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Critiques de Laurent Graff (51)
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Les Jours heureux

Voilà un livre gai sur un sujet triste, c'est un vrai régal.



Antoine est un jeune homme qui se décrit lui même comme un abstentionniste de la vie, sans en être absent toutefois. C'est un contemplatif qui porte sur ses prochains un regard bienveillant.



A 35 ans, après avoir acheté sa tombe, il se fait admettre dans une maison de retraite. Là, il va côtoyer la fin de vie. Son regard est à la fois triste et joyeux, pessimiste et gai, absurde et pourtant si réel.



Le ton est vif, la langue acérée et l'humour toujours présent dans ce monde a priori sans futur. Une méditation bien menée sur le sens à donner à sa vie.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Il ne vous reste qu’une photo à prendre est une histoire qui tend vers le fantastique. L'écriture est très simple, très belle, sans fioritures. La dernière photo peut être une fin mais aussi un commencement, c’est ce que je retiens.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Ce petit roman fait réfléchir et ne laisse pas le lecteur indifférent. C'est vrai que la sentence est implacable, mais questionne le regard autant que l'esprit.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

Malgré le sujet qui pourrait paraître anodin, Laurent Graff nous livre une histoire assez profonde et nous plonge dans une réflexion sur nos propres vies ainsi que sur nos peurs, principalement la peur de la mort qui nous pousse à dégainer notre précieux appareil photo, aujourd'hui devenu un compagnon quotidien, et à immortaliser frénétiquement tout ce qui peut l'être...
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Le Cri

Le narrateur est péagiste sur une autoroute et dans son récit nous comprenons qu'un cri surnaturel s'est abattu sur le monde, faisant mourir de nombreuses personnes et en épargnant d'autres...
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

En apparence , ce livre n'a rien d'extraordinaire mais le contenu se révèle prenant. Sous couvert du jeu, Alain Graff nous pose de nombreuses questions. Si l'on avait une seule photo à prendre, quelle serait-elle? Une photo qui glorifierait notre passion, l'être aimé ou alors ce que notre vie a été ? Une dernière photo pour changer de vie et entamer un renouveau ? A travers les cinq personnages, l'auteur nous renvoie à nos angoisses et à nos envies.



Laurent Graff nous décrypte sous sa plume avec une habilité déconcertante. Il amène le lecteur au fin fond de ses retranchements avec douceur et tact. Et on est troublé...





Une fois terminé ce livre, je suis restée habitée par de nombreuses questions.
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Il ne vous reste qu'une photo à prendre

M. est morte il y a vingt ans et Alain Neigel a arrêté le jour là de prendre des photos. Il s'en portait très bien et n'envisageait pas de reprendre la photographie. Lorsque Clara, sa nouvelle compagne avec qui il va partir en week-end à Rome, le pousse à ressortir son vieil appareil, il finit par acheter une pellicule de 24 poses pour lui faire plaisir. Arrivé sur place, ils profitent de toutes les attractions touristiques possibles, jusqu'à ce qu'un homme lui glisse une carte de visite dans les mains et un message à l'oreille : Il ne vous reste qu'une photo à prendre... Accompagné de quatre autres joueurs, ils vont devoir décider de leur dernière photo : une photo pour résumer leur vie, une photo intime, une photo pour rien, une photo ratée, un souvenir, chacun est libre de son choix.



On referme le livre avec une impression de livre très léger, de manque de substance, un peu déçu au premier abord. Et puis on y réfléchit. Quelle serait MA dernière photo ? Et là on se rend compte que finalement, ce petit livre qui semblait léger, soulève des questions intéressantes pour tout amateur de photographie : vaut-il mieux vivre l'instant ou l'immortaliser sur la pellicule ? Avoir une photo des derniers instants de la personne aimée suffit-il à la faire revivre éternellement ? L'arrivée du numérique a-t-il réellement tué la valeur unique de la photo argentique ? Et cette dernière photo, que révèle-elle sur nous-même ?



Au final donc, un petit livre vite lu, léger, pas transcendant, mais qui amène quand même son lot de questions. Et moi, je n'ai toujours pas de réponse : Il ne vous reste qu’une photo à prendre. Laquelle prendriez-vous ?
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Selon toute vraisemblance

De Laurent Graff, je n’avais lu que « les jours heureux », livre mettant en scène Antoine âgé de 35 ans, qui a décidé de passer le restant de ses jours dans une maison de retraite. De l’humour quelquefois caustique et de la tendresse pour dépeindre la vieillesse, et des réflexions sur la conception de la vie.



Mais là, j’ai été sonnée, chamboulée, renversée … je pourrais enchaîner tous les synonymes car ce livre est plus que terrible.

« Selon toute vraisemblance » est un recueil de dix nouvelles où je suis resté bouche bée et abasourdie!



On y trouve Claude Chienchien, client mystère tellement commun qu’il a plus que le profil de l’emploi. Anonyme de nature et heureux de l’être « moins j’existe selon les critères visuels, mieux je me porte ».Et, à force de passer inaperçu, il en devient imperceptible. D’autres portraits tout aussi troublants : celui de l’homme qui se mange lui-même pour survivre, Delphine dont la maladie grignote, efface les lettres de son nom.



On ne sait plus, tout semble furtif et si présent, réel. car l’absurde de ces portraits ciselés avec brio nous amène à douter.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2010/03/laurent-graff-selon-toute-vraisemblance.html
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Le Cri

Pourquoi est-ce que le flux ininterrompu de voitures se réduit subrepticement comme peau de chagrin sur cette autoroute ?

Pourquoi est-ce qu'un employé du péage, un gendarme et un cuisinier du restaurant de l'aire voisine demeurent fidèles à leur poste alors que pratiquement plus personne ne passe par ici ?

Pourquoi est-ce qu'un jeune couple de surfers plante sa tente dans la pelouse située à proximité de ce même poste de péage ?

Pourquoi cette femme sans un sou s'entête-t-elle à prendre l'autoroute tous les jours ?

Pourquoi les voleurs du célèbre tableau Le cri d'Edvar Munch l'ont-ils abandonné dans le coffre de leur voiture ?



"La vue que [nous] propose le hasard ne varie pas beaucoup, entre l'autoroute dans un sens ou dans l'autre et la barrière de péage. Pourtant [nous avons] l'impression d'être à un point stratégique, à un pivot du monde. Il est des lieux d'apparence anodine, qui touchent secrètement un nerf vital, qui sont en vérité une cote privilégié de la vastitude."



Fable ubuesque absurde qui provoque l'hilarité ou réflexions graves sur la condition humaine ramenée à une sorte d'acouphène lancinant ? Dans Le cri comme dans Il est des nôtres, Laurent Graff excelle à faire surgir de la banalité l'inquiétude, l'étrangeté, le mystère. Une écriture tendue comme un fil du rasoir prêt à trancher dans le vif du réel que vous teniez pourtant à l'oeil.




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Il est des nôtres

Faut-il placer Il est des nôtres de Laurent Graff dans la filiation littéraire de La modification où Michel Butor avait choisi d'articuler son roman autour du pronom personnel vous ou dans celle de Mygale de Thierry Jonquet qui utilise un tu assassin si déstabilisant ?



Comme le chantre du nouveau roman et le maître du polar Laurent Graff, évite en effet le je facétieux ou un ll qui isolerait son personnage principal de ses contemporains pour lui préférer le on qui va associer bon gré mal gré ses lecteurs aux affres du héros ou plutôt de cet anti-héros. Ce choix stylistique est redoutable car comme l'indique Camille Laurens dans son magnifique recueil Quelques-uns qui fait suite au Grain des mots, ce petit mot est un pronom personnel, toujours assujetti, cet invariable aime la variété ; il ne désigne personne mais il remplace tout le monde. C'est le champion de la métempsycose. Il anime à lui seul les six personnes de la conjugaison, s'adaptant à chacune avec un sens aigu de la nuance. Plus loin elle ajoute qu'il est le miroir de l'homme. L'étymologie va plus loin puisque on dérive directement du latin homo.



On c'est donc l'homme, cet homme Jean dont on découvre la vie à la banalité abrasive. Calembredaine de la bedaine de la quarantaine qui éloigne inéluctablement la concrétisation des rêves de séduction. Cohabition plus que vie commune avec la mère de ses enfants dont il craint les foudres ménagères et recherche péniblement quelques attouchements hebdomadaires faute de mieux. Consommation rituelle d'un café matinal sur le comptoir du bar de la gare en attendant le train qui le conduira à son travail de bureau où l'ennui et la médiocrité se livrent à une lutte farouche en dépit de la tartufferie de la convivialité avec ses collègues. Préparatifs de vacances et arrêt sur l'aire d'autoroute.



Peu à peu vous sentirez la nausée vous envahir tant ces cascades de on vous infligent de ressemblances bon gré mal gré avec votre quotidien. Ce pronom personnel honni - on c'est un con entendais-je dire dans mon enfance - est-il le hérault de l'universel nivellement des espoirs romanesques vers le bas ? Le "qu'en dira-on ?" et les "on dit" doivent-ils toujours avoir le dernier mot sur les "on ira où tu voudras, quand tu voudras et on s'aimera encore quand l'amour sera mort" ?



A la manière des contes à la courte paille de Gianni Rodari, Laurent Graff propose après cette immersion dans le banal, trois suites possibles, trois récits où brusquement une panne de réveil, un retard viennent tout changer à la façon d'un battement d'ailes de papillon qui entraînerait un ouragan. Jean devient tour à tour Achille, Ambroise puis Arsène qui tous trois verront leur vie modifiée dans le marc du café de la gare. Le premier parce qu'il prendra son café dans la salle à côté d'une inconnue, le second parce qu'il remplacera le café quotidien par un whisky qui en appelera beaucoup d'autres, le dernier parce qu'il a renoncé à prendre son café et s'est mis à marcher vers on ne sait quoi.



A vous de voir au sortir de la lecture de ce court roman si vous préfereriez être Jean, Achille, Ambroise, ou Arsène mais ces quatres hommes vous hanteront comme ce sempiternel on hante le livre à la façon d'un bourdon de cornemuse dans la brûme des rêveries.
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Le Cri

C'est l'histoire d'un homme qui travaille dans une cabine de péage sur l'autoroute. Il semble vivre dans une sorte de monde parallèle, un monde en suspend : l'autoroute sur laquelle il travaille est si peu fréquentée qu'il est le seul employé du péage. [...]




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