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Critiques de Léo Malet (365)
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Boulevard... ossements

Dans la série "Les nouveaux mystères de Paris" je voudrais le 9ème arrondissement. C'est ce que nous propose Léo Malet avec "Boulevard… ossements" publié en 1957. Il ne vous a peut-être pas échappé que ces ossements font écho en phonétique au boulevard Haussmann... dans le 9ème arrondissement. Bref, Léo Malet sait choisir les titres de ses polars.

Il y est question de squelettes mais aussi de lieux : entre la rue Lafayette, la rue Papillon, les grands magasins et la salle des ventes Drouot, on fait une belle balade dans Paris même si elle est semée de cadavres. Il faut dire que Nestor Burma de l'agence Fiat Lux en a l'habitude.

Le détective privé avait pourtant l'occasion de partir en vacances puisque il a gagné à la loterie nationale avec Hélène sa secrétaire (on dirait plutôt son assistante aujourd'hui). Pourtant, il ne peut pas s'empêcher d'accepter une mission bien payée qu'un client diamantaire vient lui demander. Il est effectivement intrigué par ce qui se passe dans un restaurant chinois rue de la Grange-Batelière qui semble avoir à faire avec des russes blancs exilés pour des affaires louches. Il ne va pas faire dans la dentelle ou plutôt la lingerie de luxe (il y enverra Hélène) surtout lorsque les cadavres croisent son chemin.

J'aime beaucoup Léo Malet et son humour grinçant même si je trouve qu'il y est allé un peu fort sur les Chinois. On a quand même le droit au cliché des 'jaunes" qui mettent des morceaux de macchabées dans la cuisine du restaurant. A l'époque, c'était le genre de propos racistes qui pouvaient être véhiculés et que certaines personnes croyaient (peut-être même encore aujourd'hui) malheureusement.

Sinon, j'apprécie ses polars parce qu'ils sont ponctués de références comme ici, parfois sinistres comme le docteur Petiot mais aussi plus sympathique comme Colette Renard qui joue Irma la douce au théâtre. J'ai également noté un livre écrit par Paul Poiret le grand couturier, intitulé "Ce que j'ai vu en chiffonnant la clientèle" dont il fait l'éloge.

J'aime beaucoup cette façon de faire des découvertes.





Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021

Challenge Multi-défis 2021

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Nestor Burma, tome 2 : 120, rue de la gare ..

J'aime particulièrement dans les enquêtes de Nestor Burma traitées par Tardi la patte du dessin et des ombres. Il y a dans ce noir et blanc quelque chose de Bogart et du faucon maltais, une sorte d'épaisseur indissociable du récit, le pendant illustré du film noir. Et c'est là la plus grande réussite de Tardi, avoir donné corps à ces histoires. A lire pour se plonger dans une atmosphère où les coups de feu résonnent sur le pavé humide.
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L'envahissant cadavre de la plaine Monceau

Voilà une lecture en hommage à Guy Marchand qui vient de disparaître mais qui nous laisse son image sur les écrans de télé. le chanteur de charme y a incarné Nestor Burma, le célèbre détective privé, dans les années 1990 adapté des polars de Léo Malet. Il nous invite à suivre un nouvel épisode des Nouveaux mystères de Paris, qui date de 1959, et comme son titre le suggère c'est dans le 17ème arrondissement que se trouve "L'envahissant cadavre de la plaine Monceau".



Nestor Burma se rend au domicile de Madame Désiris, sa nouvelle cliente qui l'a contacté par téléphone la veille. Arrivée devant la porte de l'hôtel particulier près de l'avenue de Wagram, il sonne mais personne ne lui répond. Alors qu'il décide d'entrer, intrigué, il découvre une jeune femme étendue sur le sol sans connaissance. C'est la bonne qui a été droguée alors que ses patrons sont retrouvés morts à l'étage. Il ne fait aucun doute que Monsieur Désiris a tué sa femme et s'est suicidé ensuite.

Alors que le commissaire Faroux va vite classer l'affaire de l'ingénieur automobile qui semblait travailler sur une invention, elle ressort quelques mois plus tard par un concours de circonstances qui mène Nestor à arpenter de nouveau les rues du quartier.

Agressions, disparitions et cadavres vont se succéder mais heureusement, Hélène, sa secrétaire amoureuse, va avoir de l'intuition pour l'aider à résoudre le mystère.



En lisant, on voit Guy Marchand dans la peau de Nestor Burma avec le sourire aux lèvres, ses cheveux rares, sa silhouette svelte, ses longues pattes et son teint hâlé, promenant sa gouaille dans les rues de la capitale.

Une aventure de ce héros charmeur et rétif à l'autorité plaisante à lire.





Challenge Gourmand 2023-2024

Challenge XXème siècle 2023

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Le soleil naît derrière le Louvre

Roman policier d'un style bien particulier, celui qui met en scène le privé Nestor Burma. L'enquête qui se situe dans un seul arrondissement nous promène dans les quartiers avec des remarques sur les personnalités habitant ou ayant vécu dans ces quartiers. Le langage est une des particularités avec de l'argot et de l'humour; certaines expressions remarquables. La belle Hélène, secrétaire de Nestor amène de la couleur dans cette histoire et maîtrise bien ses réparties.
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Du rébecca, rue des Rosiers

Nestor Burma entre dans l'histoire appelé par une relation mondaine (eh oui, il a aussi des relations mondaines !). Le lendemain d'une réception, Fred Baget, peintre du tout Paris vient de retrouver chez lui une jeune femme morte, poignardée. Il ne connait pas la jeune femme, ne l'a pas tuée mais on va bientôt lui remettre la légion d'honneur et il aimerait que Burma l'aide à accélérer l'enquête pour être débarrassé de l'affaire. La jeune femme semble juive et porte un imperméable qui n'est pas le sien et qui appartiendrait à un certain Ditvrai, journaliste. C'est maigre pour commencer une enquête.

Burma part donc vers le quartier juif, tout proche. Tout le monde y semble un peu nerveux. Il y a des gens qui circulent là qui ne sont pas du quartier. Les flics circulent derrière eux. Que cherchent ils tous ?.

Burma va chercher avec eux, embauché, c'est une première, par un "barbeau"

Quelle est l'équipe qui trouvera, la première, un juif truand, gestapiste et son trésor de guerre?

Question subsidiaire : combien de fois Burma sera-t-il assommé ?

Le héros de l'histoire fait un peu penser à Joanovici, ferrailleur juif milliardaire et gestapiste ( et résistant, aussi). Un des très rares à qui Israël a refusé le droit au retour..
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Nestor Burma, tome 12 : Corrida aux Champs-..

Après une mission de protection d'une star du cinéma, Nestor Burma s'attarde dans le milieu du showbiz. Il est au première loge pour assister à la mort suspecte d'une actrice qui revenait sur le devant de la scène. Intrigué notre détective mène l'enquête.



Nouvelle enquête dans le milieu véreux du cinéma et de la drogue pour notre détective privé qui officie officieusement.

Une enquête assez riche, avec pas mal de protagonistes différents. Il faut parfois rester concentrer pour suivre les rebondissement de l'enquête qui vole d'un suspect à l'autre. Au final, la résolution vient d'un éclair de génie de Nestor Burma.

Le dessin, dans l'univers de Tardi, est toujours bien léché.
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Nestor Burma et le monstre

Un enfant mort empoisonné, un père alcoolique, un maffieux corse, un médecin pas très respectable, une vamp aux idées extrémistes, un avocat un peu trop zélé...il ne manque plus qu'un journaliste prétendant battre Nestor Burma sur son propre terrain : "mettre le mystère knock-out", pour que ce dernier se lance à corps perdu dans cette nouvelle énigme...qui le mènera entre autres sur un lit d'hôpital.



Cette affaire de chocolats empoisonnés est un peu embrouillée, voir tirée par les cheveux, mais on se laisse malgré tout charmer par la gouaille de Burma, le pittoresque des personnages, l'ambiance rétro et le style de Léo Malet. Jusqu'à la fin où l'identité du mystérieux empoisonneur qui frappe à l'aveuglette nous est enfin révélée...

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Les rats de Montsouris

Quel régal que la langue de ce roman !!!!



Rien à voir avec un manque de vocabulaire , des mots , des mots plein de mots, plus imagés les uns que les autres , un français populaire de haute qualité qui réjouit les oreilles car on le lit mais on l'entend tout autant .



J'aime les polars pour ces possibilités de langage qu'ils offrent à qui sait les utiliser et Malet sait.



L'enquête est virevoltante, un peu tirée par les cheveux mais quelle importance, l'auteur nous offre une belle et bonne balade, réjouissante et truculente dans un Paris où le Parisien n'était pas encore teinté de vert façon bobo. Né en 1909 , les codes de Mallet n'étaient pas les mêmes, pour autant il n'y a aucune raison de se priver d'un telle verve.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Nestor Burma, tome 1 : Brouillard au pont d..

Novembre 1956. Quand Albert le Nantais se fait faire une boutonnière au surin par des arabes, il écrit à son ancien ami anarchiste, Nestor Burma. Belita, la gitane remet ce courrier à Nestor qui arrive trop tard. Les pandores sont déjà là, méfiants. Interrogé par ces flics sarcastiques, notre détective se souvient de sa jeunesse. Dans cette atmosphère froide d'hiver après guerre, l'affaire ne parait pas si simple et Nestor renoue avec son passé, ses anciennes relations...

Un album magnifiquement dessiné qui rend hommage à Paris, ses quartiers pauvres, ses bistrots. Un polar dramatique bien ficelé.
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Fièvre au Marais

C'est plaisant. Cela se lit tout seul. Première rencontre avec monsieur Nestor Burma. Détective privé. Et pourquoi bouder son plaisir ? Certainement pas la dernière.
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Nestor Burma, tome 1 : Brouillard au pont d..

Nestor Burma, détective privé de son état, se rend à l’hôpital Salpêtrière au chevet d'un certain Abel Benoit. Ce monsieur lui a envoyé une lettre, semblant le connaitre, il voudrait le prévenir "qu'un salaud mijote des saloperies". Mais pas te chance, le gars est mort de 2 coups de couteaux dans le buffet...



Nous voici donc plongé dans le monde du célèbre détective à la pipe de taureau. Nous allons avec lui parcourir le XIIIe arrondissement de Paris pour suivre la trace d'ancien copain anarchiste de Nestor Burma.

Tardi nous emmène dans une enquête sympathique où se mêle l'enfance du détective et amour gitane. On est très vite embarqué, c'est clair, c'est simple, c'est agréable à lire.



Le trait de Tardi, noir et un peu épais, est à découvrir.
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Nestor Burma, tome 3 : Casse-pipe à la Nation..

Nestor Burma se fait poser un lapin par sa secrétaire, il décide donc de tuer le temps à la Foire du Trone. Manque de pot ce n'est pas le temps mais bien lui qu'on essaie de tuer au détour d'un grand huit. Pourquoi donc a-t-on essayé de lui faire faire le grand plongeon? Est-ce à voir avec cette jolie Brune qui lui avait tapé dans l'oeil ? Cela a-t-il un rapport avec le même accident un an plus tôt ?



Une enquête qui démarre comme un hasard ou un malentendu mais qui va emmener notre détective privé sur un gros coup. La police aimerait bien sur le voir rester tranquillement chez lui mais il ne va évidemment pas écouter ses sages conseils et fouiner un peu partout.

Une enquête avec du mystère et du suspense dans le Paris des années 50 en faisant la part belle à la mythique Foire du Trône.

Le dessin typique de Tardi est parfait pour cette ambiance en noir et blanc.





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Le Sapin pousse dans les caves

Le sapin pousse dans les caves.... Ou le bouquin qu'on retrouve alors que j'en cherchais un autre, et je suis tombée sur un filon de bouquin PAL rangés dans un endroit complètement incongru.. en gros c'était pas demain la veille qu'ils allaient être lu... et ils ont rejoint leur copains.



Pitch :

Nestor traîne ses basques à Saint Germain des prés, il bosse pour une grosse boite d'assurance, il travaille sur la récupération de quelques bricoles issue d'un larcin... Et pour cela il va se retrouver a errer ( seul ou accompagné) de bar en boite, d'appartement à la faune étrange en hôtel miteux.... et sur son chemin point des bricoles escomptées, mais un nombre de macabés impressionnant, Saint Germain des prés se transforme en boulevard des allongés...



Alors bon, oui quand je lis ce bouquin je me rends bien compte que l'auteur Léo Malet est raciste, et d'ailleurs je ne comprends pas que certains soient tombés des nues en l'apprenant. C'est là, ça suinte. Y en a eu d'autres ( y en aura sûrement d'autres même si c'est malheureux), et lui fait partit du lot.

Ça a d'ailleurs pas mal dérangé ma lecture, à cause de cela je n'ai éprouvé dans ce roman aucune sympathie pour Burma, alors que j'aime beaucoup 120 rue de la gare, ou même Brouillard au pont de Tolbiac ( mais même dans celui-là ça suinte). Et je trouve ça un peu louche pour un auteur au passé anar, surréaliste et trotskiste... mais bon... Comme il le dit lui-même dans son autobiographie « Que penserait mon double de dix-sept ans, au drapeau noir, du Léo Malet d'aujourd'hui ? conclut-il. Beaucoup de mal certainement. Lui était révolutionnaire et moi je ne le suis plus. Il y en a qui dépouillent le vieil homme, moi j'ai dépouillé le jeune adolescent »... perso je trouve ça moche.

Mais ouais c'est là, c'est pour prévenir.



Alors autant si sur le fond y a bien des choses à redire et assez nauséabondes, autant sur la forme, là... damned !



Parce ce que, ce qui est là aussi, c'est un style indéniable. Une façon d'écrire, argotique assez merveilleuse, particulière, cynique et drôle. Parfois pas simple je dois bien l'admettre, de nos jours la plus part des expressions et idiomes sont tombés dans l'oubli, genre : « A mesure que Suzy montait, lui, il descendait d'un cran dans la mistoufle. » et heu mistoufle, ma qué mistoufle ? ( en fait c'est misère ^^)... et ça aussi c'est un peu moche.

Comme il est très agréable de se balader dans le Paris des années 50.

c'est pour ça que j'aime bien lire les Burma, une question d'ambiance, d'autres temps, d'autre langue... une vision disparue, arrêt sur image d'une époque révolue, avec le son.
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Les eaux troubles de Javel

Avec L.Malet, il ne s'agit pas d'enquête classique. On est plongé dans l’atmosphère un peu trouble du Paris d'après-guerre, argot compris, et on suit Nestor Burma dans son aventure-enquête entre jolies filles, voyante, flics, truands, ...
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Nestor Burma, tome 11 : L'Homme au sang ble..

En cette fin d'été 1946, Nestor Burma a bien envie de se la couler douce au soleil. C'est pour cela qu'il accepte d'un vieux riche habitant Cannes, une simple mission de surveillance. Mais pas de bol quand il arrive son client est mort!



Une nouvelle enquête pour notre détective privé, loin de Paris pour une fois. Un polar adapté du roman de Léo Malet que je trouve intéressant. L'intrigue est bien conduite, on tire une à une les petites ficelles pour arriver au dénouement. Ce n'est pas toujours très facile à suivre d'ailleurs, tellement il y a de pistes et de nouveaux indices. Mais un bon policier comme on aime en lire de temps en temps!

Les personnages sont sympathiques. J'ai bien aimé le commissaire de Cannes, son accent du sud et sa nonchalance. Toute une ambiance!

Le dessin essaie toujours de coller à l'univers graphique de Tardi.
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Fièvre au Marais

Comme son deuxième titre l'indique, les enquêtes de ce livre se déroulent dans le Marais. Pas le Marais pimpant et restauré de frais que nous connaissons, avec ses décorateurs et architectes qui vivent dans des lofts au style épuré mais un Marais noir de la suie parisienne (Malraux n'est pas encore passé par là) aux immeubles étayés et aux arrières cours pleines d'ateliers bruyants de bronziers d'art (ou pas).

Le premier titre, c'était l'Ours et la culotte. L'ours, un ours en peluche, arrive très vite, dans la boutique d'un prêteur sur gage, arraché, sans doute, des mains d'un enfant de pauvre. Le propriétaire de la boutique, un dénommé Julien Cabirol, est franchement antipathique. Ca tombe bien, c'est lui le premier mort. C'est là également que Nestor se fait assommer.

La culotte, une culotte en nylon, bien sûr, époque oblige, arrive quelques jours plus tard dans le sac d'une boutique de "frivolités" tenu par une jeune blonde ravissante.

C'est la mère de la jeune beauté qui va embaucher notre détective : son mari a disparu, sans doute parti suivre une trapéziste.

Nestor Burma va avoir du travail : continuant à chercher l'assassin du prêteur sur gage ( on aime bien savoir qui vous assomme, quand même) et le mari disparu, il va rencontrer un étudiant un peu fauché mais chercheur de trésors, un évadé de prison à la triste figure, une petite troupe de malfrats perdus sans leur receleur, un ouvrier bronzier qui a peur du feu et bien sûr une trapéziste...

Beaucoup de morts, décidément, dans ce quartier où on a l'impression que tout est à reconstruire...

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Nestor Burma, tome 2 : 120, rue de la gare ..

En transposant le premier roman de Léo Malet, Tardi plonge dans ses thèmes favoris... la vie au stalag, le STO, la collaboration... Tardi et Malet, c'est une longue histoire d'amour, clairement. On démarre avec Burma au Stalag 1B. Il croise une faune pas possible, des gueules, des tronches dont le noir et blanc de Tardi, les ombres et les gros traits à l'encre renforcent la dureté et le désespoir. L'univers du Stalag, Tardi connaît et il nous rend cela pesant, réel et inhumain. De la fort belle ouvrage.



Burma croise La Globule, un amnésique ramassé par les Allemands avec des soldatts faits prisonniers. Mais il n'est clairement pas un soldat. Qui est-il? L'incertitude quant à identité va planer sur l'ensemble du tome, ou presque. L'amnésique est peu disert, et quand il hurle "dites à Hélène, 120, rue de la gare avant de mourir", Burma ne peut s'empêcher de penser à "son" Hélène... quelque part à Paris.



Voilà Burma rendu à la vie "civile", et en gare de Lyon il croise un de ses partenaires... qui hurle "120 rue de la gare" avant de se faire plomber de Calibre 32... Burma entrevoit une beauté qui ressemble à une actrice célèbre... L'enquête démarre, Burma va faire appel à Faroux, commissaire à Paris, et à une connaissance, journaliste au Crépuscule, quotidien qui a migré de Paris à Lyon. De fausses pistes en tentatives d'assassinat, il apparaît assez vite que Burma commence à inquiéter quelques malfrats. Burma doit remonter la piste de l'amnésique qui va petit à petit livrer ses sercets, à mesure que Burma découvre son parcours... et relie toutes les pièces du puzzle. Au passage il retrouve Hélène, son Hélène, et remonte l'agence Fiat Lux...



Tardi respecte le schéma de Malet et progresse pas à pas dans l'enquête. C'est parfois un peu verbeux, car Burma aime pérorer et faire étalage de ses déductions. Mais c'est de la belle ouvrage. Et le trait de Tardi fait merveille dans cet univers sombre et glauque.



Notons au passage que Léo Malet est un sacré pendard. Si cette histoire est la première de Burma (écrite en 1942), il mentionne à plusieurs reprises le passé de détective déjà bien rempli de son héros. Dans son enquête, il va croiser des tas de gens qui ont déjà eu maille à partir avec lui. Et tous s'exclameront... "Burma, vous avez tout d'un flic"... C'est vrai qu'il est très flic dans sa manière de faire. Mais c'est jouissif.
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Brouillard au pont de Tolbiac

Nestor Burma est toujours confronté à des personnages atypiques dans un Paris sombre. Ce roman ne déroge pas à la règle même si je trouve qu'il y a beaucoup d'invraisemblances dans celui-là. Mais c'est toujours assez agréable à lire.
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Nestor Burma, tome 1 : Brouillard au pont d..

Avant de lire cette BD, je dois avouer que je connaissais Nestor Burma que de nom et que je ne lui connaissait que le visage de Guy Marchand dans la série éponyme que je n'ai jamais regardée. Je ne peux donc absolument pas juger de la qualité de l'adaptation par rapport aux romans de Malet ni même comparer l'ambiance à celle de la série.

Ceci établi, mon constat est que j'ai passé un bon moment de lecture même si ce n'est pas mon genre de lecture préféré.

L'histoire est assez plate, plutôt lente, est très loin du style 'twist final ébouriffant' et j'ai trouvé les personnages peu attachants même si j'ai eu plaisir à les suivre dans cette enquête.

Le dessin, quant à elle, est très bonn et le graphisme de Tardi rend parfaitement l'ambiance brumeuse des polar de l'entre deux-guerres.

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Nestor Burma, tome 10 : Contre C.Q.F.D. (BD)

1942, Paris est occupée et subie les bombardements alliés. de retour du Stalag, Nestor Burma a rouvert son agence Fiat Lux. Il ne croule pas sous les affaires, et c'est par hasard qu'il va tomber sur une belle rousse qui lui offrira une enquête en or. Elle sort d'un pas pressé d'un immeuble où quelques heures plus tard la police trouvera un cadavre. Un mort qui semble en rapport avec une ancienne affaire de disparition de lingot en or.



Une nouvelle enquête pour Nestor Burma, toujours aussi sympathique. Il y a beaucoup de rebondissement et de retournement de situation. Et si on ne s'ennuie pas, et réussi à être paumé un moment. Au final j'ai eu un doute sur le meurtrier de la fin, je m'en retrouvait avec deux en tête. Avais-je loupé un passage?? Hormis ce petit passage un peu embrouillé, le scénario tient la route. Une belle fin triste qui nous fait voir un Nestor Burma un peu touchant.



Désormais les Nestor Burma, s'il resteront dans la ligne de conception de Mallet et Tardi, se verront confier à un auteur différent à chaque fois. Pour des sorties plus rapprochées.

Comme on peut le voir avec ce tome, les dessins et le scénario restent dans la lignée de ses prédécesseurs.
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