Paper money

Tony Cox, bandit richissime, prévoit de faire tomber le ministre Tim Fitzpeterson, afin d'attribuer un puits de pétrole à l'entreprise Hamilton, après que le banquier pourri et ami Félix Laski ait racheté cette entreprise.
Kevin Hart, jeune journaliste, soupçonne le coup à sensation, mais il est freiné par son patron...
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J'accuse !
Ken Follett accuse, dévoile les magouilles de la jet set. Ce n'est pas nouveau (on est en 1977 ), mais l'intrigue est bien ficelée.
Cependant, je mets un petit bémol, car dans ses premiers romans, l'auteur présente une "entame" embrouillée, mais au bout de 70 à 100 pages, c'est un délice.
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"Paper money", l'argent de papier.
Question : l'argent peut-il acheter la justice ?

Après ou même parfois au milieu d'un bon livre, je ressens le besoin de me délasser un peu. C'est le cas aujourd'hui, j'ai choisi un Ken Follet. Paper money est un de ses premiers romans publié alors sous un pseudonyme.

L'auteur construit son roman autour de plusieurs personnes, un ministre victime d'un chantage, un homme d'affaire peu scrupuleux. un autre voulant redresser son entreprise, un malfrat préparant un casse, deux journalistes d'investigation et une flopée d'autres personnages et réussit à nous montrer leur implication les uns avec les autres.

La lecture de Paper money a rencontré mes attentes quant à une lecture facile, elle ne demande que quelques heures, mais le livre sera vite oublié : trop de personnages, leur psychologie n'est qu'esquissée, et une intrigue faible.
Pourquoi Ken Follet a-t-il tant tenu à le republier, il l'explique dans son introduction, l'estimant le meilleur de ceux boudés par le public. Il ne m'a pas convaincu, on est bien éloigné du suspense de L'arme à l'oeil !
il m'a juste permis de m'évader un instant, n'était-ce pas ce que je désirais ?

Nouvel opus de Ken Follett quasi inconnu. Je n'ai même pas cherché à regarder le résumé, j'ai lancé. Ce roman a été écrit en 1976 sous un pseudonyme et il a été un peu boudé par les lecteurs.

Heureusement que l'auteur via le prologue nous prévient de la tournure du roman, je l'aurais sinon abandonné assez rapidement. le roman est découpé par heures d'une même journée. À chaque heure, nous découvrons de nouveaux personnages en lien avec la finance, la politique et le milieu mafieux, ainsi que des informations qui fuitent vers l'Evening Post de différentes manières. On n'a donc pas le temps de s'habituer à un personnage qu'on change de narrateur. J'ai fini par me perdre entre les différents noms et actions de chacun, le seul qui est facile à suivre est Tony Cox. Pour les autres, je n'ai écouté que d'une oreille car la finance et moi, ça fait deux. Même quand Largo Winch me parlait d'OPA, je n'y comprenais pas grand-chose. J'attendais de voir le final annoncé par l'auteur car l'histoire en elle-même est assez compliquée à suivre et à appréhender avec les fréquents changements de narrateurs et les alternances passé-présent. J'ai réussi à l'écouter jusqu'au bout et au final, j'ai pensé « tout ça pour ça ? ». Je n'ai finalement pas trop compris l'intérêt de cette histoire alambiquée au possible par rapport à la fin donnée par l'auteur, comme si elle était inachevée… Je ne sais pas ce que l'auteur a voulu faire avec cette histoire, mais c'est un loupé pour moi. Je n'en ai pas retenu grand-chose et ça ne sera pas mon préféré de cet auteur. Malgré l'avant-propos et les explications de l'auteur, je ne me suis attachée à aucun des personnages et je me suis perdue dans les nombreux détails et passés de chacun. Dommage pour moi…

Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte n'a pas été au rendez-vous de cet opus. Même si je l'ai écouté jusqu'au bout, ce roman a été une déception. Si vous êtes amateurs d'OPA et Cie, je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je vais continuer à explorer sa bibliographie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Ken Follett raconte les péripéties de différents personnages au coeur de Londres dans les années 70. Voici l'une des particularités de ce récit, aucun personnage principal ne se dégage, le lecteur suit un journaliste, un homme politique, un patron d'une société en difficulté, sa femme, un bandit...
Ne pas avoir le classique policier essayant de déméler le fond de l'histoire est plaisant.
Le début est prometteur, le décor vite installé, les mots sont efficaces pour plonger rapidement dans le récit.
Mais je m'attendais à davantage d'évenements avec l'homme politique, je m'attendais à une corruption de plus grande ampleur. Au final ce pan de l'intrigue est vite abandonné, en tout cas peu développé et on se retrouve surtout avec une banale histoire d'attaque de convoyeur de fonds avec tous les risques que cela implique pour les organisateurs.

Cependant le livre décrit bien les relations très étroites entre le monde des affaires, le monde politique et le monde de la presse. Comment doit agir un journaliste lorsqu'il doit dénoncer un délit d'inité fait par le propriétaire de son journal?

Comme à son habitude ,Ken Follett va nous présenter une pléthore de personnages ,à chaque chapitre un personnage nouveau et un décor nouveau ,les pièces du puzzle sont éparpillées et puis petit à petit tout se met en place pour nous offrir un tableau de la City à Londres en 1970,et croyez-moi ,c'est pas joli,joli,entre scandales politiques ,délits d'initiés, bande de mafieux même les journalistes de l" Evening Post" y " perdent leur latin " .Vous l'aurez compris encore un très bon Follett ,scotchée dessus tout l'après-midi ,en même temps ,en Normandie le soleil n'était pas au rendez-vous ,alors oui un bon Ken Follett rien de meilleur.A recommander chaleureusement. ⭐⭐⭐⭐