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Critiques de Karin Fossum (87)
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De verduistering

++++++++++ L’ ECLIPSE ++++++++++



De la reine du thriller norvégien, Karin Fossum, née en 1954 à Sandefjord, j’ai lu au fil des années 13 livres et celui que j’ai aimé le plus est sûrement "La mort indienne" que j’ai commenté ici le mois même de mon adhésion à Babelio, en mars 2017.



Son dernier policier dans la collection autour du commissaire Konrad Sejer sorti fin 2018 à Oslo, n’est pas encore disponible en version française, mais sera vraisemblablement traduit en notre langue par les bons soins de l’éditeur Hachette, qui a racheté la maison d’édition Jean-Claude Lattès, qui avait publié plusieurs policiers de Fossum.

Le titre en original norvégien est : "Formørkelsen".



Le 4 août à 7h48, le bébé Elias, 15 mois et 11 kg, tombe du balcon du 6ème étage de l’Hôtel Annabelle à Ellevåg en Norvège. Ses parents y avaient loué une chambre pour discuter des modalités de leur divorce.



Le commissaire Konrad Sejer est chargé de l’enquête de cette mort affreuse.

Le père Miele Madani, 42 ans, un grutier d’origine serbe, accuse son épouse Sylvi Roos, 30 ans et coiffeuse de son état, d’avoir tué le bébé pendant qu’il dormait, peut-être même sous l’influence d’alcool dont elle abuse fréquemment.

La mère, en revanche, accuse son mari d’avoir jeté le petit Elias par le balcon parce qu’il souffre d’une maladie mentale et craignait que Sylvi allât obtenir la garde de l’enfant.



Pour Sejer et son assistant, le jeune inspecteur Jacob Skarre, il s’agit d’une enquête pénible. Un des parents ment et est le meurtrier. Mais lequel des 2 ?



Ni les interrogatoires des suspects, ni les recherches de l’endroit et du voisinage ne donnent le moindre résultat concret, aussi bien que Sylvi et Miele doivent être relâchés.



Konrad Sejer est scandalisé, mais se console dans une certaine mesure par l’idée d’une action de vengeance entre époux libérés, qui permettra à la justice finalement de punir le responsable de cet horrible crime.



Et notre brave commissaire a raison. À peine libérés, les ex-parents du bébé Elias se déchirent dans des actions de vengeance destructrices. L’être humain étonnera toujours le monde par sa richesse d’imagination lorsqu’il s’agit de nuire à son prochain, comme vous allez pouvoir le constater ...



Il est indéniable que la doyenne du policier norvégien dispose, du haut de ses 67 ans, d’un esprit inventif diabolique.

En bonne connaissance de la psyché humaine, Karin Fossum réussit cependant toujours l’exploit de nous présenter des personnages authentiques et véridiques.



Le dénouement est imprévisible, à moins d’avoir une tournure d’esprit aussi singulier que notre experte du grand nord.

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L'oeil d'Eve



L'autrice, Karin Fossum, avec ce premier titre écrit en 1995, L'oeil d'Ève a créé un beau personnage de policier. L'inspecteur Sejer. Un homme humain, chaleureux, empathique, sans travers particuliers, ce qui nous change des policiers qui trainent moult casseroles. Plein de compassion Sejer s'inquiète des proches des victimes, de ceux qui restent, des enfants, des vivants.

Ève c'est la peintre, divorcée, ramant pour arriver à payer les factures, c'est aussi un regard différent sur la vie et les gens. Marie, c’est l’amie d'enfance d’Ève, retrouvée après plus de 20 ans de séparation. Marie c'est une vision bien éloignée de celle d’Ève, de la vie et de son monde. Ève et Marie, des regards féminins pluriels.

On retrouve donc au tout début, le corps d'un homme dans le fleuve. Puis Marie assassinée. Y a-t-il un lien entre les deux meurtres? Sejer s'efforcera de reconstituer les derniers moments de chacun. Patiemment, doucement, avec attention, sans vaine précipitation. L'enquête policière est toujours en fond de scène mais on la quitte souvent pour revenir aux personnages. Karin Fossum n'hésite pas à analyser les questions sociales de l'époque. La psychologie de ses personnages est loin d'être surfaite et les dialogues sont plus qu'intéressants. Un sujet sombre traité sobrement, une intrigue menée tout en finesse, vraiment, une lecture qui donne envie de revenir en Norvège avec Karin Fossum.

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Secondes noires

Stress immédiat pour le lecteur, contaminé par celui de l'entourage d'Ida. Cette jolie fillette de dix ans est partie à vélo acheter sa revue préférée et des bonbons, elle en avait pour vingt minutes maximum, elle ne revient pas. Les minutes, les heures, les jours passent dans une attente angoissée de la part de ses proches. L'inspecteur divisionnaire Sejer se lance sur l'enquête, accompagné de Skarre.



Chaque ouvrage de cette brillante série offre une intrigue complètement nouvelle, différente des précédentes. En revanche, on aime y retrouver ce qui fait la richesse des thrillers de Karin Fossum : un récit d'emblée captivant, une analyse subtile des personnages, l'art de Sejer pour interroger patiemment et habilement les témoins, un imbroglio entre suspects et coupable(s), sans pour autant que l'on soit perdu une seconde, ni que le dénouement soit rocambolesque... Et surtout, à chaque fois, il s'agit de problèmes de gens ordinaires qui, un jour, dérapent ou sont victimes d'un malheureux concours de circonstances - ce qui rend l'ensemble crédible, mais également effrayant pour le lecteur qui peut s'identifier à l'un ou l'autre des protagonistes.



Une excellente série de polars/thrillers psychologiques. Il me reste le dernier opus paru à découvrir : 'L'enfer commence maintenant'...



PS : Evitez la 4e de couv, qui raconte un peu n'importe quoi et dévoile des pistes...
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Ne te retourne pas !

Dans ce polar nous découvrons le mode de vie d'une communauté villageoise qui semble solidaire. Mais après la découverte du corps sans vie d'une jeune fille appréciée de tous (Annie Holland), l'inspecteur Sejer et son collègue Skarre vont s'immiscer dans le quotidien, la vie et le passé des membres de cette communauté pour tenter de reconstituer le puzzle de cette affaire.

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Ne te retourne pas !

Si vous avez lu et apprécié d'autres ouvrages de la Norvégienne Karin Fossum (cf. 'La mort indienne'), vous retrouverez avec plaisir le duo d'inspecteurs placides, Sejer et Karlsen. Ils enquêtent cette fois autour d'une petite fille de six ans, d'un adulte trisomique, du mystérieux passager d'un bolide gris-vert (ou rouge ?) et d'une jeune joggeuse.



Malgré l'ambiance macabre - il y a bien évidemment un cadavre - l'atmosphère est toujours aussi sereine : pas de précipitation, d'action à outrance, de rebondissements spectaculaires. L'auteur prend son temps, tout son petit monde (restreint) est calme et pourtant le lecteur ne s'ennuie pas. Voilà un style de polar que j'affectionne particulièrement et qui rappelle certains auteurs nordiques comme Camilla Läckberg, Mari Jungstedt : on savoure la lente mise en confiance des témoins interrogés, la pertinence des dialogues pour trouver LE petit détail qui fera tilt. Et le petit plus ici : on ne s'encombre pas des problèmes familiaux et/ou conjugaux des enquêteurs.

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Le diable tient la chandelle

Deux grands ados, amis depuis l'enfance, désoeuvrés, glandouilleurs qui donnent dans la petite délinquance pour quelques dizaines de couronnes (10 couronnes = 1,20 euros). L'un d'eux, visiblement sur le fil du rasoir, bascule et dérape : "ce qui tictaquait en lui a fini par exploser" (p. 166)



Chez Karin Fossum, pas de crime prémédité, jamais de serial killers traumatisés par une mère castratrice, pas de meurtriers sadiques non plus. On a affaire à des individus ordinaires, juste un peu paumés parfois, poussés à tuer par un malheureux hasard de circonstances.



Ce quatrième opus de la série autour du commissaire Sejer reste dans cette lignée. La voix du coupable (pleine de bon sens) alterne avec le récit des pérégrinations des deux garçons et l'avancée de l'enquête. C'est ainsi que le lecteur perçoit petit à petit l'ampleur du drame.



Trois des multiples atouts de cette série :

-- ces ouvrages sont davantage des thrillers psychologiques que des polars

-- bien que fort sympathiques et doués pour les interrogatoires, le commissaire Sejer et son associé Skarre restent très discrets dans le récit : priorité est donnée aux témoins de la tragédie

-- aucune des intrigues de Fossum ne se ressemble : l'auteur campe de nouveaux décors, crée de nouvelles ambiances, de nouvelles conditions dramatiques - ce qui n'est pas si fréquent dans ce style de littérature.



Bref, une romancière norvégienne très douée et subtile, à découvrir. Une série à savourer ; il me reste quelques épisodes, que je vais continuer à lire à petites doses... avant de tout reprendre (dans l'ordre cette fois) dans quelques années !

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Celui qui a peur du loup

Livre pris dans une boite à livres. C'est le premier polar de Karin Fossum que je lis et l'auteur fait la part belle à la psychologie. Quel lien peut-il y avoir entre le meurtre d'une vieille dame au fin fond de la forêt et un braquage de banque en ville ? Trois exclus de la société, un orphelin obèse placé, un schizophrène en vadrouille et un braqueur en fuite vont s'entre-mêler dans ce roman. Ils sont recherchés par deux flics qui mettent un moment à relier les deux affaires. Rythme assez lent et assez sombre mais très bon huis-clos dans la cabane au fond des bois où chacun aide l'autre à se découvrir...
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Secondes noires

Je ne connaissais pas cette auteure et dès les premières pages j'ai accroché pour ne plus lâcher son roman.

Une petite fille Ida disparaît et aussitôt tout s'enchaîne : l'enquête policière, la famille et le basculement de vie pour beaucoup des personnages. Je ne tiens pas à résumer le livre pour ne pas trop en dévoiler.

Sans aucun doute, l'auteur sait tenir en haleine le lecteur, les personnages y sont très bien décrits, de sorte qu'en passant de l'un à l'autre, on se retrouve immédiatement dans leur univers et particularités. L'intrigue est très bien menée même si l'on suspecte fortement l'auteur du crime, il faut attendre la fin pour avoir le pourquoi et le comment. C'est un très bon polar qui allie au suspens une psychologie des personnages à priori ordinaires. Il y a également ce lien entre eux au fur et à mesure de la lecture qui s'emboite parfaitement sans fausse note.

Une belle découverte.
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La mort indienne

Karin Fossum, la reine du thriller scandinave, à produit ici un ouvrage mémorable. Un récit émouvant et captivant du sort horrible de la jeune indienne, Poona, et du malheur de son fiancé norvégien. Le portrait psychologique que l'auteur trace de ces deux protagonistes est exemplaire. A conseiller même å ceux qui ne lisent jamais ce genre de littérature.
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La mort indienne

Gunder Jomann décide de prendre quelques jours de vacances. Du moins officiellement. Car la vraie raison de son voyage en Inde, celle qu'il n'avoue à personne, c'est qu'il en a assez de son célibat et a décidé d'aller se chercher une femme à Mumbai.

Tout se passe comme prévu et, le 4 août, Gunder épouse Poona Bai, une jeune femme rencontrée au restaurant tandoori où elle travaille comme serveuse.

Gunder rentre en avance à Elvestad et compte les jours jusqu'à l'arrivée de Poona. Alors qu'il s'apprête à partir la chercher à l'aéroport, il reçoit un appel téléphonique inquiétant : sa soeur, Marie, est dans le coma à l'hôpital suite à un sérieux accident de voiture.

Gunder choisit de se rendre au chevet de sa soeur et demande à une connaissance, chauffeur de taxi, de lui amener Poona.

Mais l'Indienne reste introuvable...

Le lendemain, le corps sauvagement mutilé d'une femme étrangère est retrouvé à un kilomètre à peine de la maison de Gunder. Et s'il s'agissait de Poona ?



Ce roman fait partie de la série des enquêtes de l'inspecteur Konrad Sejer, ce qui explique peut-être le fait que le dénouement laisse le lecteur sur sa faim.



Elvestad est un petit bled, où tous les habitants se connaissent. Le résultat, c'est que personne ne veut croire qu'un meurtrier se cache au milieu de la petite population paisible de ce cadre rural idyllique : " Un criminel ? Chez nous ? Pas possible, allez voir ailleurs ! ". Et même quand la culpabilité de certains des habitants semble certaine parce que ceux-ci se livrent à d'étranges manigances une fois la nuit tombée, les témoins inopinés de la scène refusent d'envisager cette possibilité.



Mais les langues finissent par se délier. Une adolescente délurée et apparemment érotomane confie ce qu'elle a vu à la police et ne se gêne pas non plus pour en ajouter une couche. D'autres parlent également, pas spécialement à la police, mais entre eux. Commérages en tous genres qui finissent par mener vers un coupable potentiel. Rien n'est sûr, mais autant l'arrêter quand même.



La fin nous laisse donc sur notre faim (sans mauvais jeu de mot) : impossible de savoir si l'inculpé est vraiment coupable. On ne sait pas non plus si la jeune ado obsédée par Jacob Skarre, l'un des policiers chargés de l'enquête, va s'en prendre à l'objet de tous ses désirs. Peut-être le tome suivant apporte-t-il enfin la réponse à toutes les questions que je me pose encore sur ce récit ? Une suite à découvrir, donc !
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L'enfer commence maintenant

Karin Fossum se distingue en ceci qu'elle est attentive à la psychologie, l'intrigue, la narration, le style... Ah oui, c'est ça, K Fossum est attentive à son œuvre... Et prouve qu'une littérature policière de qualité est possible
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L'oeil d'Eve

Comme souvent dans les thrillers nordiques (du moins ceux que je lis), c'est dans l'eau qu'un cadavre est découvert, l'homme a été poignardé. Pourquoi Eve, la première personne à le trouver, s'éclipse-t-elle sans avertir la police ? Qu'a-t-elle à cacher ? D'ailleurs, cela restera-t-il caché ? C'est sans compter sur la langue bien pendue de sa fille de sept ans, présente elle aussi sur les lieux… Y a-t-il un lien entre ce meurtre et celui d'une prostituée, commis six mois plus tôt ?



Voici le premier opus de la série mettant en scène l'adorable inspecteur Sejer. Comptons sur sa ténacité, sa perspicacité et son art d'interroger les adultes et de parler aux enfants pour démêler patiemment cette affaire. Cette fois encore, Karin Fossum évite de noyer son lecteur avec pléthore de noms et de l'ennuyer avec la vie privée des enquêteurs. On les quitte même par moments, et longuement, pour suivre en détail la genèse des meurtres, via les suspects et les témoins - et ce procédé narratif rend la lecture passionnante.



Des dialogues brillants, du suspense, des intrigues "douces", malgré la gravité des sujets et la douleur des protagonistes. Chacun de ses ouvrages semble inspiré d'un fait divers, donc tout reste crédible (pas d'action à outrance, ni de rebondissement rocambolesque), et de ce fait encore plus poignant.



La suite de la série m'attend, j'avais déjà lu 'La mort indienne' et 'Ne te retourne pas', avec le même plaisir.

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Celui qui a peur du loup



Enquêtes Sejer et Skarre tome 03



Les polars de Karine Fossum ne sont pas axés principalement sur l’enquête et les enquêteurs même si leurs personnages sont bien décrits avec leurs vie et leurs tourments. Elle donne une part importante aux acteurs du crime.



“Celui qui a peur du loup” est une rencontre improbable de 3 exclus de la société ; un jeune schizophrène échappé de l’asile où il était enfermé depuis qu’il avait été reconnu dangereux pour lui-même, Errki ; un braqueur de banque débutant qui pensait avoir une dette envers un copain emprisonné, Morgan et une jeune garçon, obèse et mal dans sa peau, placé en foyer qui s’évade en allant tirer des oiseaux dans la forêt alentour avec son arc, Kannick.



La victime est une vieille femme qui vit au coeur de la forêt, veuve et solitaire, Halldis. Elle est retrouvée morte sur son perron, la pioche qu’elle utilisait pour sarcler fichée dans le visage.



La description tant physique que morale des personnages, plus particulièrement des 3 jeunes hommes, est très précise et soignée et j’ai bien aimé sa façon d’aborder les problèmes psychiatriques d’Errki, sans misérabilisme ni renchérissement.



Sejer et Skarre restent en marge mais leurs interrogatoires et recherches sont toujours aussi soignés.



J’aime beaucoup l’ambiance un peu morose des polars de Karine Fossum, sans violence superflue ; après tout les personnages incriminés sont rarement de joyeux drilles !!



Je conçois très bien que cette ambiance puisse être un repoussoir pour certains lecteurs mais j’aime particulièrement la finesse dont elle fait preuve à travers ses romans.



CHALLENGE ABC 2019/2020

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Ne te retourne pas !

Karin Fossum a raison. Ne te retourne pas, lecteur, si tu ne veux pas découvrir des secrets familiaux inavouables, la sombre et sinistre vie des familles déchirées, la noirceur qui habite les âmes torturées, la candeur et la fraîcheur bafouées ….

Mais plonge sans hésitation dans ce polar norvégien, si tu veux découvrir un auteur de talent qui sait embarquer son lecteur dans les méandres d'une intrigue très simple en apparence

en prenant le temps d'analyser les âmes avec minutie et subtilité.

Un meurtre oui, mais pas d'effusion de sang spectaculaire, pas de violence gratuite et inutile. Seulement un flic obstiné qui cherche, réfléchit et trouve en étudiant patiemment l'entourage de la victime.
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Secondes noires

La description de ces quelques secondes pendant lesquelles tout un univers va s'effondrer....

Ces quelques secondes qui vont à tout jamais changer notre vie...

Ces quelques secondes où nous allons basculer dans une autre histoire bien loin du conte de fée.

C'est d'une efficacité remarquable

On se retrouve plonger dans l'horreur ...

pas vraiment de sang, tout est suggéré...

Les sentiments des unes ou des autres sont décryptés, analysés.

Tout est étudié pour nous faire ressentir ce que l'on pourrait ressentir si nous nous trouvions dans les situations décrites, .... on tremble, on soupire, on pleure .... nous sommes terrorisés .... n'est ce pas ce qu'on demande à un vrai thriller ....

Merci Karin Fossum pari réussi.
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Ne te retourne pas !

Enquête policière bien menée par Sejer et son assistant Skarre, dans une petite localité norvégienne où Annie une adolescente appréciée unanimement de tous à été retrouvée nue et noyée sur la plage.

L'enquête est bien étayée, les pistes crédibles, les personnages sont bien dessinés psychologiquement, un très bon moment de lecture.
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Celui qui a peur du loup

Une éviscération, un évadé de clinique psy, le meurtre d'une vieille dame, un adolescent obèse et aventurier, un braquage de banque... Voilà les éléments disparates sur lesquels s'ouvre ce troisième volet des aventures de Konrad Sejer.



Hélas, pour une fois, la mise en place m'a semblé bien laborieuse, j'ai navigué en plein brouillard pendant plusieurs pages, faute d'intérêt peut-être ?... jusqu'à l'arrivée rassurante dans l'affaire de notre fidèle enquêteur. Là, le récit prend davantage de rythme, les interrogatoires menés par Sejer restent passionnants, mais les passages consacrés au jeune homme schizophrène m'ont longtemps pesé, tant il était difficile de suivre sa pensée complexe. Ceci dit le "trio final" (vous comprendrez en le lisant) ne manque pas de piquant, même si la situation est tragique.

Ultime reproche : alors que la fin du 1er opus et le début du suivant s'imbriquaient parfaitement à la seconde près, on reste ici sur un doute et une frayeur suscités par les dernières lignes de Ne te retourne pas... Bizarre et frustrant !



Un bon moment de lecture malgré tout, moins passionnant selon moi que le reste de la série, mais je ne vais pas tarder à enchaîner sur 'Le diable tient la chandelle' - signe que je suis loin d'être lassée de l'auteur !
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La mort indienne

Gunder Jomann vend des machines agricoles. A cinquante ans passés, son célibat lui pèse, il rêve d'épouser une Indienne aussi jolie que celles du livre offert par sa soeur. Il part à Mumbai dans l'espoir de rencontrer la femme de sa vie. Son voeu se réalise, mais...

Ce roman m'a beaucoup plu du début à la fin, même si on n'entre dans une ambiance polar qu'après cinquante pages. Certes, la construction est très classique : un meurtre violent dans une petite ville où tout le monde se connaît, une enquête menée par un duo d'inspecteurs, des pistes qui convergent rapidement vers un coupable. Mais tout est savamment dosé pour nous captiver : l'ambiance et les conversations dans cette commune où les rumeurs vont bon train mais où l'on craint de dénoncer son voisin, le profil psychologique des personnages - en particulier celui de cette ado perdue qui s'entiche d'un policier - et les interrogatoires habilement menés par Konrad Sejer... Si l'on peut reprocher à nombre d'auteurs suédois (Läckberg, Larsson, Kallentoft, Eriksson...) de faire une trop grande place aux enquêteurs et à leur vie privée, il n'en est rien dans ce polar norvégien. Les policiers sont bien présents, ils ont un vrai relief et sont attachants, mais leur quotidien reste discret... La fin du récit laisse quelques questions en suspens, mais n'attend pas de suite, cela peut dérouter et frustrer... On peut néanmoins retrouver l'inspecteur Konrad Sejer dans d'autres intrigues, notamment "Ne te retourne pas" - je ne vais pas m'en priver.

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La mort indienne

La mort indienne est la troisième enquête du commissaire Konrad Sejer. Gunder Jomann part en Inde en espérant trouver une femme. A l'étonnement de tout le village d'Elvestad, il revient marié mais pas encore avec sa femme, Poona celle-ci doit venir le rejoindre en Norvège quelque temps plus tard. Mais le jour de son arrivée, Gunder ne peut pas la rejoindre comme prévu à l'aéroport, car sa sœur Marie vient d'avoir un très grave accident de voiture. Gunder envoie donc un taxi chercher Poona. Mais celui-ci revient sans elle.

Le lendemain, le corps mutilé et sans vie d'une femme d'origine étrangère est retrouvé et l'inspecteur Konrad Sejer est chargé de l'affaire.

Cette histoire met un peu de temps à s'installer avant que l'enquête elle-même ne commence. La fin est également surprenante...

Les personnages sont très fouillés et vraiment très "attachants".
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Celui qui a peur du loup

Étonnant "polar" qui s'attache plus au parcours de vie de trois exclus de société. Les personnages, surtout Errki, sont particulièrement soignés par le récit. Au fil des pages on en oublie presque qu'à l'origine il y a le meurtre atroce d'une vieille dame.

Quant à Sejer, il est fidèle à lui même.
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