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Citations de Joseph Boyden (375)


tu comprends,Sue, métisse, ça veut dire que tu as le cul entre deux chaises.
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Mais le rhum est une arme aussi rusée que puissante : j'ai passé ma vie à la regarder noyer mon peuple.
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Les Indiens leur ont fait quelques présents en retour. Le jeu de la crosse, les cheveux longs. Le maïs, les calumets de la paix. Des noms, pour leurs équipes de base-ball. Les pow-wows et Tonto. Un destin pour Custer. Des terres. Beaucoup de terres. Thanksgiving .

Mais les présents dont on ne parle jamais : ce sont ceux-là qui comptent
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Ce qui est arrivé dans le passé ne peut pas demeurer dans le passé, tout comme le futur se situe toujours à un souffle devant. Le plus important, c'est le présent, dit Aataentsic. On ne peut pas perdre l'orenda, seulement l'égarer. Le passé et le futur sont le présent.
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À nouveau, j'inspire, j'expire, plus rien n'existe que le bruit de mon souffle dans ma tête, j'enfonce la détente et le soldat part à la renverse dans un crachat de rouge.
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Il y a toutes sortes de choses, dans la nature, qui ne sont ni bonnes ni mauvaises : les orages, le soleil, la foudre, les bêtes. Il y a beaucoup de forces neutres ; mais quand elles tombent dans certaines mains, elles peuvent devenir bonnes ou mauvaises. Cela dépend de qui les manipule. Le chien qu'on dresse peut être gentil ou méchant.
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Il sait que ses critiques passent comme des nuages sur l'esprit ensoleillé de papa.

La marche de l'Ours, p.99
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Sa mère lui avait appris une astuce. Pour se rappeler ce qu'on a sur le bout de la langue, disait-elle, il ne faut jamais forcer la mémoire, car il n'y a pas grand chose de bon qui nous vient de la force. Oublie ce que tu veux te rappeler : le souvenir se sentira seul et reviendra de lui-même.
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C'était un ours d'hiver, amaigri par le sommeil; et les chairs, malgré son jeune âge, étaient déjà dures. Mais nous avions faim.
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Je vivais ma quatorzième année, cet âge où la vérité du monde commence à se dévoiler, mais où l'on n'a encore que les mots de l'enfance, qui sont impuissants à la décrire.
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« Il n’est plus vraiment de ce monde ; et celui qui est déjà mort en lui tire l’autre par la manche. » (Page 367)
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Joseph Boyden
Elijah prétend qu’il marche avec un pied dans ce monde, un pied fermement campé dans l’autre. Il dit que c’est comme s’il se regardait d’en haut, d’où il voit même un peu plus loin, dans l’avenir.
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"Une violente tempête approche, dit-elle en chuchotant. Elle arrive. La plupart le savent, je suppose, mais ils préfèrent ne pas le savoir. Pourtant, elle sera bientôt là."[...]
"Ils se voilent la face parce qu'ils ne croient pas pouvoir emprunter un autre chemin que celui sur le quel ils se sont engagés. Ils s'imaginent que la rivière coule en ligne droite."[...]
"Aucune rivière ne coule en ligne droite. Et nous devons parfois nous représenter ce qu'il y a au-delà afin de prendre le paysage en considération."[...]
"Tu sembles désorientée. Je vais être plus claire : nous sommes tous tellement pressés de vivre notre vie, tu ne crois pas ? Mettons que nous descendons une rivière sur laquelle nous n'aurions jamais navigué. S'il y a des signes indiquant la présence de rapides, n'est-il pas sage d'amarrer le canoë, de tendre l'oreille puis de longer la berge pour voir ce qu'il en est au débouché du méandre ?"[...]
"Ou bien est-il sage de continuer à pagayer en dépit du courant devenu plus fort, preuve qu'il y a peut-être du danger devant ? La réponse est simple, non ?"
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Après avoir parlé à d'autres êtres humains, l'idée de n'avoir plus que moi-même pour interlocuteur me démoralisait.
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Evoquer [la mémoire de Gilberto] ne ferait qu'inviter la tristesse et la tristesse, par ici, monte aussi vite dans les tranchées, jusqu'à tout noyer.
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Ça m'est égal : je ne vais pas m'inquiéter de ce que je ne peux pas maîtriser.
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Avant l'arrivée des Corbeaux, nous avions la magie, l’Orenda. Nous n’en avions jamais douté avant que leurs serres n’agrippent pour la première fois nos branches et que leurs becs ne picorent pour la première fois notre terre.
La plupart d’entre nous admettront que la rapidité avec laquelle les Corbeaux se sont adaptés nous a stupéfiés. Quand on s'endort le soir en riant, il est difficile de se réveiller au soleil en pleurant. Mais il ne s’agit pas seulement de tristesse, ni de pitié ou de responsabilité. Nous sommes tous le produit de nos besoins de même que de nos défauts.
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Le changement,ce n'est pas toujours devenir différent, mais souvent devenir,
chaque jour,un peu plus soi-même .
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Nous menons tous nos propres guerres, des guerres pour lesquelles nous serons jugés. Certaines, nous les menons dans les forêts proches de chez nous, d’autres dans des jungles lointaines ou dans de distants déserts brûlants. Nous menons tous nos propres guerres, aussi vaut-il peut-être mieux ne pas juger, car il est rare que nous sachions pourquoi nous nous battons avec autant de sauvagerie.
Voyez comment Aataenstics, assise près du feu à côté de nous, réagit à ce qu’elle voit. Nous aussi nous allons regarder. Nous ne pouvons pas détourner les yeux.
En temps de guerre, et surtout après les désastres de la guerre, la question soulevée est celle que chacun de nous doit se poser : Comment peut-on continuer alors que tout ce qu’on aime n’est plus ?
A moins que la question ne soit la suivant e : Quel rôle ai-je joué dans les troubles qui ont éclaté autour de moi ?
Ou celle-ci : Reverrai-je ceux que j’aime ?
Pour ceux qui sont animés de pus grandes ambitions, c’est peut-être : Si la victoire se mesure d’une certaine façon, comment doit-on mesurer la défaite ?
Aataentsic, les yeux pétillants, nous regarde discuter ainsi autour du feu cependant que nos propres yeux sont attirés par ce qui se déroule en bas parmi les humains.
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Ce n'est pas un histoire heureuse, mais quelque chose me pousse à la dire : il y a dedans une vérité que Xavier doit entendre. Sans doute vaut-il mieux qu'il l'entende en dormant ; que la médecine du conte passe en lui à son insu.
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