Burma sollicité par un diamantaire Omer Goldy ( ici on remarquera qu'Omer est le prénom du grand-père de Nestor qui l'a élevé ) pour une affaire de surveillance et qui lui balance 200 000 tickets sans sourciller va très rapidement trouver un cadavre sur son chemin
mais si ce n'était que ça .
Un cadavre celui du diamantaire qui a craché au bassinet avant même d'avoir eu le premier retour d'enquête de Nestor, le « cadavre » d'une poupée russe dans une armoire chinoise voire « dans un placard » comme diraient les anglishmen ou Mary
Higgins Clark
Un macchabée bien plus ancien dont il ne reste que le squelette (aussi propre que celui d'
Agota Kristof dans «
le grand cahier ») et qui, découvre mais sur le tard Nestor, n' est en fait qu'un puzzle de deux macchabées (vous suivez?) une sorte d'hybride genré masculin /féminin
Nous ne parlerons pas du dernier, cerise sur le gâteau mais inattendu et des autres bien antérieurs (vous parlez ! des russes blancs ça ne date pas d'aujourd'hui ) pour ne pas embrouiller plus que nécessaire la magouille.
Bref on ne comprend pas grand-chose et Burma non plus
Il est question donc du laconique Tchang-Pou qui fera des chinoiseries à notre Nestor le mettant dans une indescriptible fureur, de quelque juifs diamantaires et de russes une affaire donc internationalisée mais traité par l'agence parigote « Fiat lux » (Que la lumière soit) de Nestor dans un cadre très parisien le 9ième arrt avec une escapade à Meaux
Comme Nestor se trouve projeté sur une affaire de cailloux russes (diamants qui sont éternels dit-on), il croise le chemin de « modistes » russes spécialisées dans la lingerie fine Ne pouvant décemment pas enquêter c'est Hélène la froufrouteuse qui s'y colle vraiment sans déplaisir Nestor lui ayant fait miroiter l'acquisition de culottes de couleur plutôt ringarde mais bon à l'époque, en 1957, peut-être était-ce le fin du fin !
Après cogitations, filature, apéros, vodka et déductions ... « Bon Dieu ! Mais c'est… Bien sûr ! » mais non cette phrase ne viendra que plus tard , un an plus tard précieusement, avec l'inspecteur Bourrel au cours des « les cinq dernières minutes » feuilleton télévisé des années 1958 Comme lui toutefois, même modus operandi, Burma laissera le lecteur (et parfois Hélène) mariner dans des impasses soigneusement mitonnées et à la fin déroulera une infaillible démonstration (idem Poireau et Miss Marple)
Nestor Burma « Veni, vidi, vici » et « facta est lux » (et la lumière fut )