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Citations de Kate B. Jacobson (49)


- Eh bien,ça me suffit.Je ne pourrais pas être plus heureuse.Moi aussi, je t'aime.
Il me serre contre lui à m'étouffer.
- Mon amour,mon amour, dit-il en me couvrant mon visage de baisers,écrasant sous ses lèvres les larmes de joie qui perlent à mes yeux.
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- Si tu veux de moi,parviens-je à murmurer.
-Si je veux de toi? répète-t-il,les yeux écarquillés de surprise.Matilda, je ne veux QUE toi !Je t'aime, tu ne l'as pas compris ? Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je ne peux même pas envisager ma vie sans toi.Pourquoi, à ton avis,je ne suis pas retourné en Argentine?
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- Absolument Matilda, je te fais des avances.Maintenant que je te sais célibataire,je ne vois pas d'obstacle à refaire ce que nous avons si bien réussi l'autre jour, me répond-il.
- Qui te dit que j'en ai envie? le provoqué-je.
Percival bondit du lit et se dresse devant moi.J'ai reculé instinctivement et je sens dans mon dos la fraîcheur du mur.Il ne sourit plus;il me regarde même gravement.

- Matilda, j'ai envie de toi,dit-il d'une voix basse et rauque.Ces derniers jours, j'étais en colère contre toi,mais aussi contre moi,car même si je t'en voulais,je désirais plus que tout t'avoir de nouveau dans mes bras.Mais,tu n'as qu'un mot à dire et je sors immédiatement de cette chambre.

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- Zoé, poursuit-il en me prenant dans ses bras et en me fixant de ses yeux adorés. Je t'aime, comme je n'ai jamais aimé.Je veux vivre au grand jour.Je comprends que ce soit difficile pour toi, de te retrouver en une des journaux,détaillée,scrutée,commentée sur Internet.Mais, crois-moi quand je te dis que l'on s'y fait.Et je ferai tout pour te protéger de ça.

Je colle mon nez à son torse et je respire son odeur délicieusement musquée.

- Moi aussi je t'aime Terrence, de tout mon corps, de toute mon âme.Je crois que je ne savais même pas que l'on pouvais aimer si fort.Et je ne vois pas ce qui pourrait me rendre plus heureuse que d'avoir des enfants de toi.

Blottie contre lui,je sens toute la force de son corps puissant, et il me donne le courage d'affronter le monde.

- Ok .Je veux bien être ta girlfriend officielle,dis-je avec une petite moue d'enfant gâtée.
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Je vous aime, Zoé Scart,je suis fou de vous.
J'ai les jambes en coton et je crois que mon coeur va exploser.
- Terrence, je t'aime, je t'aime tellement.

Je crois que nous n'avons échangé un baiser aussi intense,aussi fougueux. On ne parvient pas à se détacher l'un de l'autre.Je suis submergée de bonheur, et je suis comme émerveillée par ce qui nous arrive. Et Terrence semble dans le même état !
- Mon amour,dit-il, je te pardon pour hier,je suis désolé d'avoir trop bu, de m'être montré dans cet état.
Mon amour! Il a dit '' mon amour '', je pourrais lui pardonner tout et n'importe quoi !
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EXTRAIT

Il y a onze ans, je débarquais de Paris. Aujourd’hui, j’arrive de Florence, où j’ai suivi ma mère, italienne, après son divorce de mon père français. C’est dans la ville des Médicis que j’ai appris mon métier, designer textile. Je choisis des matières, dessine des imprimés pour créer des tissus qui seront utilisés dans une collection de vêtements. J’ai la chance de travailler avec Mimi, une styliste pleine de talent qui est aussi mon amie.

Si je suis de retour dans le Sussex, c’est pour assister aux fiançailles de mon ancienne correspondante et toujours amie Emily. À travers la vitre, je la vois, blonde, élancée, les cheveux au vent, courir vers moi avec un immense sourire aux lèvres. Elle se précipite pour m’ouvrir la portière, avant même que le chauffeur, qui est sorti du véhicule, ne puisse le faire. Emily a toujours pris beaucoup de liberté par rapport aux convenances.

– Quel bonheur ! Tu vas bien ? Tu as fait bon voyage ? dit-elle en me serrant dans ses bras.
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Pourquoi croyez-vous que je vive seul, que j’aie toujours vécu seul ? À qui voulezvous faire confiance quand vous êtes une star de cinéma et un milliardaire ? Les femmes vous font des déclarations enflammées alors que vous les connaissez depuis cinq minutes, elles s’offrent à vous sans que vous ayez levé le petit doigt pour les séduire. Elles ne savent même pas qui je suis, elles regardent mon apparence, ma fortune, mais mon humanité, mon cœur, ce que je pense et ce que j’aime ne les intéressent pas. Oh ! je ne vais pas me plaindre, j’en profite, et je garde mon entière liberté. C’est un monde de fous, mais c’est le mien, celui que j’ai choisi. Mais vous Zoé, vous n’êtes pas comme ça, je vous ai observée, vous vous intéressez aux gens ; l’argent et la gloire vous étonnent, vous intriguent, parfois tout cela vous amuse, mais ce n’est pas après cela que vous courez, et c’est pour ça que vous me plaisez tant.
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Ce n’est quand même pas tous les jours que je croise un homme aussi séduisant ! Et il est d’une élégance folle dans son costume noir un peu cintré. S’il sait désormais que je ne me déshabille pas pour de l’argent, il doit néanmoins me prendre pour une pauvre cruche totalement vulgaire. Le genre de fille qu’il ne doit jamais fréquenter. Et ça, ça me fait enrager.
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Maman mettait toujours un trait de crayon sur le contour des lèvres avant d’appliquer le rouge, et grâce à ça, j’ai pu corriger le tir. Ce n’est pas parfait, mais ça passera. Mais comment font les femmes qui se maquillent tous les jours ? Elles se lèvent à quelle heure ? Parce que moi, ça m’a pris quasiment une heure, et je suis épuisée, j’ai l’impression d’avoir fait un marathon.
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Tu n’as pas besoin de te maquiller ou d’enfiler des robes pour être une ravissante jeune femme, ma chérie. Tu es jolie comme un cœur, même en jean et baskets, avec ton teint de porcelaine et tes yeux de chat verts. Tu es parfaite comme tu es. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta mère. C’est vrai, je pensais avec le temps que tu deviendrais plus féminine, plus coquette, mais je sais très bien que ce n’est pas un aspect de toi que tu as envie de mettre en avant.
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Elle a une faiblesse pour les bijoux, mais pas les gros cailloux de mémères fortunées, non, pour les fins bracelets que j’ai toujours entendu souligner d’un tintement joyeux le moindre de ses mouvements, et de longues boucles d’oreilles qui se perdent dans ses superbes cheveux.
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– Mais dans quoi vais-je me marier ?
– Tu n’as pas parlé d’une nuisette Petit Bateau ? me dit Terrence avec un air innocent.
Je le regarde, intriguée par son attitude.
Ce n’est pas possible qu’il ait organisé tout cela, sans penser à ma robe… J’avise dans son dos une grande penderie. Je m’échappe de ses bras et cours ouvrir ses portes. Je vois alors, pendue sur un cintre, sous une housse, la réplique de la robe d’Audrey Hepburn dansFunny Face…
Pauline…
Terrence a comploté avec ma meilleure amie pour savoir quelle robe j’aimerais revêtir pour le grand jour. J’en ai les larmes aux yeux. Je n’en reviens pas de ma chance : j’ai un amoureux et des amis merveilleux.
– Tu peux s’il te plaît refermer cette penderie ? me dit Terrence de l’autre côté de la pièce. Je ne veux pas voir à quoi ressemble ta robe, Pauline me l’a expressément défendu, comme toutes les femmes présentes sur cette île d’ailleurs. Elle est venue elle-même la placer ici.
Je me retourne : Terrence me tourne le dos, manifestement bien déterminé à tenir sa promesse. En souriant, je referme les portes de la penderie. Puis je vais le retrouver et l’enlace.
– Maintenant mon amour, me dit Terrence, je vais te laisser te reposer et te préparer. Vers 17 heures, un véhicule viendra te chercher pour t’amener au lieu de la cérémonie. Pauline et Hélène vont rester avec toi, j’embarque les autres de l’autre côté de l’île. Ça te va ?
– C’est parfait. Et quand nous nous reverrons, dis-je, émue, je serai ta femme.
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Je regarde Terrence danser avec sa mère. Comme il est beau, et comme elle a l’air heureuse. Moi je suis encore sur mon petit nuage, dans cette salle de bal du Bel Air Bay Club. La demande de Terrence m’a galvanisée, je suis revenue au gala à son bras, sans plus craindre d’éventuelles moqueries au sujet de ma fugue. Et de fait, lors du dîner, je n’ai croisé que des regards complices : je crois que ma sortie à la Cendrillon les a surtout amusés. Jennifer Lawrence est venue me féliciter ! Et elle m’a même aidée à remettre discrètement mon chignon en place.
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– Nous n’avons pas encore arrêté de date, répond Terrence à sa mère. Zoé est prise par la mise en chantier de sa série, moi je vais commencer le tournage du prochain Tarantino.
– Mais quel genre de mariage voulez-vous ? demande Rose. Terrence, vu ta célébrité, cela va être difficile d’échapper à la presse.
– Quand on le veut vraiment, on peut toujours être discret, on n’est pas obligé d’imiter les Kardashian, répond Terrence en souriant. J’ai promis à Zoé qu’il n’y aurait ni journalistes ni photographes. Et puis maintenant que j'ai fait ma demande, que la presse est au courant, on a tout le temps pour y penser
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– Ce n’est pas la Rose que je connais… Enfin, je ne peux pas dire que je la connaisse vraiment, bafouillé-je. Mais j’ai du mal à croire qu’elle ait pu faire une telle chose.
– Et tu as peut-être raison, dit-il d’une voix ferme. On connaît cette presse et ses méthodes, peut-être que ma mère n’a donné aucune interview.
– Alors comment expliques-tu que l'auteur de l'article, Jack di Carlo, connaisse son existence ? interroge Jane.
– Euh…, balbutié-je.
C’est à peine si j’ose continuer devant leurs deux regards interrogateurs de nouveau tournés vers moi.

« Le jour où Rose m’a raconté son histoire, parviens-je à poursuivre non sans mal, c’était au Library Bar. Quand nous nous sommes levées pour partir, j’ai réalisé qu’il était assis juste derrière nous. Je ne crois pas qu’il ait tout entendu mais… »
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Terrence m’a écoutée sans quasiment poser de questions, tour à tour atterré, sceptique, sidéré, accablé. Et puis il est resté longtemps silencieux, les yeux plantés dans les miens. Comme s’il réalisait peu à peu l’ampleur de ce que je venais de lui raconter. Je ne voulais pas que cela se passe comme ça, s’il n’avait pas découvert ces documents, je l’aurais préparé à cette révélation, j’y serais allée en douceur. Je n’ose penser à ce qu’il doit ressentir maintenant. En supposant qu’il croit désormais sa mère vivante, comment pourrait-il s’en réjouir, avec tous les drames et les mensonges que cela implique ? Je m’en veux terriblement : quel choc pour lui !En même temps, je n’arrive pas à regretter ce que j’ai fait : n’était-ce pas mon devoir de découvrir si la mère que Terrence croyait décédée était en vie ? Pouvais-je laisser l’homme que j’aime ignorer une part aussi importante de sa vie ?
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- Bon, assez parlé des Grant, dis-je enfin. Et toi? Il me semble que tu as beaucoup vu pendant mon absence notre cher voisin le musicien, j'ai nommé Leonard Brisball. Alors ?
- Alors... Alors rien. On est un peu sortis ensemble, dit Pauline, hésitante.

- Comment çà, " un peu sortis" ?

- On est allés à deux concerts, et ... on a passé une nuit ensemble.

- Ah oui, quand même ! m'exclamé-je.

- Oui, bon... On était bien, on avait un peu bu, on est venus jouer un peu de musique sur la terrasse et une chose en entraînant une autre...

- Quoi ? dis-je en me redressant d'un coup, horrifiée. Vous avez fait ça sur ce canapé ?

Pauline éclate de rire.
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- Très bien. Je peux t'embrasser maintenant ? On est seuls, il fait noir...
Et sans attendre ma réponse, Terrence me prend dans ses bras et me donne un baiser des plus langoureux. Je m'abandonne à ses lèvres impérieuses, à sa langue insistante, quand j'entends un cri derrière Terrence.
Je le repousse et me retrouve face à Bertille, la main devant sa bouche grande ouverte. On se toise un instant puis elle tourne les talons et s'en va sans un mot.
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– Elle a vu la robe ? dis-je en reprenant mon sérieux.

– Bien sûr, elle est venue au premier essayage, quand tu étais encore à Los Angeles. C’est pourquoi elle n’est pas là, elle a foncé chez le traiteur pour passer la commande. Au fait, on a retenu celui que tu as préféré lors de notre journée dégustation.

– Bonne nouvelle !

– Mais j’ai une autre nouvelle, peut-être pas si bonne, rajoute Hélène, soudain mal à l’aise.

– Qu’est-ce qu’il y a ? dis-je, un peu inquiète.

– Prise dans l’euphorie du mariage et des préparatifs, ta grand-mère a voulu t’offrir ta robe de demoiselle d’honneur, commence ma tante, un peu hésitante.
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Émue par nos souvenirs, je le prends tendrement par le bras. C'est là que je le vois. Il est assis sur le perron de mon immeuble. Terrence.
Benjamin l'a vu aussi et a sans doute senti au même moment mes doigts se crisper autour de son avant-bras. Il me regarde, intrigué par ma réaction, et regarde celui qui semble l'avoir provoquée. Nous nous sommes figés à quelques mètres de Terrence, qui s'est redressé. Je regarde sa haute silhouette qui se découpe dans le halo du réverbère, ses boucles brunes plus que jamais en bataille, et il me semble que mon cœur s'arrête.
Terrence vient vers nous d'une démarche nonchalante et tend poliment sa main à Benjamin, qu'il fixe cependant d'un regard noir.
(...)
- Ta tante m'a dit que tu étais sortie, j'ai eu envie d'attendre, me dit-il d'un ton détaché.
(...)
- Tu es partie sur un malentendu, j'ai pensé que je te devais des explications reprend Terrence d'une voix glaciale. Mais manifestement , j'ai accordé un peu trop d'importance à cette histoire, en tout cas plus que toi. J'ai l'impression que tu as déjà oublié tout ça, l'air de Paris sans doute, dit-il en lançant un regard significatif vers Benjamin.

Je vacille sous le sous-entendu, que je prends comme une gifle.
(...)
- Je te trouve bien mal placé pour me faire la morale ou me juger, dis-je froidement, en fixant Terrence dans les yeux.
- Zoé, je n'ai pas fait des milliers de kilomètres pour que l'on se dispute, commence-t-il d'un ton suppliant.
- Non, tu les as fait pour faire la promo de ton film, dis-je cinglante.
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