis longtemps sa femme et ses enfants (il a 2 frères célibataires) qui ont la haine envers lui et se sont reconstruits tant bien que mal.

Ses amours ? Il est aimé de Hope, une jeune femme riche au plan de carrière et de vie super bien défini ; en plus, elle est belle, séduisante, et tout et tout...Et ils vont se fiancer très très prochainement. Mais le problème, c’est qu’il est secrètement et profondément amoureux de Tamara, la jeune veuve de son meilleur ami, mort dans un accident de voiture 2 ans auparavant.

Ses amis ? Raël mort, il ne reste que Jed, riche à milliards, beau comme un dieu, fils à papa nonchalant et parasite, mais qui partage sa superbe maison avec Zach.



Bref : une vie pas folichonne, où tout le monde essaie de sauver les apparences et où lui, surtout, ne fait rien pour sortir de l’engrenage de l’inertie.

Et puis cet engrenage, justement, va se gripper, grâce à 2 petits grains de sable :

- Le premier, c’est qu’il se découvre du sang dans les urines un jour au matin, et doit aller en urgence chez l’urologue. Tests, biopsie...L’angoisse monte.

- Le second, c’est l’arrivée franc-battant et tout à fait inattendue de son...père.



2 grains de sable, 2 « éléments déclencheurs » comme on dit à l’école, qui vont provoquer une cascade d’évènements. Au moins, on ne peut pas dire que la vie reste monotone.

Le tout expliqué avec l’humour ravageur de Jonathan Tropper et en même temps sa finesse psychologique, qui met toujours le doigt là où ça grince, là où ça fait mal. Et cerise sur le gâteau, emballé dans un style particulièrement convaincant, sans niaiserie, sans fadeur aucune, intégrant des images expressives et originales.

Malgré quelques petits moments (rares) où la pression retombait et une bagarre de trop, j’ai passé un super bon moment, et j’en redemande ! Jonathan Tropper, j’en suis fan !

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Tout peut arriver

Un peu agacée, je l'avoue, par Zach, le personnage principal qui passe son temps (et le nôtre) à se retourner le cerveau avec ses petites crises existentielles. Ses "Je veux ; je ne veux plus ; je ne sais pas si je veux ; je ne sais pas si je ne veux plus ; qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle "étagère" ?" génèrent un délayage et une redondance passablement assommants.



Cela étant, je me fais la remarque que ce genre de ressenti sur mes lectures est assez récurant ces derniers temps. Sachant que mon temps est compté, je ne prends plus le temps de prendre mon temps et me montre, sans nul doute, par trop impatiente.



Par contre, j'ai trouvé le personnage de Norm, le père, tout à fait intéressant, très original et fort bien dépeint. Il est aussi inconvenant et inattendu qu'il est pathétique et méprisable. De mon point de vue, c'est lui qui fait tout l'intérêt du roman.



Une chose est certaine : ce livre n'est pas le meilleur de J. Tropper.
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Le livre de Joe

Qui voudrait retourner sur les lieux de son méfait pour prêter le flanc aux personnes lésées ? Joe !



Enfin, il faut dire qu’il n’est pas revenu à Bush Falls, le « bled du Connecticut » où il a grandi, de son plein gré : son frère (qu’il n’a vu que très rarement depuis 17 ans) lui téléphone pour lui annoncer que leur père (qu’il n’a plus vu depuis 17 ans) a eu une attaque.

Donc, obligé d’aller à Bush Falls (qu’il n’a plus vu depuis 17 ans) et de revoir ses anciens « camarades » de lycée (qu’il n’a plus vus depuis 17 ans) qui lui manifestent leur hostilité, évidemment.

Evidemment ?

Evidemment !

Joe a écrit un livre dans lequel il a déversé toutes ses rancoeurs vis-à-vis de son adolescence et des gens qu’il a côtoyés, des évènements qui l’ont marqué. Rancoeurs mais aussi révélations croustillantes. Alors, c’est normal que « les gens » se vengent, chacun à sa façon. Car en plus, Joe est devenu riche à cause de ce fameux déballage.

Donc : retour aux sources, passage à tabac de multiples façons, mais expérience psychologique intense car les contacts renoués avec certaines personnes (qu’il n’a plus vues depuis etc.) dont les membres de l’équipe de basket du lycée local - chacun sait que le Sport en Amérique est roi! - , son ex -petite amie, et son ex-meilleur ami (qu’il n’a plus vu etc.) sont complexes et remuent en lui une vague de souvenirs pour le moins ...difficiles.



Les relations père-fils, les relations entre frères, l’homosexualité et le sida, la mort... sont les thèmes récurrents de ce roman comme toujours très caustique. Jonathan Tropper a l’art de trouver dans chaque situation son côté vaudevillesque/piquant/risible/saugrenu/tragi-comique/caricatural/burlesque (cochez le mot de votre choix), y compris et surtout lorsqu’il s’agit de thèmes graves. Le roman est un peu lent à démarrer, la fin qui n’en finit pas est un peu trop sirupeuse à mon goût (ce qui m’étonne de la part de cet auteur, mais peut-être est-ce une farce qu’il a voulu nous faire ?), et tout aficionado de Tropper reconnaitra sans peine ses petites manies, mais mon impression générale est positive, comme d’habitude.



Je terminerai par une citation qui résume à elle seule le climat de cette histoire prenante :

« Etre gay, c’est comme de suivre un cours accéléré sur la nature humaine. Votre premier contact avec la face cachée et peu reluisante des conventions sociales ».



Amérique toute-puissante, pour le Sport et contre le Mal, tiens-toi à carreau ! Jonathan Tropper te bouscule sans honte et sans gêne. Pour notre plus grand plaisir!



(Merci à Canel pour cette lecture commune qui a été un partage bien amusant)

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