Kanoko Sakurakouji

Dans le quartier des plaisirs de Yoshiwara, Akane, depuis la maison de geisha où elle a été vendue cherche toujours à élucider le meurtre de ses parents tout en prenant en compte les dures réalités (rivalités, mesquineries en tout genre, etc) de la vie des filles en maison de geisha.



Si j'ai eu la curiosité de poursuivre cette lecture c'est bien plus pour le côté historique que pour la petite amourette improbable entre les personnages un peu caricaturés. Si sur le premier point je ne suis pas déçue, et que l'aspect recherche de la vérité est sympathique, en revanche les passages à l'eau de rose m'ont un peu agacée...



Je pense quand même que je pousserai la curiosité vers le tome suivant.

Après le meurtre de ses parents, Akane est contrainte d'intégrer une maison de plaisirs pour y être apprentie. Une épreuve d'autant plus difficile qu'Akane est issue de la noblesse militaire, une caste privilégiée sous cette ère d'Edo.

Puis Sôsuke, un jeune homme, sous des dehors aussi séduisants qu'arrogants s'intéresse de très prêt à la jeune Akane au point de dépenser des sommes conséquentes pour l'apprentie oïran. Mais il semblerait que les motivations du jeune Sôsuke ne soient pas purement esthétiques ou luxurieux.



Attention méga surprise ! Pour la non adepte des shôjo que je suis, je dois avouer que je n'ai pas poussé de soupirs en découvrant le personnage de cette histoire qui, par ailleurs, sait faire preuve de caractère et de détermination. Bien sûr, j'ai été charmée par l'atmosphère historique du récit, les arrières-plans et les reconstituions minutieuses des costumes ajoutant du charme à l'ambiance globale. Et présenter l'intrigue comme une énigme quasi policière avec des secrets à percer sur les passés des personnages et des personnages un peu trop voyeurs pour être lisses m'a même donner la curiosité de découvrir la suite !

Ce troisième tome s'inscrit dans la lignée du précédent dans la mesure où la Mangala continue de distiller la romance entre les deux personnages principaux et fait passer "l'enquête" sur le présumé meurtre des parents d'Akane à un simple motif qui reste en arrière-plan histoire de ne pas l'oublier.

De ce point de vue, on ne peut pas dire que cet épisode m'a passionnée. Mais , en contrepartie, les mises en scène qui permettent d'en apprendre davantage sur les courtisanes et les geishas à l'époque d'Edo sauve un peu l'affaire.

On continue à suivre Akane et Sôsuke. L'apprentie geisha et le fils de riche qui l'a achetée et (comble de la romance) s'est épris d'elle et est prêt à tout pour lui plaire et lui prouver qu'il peut être un homme bien pour elle.



L'enquête pour retrouver les meurtriers des parents d'Akane est vraiment plus qu'anecdotique dans ce tome. Sôsuke évoque certes un énigmatique livres de comptes qui aurait disparu, mais il est vite oublié au profit de la relation des deux jeunes.



Certes, puisque la romance est loin d'être ma tasse de thé, j'avoue m'être un peu ennuyée avec cette lecture (mais encore une fois, il faut bien garder en tête que le public visé est avant tout féru de romance - contraient à moi donc). Heureusement, on continue à apprendre des choses intéressantes sur la période d'Edo que ce soit au niveau des usages, des vêtements, du langage ou des relations entre hommes et femmes. C'est d'ailleurs ce qui continue de m'accrocher et me permet de supporter cette histoire d'amour que je trouve pleine de clichés (qu'on trouve aussi dans le Harlequins et compagnie ou dans la littérature classique, la preuve que ces idées ont la vie dure) où la fille est une gentille prude passive et effrayée par les sentiments alors que l'homme est un conquérant, preu chevalier à l'âme noble prêt à sacrifier ses élans biologiques pour ne pas froisser ou pire perdre sa belle. Mais de tels sacrifices amènent quand même à se mettre dans des schémas de relations toxiques que la jeune femme accepte volontiers aussi, en se culpabilisant au passage, pour là aussi être sûre de garder le bellâtre pas trop loin d'elle.



Ok, je me moque, c'est peut-être pas sympa, j'espère que personne ne se sentira offensé (e), mon but n'étant pas de dénigrer ceux qui aiment (à titre personnel ça ne me gêne pas), je ne fais qu'exprimer un avis parmi bien d'autres.

Une question a toujours été présente entre Misao et Kyo. Coucher ou ne pas coucher ?

Kyo avait pris sa décision et ne voulait prendre aucun risque pour Misao.

Seulement, l'auteure a trouvé le moyen de remettre cette idée au goût du jour.



Un tome intéressant pour nos deux amoureux car il signe un véritable tournant dans leur relation.

Ce tome commençait mal pour notre petit couple.

Un prince, incarnation du dragon, demande à Kyo de faire l'amour avec sa sœur afin de la sauver.

Pour ma part, je trouve cela un peu tiré par les cheveux.

L'auteure voulait vraiment trouvé une nouvelle idée pour rendre jalouse Misao.

Et comme on pouvait s'y attendre, ça fonctionne.



Malgré un début qui semble être un nouveau problème pour nos amoureux, j'ai trouvé ce tome un peu plus léger, centré sur la relation entre Kyo et Misao et sur leur grand dilemme, coucher ou ne pas coucher.

Un shojo très légèrement pimenté mais surtout particulièrement bien dessiné. Je trouve le trait à la fois très "kawai" et extrêmement sensuel. Le choix des poses des personnages est très réfléchi et magnifiquement rendu. Il y a dans les shojos en général et dans celui-ci en particulier un certain art pour faire monter la tension au travers de simples images, toujours chastes, mais qui en disent long...

Le thème de la prostitution est abordé avec douceur et tact. Au final on a presque l'impression qu'il s'agit de geishas plutôt que de courtisanes.

L'histoire laisse plein de suspense à ce stade. On n'a pas toutes clefs en tant que lecteur. C'est intriguant. J'ai hâte de découvrir la suite.

On sent que la fin se rapproche, certains mystères sont lever et l'ennemi avance de nouveau ses pions, poussant notre héroïne dans les méandres du doute et de la suspicion....

J'ai hâte de découvrir les conclusions de l'histoire, mais en même temps j’appréhende un peu....Heureusement il reste encore 3 tomes....

Après avoir laissé Emiru entre les mains de nos deux charmants commerçants d’encens des âmes, j’avais hâte de découvrir la suite et fin de cette trilogie.



Une belle histoire qui se termine



Les dessins ont continué à m’enchanter encore dans ce dernier tome et les sentiments que se découvre Emiru nous entraînent avec elle dans les affres de l’indécision et surtout de la nouveauté.

La suite de ma chronique sur le lien suivant:
Lien : https://songedunenuitdete.co..

Comme je le redoutais dans le tome 1, l'auteure reste dans le même schéma.

Cette pauvre Misao qui n'écoute pas les conseils de Kyo et qui se retrouve à deux doigts de se faire tuer ou violer.

Bien heureusement pour elle, son ange noir arrive toujours in extremis pour la sauver.



Je faisais part de ma peur que cela devienne lassant.

Et bien, force est de constater que non.



J'ai dévoré ce tome de bout en bout, touchée par les élans amoureux de nos deux tourtereaux et prise dans l'élan de l'intrigue.



L'histoire amoureuse aurait pu tourner en rond pendant plusieurs tomes, mais ce n'est pas le cas.

La relation entre Kyo et Misao évolue tranquillement pour notre plus grand plaisir.

C'est un tome très triste, j'ai même versé quelques larmes. Il faut dire que c'est très poignant ce qui est censé arriver à Misao. On s'est attaché à elle, alors de savoir ce qu'il va peut-être lui arrivé, c'est déchirant.



J'espère qu'ils vont trouver une solution adéquate et que tout va bien se terminer. Je n'aime vraiment pas les fins tristes, comme celle qui semble se profiler, donc je croise les doigts.

Après deux ans, je continue ce manga. Il a fallu que je me replonge dans le scénario et que je m'habitue de nouveau aux personnages mais une fois fait, j'ai bien aimé ce tome.



Ce n'est pas de tout repos pour nos deux tourtereaux mais comme d'habitude ils affrontent les dangers main dans la main. Leur amour est fort et Misao commence à amorcer un changement dans ce tome. Elle devient un petit peu plus sûre d'elle ainsi que de ces sentiments. Ça fait du bien.

Encore un très joli tome qui donne envie de voir où nous mènera l'auteure.

J'ai apprécié en découvrir un peu plus sur les origines de la passion de Sosuke pour Akane. C'était un beau chapitre.

Les intrigue politiques, plus présentes cette fois, donnent du rythme et permettent à l'intrigue de ne pas être redondante. Dommage cependant qu'il faille s'accrocher pour comprendre : les infos arrivent au compte goutte dans la saga et il faut se souvenir de chaque petit morceau ainsi que des différents noms et implications. Pas toujours simple. Mais ça reste une belle série avec une jolie histoire d'amour.

Je suis véritablement passionnée par cette série. J'adore le trait de l'auteure et l'histoire en elle même. Alors évidemment, pour notre époque, c'est un peu limite : une histoire de prostitution avec une jeune apprentie de 15 ans et un gars de 24 (si je me souviens bien) qui lui court derrière (pour grossir le trait). Mais c' est présenté avec tellement de douceur, de subtilité, d'émotions et surtout dans un contexte historique bien expliqué et développé que ça fonctionne !

Ensuite il y a le mélange entre une intrigue amoureuse et une intrigue presque politique, c'est très bien rendu.

Enfin, j'apprécie que l'histoire se déroule sans perdre trop de temps. Je ne suis qu'au troisième tome et pourtant ça avance bien.

On n'est pas ici dans un shojo plus classique où on attend le tome 7 pour qu'ils se tiennent la main (même si j'ai un faible pour ces histoires là aussi).

L'amour entre une humaine et un être surnaturel: le shojo dans toute sa splendeur ... ou sa décadence car tout est finalement une question de point de vue.



Cela se laisse lire avec un beau dessin tout mignon et un rythme mou du genou. On devine aisément l'intrigue qui s'étiole sur différents tomes assez vides. Néanmoins, un univers de yokaï assez bien développé. On sent que la mangaka a un petit grain de folie (voir ses commentaires qu'elle parsème sur son oeuvre).



Un très grand succès commercial au Japon ce qui explique le nombre de tomes. En France, une entrée assez discrète mais une parution dans son intégralité. Une romance que l'on peut trouver touchante mais tellement convenue.

Un manga au graphisme très fin et épuré où il n'y a pas besoin de dialogue mais seulement la force du dessin pour exprimer ce que les personnages ressent les uns envers les autres.

Emiru est un jeune fille qui vit avec son grand-père dans un petit village où elle est rejetée par ses voisins. A la mort de ce dernier, Emiru doit pour un morceau de bois à une boutique d'encens tenue par deux frères, Haru et Ari. Ce bois de santal appelé "l'encens des âmes" est très spécial car il permet de communiquer avec les disparus.

Une belle histoire toute en douceur et teintée d'humour !

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