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Critiques de Ken Follett (4140)
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Le Siècle, tome 2 : L'hiver du monde

1933-1949. A Washington, Woody, le fils du sénateur Gus, un des héros du premier livre, aime Joanne; 

Greg, militaire, un fils de Lev, le méchant russe du premier tome, a un coup de foudre pour une belle noire, Jacky, rencontrée dans une magouille de son père ! 

A Londres, Lloyd, le fils de l'héroïne travailliste du premier tome Ethel, aime Daisy, la fille de Lev; 

A Berlin, Carla, la fille des socio-démocrates Walter et Maud, les héros passionnants du premier tome, est amoureuse du beau Werner; 

A Moscou, un autre fils de Lev, qui ne connaît pas son demi-frère américain : ), fait partie du service de renseignement de l'Armée Rouge, et il est amoureux de la chercheuse sur l'atome Zoia. 

Vous l'aurez compris, l'auteur jongle plus que jamais avec les personnages !

Ken Follett, qui a fait la majorité de ses livres sur la seconde guerre mondiale, est incollable là dessus ! 

Hitler façonne "l'hiver du monde": les conséquences de ses actes et ses colères ont des répercussions à l'échelle mondiale, et notamment ici, sur les trajectoires de nos 6 amoureux. 

.

Ce livre serait un superbe livre d'Histoire pour tous nos collégiens et lycéens ! 

Outre le style parfaitement fluide dont j'ai besoin dans un roman, la mise en tension dramatique, avec exposition claire des enjeux est un grand "plus" de Ken Follett ! 

Sa méthode d'écriture à rebondissements et changements de plans ne laisse pas souffler le lecteur : 

Par exemple, à Washington, un conflit éclate entre Greg et Lev, puis à Londres, Daisy fait une scène de ménage à Boy, puis Lloyd vient chercher une explication avec Boy, et ensuite, en Allemagne, le S.A. Macke soupçonne Werner d'être un espion, et lui monte un traquenard, etc... 



L'explication de fond du fascisme est donné par Robert von Ulrich, frère de Walter : "Le fascisme est un mensonge séduisant". L'Allemagne, à l'image de Walter et Maud, ne se sont opposés à Hitler que par la controverse démocratique. Mais Hitler manipule les Allemands comme il manipule les Anglais et les Français. Réduire le chômage à zéro est tellement attirant pour le peuple.

Seul, le conflit brutal, au début du fascisme en Angleterre, a pu réduire ces gens au silence, lors des événements de Cable Car, à Londres. 

Tous les grands épisodes qui précèdent le conflit sont vécus avec nos héros, et Ken Follett, comme Robert Merle dans « Fortune de France », nous place ainsi aux premières loges.

On vit l'incendie du Reichtag avec Werner, l'extermination des malades mentaux avec Carla, le conflit de Cable Car avec Lloyd, le bombardement de Pearl Harbor avec Chuck, le frère de Woody, le débarquement en Normandie avec Woody, parachutiste, les viols des soldats russes victorieux avec Carla, et Maud, qui, avec Walter, leur docteur juif, et le S.A.borné Macke, nous font vivre Berlin au quotidien, de 1933 à 1949. 



Je soupçonne un peu Ken de s'inspirer des membres de sa famille pour façonner ses personnages gallois ! 



Un chef d’œuvre ! 5 étoiles !



Je remarque quand même que la « der des ders » était encadrée en France par «  la belle époque » et « les années folles », et que WW2 est encadrée, toujours en France, par « les années folles » et « le baby boom » : nous sommes quand même bien solides !

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L'Homme de Saint-Pétersbourg

Voici un ouvrage en poche, " façon thriller historique ", publié en 1994, oublié sur une étagère , au fond de ma bibliothèque . Il se passe au tout début du XX° siécle, à la veille de la première guerre mondiale , en Angleterre.

Un envoyé du tsar, le prince Orlov arrive à Londres . Sa mission consiste à renforcer l'alliance entre la Russie et le Royaume -Uni .

C'est son oncle : le Comte Stephen Walden qui l'accueille.........Il représente l'aristocratie de l'époque: conservatrice, hypocrite, contrainte par l'étiquette, conventionnelle, pétrie de faux - semblants, attachée à des symboles désuets tels les bals de présentation à la cour pour les jeunes filles, une société des plus guindées qui découvre le jazz et malgré tout le désir de modernité .........

La très belle Charlotte, 18 ans , fille de Stephen , idéaliste , volontaire, naïve à la fois , et de Lydia ---------, épouse de Stephen, ambiguë , tiraillée entre la tendresse pour son mari, un passé caché et son tempérament passionné ------tente de s'émanciper en participant , en cachette de ses parents au combat des suffragettes anglaises, qui militent activement afin d'obtenir le droit de Vote .........

En même temps que débarque à Londres le prince Orlov, arrive un anarchiste Russe , échappé du fond de la Sibérie, Félix, redoutable , cruel, sauvage, qui n'hésite pas à tuer , il veut la peau d'Orlov et tente le tout pour le tout ..........

Dans ce duel implacable, apparaîtront de grands personnages historiques tel Winston Churchill , pour l'heure , premier Lord de l'Amirauté ........

C'est un ouvrage passionnant de bout en bout à l'écriture énergique et précise , incisive , écrit par un maître du récit d'espionnage , lu d'une traite qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page!

Les portraits de l'époque , finement dessinés , les agents secrets,le suspense implacable, les passions et les rebondissements amoureux , les secrets , ajoutent une touche romantique, les scènes de sexe parfois , font de de cet ouvrage une bien belle découverte .

Un bon moment de plaisir !

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Le siècle, tome 1 : La chute des géants

Yes ! Me voici sortie de cette cocotte-minute que sont les années 14-23 en Europe. Il était temps, j’allais être ébouillantée.

Il faut dire que cette période est riche en évènements politiques, sociaux, économiques, et vivre plusieurs expériences à la fois, en Angleterre (pays de Galles), en Allemagne, en Russie, en France, aux USA, cela remue.



Les prémices de la guerre 14-18, avec le ballet des nations se disputant par l’intermédiaire de leurs ambassades et de leurs services secrets, leurs tergiversations, leurs coups d’audace, leurs défis ; l’engagement dans la guerre, les batailles décisives, les tranchées, la vie des soldats, ceux-ci menés littéralement comme des pions par des officiers ignorants et butés ; la bataille des femmes pour le droit de vote en Angleterre, le droit de ne plus être soumises aux hommes et à leur instinct dominateur ; le combat des ouvriers de la mine luttant contre les aristocrates s’accrochant honteusement aux traditions dépassées ; la révolution russe et le triomphe difficile du bolchevisme...

Tout ceci, finalement, ne parle que de batailles, affrontements, pugilats, appelez cela comme vous voudrez. Et puis l’après-guerre arrive, avec le mépris écrasant des vainqueurs envers les vaincus, leur revanche méprisante portant en elle l’avènement d’une seconde guerre, malgré le germe de la Société des Nations, créée pour la paix.



Mais en toile de fond de ce combat des chefs, il y a les femmes. Omniprésentes, indispensables, fortes, détestables ou aimées, elles sont là et il faut en tenir compte, qu’elles soient aristocrates comme Maud Fitzherbert la passionnée ou qu’elles soient issues du peuple comme Ethel la forte. Elles s’engagent, ces femmes, elles discutent, disputent, aiment, enfantent, et font le monde.



Les petits comme les grands, les tractations politiques comme les querelles amoureuses, tout est décortiqué, dans cette fresque, à travers plusieurs familles, ou plutôt plusieurs personnages emblématiques d’une famille d’ouvriers anglais et d’une autre d’aristocrates, d’une famille américaine et d’une famille allemande liées à la politique étrangère, et enfin de 2 frères russes, pauvres et orphelins. Tous ces gens vont se croiser, se rencontrer intentionnellement ou par hasard, s’aimer et se détester...en mille pages.



J’ai donc beaucoup appris (et même trop, car les discussions politiques sans fin...bon), j’ai beaucoup voyagé, j’ai souvent été indignée, et même outrée.

Bref, si vous voulez vous informer de manière vivante sur tout (et là, je pèse mes mots) ce qui se passe au début de 20e siècle en Europe, lisez « La chute des géants ». Vous tomberez en même temps, mais vous vous relèverez, car le monde n’est pas mort. La lutte est toujours là, et les femmes aussi. L’avenir est assuré.

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Le Vol du Frelon

Convaincue que Ken Follett est capable du meilleur comme du pire, j'appréhendais un peu cette lecture, ayant à cœur de retrouver la qualité de ses romans d'espionnage tels que "L'arme à l’œil", "Code Rebecca" ou encore "Le réseau Corneille", mais craignant de me frotter à ses produits marketing du niveau d'"Un monde sans fin". Bref, je demandais à être reconquise après quelques douches froides par l'un des auteurs fétiches de ma jeunesse.



Défi gagné Mr Follett !

Vous m'avez en effet séduite avec ce roman d'espionnage au cœur du réseau de Résistance danoise, un pays peu traité par la littérature romanesque consacrée à la Seconde Guerre Mondiale. Avec ce sens du divertissement qui vous caractérise, avec ce terreau idéal au développement du manichéisme que vous affectionnez que constitue l’assujettissement de l'Europe par les Nazis, et enfin avec cette verve romanesque qui nous permet de profondément nous attacher à vos personnages, c'est avec un réel plaisir que j'ai dévoré "Le vol de Frelon", malgré son contexte très noir.



A l'heure où les auteurs de thrillers donnent dans la surenchère d'hémoglobine et de tripes éparpillées, j'ai aussi apprécié la subtilité dans vos évocations des traitements infligés aux résistants, ce qui prouve qu'il n'est pas nécessaire d'entrer systématiquement dans le gore pour faire frissonner le lecteur.



J'ai retrouvé avec délectation le suspense et la tension du "Réseau Corneille", l'un de vos thrillers sur la Seconde Guerre Mondiale le plus réussi, de mon point de vue ; d'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si vous avez publié les deux romans coup sur coup, je les vois vraiment comme les deux volets d'une même série que vous consacrez à la Résistance.



En résumé, un excellent thriller que j'ai lu avec la même angoisse que celle ressentie lors du visionnage de l'excellent "Black book" de Paul Verhoeven.





Challenge ABC 2016 - 2017

Challenge PAVES 2016 - 2017
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Le crépuscule et l'aube

J’ai mis un an pour finir cette saga. Oui j’ai mis le temps, je l’ai lu dans l’ordre d’apparition, j’avais envie de suivre le processus de l’auteur.

Je ne suis pas déçu… j’ai adoré ces nouveaux personnages Ragna et Edgar, l’amour, l’espoir et le courage et détestés les méchants et leurs cruautés.



J’ai quand même eue l’impression que le récit se répétait, même histoire, mais dans des époques différentes… une fin très ressemblante toute fois… assez invraisemblable… mais bon le faite d’avoir mis du temps entre chaque roman me les a fait apprécié davantage.

Je vous conseillerais donc de disperser, d’attendre longtemps entre chaque tome.



Un auteur que je vais évidemment continuer de lire.



Bonne lecture !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024

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Un monde sans fin

J'avais lu les Piliers de la terre l'été dernier. Je m'étais régalée. J'ai suivi les conseils d'ami(e)s babeliotes et me suis lancée dans ce Monde sans fin.... enfin avec une fin située 1286 pages plus tard !!!

Et vous savez quoi, de nouveau je me suis régalée !



Déjà la période historique était plus simple pour moi : l'histoire commence avec la mort d'Edouard II d'Angleterre, l'époux de la reine Isabelle, la Louve de France des Rois Maudits de Druon. En gros avec le début de la Guerre de Cent Ans. Donc j'étais moins dans le flou.

Et puis de nouveau cette impression de voyage dans le temps. Un vrai plaisir... C'est cette richesse qui me plaît, ce culte du détail historique, plus que l'histoire elle même. Comme dans les Piliers de la terre, le roman entrecroise plusieurs personnages dans la ville de Kingsbridge. Plusieurs caractères, plusieurs tempéraments, plusieurs situations qui permettent à l'auteur de décrire la vie paysanne, aristocrate, monastique, bourgeoise....

Et puis ce Moyen-Age avec la peste.... qui ne propose pour se protéger que des méthodes innovantes : confinement, masques, hygiène...... C'est moi ou j'ai comme une impression de déjà-vu ?



Je pense que je lirai la Colonne de Feu, mais un peu plus tard, cet été peut-être....



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Les piliers de la terre

Quel roman!!!!! jamais au grand jamais je n’aurais pensé être prise d’intérêt pour ce genre de roman qui ne correspond pas du tout à mes lectures habituelles.

Les personnages nous empoignent et ne nous lâchent plus.

Vous êtes donc prévenus, si vous vous plongez dans cette histoire, vous ne pourrez plus la quitter avant les dernières lignes, donc dégagez-vous du temps, mettez les enfants au lit pour les deux prochains jours qui suivent votre achat.

Une fresque historique incroyable, l’auteur nous met au pas dès les premières pages. Je me suis mise immédiatement à en parler dans mon entourage, même à ceux qui ne lisent pas, tant ce livre me passionnait.

Je me suis même permis de l’offrir à Noël à Axel, le prof d’histoire de la famille, qui est un adepte des classiques en littérature et de rien d’autre… Et fière, même très fière de moi, je peux vous avouer qu’il a adoré, malgré d’après lui quelques incohérences historiques, bon il est prof que voulez-vous?
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Un monde sans fin

Ce livre m’attendait tranquillement depuis un bon bout de temps, sans que je me décide à mettre le nez dedans. Est-ce les plus de 1300 pages ? La peur de ne plus m’y retrouver ? D’être déçue ? Je ne sais vraiment exactement, mais toujours est-il que l’arrivée dans les bacs d’une colonne de feu m’a décidée à franchir le pas. Et je ne le regrette pas !



Je craignais un peu de ne pas arriver à me replonger dans l’univers de Kingsbridge – ces moines, ces querelles seigneuriales, ces personnages à foison et cette Angleterre du XIVième siècle. Et bien j’avais tort.



Dès les cinq premières pages, Ken Follett vous happe et ne vous lâche plus jusqu’à la dernière. J’ai tout aimé dans ce monde sans fin :



– les nouveaux personnages auxquels on s’attache d’emblée ou qu’on déteste d’aussi prompte manière ;

– les enjeux et les tourments qui tournent toujours autour du prieuré de Kingsbridge avec cette tension latente entre les moines et les religieuses ;

– cette ambiance de fin du monde, quand la peste noire s’abat sur les hommes avec des relents de punition divine – Certaines scènes rappellent l’enfer de Dante – ;

– le destin de Caris et son féminisme à toute épreuve – ou presque – même si elle m’a semblé un peu trop moderne pour l’époque, mais bon, ce n’est qu’un avis personnel ;



La vie d'une femme était une maison aux portes closes. Impossible pour elle d'entrer en apprentissage, d'étudier à l'université, de devenir prêtre ou médecin, de bander un arc ou de se battre à l'épée. Impossible également de se marier sans se soumettre à la tyrannie d'un mari.



– et tant d’autres choses que je préfère vous laisser découvrir…



Ah, j’allais oublier, bien sûr, le style et le travail insensé de l’auteur qui donnent à ce récit une ampleur incomparable. C’est un phénomène, cet auteur !!



Enfin, vous l’aurez compris, je ressors enchantée de cette lecture et attends mes prochaines vacances avec impatience pour pouvoir me perdre dans le dernier opus, sans devoir le quitter pour aller gagner ma maigre croûte ! Il est des lectures qui ne tolèrent aucun élément perturbateur...
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Les piliers de la terre

1181 pages de bonheur !

Ce roman, que j'ai trouvé dans la boîte à livres de mon quartier, m'a tenue en haleine pendant trois magnifiques semaines. Je me suis réveillée à 5h30 tous les matins pour le lire... mes petits déjeuners n'en étaient que plus savoureux ! J'ai (presque) retrouvé les grisantes sensations de mes quinze ans, l'émerveillement que me procuraient à l'époque les épopées dumassiennes.

L'intrigue est d'une redoutable efficacité. J'ai suivi avec ardeur, sans m'en lasser une seule seconde, les péripéties de Tom le bâtisseur, Philip le prieur, Jack et Aliena.

La passion de Follett pour les cathédrales est communicative. Désormais, j'observe avec plus de curiosité et d'attention les murs de ma vénérable voisine, l'église Saint-Maclou de Rouen. J'ai hâte d'en connaître les moindres recoins !

J'ai un seul regret : les personnages sont un peu trop manichéens à mon goût. Surtout les méchants, en particulier William Hamleigh, un véritable concentré de haine qui frise par moments la caricature.

Mais les Piliers de la terre n'en reste pas moins une lecture exaltante, un moment de pure évasion.
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Les piliers de la terre

N’ayant jamais lu Ken Follet, au grand dam d’amis amateurs inconditionnels de cet auteur, je me suis lancé dans Les piliers de la terre.



Impressionnant par son épaisseur, le livre se présente comme une grande fresque romanesque, sur fond historique de guerre civile dans l’Angleterre du douzième siècle. Une sorte d’épopée inspirée par le projet de construction d’une cathédrale dans le petit bourg de Kingsbridge, et dont les péripéties, portées par un petit noyau de personnages principaux, se développent sur plusieurs décennies.



Parmi ces personnages, il y a Philip, le prieur du monastère, commanditaire du projet, véritable autorité locale tant spirituelle que temporelle, Tom dit « le bâtisseur », maître d’œuvre de la construction, Jack, qui lui succèdera, ainsi qu’Ellen et Aliena, deux femmes dont la beauté suscite désir et amour et dont la forte personnalité rayonne sur leur entourage. Tous ceux-là sont les « Bons ». Ils débordent de sentiments nobles ; ils sont bienveillants, justes (mais sévères !), francs, loyaux, courageux ; ils s’attachent au bonheur de leurs proches. Dans leurs luttes pour la réussite du projet et la survie de Kingsbridge, ils font parfois preuve de naïveté, mais avec le temps, ils progressent en lucidité et déjouent finalement la plupart des machinations ourdies contre eux...



En face, les « Mauvais », autour de William et de l’évêque Waleran. Opposés à la construction de la cathédrale, ils se montrent haïssables du début jusqu’à la fin. Ils n’obéissent qu’à de viles motivations : la cupidité, la vanité, la jalousie, la vengeance... Ils sont sournois, lâches, dénués de pitié (sauf envers eux-mêmes), dominés par des pulsions qu’ils sont incapables de dominer. Ainsi sont-ils fréquemment en train de blêmir, bouillir, bouillonner, écumer ou étouffer de fureur, de rage, de haine ou de honte... Le lecteur attend fébrilement qu’ils soient durement châtiés... Patience !...



L’ouvrage, très long, est d’une grande cohérence et le fil des péripéties très facile à suivre. L’écriture est claire et transparente. L’auteur en accélère habilement le rythme lors des moments dramatiques ; je m’y suis volontiers laissé prendre, ma tension augmentant avec l’amoncellement des épreuves et des menaces sur les « Bons », puis se détendant lors des passages plus paisibles. Mais l’intensité baisse avec la répétition. Dans la dernière partie, les offensives lancées par les « Mauvais » laissent un arrière-goût de déjà vu... Même plus peur !!..



Le livre – c’est l’un de ses mérites ! – offre une bonne évocation de la vie quotidienne au Moyen Âge, mais j’ai trouvé excessive et fastidieuse la profusion de détails documentaires sur l’architecture, le négoce ou l’artisanat. J’ai eu l’impression de lire des scripts collectant des indications descriptives de mises en scène...



J’ai été agacé par certains passages, notamment quand l’auteur explicite – et rabâche ! – la psychologie des personnages, leurs réflexions ou leurs états d’âme, avec tellement de détails simplistes évidents que cela donne le sentiment qu’il dénie toute finesse à ses lecteurs au point de devoir coûte que coûte leur mettre les points sur les i !



Il manque pour moi, dans ce livre, un peu de poésie, de profondeur et de mystère. Au final, Les piliers de la terre est un bon gros livre d’aventures, qui se lit facilement avec une émotion et un intérêt réels, mais dont les effets s’atténuent graduellement au fil des chapitres.


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Le Réseau Corneille

Livre lu en lecture commune avec bbpoussy, je lui ai pioché pour décembre. Je l'ai acheté récemment à easycash, j'ai déjà lu cet auteur dont j'apprécie le style. le résumé de celui-ci m'a fortement intrigué. Si ma mémoire est bonne, je n'ai lu pour le moment que deux romans de cet auteur : un roman historique il y a plus de 15 ans et un roman policier (Peur blanche). Ken Follett a un style lui permettant d'écrire de tout.



Le début est assez complexe car il nous énumère tout un tas de détails sur la Seconde Guerre Mondiale, côté français comme allemand (l'artillerie, les avions utilisés, …). Peu intéressant pour moi, je préfère l'action. On entre d'ailleurs assez vite dans le vif du sujet puisque l'auteur relate son histoire par journée. Mon compagnon me dit féministe, mais j'apprécie de lire des romans historiques qui mettent en avant des femmes fortes et qui sont allées au-delà des lois imposées par les hommes. Différents personnages essentiels à cette période nous servent de narrateurs, aussi bien du côté des Allemands que des Alliés, on ne reste pas centré uniquement sur Betty et ça apporte encore plus d'éléments intéressants. Par contre, je ne suis pas du tout fan des scènes détaillées de tortures pour certains interrogatoires. de temps en temps, on apprend de curieuses anecdotes sur la police et les criminels de Londres. Est-ce vrai ? Je me le demande car l'auteur semble avoir fait d'importantes recherches documentaires pour ce roman, c'est bien possible. Étant férue de ce genre, puisqu'il mélange roman historique à l'espionnage, j'ai noté quelques incohérences dues à des oublis de certains personnages. Bizarre quand même… Les pages défilent quand même assez vite, tout ne se passe pas comme prévu aussi bien côté des Allemands que du côté des Alliés donc j'avais toujours hâte d'en savoir plus surtout concernant Betty et son équipe de choc. J'étais tellement dans l'histoire que les quelques 200 dernières pages ont été lues dans la même journée. Certains passages ont été vraiment durs à lire surtout concernant l'inventivité des Allemands en matière de tortures. Ayant déjà visité des camps de concentration, je ne pense pas que l'auteur ait inventé certains des détails des tortures. C'est néanmoins un livre fort en émotions et intéressant car je savais que les femmes ont aidé à l'effort de guerre mais pas forcément dans ce genre de mission suicide.



Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte. Malgré certains détails crus et quelques incohérences, je conseille fortement de le découvrir à tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin à la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons un devoir de mémoire à conserver pour que ce genre d'horreur ne se renouvelle plus. Mais je ne suis pas sûre qu'avec les temps qui courent, la technologie à court terme, la mémoire du passé soit toujours d'actualité. Pour ma part, je vais continuer à explorer la bibliographie de cet auteur.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le Pays de la liberté

Un coup de grisou ! Et... un amour fou !



Il a voulu perpétuer le dangereux métier de son père .

Il est pompier dans une mine de charbon .

" Il parvint à l'entrée de la galerie . Les derniers traînards grimpaient les marches . Mack devait maintenant se débarrasser du gaz . La seule façon de faire , c'était de le brûler : il devait y mettre le feu .

C'était une diable de malchance que cela arrive aujourd'hui.

C'était son anniversaire : il partait . " P.89



Il ne veut plus être un esclave , il sait qu'il a des droits .

" _ Allons , fit York d'un ton conciliant , tu connais la loi de l'Écosse . Les mineurs de charbon appartiennent au propriétaire de la mine . Dès qu'un homme a travaillé un an et un jour , il perd sa liberté .

_ Oui , fit Mack . C'est injuste mais c'est la loi . Je dis , moi que la loi ne peut pas réduire les enfants en esclavage et je peux le prouver . " P.31



Il s'enfuit en Angleterre , avec dans ses rêves de liberté , le nom de " Lizzie " , belle et rebelle , qui déjà gamine l'avait envoûté .

Il va travailler sur les quais . Exploité , il devient un modèle , un chef . Sous ses ordres , la rébellion bat son plein parmi ses compagnons .

Il dérange mais on préfère l'envoyer en Amérique plutôt que de le pendre .

Malgré son intelligence et une certaine érudition , héritée de sa mère , il se fait arrêter comme un malpropre .

Voilà notre sympathique et beau gars embarqué de force vers la Virginie pour travailler dans les plantations de tabac .



Le destin veille .

Il retrouve Lizzie , le grand amour de sa vie , qui est partie aussi pour les colonies avec son mari .

Mais Jay est un sale individu , joueur , sans personnalité et surtout , il humilie et trompe sans scrupule , sa merveilleuse femme .

Quel sera le devenir de ces amoureux qui ont subi tant de peine face à ce monde rempli de haine , de vices et d'injustice ?



Comme toujours , on n'en ressort pas indemne d'un histoire de Ken Follett malgré une plume magique et colorée .

La tristesse liée à l'exploitation de l'homme par l'homme ,

l'esclavage , la corruption , le courage , la révolte et surtout l'amour sont des thèmes chers au coeur de l'auteur .



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Le Réseau Corneille

Challenge ABC 2016-2017



Il y a bien longtemps, j'avais lu, de Ken Follett, « Les Piliers de la Terre » et ... je n'avais pas aimé (eh non...). J'avais trouvé ça d'un ennui... (eh oui...) Vingt ans plus tard, pas rancunière, je refais une tentative avec « Le Réseau Corneille ». Pouf pouf pouf... c'est un autre genre, mais ce n'est pas franchement mieux. Pourtant, ça se lit vite et facilement, y a d'la joie, pardon, de l'amour, de la guerre, des scènes de sexe, de la peur, du suspense. Un best-seller, quoi.

Faut croire que j'aime pas ça, les best-sellers.

Or donc, nous voici en mai 1944 à Sainte-Cécile, près de Reims, où un groupe de résistants locaux vient d'échouer à faire sauter le plus important central téléphonique allemand sur le sol français. Tout cela sous les yeux de Betty, 29 ans, officier de l'armée britannique, experte ès sabotage, qui supervisait l'opération. Une heure plus tard, après une échappée rocambolesque qui aboutit (quelle aubaine) chez l'une des femmes de ménage travaillant au central téléphonique, sympathisante de la Résistance (tiens...), Betty, en apercevant par hasard (ça alors) le laissez-passer de celle-ci, conçoit en 5 minutes le plan brillant (forcément) qui permettra de dynamiter le central, et ainsi faciliter le Débarquement allié en coupant les communications de l'armée allemande avec son QG de Berlin.

Oui mais (car il faut un « mais » sinon pas besoin de 500 pages) le débarquement est prévu dans moins de 10 jours, Betty n'a donc que peu de temps pour constituer une équipe de femmes de ménage de choc, sans compter ces empêcheurs de saboter en rond que sont la Gestapo et un officier de l'armée allemande (ce dernier beau, intelligent, rusé, intrépide, cruel mais avec des points faibles quand même : sa maîtresse est une juive française, et – le pauvre chou – il souffre d'atroces migraines après les séances de torture qu'il inflige à ses prisonniers. Sans doute son subconscient qui travaille).

Difficile de croire à cet enchaînement de circonstances trop bien minuté, à ces coïncidences téléphonées, à ces historiettes d'amour cousues de fil blanc. Trop prévisible. Le summum de l'invraisemblance, c'est le recrutement et la formation de l'équipe des Corneilles : au lieu d'aller les chercher dans la Résistance ou l'armée britannique, non, pas le temps, on fait avec ce qu'on a, c'est-à-dire une lady désoeuvrée sachant manier le fusil de chasse, un transsexuel allemand dont l'amant a été tué par les nazis, une prisonnière, une perceuse de coffre-fort repentie et une nymphette mythomane, toutes parlant un français parfait. Puis, en trois jours, on forme ces filles, pas guerrières pour un sou, à l'autodéfense, au tir, au saut en parachute, à l'espionnage de base. Crédible, disais-je. De même que les personnages caricaturaux : méchants très méchants, gentils trop gentils ou super-héros, à l'image de Betty, jeune, belle, intelligente, intrépide, avec juste ce qu'il faut de sang-froid pour ne pas se laisser dominer par l'amouououour au moment où le sort du monde est entre ses petites mains.

Bref tout cela est fort peu subtil, un style plat, des dialogues limite mièvres ou bébêtes, sans aucune profondeur. Pas besoin de réfléchir en lisant, tout est expliqué dans le moindre détail. Une lecture de plage, de gueule de bois ou de grosse grippe. Sans ça, c'est un peu pénible (Esprit de Noël, pardonne-moi mon manque d'indulgence).
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Les piliers de la terre

Quelle épopée que ce bouquin, il m'a fallut tout de même une centaine de pages pour rentrer complétement dedans mais une fois cela passé le livre se lit très bien. D'autant plus que l'on suit plus particulièrement la famille de Tom le bâtisseur, ses enfants, sa première femme Agnès puis sa rencontre avec Ellen et Jack dans la forêt qui vont ensuite l'accompagner après la mort d'Agnès en couche. L'enfant de Tom et Agnès qui sera abandonné va être élevé par des moines au monastère donc l'on suit également son histoire.



On rencontre également d'autres personnages tels que Aliena, Richard, William etc.



Il faut tout de même un certain temps pour finir ce double pavé plus de 1000 pages mais l'on y apprend plein de chose surtout sur les constructions des cathédrales, l'histoire etc...
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Les Lions du Panshir

Jane se retrouve dans une aventure au cœur de l’Afghanistan, parmi les résistants de la Vallée des Lions. Elle accompagne, en tant qu’assistante, son amant Jean-Pierre, un jeune médecin.



On découvre avec elle la vie des femmes afghanes, pauvres, sans éducation, soumises à leurs maris et se débrouillant comme elles peuvent dans ce pays bombardé par les Russes. Le choc des cultures est immense entre l’Européenne et ces femmes. Pourtant le rapprochement se fait et une complicité s’installe.



C’est un voyage au cœur de ces montagnes, sublimes et désertiques, où les garçons sont éduqués dès leur plus jeune âge à haïr l’ennemi et à devenir de farouches rebelles. Les femmes ne peuvent que pleurer leurs enfants morts au combat ou déchiquetés par les mines ennemies. Elles voient l’ennemi comme une catastrophe naturelle, qu’elles supportent courageusement, sans se plaindre. L’important dans ce pays n’est pas de vivre sur cette terre, mais de mourir en héro pour son peuple, les mains couvertes de sang de l’ennemi, et les femmes n’ont pas droit à la parole.



La mission de Jean-Pierre n’est pas celle que l’on croyait et celle-ci entraînera Jane dans un cauchemar. Elle usera de toute sa ténacité et profitera de la complicité d’Ellis, son ancien amant, agent de la CIA pour se dépêtrer de ce piège.



Quand les hommes préfèrent le succès au bonheur, qu’ils soient Afghans, Russes ou Américains, rien ne peut les arrêter. Chacun veut le pouvoir pour soi, tandis que les femmes n’ont pas grand-chose à y gagner. Une dictature russe est-elle préférable pour elles à une dictature islamiste ?

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Code zéro

Le thriller d'espionnage, ce n'est pas trop mon truc. Mais j'adore Ken Follet et je m'étais lancé à l'aveugle dans celui-ci.



Un clochard se réveille dans des toilettes publiques, bouteille de vin vide à la main. On est dans les États-Unis des années 50. Il ne se souvient plus de rien. Qui est-il? Que fait-il là? Quelle était sa vie?



Il tentera petit à petit de reconstruire le puzzle que l'amènera dans les coulisses du pouvoir américain.



Bon, ça ressemble au résumé de n'importe quel thriller, et l'intrigue ne sort pas vraiment du lot. Mais c'est Ken Follet. La plume est accrochante et les personnages sont d'une grande complexité, assez pour rattraper une histoire de blockbuster.



Le plus épatant est le protagoniste. Peu d'auteurs sont assez intelligents pour écrire des personnages dont le trait principal est l'intelligence. Follet y arrive. C'est presque hypnotisant de voir tout ce que le personnage pense à faire pour retrouver des brides d'informations sur son identité.
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Une colonne de feu

Quel conteur, mais quel conteur !

L'auteur nous plonge dans la vie de personnages fictifs comme de personnages réels pendant la période allant de 1558 à 1620.

Un énorme travail de recherche a été effectué pour restituer aussi bien cette période troublée. Il ne se ressent absolument pas à la lecture tant l'écriture est fluide.

C'est un récit foisonnant qui aborde de multiples thèmes comme le commerce, la condition féminine, les débuts de l'espionnage en Angleterre, les aléas des voyages maritimes, l'esclavage etc. Mais le thème principal est la guerre, ouverte ou larvée, qui oppose catholiques et protestants.

Il fourmille de détails sur les us et coutumes de l'époque, en France comme en Angleterre, aux Pays-Bas comme en Espagne, en passant par l'Ecosse.

Malgré ces presque mille pages, je ne me suis ennuyée à aucun moment.

Je suppose qu'il en sera de même pour vous si vous tentez ce voyage au long cours.
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Les piliers de la terre

Voilààààààààà c'est finiiiiiiiii !



Je viens de terminer ma seconde lecture de ce pavé de Ken Follet vingt ans après ma première lecture. C'est dire si j'avais été séduit par ce roman car il en faut de la volonté pour se plonger dans la lecture de ces 1050 pages.



Que vais je pouvoir vous dire sur ce livre qui n'ait déjà été dit? En fait pas grand chose à part que 1050 pages ce n'est pas assez. On se prend tellement d'amitié pour tous les personnages qu'on aurait envie que cela dure 1000 pages de plus.



Je dirai donc simplement: "Adieu Hélène, Tom, Jack, et tous les autres"



Heureusement, il me reste "Un monde sans fin" pour suivre les tribulations des descendants de ces personnages qui, au fils des pages, sont un peu devenus des amis.



Je m'en voudrais de terminer cette chronique sans parler de la formidable adaptation de ce roman en jeu de société éponyme (https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/les-piliers-de-la-terre). Celui-ci nous permet de nous replonger dans la construction de cette magnifique cathédrale avec l'aide de tous les héros rencontrer dans le roman ... quoi de mieux pour prolonger notre plaisir? Je viens d'ailleurs d'en terminer une partie (je ne vous dirai toutefois pas qui a gagné!). Je vous invite d'en faire autant, vous ne le regretterai pas.



A bon entendeur !
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Les piliers de la terre

J'ai enfin lu ce pavé historique si populaire. Et je dois dire que c'est sans aucun regret. Plus de 1000 pages et a aucun moment je ne me suis ennuyée. J'ai vraiment apprécié la façon dont l'auteur présente les différentes histoires et comment elles s'imbriquent les unes dans les autres. Les personnages se croisent et se séparent tout au long de la construction de la cathédrale. Il y a pas mal de rebondissements, et honnêtement, pendant toute la première partie, je me suis dit que c'était un peu l'histoire de la famille "pas d'bol"... Mais j'ai adoré cette plongée dans l'Angleterre du XIIème siècle, les famines, les guerres, le quotidien difficile de nos ancêtres.

C'est avec plaisir que je vais m'immerger dans le pavé suivant !
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Le siècle, tome 3 : Aux portes de l'éternité

De l'édification du mur de Berlin jusqu'à la chute de celui-ci, ken Follet nous fait traverser l'histoire. Ce troisième tome , relate les aventures de la 3ème génération en Russie, en Allemagne,aux USA et en Angleterre.



Il ne fait pas de cadeaux aux personnages ayant réellement existés. Il les montre sous leur vrai jour et non pas comme dans un livre d'histoire. Il démontre aussi avec ferveur et longueur l'époque peace and love avec les hippies et la liberté sexuelle.



Si j'ai été très enthousiasmée par les 2 premiers tomes, j'ai beaucoup moins aimé celui-ci. Les personnages sont beaucoup moins attachants (sauf peut être George Jack) .Les histoires de chacun sont parfois un peu poussées afin de les intégrer dans l'histoire réelle.

Par contre on ne pourra jamais enlever à cet auteur son talent de méler historie réelle et historie fictive. Les recherchent historiques restent le maître mot de ce roman.

Après, j'ai tellement attendu ce troisième tome, que peut être ma déception vient de là.



Mais ce livre se termine sur une épilogue qui en dit long sur les 3 tomes (enfin pour moi !!) : Ce sont de véritables hommages à tous les combattants de la liberté quelle qu'elle soit !



ma note réelle un 3.5/5
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