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Critiques de Ken Follett (4140)
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Pour rien au monde

Je ne pouvais pas plus mal choisir ma lecture en ces temps agités et fort belliqueux, tant ce récit est de l'ordre du possible, du prémonitoire, eu égard à l'actualité fiévreuse.

Pour Rien au Monde est en effet une histoire basée sur la dissuasion nucléaire. On claque des dents dit ainsi, davantage encore aujourd'hui mais il paraît que c'est l'unique bouclier contre l'escalade des conflits de ce monde.

Le propos en toile de fond s'avère donc très intéressant et on peut faire confiance au talent de Ken Follet quant à rendre l'histoire crédible par son habituel et profond travail de documentation.

Cependant, évoquant la profondeur, impossible de s'empêcher de penser que les personnages en manquent cruellement. Ils ne sont ni profonds, ni travaillés ni...rien. Aucune densité. Aucune aspérité. Sitôt qu'ils nous montrent leurs fêlures qu'elles sont oubliées, sitôt que l'intrigue ballottent ses acteurs défavorablement que l'issue est forcement heureuse. Si je connais le don prononcé de l'auteur pour nous présenter de tels personnages aseptisés, leur défaut de réalisme alourdit paradoxalement le texte, difficile à avaler quand il faut lire huit cent pages. Ce sont plus communément les descriptions, qui plombent un récit. Elles sont ici peu développées. Passons.

L'intrigue est le point fort du romancier . Elle se montre toujours aussi prenante et accrocheuse bien que les sentiments amoureux dont il gratifie ses personnages, paraissent mièvres et incongrus au regard des enjeux du livre. Toutefois et fort heureusement, Ken Follet n'a pas son pareil pour raconter des histoires. Il nous entraîne dans les prémices et les mécanismes qui mènent à la guerre, la vraie, la nucléaire, avec une redoutable précision. Il ne nous parle pas des peuples, de nous braves gens, mais de ceux qui gouvernent, un doigt sur le bouton rouge, celui qui fait trembler le monde et peut potentiellement l'éteindre. Il nous parle aussi de ces petits soldats, de ces espions, gardiens d'une paix illusoire, dans son registre fluide sans être remarquable.

On nous vend alors la dissuasion nucléaire comme seul rempart à l'embrasement et aux tragédies passées. Mais nest-elle pas une carte blanche donnée à la folie des hommes ? La dissuasion n' évite pas l'escalade tout comme la peur n'évite pas le danger. Il n'y a que l'homme pour inventer la destruction tout en croyant s'en protéger. L'Histoire a montré que cela finit toujours...

À vous de voir, à vous de lire si l'espoir et l'optimisme vous habitent encore. Veuillez me pardonner ce billet un brin pessimiste, naïf, éminemment désespéré et sans nul doute, un peu pesant.
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L'Arme à l'oeil

GB, 1944. Le "débarquement" est imminent, Hitler et ses généraux se demandent où il aura lieu. La traduction française du titre est complètement foireuse, je ne sais pas pourquoi. En anglais, c'est "Eye of the Needle", l’œil de l'aiguille, et ça s'explique. 1 - Aiguille : l'espion allemand Faber a toujours un stylet effilé comme une aiguille sur lui ; il est surnommé Die Nadel, l'Aiguille. 2 - L'oeil : c'est un observateur perspicace, car il est le seul à avoir détecté et photographié le stratagème "Dummy war" / intoxication psychologique de Churchill des barges-de-débarquement-avions-hangars-chars-et même quais "pour de faux", des mannequins en bois, afin que vu de leur Messerschmitt, les Allemands croient que les troupes américaines sont puissantes, et massées en face de Calais pour débarquer dans le nord de la France. Le M.I. 5 doit absolument capturer Faber avant qu'il puisse communiquer son rouleau de pellicule à sa patrie .....

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Encore un Follett puissant, captivant, plein d'actions ;

encore un superbe portrait du Lion Churchill ;

encore une belle bagarre : au bord de la falaise, le handicapé David réussit, avec sa Jeep, à tenir tête physiquement à Die Nadel pendant plusieurs pages, et ça doit être superbe à l'écran : )

Je savais que de fausses infos étaient transmises par la TSF, mais J'ai appris qu'il y avait une dummy war en bois, ça ne m'étonne pas du rusé Churchill : )
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Apocalypse sur commande

Nous sommes dans les années 90. Une communauté hippie vit dans une vallée isolée du nord de la Californie. Quand leur petit paradis est menacé de noyade par un projet de construction de barrage, leur désespoir les pousse à mettre au point un plan pour forcer le gouverneur de Californie à abandonner son projet.

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Thriller passionnant !

C'est une course contre la montre entre le hippie terroriste Priest Granger et l'agent July Maddox : Priest menace le gouverneur de déclencher un tremblement de terre sur la faille de San Andreas avec son vibrateur sismique s'il n'arrête pas la construction du barrage.

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Un vibrateur sismique peut-il déclencher un tremblement de terre dans une zone fragilisée ?
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Les piliers de la terre

XII ième siècle en Angleterre, la guerre et la famine font des ravages parmi les populations. Henri I vient de mourir, une farouche guerre de succession s’engage alors, celle-ci va plonger le pays dans le chaos. Pendant ce temps là, autour de l’abbaye de Kingsbridge le projet d’édification d’une majestueuse cathédrale continue malgré de grandes difficultés et Tom le bâtisseur va être embauché pour participer au chantier.

Mon humble avis : Avant de m’attaquer à ce succès planétaire ( vendu à plus de 90 millions d’exemplaires ! ) je connaissais très peu l’oeuvre de Folett. J’étais tombé un peu par hasard sur un de ses ouvrages : le réseau Corneille que j’avais lu et très moyennement apprécié. Fort des critiques dythirambiques et d’avis de lecteurs enthousiastes je me procurais néanmoins les deux tomes de ce bouquin sur les bâtisseurs de cathédrale. Et là ,ô surprise , ces deux romans, je devrais dire pavés, m’ont procuré un plaisir de lecture indéniable. Si l’auteur pêche souvent par excès de manichéisme c’est à peu près le seul reproche qu’on puisse lui faire. En effet les piliers de la terre est une oeuvre forte, documentée, érudite et passionnante. Les deux milles pages se lisent avec une facilité déconcertante tant le roman est addictif, les personnages attachants. La description de ce monde féodal vaut, à mon humble avis, nombres de livres d’histoire et il est impossible de quitter Tom, Aliéna ou Philipp une fois que l’on est rentré dans cette histoire jusqu’au dénouement final. Les piliers de la terre ont fait de de Follett une référence et un maître dans l’art de tenir son lecteur en haleine et un conteur au talent hors-pair. On ne peut que s’incliner devant ces deux tomes plein de fougue, d’élan romanesque et de passion. Une lecture édifiante, un récit efficace, bravo maître Follett.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Le Réseau Corneille

J'entends sans cesse parler de Ken Follett alors j'ai voulu me lancer et decouvrir cet auteur dont tout le monde parle!

Je dois reconnaitre qu'il a fait un bon travail de recherche ici, cette periode de la guerre et de la France occupee et tres bien decrite (on n'a d'ailleurs du mal a s'imaginer que toutes ses horreurs ne date d'il y a moins de 70 ans!), les chapitres alternent entres les differents personnages et le suspense est au rendez vous mais a part ca, j'ai trouve qu'il manque quelque chose et n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman!
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Les piliers de la terre

Quelle épopée !

Je découvre tardivement cet auteur et il m𠆚ura fallu quatre semaines pour arriver au terme de cette aventure médiévale de 1200 pages !

Ken Follett nous entraîne dans le monde des bâtisseurs de cathédrales.

C𠆞st un récit d’une extrême simplicité mais dense et suffisamment prenant pour nous maintenir dans la lecture.

Je me suis parfois retrouvé en enfance devant le dessin animé « Il était une fois l’homme ».

J𠆚i retrouvé aussi un faux air des aventures égyptiennes remplies de complots narrées par Christian Jacq et un peu aussi du film « Brave Heart » avec Mel Gibson.

En résumé j𠆚i pris beaucoup de plaisir à lire ce livre mais j𠆞spérais trouver plus de détails historiques et je m𠆚ttendais à une marche de plus compte tenu des très bonnes notes distribuées par les lecteurs.

Je dois être trop ancré dans les thrillers.



Bien à vous tous amis babéliens !

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Une colonne de feu

C’est avec une immense joie que j’ai retrouvé la fresque de Kingsbridge.Toujours les mêmes ingrédients depuis les piliers de la terre et cela fonctionne toujours aussi bien.

Une fresque familiale, l’aventure, l’action, la rivalité, le tout remis dans le contexte de la grande histoire .C’est un peu comme suivre un cours d’histoire tout en étant plongé dans l’action.

On voyage à travers l’Europe et le monde. On se captive pour l’histoire et on dévore le livre.

Une grande réussite encore une fois. On attend la suite avec beaucoup d’impatience…

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Les piliers de la terre

Les Piliers de la terre, c'est l'histoire de femmes et d'hommes au Moyen-Âge, c'est l'histoire de ce qu'ils bâtissent et des guerres qu'ils mènent. C'est l'histoire de Tom le bâtisseur, de Jack, d'Aliéna, du prieur Philip ou encore de ce sale type de William Hamleigh.



D'une rigueur historique impressionnante, Ken Follet nous embarque dans une aventure passionnante - même si j'avoue que la construction de la cathédrale m'a parfois freinée dans mes élans romanesques. Les personnages sont attachants et leurs quêtes - pleines de bonnes ou de mauvaises intentions, voire un peu des deux - sont prenantes. Je n'ai pas vu les pages de ce pavé défiler. C'était mon premier Ken Follett et j'en garde un très beau souvenir.
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Le Siècle - Intégrale

Depuis le temps que j’en entendais parler… Je suis venue à bout de cette trilogie. Je ne vais pas m’étendre sur ces romans que la plupart des lecteurs doivent connaître, ou, au moins, en ont entendu parler.



Simplement, comme le résume le titre « Trilogie du Siècle », nous suivons les familles Dewar, Pechkov-Jakes, Marquand, Leckwith-Williams, Murray, Fitzherbert, Franck, Dvorkine-Pechkov et bien d’autres personnages à travers le siècle.



Nous les suivrons à travers le tumulte des troubles sociaux, politiques et économiques qui égrèneront ce siècle.



J’ai voulu lire les trois tomes à la suite, ce qui permet de ne pas se perdre dans les personnages qui parcourt cette saga.



En tout cas, j’ai appris bien des choses, notamment, sur les enjeux politiques et décisions qui ont été prises par les décideurs du moment.



Je ne peux que vous recommander de lire cette saga, si ce n’est déjà fait.

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Les piliers de la terre

Somptueuse fresque historique prenant place dans l’Angleterre du 12e siècle, Les Piliers de la Terre s’est vendu à quatre-vingt-dix millions d’exemplaires à travers le monde malgré ses 1000 et quelques pages en version poche qui, visiblement n’ont pas fait peur aux lecteurs !

Ken Follett qui avait habitué ses adeptes à des thrillers haletants s’est tourné dans ce roman vers le monde des bâtisseurs de cathédrale et a réussi à construire un véritable « page-turner » mêlant histoire, architecture, amour et religion. S’il n’évite pas un certain manichéisme, quelques clichés et archétypes, on ne peut que se laisser captiver par cette extraordinaire épopée : quelle puissance d’évocation, quel souffle romanesque !

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Une colonne de feu

D'habitude lors de ces énormes pavés, j'entrecoupe avec une bande dessinée.

Mais là, l'histoire m'a tellement passionné que je ne me suis concentré que sur cette lecture.



J'ai appris énormément de choses sur la guerre des religions, sur les rois et les reines gouvernant la France, l'Espagne, l'Angleterre et l'écosse. Même si le récit est romancé les faits historiques, eux sont réels.

J'ai été outré lors des conflits civils, moi qui suis athée, j'ai eu du mal à comprendre leurs haines les uns envers les autres.

Malgré tout, j'ai admiré leurs courages, leurs convictions et leurs combats pour être reconnu autant que croyances ultimes.



J'ai adoré le personnage principal Ned, j'ai apprécié également qu'à la fin de certains chapitres, il se raconte. J'ai eu ainsi l'impression de partager sa vie.



Une seule chose me chiffonne, c'est qu'il me reste qu'un livre de cette saga « le crépuscule et l'aube » à lire. (je les ai lu dans l'ordre de sorties). La ville de Kingsbridge me manquera terriblement.



Un auteur qui me fait naviguer dans des mondes inconnus, et qui reste pour moi incontournable.



Bonne lecture 
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Le crépuscule et l'aube

Nous sommes en Angleterre, fin du Xe siècle, début du XIe. Les mœurs sont rudes, la vie humaine courte, les Vikings pillent, violent et tuent, l’esclavage est de mise pour les vaincus, la polygamie admise ainsi que le mariage des prêtres. Trois frères font la loi dans le comté de Shiring. Wilwulf qui va épouser la belle Normande Ragna qui ramène de France des mœurs plus civilisées et découvre avec horreur que son mari a déjà une femme et que ses demi frères sont des escrocs ; l’évêque Wynstan, faux monnayeur et grand amateur de prostituées ; Wigelm, méchant, bête et cruel. Edgar, un jeune bâtisseur, va voir la femme qu’il aime massacrée par les Vikings, et consacrer sa vie à améliorer les conditions de vie de ce lointain Moyen Age. Aldred le moine, secrètement amoureux d’Edgar, va lutter pour plus de lumière et de justice face à la corruption que même le pouvoir royal traite avec indulgence…



Des bons, des méchants, des histoires d’amour, sur le fond historique de la naissance de l’Angleterre, nous sommes tenus en haleine, rien à dire, la technique est excellente. Mais au prix de quelques invraisemblances, d’anachronismes notamment pour la description des relations amoureuses et de manière générale, de recettes un peu redondantes au fil de mes lectures de Ken Follet. Mais qui nous offre par ailleurs des heures de dépaysement total, des personnages mis en scène de manière très vivante, une plongée au cœur de la vie d’un village anglais du 10e siècle en grandeur nature…Donc malgré quelques réserves après coup, une bonne lecture, accessible et sans prétention.

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Code zéro

Pourquoi "Code Zéro" ? __ Au cap Canaveral, en Floride, en 1958, on s'apprête à lancer le premier satellite dans l'espace : "Explorer". Luke, unlucky Luke, presque Skywalker, vous allez voir pourquoi, se réveille amnésique, près d'un clochard à Washington. Il parvient à reprendre contact avec ses proches, apprend qu'il est physicien et travaille sur le lancement d'Explorer, et tous se demandent pourquoi il est amnésique. Anthony C., membre de la CIA, l'interpelle, et l'accuse d'être un espion à la solde de l'URSS. Il ne faut pas oublier qu'on est en pleine guerre froide, et il y a bataille entre "les deux grands" pour la maîtrise de l'espace. Mais Luke se débarrasse de l'agent de la CIA, et avec l'intrépide Billie ( il y a souvent une wonderwoman chez Ken Follett, et c'est bien ) découvrent que Luke devait se rendre chez lui, à Huntsville avant de prendre l'avion pour Washington, mais pourquoi faire ?

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Malgré toutes les étoiles plein les yeux que j'ai mis à ce livre, je ne comprends pas, là encore, le titre : "code zéro", "code to zero". Avec un esprit tortueux, on peut imaginer penser que tant que le countdown n'est pas rendu à zéro, le code de destruction de la fusée peut être actionné...

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Luke n'est pas "un randonneur du ciel", mais un de ceux qui permettent à Explorer de fureter dans l'espace. En étant amnésique, il a la désagréable impression, non seulement d'être seul contre tous, mais en plus menacé de la chaise électrique pour espionnage. Je me rappelle des situations pareilles dans certains livres de Robert Ludlum avec Jason Bourne, ou bien le héros de Jean Van Hamme, Jason Fly, alias XIII... : ). Ce filon a été également exploité dans "Men in black", par exemple.

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La fin est superbe parce qu'alors que les vrais traîtres sont démasqués, on pense que la police ou l'armée va les arrêter, mais le suspense continue, non pas jusqu'à "zéro", mais jusqu'à "plus deux minutes trente cinq". Pourquoi ? Vous le saurez en le lisant : )

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Et Billie possède une Thunderbird 1955, .... la chance !

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Paper money

Tony Cox, bandit richissime, prévoit de faire tomber le ministre Tim Fitzpeterson, afin d'attribuer un puits de pétrole à l'entreprise Hamilton, après que le banquier pourri et ami Félix Laski ait racheté cette entreprise.

Kevin Hart, jeune journaliste, soupçonne le coup à sensation, mais il est freiné par son patron...

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J'accuse !

Ken Follett accuse, dévoile les magouilles de la jet set. Ce n'est pas nouveau (on est en 1977 ), mais l'intrigue est bien ficelée.

Cependant, je mets un petit bémol, car dans ses premiers romans, l'auteur présente une "entame" embrouillée, mais au bout de 70 à 100 pages, c'est un délice.

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"Paper money", l'argent de papier.

Question : l'argent peut-il acheter la justice ?
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Le Pays de la liberté

C'est très bon ; c'est l'un de mes Ken Follett préférés.



En synthèse, si vous connaissez et appréciez le film de Ron Howard "Horizons lointains" avec le couple Cruise-Kidman, il y a de très fortes chances que vous adoriez ce roman.



Une narration épique, enlevée, pleine de rebondissements et des personnages attachants. Bien sûr, on retrouve quelques pistes faciles dont l’auteur est coutumier comme le manichéisme un peu basique (mais qui s'inscrit plutôt bien dans le contexte) et la romance dont on peut assez aisément deviner le dénouement en cours de lecture mais c'est aussi cela le charme de Ken Follett !



Je recommande plutôt deux fois qu'une.
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Le Scandale Modigliani

Le succès considérable des livres de Ken Follett a conduit à l’édition en Livre de Poche de ce Scandale Modiagliani, une gentillette enquête policière tournant autour du monde des marchands d’art, et des faussaires qui gravitent autour.

Le jeune Follett avait déjà le sens du rythme, son héroïne voyage en Europe, et le lecteur passe un bon moment.

Mais on reste quand même bien loin, de ce que Follett a pu construire par la suite. A lire en étant bien conscient de cela...
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Les piliers de la terre

Ce roman historique se déroule dans l'angleterre médiévale, à un moment où la succession pour le trône est pour le moins cahotique. Le livre nous permet de découvrir le monde des bâtissers de cathédrales, des prélats corrompus par le pouvoir, des hommes d'arme despotiques, des luttes entre la roi Stéphen et Maud soutenuie par robert de Gloucester... Une grande fresque historique plein de rebondissements même si le tout est en effet un peu manichéen.



La trame historique elle est bien respectée, ce qui traduit une bonne documentation de l'auteur. Le tout forme une histoire particulièrement consistante (plus de 1000 pages quand même) mais qui n'est pas lassante.
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Une colonne de feu

Voilà un livre que je suis heureuse d’avoir terminé. Non qu’il m’ait ennuyée, bien au contraire, mais 920 pages d’un roman historique, c’est beaucoup pour moi qui ne suis pas particulièrement adepte du genre. Cependant, Ken Follett a réussi avec brio à m’entraîner à la suite de ces personnages dans un roman éblouissant.

L’action débute à Kingsbridge au 16ème siècle, et Ken l’auteur mêle la grande Histoire et la fiction.

La grande Histoire avec trois reines, dont Elisabeth 1ère qui a fondé le premier service d’espionnage et Marie Stuart.

La fiction avec le jeune Ned Willard qui, à Noël 1558, revient à Kingsbridge, où tout a changé.

Dans cette ville déchirée par les religions, il y a Margery Fitzgerald, celle qu’il voulait épouser mais qui n’est pas de la même religion que lui.



Une colonne de feu dépeint une époque violente et complexe, mais surtout passionnante. J’ai aimé la personnalité de Ned Willard, cheville ouvrière des « services secrets » d’Elisabeth qui porte l’intrigue et nous rend familiers ces conflits vieux de plusieurs siècles qui ont agité les grandes puissances européennes.

Plus de neuf cents pages de détails foisonnants qui donnent à voir sans ennuyer et permettent de cerner des personnalités lointaines dans le temps et presque étrangères tant les mentalités ont changé.

Car malgré les siècles, la tolérance religieuse reste un thème encore et toujours d’actualité.



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Les piliers de la terre

Les piliers de la Terre – Ken Follett



Un magnifique roman, sur la construction des cathédrales, sur le Moyen-Age et l’histoire de l’Angleterre.



Une fantastique histoire d’hommes et de femmes, pauvres ou riches, qui se battent pour leurs idées, pour leur foi et pour la justice et dans ce temps là ce n’était pas gagné d’avance.

Les personnages sont attachants ou révoltants mais ils nous entraînent à leur suite dans leur vie et nous nous retrouvons à une époque lointaine à frissonner ou à se réjouir avec eux.



C’est à la fois un roman, un livre d’Histoire et un livre où nous apprenons énormément sur l’art, l’architecture, la vie des moines et la politique.



J’ai beaucoup, beaucoup apprécié ce fabuleux roman et j’ai passé des moments intenses de lectures.



A lire absolument.
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Un monde sans fin

Un livre dans lequel on plonge et qu’on a du mal à lâcher. Comme pour le premier «les piliers de la terre », Ken Follett a le don de nous entraîner dans son monde, ici dans le 14ème siècle, siècle combien sinistre puisque le plus grand fléau de l’humanité, la peste, décimera plus de la moitié de la population.



On s’attache, comme dans le premier, aux personnages dont on va suivre l’existence tout au long de ce livre, les seigneurs, les artisans et commerçants, les moines, en fait, le bourg de Kingsbridge et ses habitants. A travers eux, on va de rebondissements en rebondissements.



Il aurait cependant gagné à être un peu plus court. J’ai d’ailleurs relevé quelques incohérences. Je doute fort qu’une femme, notamment Caris, ait pu être nommée directeur de l’hospice à cette époque et pratiquer des dissections. Et qu’en est-il d’Elisabeth, la grande ennemie de Caris ? Une fois Caris nommée Prieure du couvent, on n’en entend plus parler. Mais cela reste tout de même un bon roman.



A travers Gwenda et Wulfric, on découvre la vie des petites gens, qui exploitent la terre des seigneurs, qui les traitaient ni plus ni moins que comme des esclaves.



Ce livre se lit facilement, il m’a permis de m’évader, ce qui n’est pas rien en ces temps troubles.

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