Konami Kanata

J'ai achetée ce manga afin de me mettre, une bonne fois pour toute, à l'aise avec ce genre de livre. En effet, les mangas regroupent deux de mes quatre passions: La lecture et le dessin.

C'est sur les conseils d'une amie que j'ai lu "Chi, une vie de chat" et je l'ai trouvé assez humoristique. J'ai trouvée ça marrant de se mettre à la place de se chat, et ces aventures sont adorables.

C'est vraiment très rapide à lire, et après ma lecture, j'ai commandée le tome 2 (autant pour moi que pour ma soeur qui aime beaucoup les aventures du chaton !)

Je met donc une note positive... Et attends l'arrivée du tome 2 !

Merci à Babelio et aux éditions Soleil pour ce partenariat.

Ce manga plaira à tous les amateurs de chats, et plus encore aux fans de Chi, vie de chat. Oui, je sais, je commence mon avis par un jugement péremptoire, c’est dire si je suis sûre de mon fait. Autre avantage : il se lit dans le sens de lecture européen.Bref, pas d’excuses pour ne pas découvrir ce livre et Choubi-Choubi, chaton tout rond, tout mignon, présentant tous les signes de bonne santé.

Les deux héroïnes de ce manga sont Choubi-Choubi, bien sûr, mais aussi la grand-mère qui l’a recueillie et lui est déjà très attachée: Comment pourrais-je rester fâchée… Ainsi ponctue-t-elle chacune des bêtises de la jeune féline dans le premier chapitre. Et oui : les grandes étapes de l’adoption d’un chaton, de sa socialisation devrai-je dire, ne pourraient pas nous être racontées si un être humain ne prenait soin d’elle, ne la nourrissait, ne la lavait si nécessaire, ne se préoccupait de savoir si elle ne souffre pas du froid, ou ne s’inquiétait si elle ne la voyait pas revenir. Nous n’entendons pas les pensées de Choubi-Choubi, contrairement à Chi, mais ses attitudes, ses miaulements, les nombreuses onomatopées qui ponctuent les dessins, sont suffisamment expressifs pour qu’elle soit immédiatement compréhensible.

Ce manga nous montre aussi la vie quotidienne au Japon, ainsi, l’usage d’une table chauffante en hiver. Le dessin est assez épuré, peu de décor, peu de personnages en dehors des deux héroïnes, et des rares animaux auquel le jeune félin est confronté. C’est aussi une bonne chose, puisque cela permet vraiment aux lecteurs de se concentrer sur elle.

Bien sûr, je lirai la suite de ce manga – j’ai très envie de connaître la suite de son évolution, à cette petite.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Comme avec "Les Godillots" on a ici une série où les aventures du héros se présentent sous forme de petit roman fortement illustré et une autre série qui est présentée sous forme BD. Alors que le manga a dépassé la dizaine de titres traduits du japonais, par contre avec la forme plutôt type album, on termine l'année 2014 avec six titres.



Le texte, n’est pas une traduction du japonais mais œuvre originale de Pétronille ; il présente autant de récitatifs que de dialogues, l'illustration est portée par des vignettes de Konami Kanata (qui doivent avoir été pioché dans ses mangas autour de Chi) car en effet les images qui accompagnent prennent la forme d'images avec de courts dialogues dans les bulles et des onomatopées. Celles-ci sont assez nombreuses aussi on pourra s'interroger tout d'abord sur le choix de ne pas mettre de bulles-pensées pour ce qu'exprime le chat (aucun contour de proposer), ensuite on pourra faire relever les nombreuses onomatopées et s'interroger sur le bruit qu'elles portent individuellement.



Dans ce cinquième tome la jeune chatte Chi poursuit l'exploration de la maison de la famille qui l'a recueilli et des alentours de celle-ci. Chi entend bien vivre sa vie et disparaît à certains moments ce qui provoque l'inquiétude de certains, par ailleurs elle doit faire face à la préparation d'un déménagement. Le jeune garçon de la famille a un rôle assez effacé et Chi apparaît passablement comme le dernier-né qui est choyé par toute la famille, même s'il a le comportement d'un animal.

J'ai choisi ce manga un peu par hasard à la bibliothèque, il me fallait en lire un pour remplir certaines cases de certains challenges... Connaissant déjà Chi pour en avoir soupé à la tv quand mon fils aîné était plus petit, je me suis dit que ce ne serait pas trop mal pour débuter.



Mais je ne me permettrai pas de juger ce livre, n'ayant pas de référence, ni de comparaison à faire non plus.



Il faut admettre que c'est tout mignon quand même.



[Lu en décembre 2019]

Nouvel épisode attendrissant des chaventures de Taï et Mamie Sue.

Taï apprend à se comporter comme un grand...et quand on est encore un petit chat, ça n'est pas si facile car peu importe qu'on soit mignon tout plein, cela n'a aucun effet sur l'instinct des autres chats. Bien au contraire...

Enfin, même si Taï s'entraîne à devenir grand, cela ne l'empêche pas de jouer encore et encore. Comme pour tous les petits, les jeux lui permettent d'explorer son environnement et de comprendre les habitudes des humains. Instinctivement, les deux chats cherchent les endroits les plus confortables mais Mamie Sue insiste : chacun sa place ! Ce sont des chats, et le territoire est primordial, et le partage n'est pas très félin !



Une nouvelle lecture mignonne et toute douce.

Décidément les aventures de Chi me donnent le sourire.

J'ai trouvé cet opus meilleur que le précédent, probablement car Chi fait encore plus de bêtises.



Par contre, il n'y a aucune nouveautés, pas de surprise : Konami Kanata a trouvé un bon filon et elle creuse. Aussi je ne pense pas me faire l'intégrale mais, par contre, je continuerai à piocher un album de temps en temps, histoire d’ensoleiller les jours de pluie.

Dans la lignée de Chi, ce petit album de Konami Kanata s’adresse aux amoureux des chats.



De courtes scènes décrivent comment une vieille dame japonaise accueille un tout jeune chaton dans sa maison. Peu à peu, elle s'habitue à cette petite boule de poils facétieuse qui bouleverse son quotidien. Choubi Choubi est tellement mignonne que sa maîtresse se laisse facilement attendrir, même lorsqu’elle préfère user ses griffes sur les coussins au lieu d’utiliser son grattoir tout neuf…



J’ai suivi avec plaisir cet apprivoisement réciproque, début d’une tendresse complice entre la vieille dame et son chaton. A défaut d’être colorés, les dessins en noir et blanc sont efficaces et regorgent de bruitages - « slurp », « miaa » et autres « tap tap tap » - qui renforcent le réalisme ou le comique des situations.



Enfin, comme dans Chi, j’ai apprécié de découvrir le mode de vie japonais. Notamment ce meuble étrange qu'est la table chauffante : une véritable aubaine pour Choubi Choubi qui se prélasse dessous les jours de grand froid. Quelle chance !



Merci à Babelio et aux éditions Soleil Manga pour ce divertissement félin au pays du soleil levant.

Lorsque l’on ouvre la première page et que l’on lit, d’entrée de jeu, cette anecdote signée de Konami Kanata :





« J’adore le football. J’ai récemment acheté un maillot de Kashiwagi, joueur des Urawa Reds, que j’ai suspendu dans mon atelier. »





…on se dit que, ça y est, ce qu’on présageait depuis quelques tomes déjà est en train de se produire : Konami Kanata sèche complètement ; Elle ne sait plus quoi raconter et se détourne de sa perte d’inspiration comme si de rien n’était, en se mettant à nous baratiner avec des histoires de footballeur qui sont à mille lieues de Chi et de son univers.

Et pourtant…





Le miracle se révèle petit à petit. On a d’abord du mal à y croire : il faut dire que Konami Kanata débute son 9e tome en nous lançant sur une fausse piste et en calant un intermède inutile nous présentant Chi engoncée dans une collerette –épisode qui semble n’avoir pour seul intérêt que celui de permettre à la pauvre bestiole de s’humilier dans une valse de pitreries. Mais ensuite, un véritable fil conducteur se met en place et relie pour une fois les différents chapitres du volume. Alors que les précédents tomes se constituaient à l’image de boules à facettes –chapitres décousus et absence de thématique qui rendaient les histoires de Chi insipides-, celui-ci offre une véritable cohésion. Et que de suspens… Chi, malgré son interdiction de sortie, réussira-t-elle à braver les obstacles que ses maîtres dressent entre elle et le monde extérieur ? Arrivera-t-elle à retrouver son compagnon de jeu Minou et à se faire une place dans la réalité cruelle des matous de rue ? Oui, bon, d’accord… il y a plus palpitant comme intrigue mais par rapport à ce que Chi a pu vivre dans le passé, on atteint ici les sommets du dramatique. Les adeptes de la spéculation cérébrale y trouveront également leur compte et pourront se pencher sur la définition philosophique de la liberté, telle que Chi et son compagnon Minou tentent de la cerner entre deux gamelles raclées au coin d’une rue :





- Il faut faire quoi pour être libre ?

- D’abord, s’occuper de la bouffe.





Oui, car, qu’on ne s’y méprenne pas, Chi est à l’image de ses plus jeunes lecteurs, et Konami Kanata dissimule ici une véritable leçon de morale : pourquoi vouloir se confronter précipitamment à la dure réalité du monde extérieur ? Il est tellement plus doux et plus confortable de pouvoir dormir au chaud chez soi et de se faire porter sa gamelle devant sa gueule pour becqueter des boulettes en boîte ! A moins que l’on ne préfère aller grailler au KFC… car, comme nous le précise en conclusion Konami Kanata –visiblement adepte des anecdotes qui tombent à plat- :





« Vous savez quoi ? Chi a été choisie pour une opération marketing de KFC en Chine du 26 décembre 2011 au 18 janvier 2012. Pour un menu acheté parmi les menus A, B et C, un strap parmi quatre disponibles était offert. La pub passait à la télé, un homme est même venu plusieurs fois acheter un menu en expliquant qu’il voulait offrir tous les straps à sa copine et qu’il lui en manquait encore un. La campagne a remporté un franc succès ! Il paraît que les straps ont été fabriqués à cinq millions d’exemplaires pièce ! »





De quoi détruire un peu l’auréole de magie et d’innocence qui entourait cette brave Chi…


Lien : http://colimasson.over-blog...

Petite lecture doudou et pas prise de tête pour finir l'année en douceur.



Ce manga s'est avéré parfait pour la saison grâce à des scènes qui se déroulent à Noël et au Nouvel An. Pour ce qui est des thèmes plus "généraux", une fois n'est pas coutume : tout est bon pour jouer, trouver le meilleur endroit pour se cacher, et pour se câliner aussi (la dure vie d'un chat domestique!). Le lecteur n'a plus de doute : Mamie Sue, la vieille chatte accepte de plus en plus le petit Taï et son énergie débordante. Et en plus de s'y habituer, elle prend son rôle d'aînée protectrice et prévenante très au sérieux. Alors, quand elle le voit partir avec "l'humain qui lui donnait à manger avant", c'est le drame !



Encore un tome plein d'humour (ah les scènes des tâches ménagères !!) et de tendresse (entre les personnages ou avec les tons très doux façon aquarelle) qui convient aux petits comme aux grands lecteurs/amateurs de chats.

Lu dans le cadre d'une préparation à un rallye-mangas pour mes élèves.

Tout en couleurs, ça facilite grandement la lecture pour les enfants.

Le manga raconte la vie de Chi, un petit chat qui perd sa mère. Il est recueilli par une petite famille d'humains qui ne sont pas censés avoir d'animaux dans leur résidence.

Ce sont donc des petits moments de leur vie à tous que nous découvrons au fil des pages. C'est vraiment très mignon et ceux qui ont des chats reconnaîtront à certains moments quelques scènes de leur propre vie avec leur chat 🐈

6 Chi que les enfants empruntent. Ils arrivent numéro 1 au fait qu’à peine posés, ils repartent de suite. Et ce, depuis l’achat il y a un 16 mois. Cette fois, notre petit chaton préféré va découvrir l’extérieur et l’art de faire des bêtises grâce à un gros chat expert en la matière. De la tendresse et de l’humour avec des dessins craquants.

Chi vient de retrouver sa maman. Au début, la petite chatte ne sait pas trop ce qui lui arrive mais avec ses souvenirs qui remontent à la surface, la mémoire lui revient. La famille Yamada recueille la maman de Chi après un accident puis la ramènent à ses maîtres, ainsi que Chi qui s'était perdu depuis longtemps. Si Chi est très heureuse de revoir ses frères et sœurs, elle pense malgré tout beaucoup à son jeune maître Yohei et quand Noiraud lui annonce que lui et sa famille déménage, son cœur est déchiré. Qui va t'elle choisir entre sa famille chat et sa famille d'adoption ? Comment faire le bon choix ?

Après avoir lu toute la série des Chi, je peux dire que ce dernier volume est celui que j'ai préféré, vraiment. J'ai eu à de nombreuses reprises les larmes aux yeux lors de ma lecture, j'ai souvent été bouleversée. Le personnage de Chi est vraiment très attachant. Il est beaucoup question dans ce tome d'amour, qu'il soit maternel ou tourné vers les hommes. Ici la petite chatte est face à un choix douloureux et on sait que quoi qu'elle décide, ce sera difficile. Ce manga s'achève donc sur une note puissante, c'est avec tristesse presque que je quitte Chi.

C'est le cœur lourd que j'ai refermé ce dernier tome de Chi car oui la série Chi est finie ! Et quel dernier tome ! Il m'a fait verser des torrents de larmes, m'a bouleversée pour finir sur un magnifique sourire (rempli de larmes d'émotion).

Chi va me manquer, beaucoup me manquer.

Petite BD adorable qui plaira a coup sur aux grands et aux petits. Je ne sais pas ou elle pourra bien mener mais j’ai adoré ce premier tome. Je ne sais pas si je la continuerai pour autant… Peut etre un ou deux volumes voir l’evolution et le chemin que ce petit chat prendra mais c’est tout.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit de commentaire sur cette série qui suit son petit bonhomme de chemin.



Si Chi est toujours aussi attendrissante, je ne peux pas dire que la série m'enthousiasme autant qu'à ses débuts. Je trouve que sa créatrice fait traîner les choses en longueur.



Bon, dans cet opus, il y a quelques petits rebondissements que je ne dévoilerai pas de peur de me faire houspiller par ceux qui ne l'ont pas encore lu.



Je me pose des questions sur l'évolution de Chi. Et c'est un peu pour cette raison que je continue à lire cette série. Un peu par habitude aussi.



Et puis, je l'avoue, j'apprécie les petits bonus en fin d'ouvarge.

Chi est un adorable chaton (pléonasme) égaré loin de sa mère et ses frères et sœurs et recueilli par une famille vivant en appartement, parents et très jeune garçon. Au début il cherche sa mère, puis ses souvenirs s'estompent (joliment fait) , il doit apprendre à faire pipi au bon endroit (Chi = pipi en japonais) et l'idée marrante est que le petit de la famille est lui aussi en train d'apprendre la propreté. Hélas dans l'immeuble les animaux sont interdits, Chi doit être cachée. Dans le livre et la vidéo, Chi va chez le vétérinaire (et on apprend que c'est une demoiselle de deux trois mois).



Manga en couleur très réussi, et vraiment pour tous, grands comme petits. L'occasion aussi de découvrir un intérieur japonais moderne. Je me suis régalée et fort divertie. Trop mignon, quoi. Kawaïï !!!!
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A la fin du tome précédent, Chi, soignée pour une conjonctivite, rentrait à la maison affublée d’une collerette. Dans ce nouveau volume, la jeune chatte, débarrassée de cet instrument de torture qui l’empêchait de se déplacer à sa guise n’a qu’une envie, retourner jouer dehors avec Minou. Mais ses propriétaires décident de ne plus la laisser sortir pour éviter qu’il lui arrive d’autres malheurs. Devant sa détermination, son maître cède et décide de lui acheter une laisse. Mais lors de la première promenade, Chi parvient à se faire la malle. Une escapade au grand air et en totale liberté qui ne sera pas de tout repos...



Les deux ou trois tomes précédents m’avaient un peu lassé du chaton et de son environnement mais ce nouvel opus relance quelque peu la machine. Kanata Konami joue sur le contraste entre la difficile condition du chat des rues (Minou) et la vie confortable du chat d’appartement (Chi) qui n’a qu’à miauler pour qu’on lui donne à manger et qui possède un coussin moelleux pour faire la sieste. Chaque petit chapitre semble indépendant mais participe en fait à la progression de l’histoire, ce qui donne une vraie cohérence à l’ensemble.



Chi est une série qui plait vraiment à toute la famille (je parle de la mienne). C’est le seul manga à faire l’unanimité puisqu’il est lu par mes filles, ma femme et moi. Il faut dire que le dessin kawaï, les couleurs douces, les chapitres très courts et la publication dans le sens de lecture occidental sont des arguments de poids pour les jeunes lecteurs qui découvrent le manga. Les plus grands, surtout s’ils possèdent un chat, reconnaîtront dans les mimiques de Chi leur propre animal. L’auteur parvient avec une remarquable économie d’effets à traduire les attitudes et les sensations infimes qu’expriment nos félins préférés. C’est sans doute dans cette retranscription réaliste, dans ces observations précises et humoristiques qui rappellent au lecteur un univers familier que tient le succès grandissant la série. Une vraie belle réussite !


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J'avais eu un coup de coeur pour le premier tome et je dois dire que ce deuxième opus m'a autant emballé. Chi, une jeune chatte vit donc en appartement et ses maîtres sont toujours aussi inquiets car ils ne peuvent pas avoir d'animaux domestiques chez eux hors un matou traîne dans le coin et cause des dégâts. Chi va avoir l'occasion de l'accoster et ne comprend pas qu'il est un chat comme lui.



Chi est toujours aussi craquante et j'apprécie vraiment ces magnifiques dessins qui même s'ils sont assez enfantins sont représentatifs des comportements des chats et les mimiques de Chi sont très réalistes.



Je suis encore sous le charme et ne vais pas résister longtemps pour continuer cette saga.
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Il suffit de jeter un coup d’œil aux titres des chapitres pour prendre conscience, avant toute autre tentative de lecture plus élaborée, de la vacuité annoncées des aventures de ce sixième épisode de Chi : « Chi visite » (mais ne connaît pas l’existence des verbes transitifs), « Chi dialogue » (et complexifie inutilement son vocabulaire), « Chi fait tomber » (et annonce des pages potentiellement anxiogènes), « Chi propose » (et remet en question notre conception selon laquelle certains actes si insignifiants ne méritent pas d’être évoqués), « Chi reste dehors » (et nous fait espérer qu’elle ne rentrera jamais).



Des promesses de lecture exaltante en perspective ! En tant que lecteur, le risque est grand de se sentir diminué, surtout si on s’imagine à notre tour protagoniste des aventures d’un même type : « Colimasson lit un chapitre racontant l’histoire d’un chat qui fait tomber ». Ouch. Mais gardons la tête haute : comme je l’ai déjà dit lors de mes lectures des précédents tomes, Chi fait partie des livres qui se consomment sur le trône. Fi du temps perdu !



Essayons de faire un bilan sur les découvertes que nous apporte cette lecture… La tâche n’est pas évidente. Revenons donc plutôt sur les confirmations qu’elle nous rappelle : Chi séduit par son imbécilité attendrissante ; ses maîtres ne vivent qu’à travers elle ; les réflexions philosophiques qu’ils tentent d’amorcer ne sont pas leur fort et plombent l’ambiance. Lisez plutôt le genre de propos que tiennent les maîtres de Chi afin de tourmenter l’âme du lecteur en lui posant des cas de conscience subtils : « Pour elle, la boîte a plus de valeur que son contenu ! » (critique dissimulée d’un monde capitaliste qui occulte le sens moral profond des êtres ?) ; « Ce n’est pas seulement de l’eau… C’est important pour elle » (amorce à la théorie de la relativité absolue).





Ceci ayant été rappelé, on se rend tristement compte que les nouveautés de cet album ne se bousculent pas. On découvrira seulement un nouveau personnage, représentant de la face sombre de Chi. Même gabarit, même lieu de vie… Seule différence : le matou semble doté d’une pointe d’ironie cruelle qui ne s’était encore jamais manifestée dans toute la série Chi. Malheureusement, la tentative d’introduire un peu de piquant tombe à l’eau dès lors que Chi intervient. Ni plus ni moins débile qu’à son habitude, elle ne capte pas le second degré dont fait preuve son interlocuteur et ramène tout à ses plates frasques de chat d’appartement. Le pire, c’est qu’elle semble presque convertir ce sombre matou à sa vision édulcorée du monde. Terrible affrontement entre le bien et le mal ! Vous en tremblerez, si vous n’imaginez pas une seconde quelle peut être l’issue de cet affrontement (mais j’imagine que vous avez déjà deviné).





Continuera-t-on à lire les épisodes suivants de la série ? Oui, car il ne faut jamais perdre espoir, mais croire sans fin à une victoire possible de la lucidité sur la crétinerie bon marché des petits chatons. Et oui car, il faut bien l’avouer, nous avons tous une part de cette débilité Chi-esque en nous.
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Chi est un petit chaton. Un jour, elle perd sa maman de vue et se retrouve toute seule. Chi est déprimée. Elle ne sait plus quoi faire. Mais heureusement, un petit garçon nommé Yohei la recueille avec ses parents.

Comment Chi va-t-elle réagir ? Elle va adorer les balles rebondissantes, détester le bain, adorer son lit à jouets (qui est en fait une litière faite en papier journal), et détester aller chez le vétérinaire.



C'est un mignon petit manga. Je l'ai tout simplement dévoré ! Chi est d'une grande sensibilité mais elle a tout de même du caractère ! Cela donne envie de lire le tome 2 !

Ce manga peut plaire à tout le monde, à tous les âges.



Je remercie Oliphant de m'avoir offert ce manga !